Le courrier de l'armée

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s.n. 1917, 22 September. Le courrier de l'armée. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/w37kp7vk41/
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LE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi — 1 — 1 ' " i h i i. h i"t iii i IÉT Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. A DRIE-GRiGHTEN EN 1915 Un Episode émouvant Un de nos médecins militaires, récemment rapatrié après avoir été retenu en captivité par les Allemands pendant plus de deux ans, a fourni à un ami, qui veut bien nous le communiquer, le récit des circonstances dans lesquelles il fut fait prisonnier en même temps qu'une poignée de nos braves. L'événement date de la fin mars 1915, un mois environ avant la fameuse attaque que l'ennemi lançait sur Steenstraat avec l'appui de gaz -sphyxiants. Depuis quelque temps, il déployait une activité particulière dans le secteur de l'Yperlée. et spécialement "vers Drie-Grachten, où il s'efforçait de franchir le canal, qui seul séparait les positions adverses. Noa Troupes occupaient la rive gauche dans des ''outs de tranchées difficilement édifiées au milieu de la boue. A Drie Grachten même, où le pont av«.it été détruit, une barricade défendait le passage. La cave d'une petite ferme, toute proche, ruinée par le bombardement, servait d'abri et de poste de combat an commandant de compagnie. Tu connais la position, écrit le témoin dont nous eimiruntoDs le récit. iNous ncus trouvions, le capitaine Van de Patte, le commandant Blancgarin et moi, dans la cave ; après un bombardement très intense, et qui durait depuis le matin, un obus vint y éclater en plein, .nous ensevelissant sous les débris. Immédiatement, le commandant Blancgarin nous dit d'aller aux abris piacés sur la gauche, au delà du. petit canal qui longeait la route. Lui-même se rendait auprès de ses mitrailleuses à la barricade. Nous nous traînâmes de trou d'obus en trou d'obus jusqu'à un abri encore intact, car déjà à cette heure la position était complètement boule-1 versée ; la plupart des abris n'existaient plus, la berge, éventrée, avait perdu toute valeur défensive. Sans discontinuer, un feu très intense de 10.5 et de 15, s'abattait autour de nous, détruisant tout, et des shrapnels éclatant sur la route interdisaient tout secours et toute retraite. C'est un vrai miracle qu'aucun de ceux qui se trouvaient avec moi n'ait été tué ou blessé dans notre abri. Vers la chute du jour, le feu se ralentit un peu et le commandant Blancgarin, qui avait déjà été blessé grièvement, ordonnait d'envoyer tous les hommes disponibles à la barricade, les mitrailleuses étant hors d'usage. A ce moment, comme quelques hommes s'y dirigeaient, l'ennemi balaya la crête du talus par un tir fauchant de mitrailleuses. Nous voilà tous à plat ventre ; les balles sifflaient à 50 centimètres au-dessus de nos têtes. Soudain, les Boches tirent irruption dans la barricade, malgré le dévouement admirable de Blancgarin. Blessé très grièvement, trois fois, il avait refusé farouchement, à plusieurs reprises, de se laisser conduire à l'arriére. Au moment où il pressentait l'attaque, il s'était trainéjusqu"à un nid de blessés, dans les ruines du cabaret, et couvert de saur, leur avait dit : « Allons, mes enfants, tous ceux qui savent encore tenir un fusil, venez mourir avec moi pour le pays ! » Mais les Boches avaient déjà lancé une pt.sse-reile sur le canal et la lutte fut courte. Dans nos abris, nous fûmes nous-mêmes encerclés en un clin d'oeil, pris d'enfilade sur la rive même, tandis que d'autres Boches s'insinuaient tout à l'extrémité de la langue de terre où nous nous trouvions. Nos hommes n'auraient pu tirer sans atteindre les nôtres. En 5 minutes toute l'affaire était réglée. D'ailleurs, le bombardement avait isolé par petits groupes ce qui restait d'hommes, et son intensité, dépassant tout ce que j'avais vu jusqu'alors, les avait rendus à demi fous. Nous voilà emmenés par l'ennemi au pas de course, sur la passerelle franchissant le canal. Je Vais un plongeon et risque de me noyer ; je fus repêché un peu rudement, et en route pour les tranchées allemandes, extraordinairement puissantes. toutes construites au-dessus du sol, avec case-iînates blindées, formidables ouvrages en regard de ;«e qu'a cette époque nous avions pu édifier nous-iinrmes.On nous amena d'abord vers un petit hameau, sur ia route de Merckem, je crois. Nous avions été assaillis par deux compagnies de la 45e division <1 infanterie de réserve : nous n'étions (dus qu'une 0\.(iguée d'hommes plus ou moins valides. Le Cantal Mercier ei les Ëcches Dans les milieux du Vatican, on assure que le conflit entre le cardinal Mercier et le gouvernement allemand deviendrait chaque jour plus aigu. Deux rapports seraient récemment parvenus au Saint-Siège, disent les Débats. • ■*» L'un, du cardinal-archevêque de Malines, attirerait l'attention du Souverain-Pontife sur les violations flagrantes du droit ecclésiastique commises par quelques évêques allemands qui. cédant à la pression du gouvernement de Berlin, ont empiété sur la juridiction de l'archevêchéde Malines; i'autre. du gouvernement allemand, qui protesterait contre l'attitude du cardinal, auquel on reprocherait d'avoir, dans une conférence tenue devant des prêtres et des religieux, parlé avec une extrême violence contre les Allemands envahisseurs. S propos ds l'Assassinat de Miss Gavall Quelques détails nouveaux nous parviennent relativement à l'assassinat de l'héroïque nurse. Lorsque les assassins vinrent chercher leur victime à la prison de Saint-Gilles, il était 5 heures du matin. Quelques infirmières, élèves de Miss Cnvell, étaient venues se poster devant la prison, espérant voir une dernière (ois celle pour qui elles avaient tant de respect sympathique. Mais elles furent déçues. Les bourreaux avaient pris pour la circonstance une auto fermée. En voyant paraître le fourgon, l'une des amies de la vaillante infirmière s'évanouit. A 6 heures l'auto rentrait et l'on pouvait voir, par la porte restée ouverte, le chapeau de la pauvre victime des lâches prussiens. Emimtis Funérailles d'un Selp Samedi ont été célébrées à Londres les funérailles du soldat permissionnaire belge De Keyser, qui se noya dans la Tamise en voulant sauver un Anglais. A 9 heures 30, le cercueil, recouvert du drapeau tricolore et déposé sur un canon, est arrivé traîné par six chevaux et suivi par un peloton d'infanterie britannique, devant le King's Hospital. De nombreuses couronnes avaient été offertes par les Belges et les Anglais. Le coriège était très imposant. Immédiatement après le cadre d'officiers ayant à sa tête le colonel Godls, directeur du service sanitaire belge en Grande Bretagne, entouré du docteur Verbrugge, du lieutenant Schul, du docteur Depla. et formant un groupe nombreux et compact, les dévouées nurses de l'hôpital, les sous-officiers, caporaux et soldats. On remarquait également le soldat Louis Drabs, le second héros de la tragédie. Après la cérémonie religieuse qui fut dite par M. l'aumônier Cochez, le lieutenant Schul a rendu un élogieux hommage au défunt : puis les fantassins anglais ont exécuté trois salves en témoignage de reconnaissance et d'admiration vis-à-vis d'un héros. Pour les Mutilés français ei Belps Une Exposition de peinture a été ouverte le 9, au foyer du théâtre de Vernon, comprenant des œuvres de MM. Severin. Vandionant. V-an Sassen-broeck et Vosch. attachés à 11. M. 1.0. de Port-Villez, ainsi que de MM. Krapil, Mulier, Spali-kowsky et de Swerts. Ce salonnet. qui restera ouvert jusqu'au 30, constitue non seulement une manifestation artistique intéressante, mais également une bonne œuvre, dont bénéficieront des mutilés français et belges. Une série de concerts a été aussi organisée à cette occasion. Cette initiative philanthropique, dont le succès s'est affirmé dès le début, a été honoré du haut patronage de MM.les sénateursThiébaut et Couiller de Mulder.des généraux Deruette e»t Pety de Thozée et de M. Steiner, maire de Vernon. • A travers Tout La Reine Elisabeth a visité récemment un des hôpitaux de Rosendael, où se trouvent un assez grand nombre de blessés des derniers bombardements aériens par les Boches. La dépouille du poète Verhaeren ne se trouva plus à Adinkerke. En vue de la soustraire aux bombardements allemands et obéissant à une pieuse pensée de la Reine Elisabeth, on décida de déplacer la tombe. Par les soins du docteur A. De-, page, le cercueil de Verhaeren fut transporté scr un autre point, moins exposé, du territoire belge libre, à Wulveringhem, et déposé dans une tombe provisoire qui, sur les ordres de la reine Elisabeth, est soigneusement entretenue et fleurie. * * Un Conseil des ministres a été tenu mercredi à1 Sainte-Adresse, sous la présidence du baron de Broqueville, ministre des affaires étrangères. Le Conseil, après s'être occupé de la situation politique. a pris connaissance du rapport de la mission belge aux Etats-Unis ; il s'est occupé ensuite de la question du ravitaillement de la Belgique et des mutilés de la guerre. ^ * Nous apprenons la mort de Mme la comtesse de Querhoënt. femme de M. Je comte du Querhoënt, vice-président de la Chambre de commerce du Havre, maire de Sainte-Adresse. Ses pbsèques ont eu lieu en féglise de Sainte-Adresse.De nombreuses personnalités belges y assistaient, donnant ainsi à M. de Querhoënt un témoignage particulier d'estime. * La section de Sainte-Adresse des Britisb Gifts for Beigian Soldiers remercie très chaleureusement les organisateurs de la fête donnée à son bénéfice au D. 207, représentation qui a rapporté 50 francs. Le succès des deuxièmes tournois de l'Yser çst d'ores et déjà assuré : 104 compagnies, représentant 11 régiments, se sont fait régulièrement inscrire.* •* * Les Clubs sportifs de l'armée vont se réunir en une vaste fédération. Plus de cinquante groupements ont déjà envoyé leur adhésion. Les Cercles qui n'ont pas encore fait connaître le nom de leur représentant, doivent envoyer sans retard le nom et l'adresse de leur délégué : Pour le football, à 51. De Bwyne, adj., D. 7't, 7e c,.; pour l'athlétisme, à M. Foucari, caporal, D. 282 : pour l'escrime, a l'adjudant aviateur V. Boin, escadrille belge des hydravions, Calais : pour la natation, au lieutenant Machiels pour la boxe et la lutte, à P. Makar, m. d, >. D. 240, 2/3. * * * D'après de?, récits de prisonniers, le kaiser a promis une, récompense de 300 marks et trois semaines (K; permission au premier Allemand qui fera prisonnier un soldat américain. * # Un officier d'infanterie prussienne, fait prison-nier à Lens. était conduit vers la côte française. H trouva scandaleux qu'on le fît voyager en troisième, — Comment se fait-il, demaiida-t il du ton le plus hautain, qu'on me fasse monter ici ? — C'est, répondit le Tommy qui le conduisait, que l'on m'a commandé de vous garder à vue... Et vous ne voudriez cependant pas qu'un soldat anglais voyage dans un wagon à bestiaux. * * & Le Journal des Mutilés, Réformes et Victimes àe h Guerre (français) annonce la prochaine réunion d'un congrès national, composé, de toutes les sociétés françaises de mutilés et *3te réformés. * * * A l'occasion du centenaire de Kosciuzko, le patriote polonais, une grande, réunion se tiendra à Londres le 15 octobre prochain pour honorer sa mémoire. Elle coïncidera avec ia reconstitution de l'armée polonaise. Des délégués des nations alliées assisteront à cette réuwou. 22 Septembre 1917 Numéro 477

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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