Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 23 November. Le courrier de l'armée. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p55db7wf91/
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LE COURRIER DE L'ARMĖE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compag'nie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. - ■ ———- -— — - . . . ... . _ . . . ._ .. _ —■——* Las Autas-Canons-Mitrailleuses belges EN RUSSIE L'Empereur Nicolas, le général Kriloîî et le colonel Revichine rendent hommage à leur vaillance Tous les Belges liront avec fierté les magnifiques hommages rendus par nos alliés Russes à notre vaillant corps d'autos-canons-mitrailleuses, hommages que le major Semet a portés à la connaissance de ses troupes par les deux ordres du jour suivants, que nous sommes heureux de pouvoir publier. ORDRE DU JOUR Dû 24 septembre/^ OCTOBRE 1916 Tai l'honneur de porter à la connaissance du Corps, qu'au moment où j'ai pris congé de l'Empereur, Sa Majesté avait reçu connaissance de l'ordre du jour relatif aux opérations de la Division beige dans le .. * Corps; Elle a daigné me charger de remercier encore les militaires belges sous mes ordres de leurs brillants services et de leur souhaiter de nouveaux succès. J'ai l'honneur de donner connaissance au Corps, de l'ordre du jour en date du 12/25 septembre 1916 de Son Excellence le Général Krilof aux troupes du ..e corps. Paragraphe ï. — La Division belge des autos-blindées, sous le commandement du major Semet, a pris part aux derniers combats livrés par le Corps sous mes ordres pendant les journées des 3116, 4117 et 5/18 septembre 1916. Elle était composée de deux batteries autos-blindées et d'une compagnie de cyclistes. La Division belge a été divisée en 3 sections attachées respectivement, les irS et 2° à la Division de Z... et la 3" au régiment de cavalerie de C... Suivant les témoignages des chefs de division et de tous les témoins des actions de la Division belge, celle-ci s'est distinguée par son adresse et sa réelle bravoure. Agissant en liaison avec nos régiments d'attaque, les autos-blindées se sont portées jusqu'à proximité des tranchées ennemies, semant la terreur et la mort dans les rangs ennemis, encourageant notre infanterie et facilitant sa tâche. Ni les difficultés des chemins détrempés et labourés par les obus, ni le feu violent de l'artillerie adverse n'ont pu arrêter l'élan de nos brillants alliés les Belges, qui étaient dirigés par des officiers aussi vaillants qu'expérimentés.Malheureusement, elle a été éprouvée dans cette lutte pour la cause commune : Le lieutenant Van der Donckt a été grièvement blessé en dirigeant l'une des autos-blindées : Le sous-officier Van Esch, Maurice, qui s'était plusieurs fois signalé par sa bravoure et son audace, est tombé au champ d'honneur ; les soldats Truffot Armand et Guillot Pierre ont été sérieusement blessés. Tous les autres officiers et soldats belges ont rivalisé de bravoure et de vaillance. Une auto-blindée a été perdue, détruite par le feu de l'ennemi, et renversée dans un fossé; mais elle a été perdue avec honneur : le canon et la mitrailleuse ayant été enlevés en temps utile. J'estime qu'il est de mon devoir de remercier sincèrement le commandant de la Division belge, le Major Semet, pour la haute valeur militaire et la bravoure qu'ont montrées les Belges combattant contre notre ennemi commun, Lieutenant-Général Kriloff. «—M—HIIIIIMWIIHMWI IWI'I HI ; IMMVlrWMrtiMIBStBilll II I II» I III—I ORDRE DU JOUR du 3o septembre/i3 octobre 1916 J'ai l'honneur de porter à la connaissance du Corps sous mes ordres la lettre ci-après, que m'adresse le Colonel Commandant le Régiment de cavalerie de C. : Au Commandant de la Division Belge des Autos-blindées. Monsieur le Major, Les courtes actions militaires de votre vaillante unité avec le ,.e Corps en général et avec mon régiment de cavalerie en particulier, m'ont laissé, ainsi qu'à mes officiers et mes cavaliers, une profonde impression.Ravis par la splendeur de l'effectif de votre unité et par ses actions remarquables, au-dessus de tout éloge, nous sommes tristes que les conditions militaires et le temps nous aient séparés. Je vous prie de croire que Vous, Messieurs vos officiers et soldats ont su en peu de temps nous inspirer à tous un sentiment de sympathie, de profonde reconnaissance et, si Dieu le permet, nous nous rencontrerons de nouveau au printemps prochain et la main dans la main nous combattrons pour la cause commune, pour la gloire de nos chef suprêmes et pour la Patrie. Recevez l'assurance de mes hommages sincères et de mon dévouement. A. Rkvichine. Pour copie conforme, Le 4/17 octobre 1916. Le Major Commandant, SEMET. Aux tranchées du Passeur Rendons à César... Nous avons cité, dans notre numéro du 14 courant, un article élogieux consacré à l'armée belge dans la France Militaire, article qui se terminait par quelques mots au sujet de la capture d'un poste allemand près de la Maison du Passeur. Un officier nous fait remarquer que l'auteur de cet article a commis deux petites erreurs. D'abord, ce n'est pas au 5e de ligne, mais bien au 6e que revint l'honneur de l'opération signalée. Ensuite, le détachement de volontaires qui a enlevé le poste ennemi U. P. 7, le 16 octobre dernier, ne se composait pas seulement de « braves Flamands s, mais aussi de Wallons, ces derniers exactement dans la proportion des deux cinquièmes ; l'officier commandant le détachement était Wallon également. • c I! est donc plus exact de dire que le fait d'armes a été accompli par des soldats belges tout simplement. » Et notre aimable correspondant ajoute : « Au surplus, on ne parle plus au front de Wallons ou de Flamands. La plus belle harmonie règne entre tous nos hommes. A ce point de vue, la guerre aura rendu un grand service à tout le monde. Et j'ose espérer que cette belle union, contractée au milieu du péril, continuera de porter ses fruits au lendemain de la victoire. » Faut-il dire avec quel plaisir nous nous empressons de rectifier l'erreur involontaire commise par un de nos confrères, et de signaler une fois de plus, par la voix autorisée d'un de nos braves combattants, l'union fraternelle et désormais indestructible qui unit si étroitement tous nos vaillants soldats. Paiir les Prisonniers de Busffb en iHimsps Reçu 25 fr. des adjudants artificiers Hamoir et Gaune : Moitié du produit d'une collecte faite parmi le personnel de la section des explosifs des A. F. M. belges. -- Reçu 22 fr. du sous-lieutenant comptable Mon* mens : Produit d'une collecte faite à Couïrou (Loire-Inférieure), à l'occasion du mariage de M"8 Louise Vincart avec le 1« m. d. 1. Pluiemotle, des A. F..Al. , Pronesses des Torpilleurs anglais pendant la Bataille navale da Jniiaad Le 31 mai 1916, la flotte anglaise et la flotte allemande se rencontrèrent sur les côtes du JutlanU et une bataille navale s'engagea ; elle se termina par la victoire des Anglais et la mise en fuite de l'escadre allemande. Bien peu de détails ont transpiré jusqu'ici sur cet engagement. Rudyard Kipling, le célèbre écrivain anglais, qui se trouve actuellement à bord de la flotte de guerre, narre aux lecteurs du Times, dans son style savoureux, plusieurs épisodes qu'il a recueillis de la bouche d'officiers ayant prie part à l'engagement. Nos braves s'intéresseront certainement à celui que nous exposons d'après la relation si vivante et si pittoresque de l'auteur. La Chasse nocturne; un torpilleur anglais éperonne un croiseur ennemi Quand la flotte allemande prit la fuite dans la nuit du 31 mai 1916, elle semble s'être dispersée dans un sauve-qui-peut général, poursuivie par nos torpilleurs qui, pour cette besogne, s'étaient éparpillés sur une grande étendue, et ressemblaient à une meute de chiens de chasse poursuivant autant de renards séparés. Quelques torpilleurs anglais, dans cette nuit tragique, se trouvaient « quelque part » sur le» côtes du Schleswig-Holstein ; ils « reniflaient » les lieux, prêts à mettre à mal tout navire allemand qui emprunterait cette route pour rentrer à sa base. En tête du groupe se trouvait le Gehenna et, derrière lui, VBblù et le Shaïtan. Vers minuit, ils furent rejoints par plusieurs navires allemands à 3 et à 4 cheminées (des croiseurs, d'après eux) qui rentraient précipitamment à leur base. Les Allemands dirigèrent les faisceaux de leurs projecteurs sur les torpilleurs etouvrirent le feu sur le Gehenna. « Une salve nous toucha à l'avant, » raconte l'officier commandant ; «j'ouvris le feu avec mes pièces d'arrière. A ce moment, un obus frappe une conduite de vapeur ; la vapeur, s'épanchant sur le pont, déroba tout à ma vue. Cependant les deux tubes lance-torpilles de tribord furent déchargés contre les navires ennemis.» h'Eblis, le torpilleur qui suivait immédiatemea le Gehenna. déchargea une torpille sur le second navire allemand, un croiseur à quatre cheminées, et le toucha entre la deuxième cheminée et le grand mât: « le navire purut prendre feu à l'avant, donna fortement de la bande sur tribord et ceala incontestablement ». UEblis déchargea encore une torpille et s'écarta pour recharger ses tubes, tirant en même temps de toutes ses pièces pour détourner l'attention ennemie du Gehenna, qui était en flammes à l'avant et à l'arrière. A ce moment, sur le Gehenna, la vapeur d'eatt qui s'échappait du tuyau brisé se dissipa, et le commandant de ce torpilleur constata que son bâtiment était arrêté et que presque tout son équipage, sur le pont, était ou tué ou blessé; les caisses à munitions explosaient l'une après l'autre dans l'incendie ; quant à l'ennemi, il avait disparu. Tous ces dégâts avaient été l'œuvre de quelques minutes. L'Eblis avait presque fini de recharger quand un projectile toucha le davier transportant une torpille dans son tube et blessa tous les hommes occupés à cette manœuvre. Le torpilleur dut cesser d'employer ses torpilles et tira vers un projecteur ennemi dont la lumière bientôt vacilla et s'éteignit), 11 se rapprochait du Gehenna pour le secourir, quand il se trouva nez à nez avec deux croiseurs ennemis. « Le plus rapproché », dit-il? « changea de direction, avec l'intention évidente de m'épe» ronner. Je mis la barre franchement à bâbord et les deux bâtiments se rencontrèrent et s'éperoanè-rent bâbord contre bâbord. Je crois — ajoute-t-il -«• que je dois avoir endommagé sérieusement le croiseur ennemi, car il abandonna 20 pieds de son cuirassement sur mon étrave. » Figurez-vous ces 20 pieds de tôle d'acier, coupant, fauchant tout, dans l'horreur de la nuit, sur une étrave qui s'était repliée comme un accordéon !... Et c'étaient de solides plaques d'acier, garnies de leurs hublots ; le coup avait donc bien porté, mais le résw&t «uua# PU «li'e meilleur • car, 23 Novembre 1910 Numéro 347

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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