Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 11 November. Le courrier de l'armée. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4b2x34n59v/
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paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. ¥ Le Travail fomë e! les Déportations EN BELGIQUE 11 y a quelques semaines, deux gouverneurs généraux allemands, fonctionnant, l'un à Bruxelles. l'autre à Varsovie, ont publié chacun un arrêté qui ordonne aux ouvriers des pays occupés de travailler pour l'envahisseur. A Bruxelles, comme à Varsovie, ce décret est le même. Toutes les personnes ou institutions qni continueraient d'accorder des secours aux ouvriers ré-cpicitrants seront punies d'amende. En outre, quiconque refuse d'exécuter ou de continuer à exécuter le travail auquel il peut être obligé, sera puni d'un emprisonnement pouvant Se monter à trois années et d'une amende de dix milie marks maximum, au cas où de nouveaux arrêtés ne fixent pas de peines plus élevées. Les administrations militaires et les conseils de guerre allemands sont déclarés compétents. Le but de ce travail forcé est clair: Il s'agit, pour les Polonais et les Beiges, d'aller remplacer en Allemagne les ouvriers qu'on expédie au front. Et l'on se demande également si l'accroissement constant de la puissance offensive des alliés sur les fronts d'Orient et d'Occident, ne fait pas craindre, au grand état-major allemand, une poussée prochaine qui entraînerait la retraite des troupes allemandes en Belgique et austro-allemandes "en Russie. En procédant à des déportations en masse, l'Allemagne veut—peut-être— éviter qu'au fur et à mesure de l'avance des alliés, les rangs de ceux-ci ne s'augmentent de recrues nouvelles, d'autant plus décidées à se battre qu'elles auront eu plus à souffrir de son oppression. , Voici comment les Allemands procèdent : Quiconque s'engage à travailler, reçoit la pension gratuite et S marks par jour. Le "travail imposé consiste principalement à creuser des tranchées et à établir toutes sortes d'ouvrages défensifs derrière le front allemand. Ceux de nos malheureux compatriotes qui refusent de se prêter à cette besogne, sont transportés en Allemague, où ils sont mis au travail dans les carrières, les briqueteries, les usines à coke.à en croire les Allemands. On comprend que des ouvriers, poussés par la faim, les privations, le chômage, la durée de la guerre, aient pu accenter les offres de l'ennemi. D'ailleurs, pour quelques centaines d'hommes qui ont cédé, combien de milliers ont refusé et, d'un élan unanime, ont résisté aux propositions faites par les bourreaux de leur patrie. Mais ce qu'il est impossible de concevoir, c'est que des journaux embochés paraissant en Belgique, s'attachent à justifier ces déportations et exhortent même les ouvriers belges à aljer travailler en Allemagne. C'est pourtant ce langage que ne rougit pas de tenir un individu qui signe Marc de Salm dans l'emboché Bruxellois, Tous les journaux paraissant en Belgique durent publier un article imposé au Bien public, de Gand, par l'autorité allemande, et décrivant à peu près comme un paradis le séjour que l'on ménageait à nos ouvriers déportés en Allemagne... Ce qu'est ce « Paradis » allemand, nous le savons par nos compatriotes qui ont passé par les camps d'internement et nous ont décrit ces géhennes... Et quant à la nourriture, le ministre chargé du ravitaillement a dû avouer à la tribune du Reichstag Le Succès de l'Emprunt français M. Ribot, ministre des finances, a fait part hier, à la Chambre française, du magnifique résultat produit par le dernier emprunt de guerre. Le gouvernement comptait atteindre la somme de dix milliards. Or, à ce jour, c'est 11 milliards 360 millions qui ont été souscrits, dont plus de 5 milliards et demi ou 53 0/0 environ en numéraire, c'est-à-dire en argent nouveau. Les souscripteurs ont notamment apporté 160 millions d'or. Ces chiffres sont assez éloquents pour se passer de commentaires. La Chambre les a longuement applaudis. Une fois de plus, la France vient de prouver son inflexible volonté de vaincre et de consentir tous les sacrifices nécessaires pour triompher de l'ennemi. les terribles difficultés dans lesquelles il se trouve placé pour ravitailler l'Allemagne. Un télégramme de l'agence allemande Woîff, daté du 1er novembre, a fait l'aveu officiel de ce crime dans les termes suivants : « Ces derniers jours a commencé le transport par contrainte de sans travail belges du territoire du Eouvernement général à destination de l'Allemagne. a déportation a déjà eu lieu sans incident dans l'arrondissement de Mon s. » A Gand, — où déjà deux mille ouvriers ont été envoyés en Allemagne, — ces mesures ont provoqué des troubles assez graves. La cavalerie boche dispersa les manifestants et l'autorité allemande ordonna d'ouvrir les ponts tournants, afin d'empêcher les communications entre les différents quartiers de la ville. Les déportés gantois sont surtout des ouvriers et des employés, ainsi que des étudiants qui ont refusé de se faire inscrire à l'université embochée. D'après la Belgique (Botterdam), deux mille cinq cents chômeurs ont été convoqués par l'autorité allemande et douze cents Wallons de dix-huit à quarante ans, domiciliés à Namur et à Charleroi, ont déjà été déportés en Allemagne. A Verviers, apprend le Courrier de la Meuse, les mesures avaient déjà été prises pour le départ vers une destination inconnue d'un grand nombre de chômeurs. Au dernier moment, un délai a été accordé. Tous les ouvriers ont été prévenus qu'ils doivent constamment être prêts au départ et se munir de vivres pour deux jours. A Selzaete, cinq mille civils ont été informés f u'ils avaient à se tenir prêts à partir. A Audg-,Haerde, cinq mille chômeurs sont inscrits d'office. D'après le Telegraaf. 1,200 hommes de Courtrai et 1,200 hommes de Bruges ont été déportés. 160 d'entre eux ont réussi à traverser la frontière hollandaise.Quand les villes ne fournissent pas les travailleurs forcés qu'on leur demande, elles sont frappées d'amende. Ce fut le cas de Bruges, qui eut à payer 125.000 francs pour ne pas avoir fourni mille ouvriers. 80,000 francs étaient déjà payés quand le kaiser, dernièrement, visita la ville; il fit grâce du reste. Sur le front ou en Allemagne, quel que soit l'endroit où nos malheureux compatriotes sont astreints au travail, ou plutôt à l'esclavage, ils subissent d'odieux traitements et ont même eu à souffrir de la faim. Dans notre prochain numéro nous publierons le témoignage indiscutable d'un de nos'compatrioles qui a pu s'échapper de Belgique fin octobre dernier et qui apporte des détails tout à fait précis sur la « traite des blancs » organisée en Belgique par les Allemands. * îfc * Le gouvernement beige a reçu confirmation du fait des enlèvements et déporfations systématiques des civils belges pour travail forcé aux chantiers allemands. Ces enlèvements ont commencé vers la mi-octobre et se sont étendus à toutes les régions des étapes comprenant en Belgique, les Flandres, les Tournaisis et la région de Mons. Du 15 au M octobre, la rafle n'a pas atteint moins de 15,000 hommes dans les Flandres. Parmi eux se trouvent aussi un certain nombre de civils français. Les malheureux sont entassés dans des wagons ouverts exposés à toutes lesintemçérieset expédiés comme du bétail vers des destinations diverses. Certains sont dirigés vers l'Allemagne, d'autres vers le front de Verdun. Il n'y a pas de doute qu'ils doivent dans l'ensemble être employés à des travaux d'ordre militaire. Contre cette violation particulièrement abominable de l'art. 3 de la Convention de La Haye, le Gouvernement belge a décidé d'élever une protestation solennelle auprès des pays neutres. L'émotion provoquée dans tous les pays civilisés par ces déportations est naturellement très grande. Heureusement, avec son empressement habituel à défendre la cause du droit et de l'humanité, le ministre d'Espagne, dès le 23 octobre, est intervenu auprès de son gouvernement. Le ministre des Etats-Unis également, ainsi que le nouveau nonce du pape. Espérons que ces hautes interventions pourront arrêter les abominables mesures qui menacent nos populations déjà si opprimées par l'odieux envahisseur.(4 suivre.) P. V. Les Déportations de Belgesen Allemagne DES HOMMES COURAGEUX On sait que les Allemands, sous prétexte de rendre la vie économique au pays qu'ils ont détruit et qu'ils mettent en coupe réglée, ont imaginé d'imposer le travail forcé à nos héroïques ouvriers; les événements, et notamment leurs échecs successifs devant Verdun, prouvent qu'en s'emparant des travailleurs beiges, nos ennemis veulent s'assurer une main-d'œuvre qui commence à leur faire sérieusement défaut. Or, les représentants de la Kommandantur se sont présentés récemment chez M. Visart de Bo-carmé, bourgmestre de Bruges. — Nous vous sommons, lui dirent-ils, de nous remettre les listes des ouvriers de votre ville qui reçoivent des secours de l'Assistance publique. — Excusez-moi, Messieurs, mais je n'en ferai rien. — Vous n'en ferez rien ? — C'est comme j'ai l'honneur de vous le dire. — En ce cas, fit l'un des officiers,,vous êtes aux arrêts. — Soit. — Et nous vous relevons de vos fonctions dé bourgmestre. — Je m'incline, puisque vous êtes la force. Les échevins, dont la conduite fut digne de ton» éloges, furent également mis aux arrêts et les fonctions de bourgmestre assumées par l'oberleutnaut Rogge. M. Visart de Bocarmé, qui est le doyen de la Chambre, où il siège depuis quarante-huit ans, a toujours fait preuve d'une vaillance vraiment juvénile devant les arrogances des Allemands. Au début de l'occupation, comme un officier braquait sur lui son revolver, le vieux bourgmestre, d'une voix finement persifleuse, riposta : — Vous pouvez me tuer, c'est entendu ; seulement, je vous en prie, si vous le faites, que ce soit poli ment. Peut-être oubliez-vous que je suis bourgmestre et doyen d'âge de la Chambre des représea-tants. » L'officier, honteux, n'insista pas. * * # Les Allemands, après avnir exigé en vain da bourgmestre et des échevins les listes des chômeurs, firent mander le directeur du service de chômage. M. Van Caillie. Celui ci déclara, à son tour, ne pouvoir donner ces listes si ce n'est avec l'autorisation du Comité National de Chômage. Il fut appréhendé et conduit en prison. Dans 1 intervalle, l'autorité allemande, qui s'était installée à l'hôtel de viile, s'empara des papiers et obligea les chômeurs à se faire inscrire à la kommandantur.Après huit jours, l'autorité allemande déclara que le bourgmestre ne reprendrait pas ses fonctions: par contre, le collège échevinal rentra à l'hôtel de ville, que l'oberleutnant Bogge quitta. Mais comme il faut toujours aux Boches un « bedit brovit», la ville de Bruges fut condamuée à 400,000 marks d'amende. Quant à M. Van Caillie, après avoir subi une peine de 12 jours de prison, il dut payer 300 marks d'amende. Tels sont les Belges que l'Allemagne rencontre sur son chemin. J. B. Le " Kaiser " à Bruxelles Les agences annoncent que l'empereur Guillaume a fait, dans ces derniers temps, plusieurs séjours à Bruxelles. Il y a même été rejoint par l'impératrice qui a été logée chez le gouverneur. L'empereur aurait reçu la visite du roi de Bavière également. Celui-ci serait venu se plaindre des pertes éprouvées par les troupes bavaroises que l'état-major envoie trop souvent dans les secteurs les plus exposés. Quant au kronprinz,il séjourne presque constamment à Bruxelles. Le bruit s'y est répandu que tout commandement effectif lui à été retiré sur la demande formelle de von Hiadeuburg, 11 Novembre 1910 Numéro 3A2

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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