Le courrier de l'armée

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s.n. 1918, 14 Mai. Le courrier de l'armée. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/862b854412/
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«tgyî'igaa «rawitaBn HT JOLl paraissant le Mardi et le Samedi Ce journal est destiné AUX SOT JD ATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie . reçoit dix où quinze exemplaires irârnçais et llamands. la Pouponnière de Graville-Sainte-Honorine Uns Visite de la fooix-Hsiige onisricains Une claire et "riante oasis dans la formidable activité des établissements d'artillerie belges : telle est la pouponnière-gardiennat que, dans sa constante préoccupation d'améliorer les conditions de la vie sociale rendue plus dure par la guerre, M. Vandervelde, ministre de l'Intendance civile et militaire, a créée à Graville-Sainte-Ilonorine. Pour mener à bien cette fraternelle entreprise, le ministre a rencontré les aides nécessaires auprès de la C^fix-Rouge américaine, qui' lui accorda son généreux appui. Vingt et un bébés occupent dès maintenant de gracieux berceaux tout blancs, tout fleuris et sourient aux graves messieurs, 'aux dames aimables qui leur ont fait visite vendredi. La Croix Rouge américaine était représentée par M. le colonel Bicknell et Mmes Alberta Bickneil et M'a bel Wilcox. Ils furent accueillis par M. le ministre Vandervelde. auquel l'étaient joints M. le colonel docteur Le Brun, chef du service médical de la base du tlavrc; le Dr Lambert, médecin de bataillon, , qui assume la direction du service maternel et • infantile: Mmes Gabrielle d'Ieteren et Wauters, qui se donnent de toute 'eur âme aux œuvres organisées au profit de nos soldais. * Dans le petit cortège qui faisait escorte à M. le ministre Vandervelde, on remarquait encore les directeurs des différents ateliers, plusieurs olli-ciers et. les aumôniers de Graville. Au moment où les délégués de la Croix Ronge pénètrent dans la pouponnière, un charmant bambin. Raoul Jahsseus, leur adresse uu compliment en anglais. Des gerbes de fleurs leur sont offertes ainsi qu'à Mmes d'Ieteren, Wauters et John Van Schaick. M. le minislréiVandervelde salue ensuite en ce langage sobre et éloquent la venue des visiteurs : Discours de M. Vandervelde Mon premier mot sera, naturellement, pour souhaiter la bienvenue et remercier en votre nom les représentants de la Croix-Rouge américaine. Elle est ici chez elle. C'est grâce à elle, à sa large et clairvoyante générosité, que nous avons pu mettre à la disposition de la pouponnière de Graville. ce 'local, où les petits oiseaux de guerre, dispersés par l'orage, ont pu-retrouver un nid. En nous accordant son appui, la Croix-Rouge y a mis une condition qui s'inspire de cette politique d'action dont la grande République américaine donne, en ce moment, de si prodigieux exem-ijjles Faites », nous a-t-elle dit, « et laites vite. » J'ose espérer qu'elle sera satisfaite. Grâce à la bienveillance du ministre de la Guerre, à l'infatigable dévoûment du docteur Lambert, du major Wauters et de Mme Wauters, au concours empressé des services du génie et, par l'intermédiaire du lieutenant Van de Kerchove. à la direction des établissements d'artillerie, les organisateurs de la pouponnière on battu un véritable record de célérité. . Je les en remercie. Je commettrais un oubli impardonnable en n'associant pas à ces remerciements Mme d'Ieteren, la grande marraine des soldats belges, et c'est avec un sentiment de reconnaissance profonde pour tous ceux qui ont créé ou aidé à créer cette œuvre d'entre-aide fraternelle. que je vous demande d'associer, dans un même élan de cœur, notre petite Belgique et ses deux grandes sœurs, si puissantes et si douces, la République française et la République des Etats-. Unis. ■ • A son tour, M. le major Wauters, s'adressant à • M. le ministre Vandervelde, s'exprime en ces termes élevés : Allocution de M. le M#jor Wauters Je désire exprimer, au nom des établissements d'artillerie de Gravilleeten ma quaiitéde principal intéressé de la chose et de dépositaire du don qui no ils a été t'ait, notre me reconnaissance aux œuvres dont la philantiiropi^déiicatenous a permis d'édi- 1 f fier, dans des conditions idéales, cette intéressante annexe de nos ateliers et. dans l'ordre chronologique où leur intervention s'est manifestée, je m'adresserai d'abord à la « Gifts for Belgian Soldiers », dont l'infatigable ardeur s'emploie sans cesse, sous la haute autorité (Te M. le ministre de l'Intendance, au profit des petits et des humbles de notre armée. • Ce vous fut une pensée très délicate d'étendre votre activité bienfaisante aux femmes belges et françaises qui viennent ici chaque jour travailler , à la confection de notre matériel dé défense nationale, en intéressant à leur sort l'OEuvre de la Croix-Rouge américaine. ♦ ^l'adressant à celle-ci dans la personne de ses •représentants, le colonel et Madame Biknell, je ne puis m'empêcher de me sentir pénétré d'un sentiment dont mes faibles paroles ne pourraient donner qu'une impression bien imparfaite : c'est celui que tout Belge éprouve pour la grande et noble nation américaine, dont le cœur a si magnifiquement'communié avec le sien dès les premières heures de la tempête. Innombrables sont les marques de sympathie qui n'ont cessé d'affluer d'Amérique vers notre chère patrie et grâce auxquelles la Belgique a toujours eu, même dans ses heures les plus noires, l'intuition que quoi qu'il puisse advenir, la puissante Amérique ne l'abandonnerait jamais et ne laisserait jamais péricliter sa cause qui est celle du Droit et de la Justice mêmes. Ce sont ces sentiments qui donnent leur yérita- • ble signification et leur prix à nos yeux au geste généreux dont je tiens à vous remercier. Pour les jeunes mères qui. grâce à vous, pourront continuer à travailler* et à gagner leur vie sans renoncer au devoir de la maternité, pour leurs bébés qui pourront vivre soignés et dorlotés dans un local avenant et gai, pourvu de toutes les nécessités de l'hygiène, mais aussi pour tout notre personnel ouvrier, pour nos soldats qui auront ici suus leurs yeux un gage tangible et réconfortant • de l'amitié américaine, je vous dis : Merci de tout cœur l N * * # Ces allocutions sont cccueil'ies par de discrets et unanimes témoignages de sympathie. Elles marquent la lin de la çerémonie officielle. M. Vandervelde, accompagné, des membres de la Croix Rouge et suivi du groupe des invités, visite en détail la pouponnière. Le soleil brille et met dans cette jolie maison de la gaîté : et c'est, un bonheur de'so îger que, grâce à l'initiative du ministre de l'Intendance et à la générosité américaine, les enfants de nos sol-* dats, nés en terre d'exil, vont grandir et se développer dans Une atmosphère de familiale félicité. J. B. « LA RÉCOMPENSE D'UN BRAVE Le Capitaine Maroy Nous avons signalé dernièrement que le lieutenant Maroy avait fait l'objet de ueuf citations, les unes plus brillantes que les autres, à la suite de multiples raids audacieux accomplis dans les lignes allemandes. Toutes les décorations qui peuvent être décernées aux héros, ornent la poitrine de cet officier, brave parmi les braves. Le Roi vient de le promouvoir au grade de capitaine par un arrêté royal du 6 mai. afin « de reconnaître l'exceptionnelle bravoure et le courage héroïque d(jnt a fait preuve, à l'occasion de nombreux exploits, le lieutenant d'infanterie P</Iaroy Georges ». L'armée entière applaudira à une récompense qui ne fut jamais plus noblement méritée. Pour la Croix-Rouge Reçu 5 fr. de M. Paul Eyck.ma.ns, Z. 133, lre O : Reliquat d'une quêie faite pour l'achat d'une couronne mortuaire. — Reçu 1 fr de Mlle L. Pervez, à La Haye : Pour insertion an Courrier. — Reçu 0 fr.-50 de Samuel Bastin, A.C.C.II. 23 C.f à (ijSVïiUe : Pour insertion à la P. C, YPRES Une fois encore les Allemands ont, convoité de S'emparer d'Ypres. La vieille cité flamande, dont tant,de sang généreux a ennobli depuis trois ans et demi les ruines, se trouve dans ce fameux saillant que les Alliés ont opiniâtrement maintenu jusqu'à ce jour. Depuis novembre 1914, les Allemands se sont acharnés à détruire systématiquement la ville : Son admirable hôtel de ville, ses halles fameuses, témoins d'un passé de gloire et de splendeur, ont croulé dans un ouragan de feu, dans une pluie de fer et d'acier. Ce groupe unique des monuments yprois, la ville elle-même qui lui faisait un cadre assorti, semblaient choses que l'injure des hommes ne pouvait plus jamais atteindre: l'idée du forfait allemand, où la barbarie s'allie à la stupidité, n'entrait point dans les esprits. Cependant, ce crime s'est accompli, malgré le cri de réprobation universelle, maigré les protestations des écrivains, des artistes, de tous cçux qui sentent vibrer en leur être l'amour du passé, le frisson que donne la b«auté. Evoquant le souvenir de® villes de la West-Fiandre. Dixmude. Nieuport, Furnes, Ypres, notre grand Maurice Maeterlinck vient de leur consacrer une page admirable dans les Annales Paris. Elles formaient dit-il — une pléiade de petites villes délicieuses et hospitalières, trop peu connues des voyageurs. Chacune d'elles avait son visage de paix." d'aménité, d'allégresse innocente ou de recueillement. Chacune d'elles possédait ses trésors jalousement aimés, ses beffrois, ses églises, ses caniiux. ses vieux ponts, ses calmes béguinages. ses antiques maisons qui lui donnaient une physionomie spéciale que l'on n'oubliait plus. Et, parlant spécialement de celle qu'on pourrait presque appeler ïpres-ia-Morte, le célèbre écrivain ajoute : « Mais l'incontestable reine de ces belles délaissées était Ypres, avec son énorme Grand'-Place bordée de petites demeures aux pignons » dentelés et ses Halles prodigieuses qui occupaient tout un côté de l'immense quadrilatère. Cette place hantait à jamais la mémoire de celui qui l'avait vue, ne fût-ce qu'une fois,"entre deux trains, tant elle était inattendue, féerique, presque hallucinatoire dans sa disproportion au reste de la ville. « ^Jors que la vieille cité, dont la vie se retirait de siècle en siècle, s'était graduellement rétrécie autour d'elle, elle demeurait l'inébranlable, le magnifique et gigantesque témoignage .de la puissance et de l'opulence d'autrefois, quand Ypres était avec Gand et Bruges l'une des trois souveraines du monde occidental, l'un des foyers les plus ardents de l'indépendance, de l'industrie, de l'activité humaines et le berceau des grandes libertés. ' » « Telle qu'elle était hier, — hélas ! telle qu'elle n'est plus aujourd'hui, — cette place, avec la masse énorme et indiciblement harmonieuse de ces Haltes à la fois puissantes et élégantes, som-• bres, farouches, fières et pourtant cordiales, demeurait l'un des plus parfaits, des plus merveil-" leux paysages'urbains que i'on pût voir sur notre vieille terre. « Dans un autre ordre, avec d'autres éléments et sous des deux plus austères, elle méritait d'être aussi précieuse aux hommes, aussi sacrée et aussi intangible que la place Saint-Marc de Venise, la Seigneurie de Florence ou la place du Dôme de Pise. Elle formait un objet d'art unique, irréprochable. qui arrachait un cri d'admiration aux plus indifférents, un ornement qu'or) espérait impérissable, une de ces choses de beauté cjui, comme le dit le poète anglais,- « sont une joie pour toujours »... « Lorsque la grande paix descendra sur la terre, qu'elle ne la trouve pas déserte et dépouillée de toutes ses parures. Les lieux où cette terre est belle aux efforts des siècles, aux heureuses réussites de Ja bonne volonté, de la patience, du génie d'une raee, ne sont pas très nombreux. Ce coin de Flandre sur quoi plane la mort est un de ces lieux consacrés. S'il périssait, il manquerait aux hommes qui vont naître et qui enfin seront peut-être , heureux, des souvenirs et des exemples que rien ne saurait remplacer. » 14 Mai 1918 Ntmiêro 574

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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