Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 21 Oktober. Le courrier de l'armée. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mg7fq9qw2f/
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T "Bn JBLmJ JOji paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Le Devoir Deux années se sont écoulées depuis les tragiques journées d'octobre 1914. où l'on vit notre armée, épuisée cependant par tant d'efforts précédemment soutenus, briser sur l'Yser le formidable choc de l'ennemi, dont la ruée furieuse cherchait à s'ouvrir à tout prix la route de Calais. Deux ans ont passé sur la gloire que nos soldats conquirent dans ces combats épiques. Et le gouvernement s'apprête à commémorer solennellement l'anniversaire de la bataille acharnée, qui demeurera l'une des plus émouvantes de cette guerre, et l'une des plus grandioses aussi par l'importance de ses résultats. On ne saurait assez applaudir à cette célébration d'une victoire fameuse, que l'armée belge exténuée, se haussant soudain jusqu'au sublime, remporta avec l'appui d'une brigade de fusiliers-marins héroïques entre tous, et le renfort d'une division française intervenant magnifiquement dans la mêlée, à l'instant même où, après une semaine de luttes effroyables, les défenseurs à bout de souffle commençaient de chanceler sous l'effort désespéré de l'ennemi. D'impressionnantes cérémonies évoqueront ces journées de sacrifice et de gloire. Un souffle d'épopée s'élèvera à nouveau des rives de l'Yser, où depuis deux ans notre armée ressuscitée, plus forte et vaillante que jamais, monte sa garde tenace pour conserver à la Patrie une dernière parcelle de sol inviolé, en attendant que sonne l'heure radieuse de délivrer les territoires envahis.* * * Mais la bataille de l'Yser n'est pas seulement êvocatrice de gloire. Eile apparaît davantage, peut-être, comme un des plus nobles exemples du dévouement total au Devoir ! C'est pour accomplir celui que le Roi leur dictait, que nos soldats firent alors le sacrifice de leur vie. Ils savaient qu'ils engageaient une partie suprême et combien minimes étaient leurs chances de vaincre. Ils se sont pourtant cramponnés jusqu'à la mort aux positions à défendre, non point pour cueillir les lauriers dont la victoire et l'admiration du monde devaient bientôt les couronner, mais parce que le Devoir, parlant clairement à leur conscience, exigeait cette immolation d'eux-mêmes et l'acceptation de toutes les souffrances. S'ils ont conquis la gloire, c'est pour avoir été les serviteurs sublimes de la grandiose et magnifique obligation à laquelte la Belgique, éprise de justice et d'honneur, avait juré de se sacrifier, quoi qu'il advînt. Peut-être n'est-il pas inutile de dégager cette grande leçon de l'épique bataille, à l'heure où les circonstances excuseraient de ne songer qu'à l'orgueil d'être sortis vainqueurs d'une lutte presque surhumaine. Souvent la gloire, en effet, n'est que passagère et capricieuse. Le devoir, au contraire, est de tous les instants. Vingt-six mois, bientôt, de guerre terrible ont permis aux alliés de conquérir sur l'ennemi la suprématie qui rend la victoire désormais indiscutable. « Nous les tenons par les oreilles », a dit récemment le général de Castelnau, « et nous les secouerons jusqu'à ce que leur cervelle soit en bouillie ! » Nul ne doute du triomphe absolu. Mais deux longues années de rude expérience ont fait ressortir aussi toute la puissance dont dispose l'adversaire cruel qu'il s'agit de réduire à merci. Cette puissance est aujourd'hui entamée à vif, mais elle n'est pas abattue. Un grand devoir continue donc de s'imposer aux Belges, comme à tous les alliés : celui de contribuer, dans toute l'amplitude de leurs moyens, de leur intelligence et de leur volonté, à l'effort unanime et persistant, qui doit s'intensifier de jour en lotir, jusqu'à ce que soient « réduites en bouillie » les cervelles créatrices du fléau déchaîné sur le monde. * * Ce n'est pas à nos combattants, certes, que ce devoir doit être rappelé. Ils l'accomplissent sans répit sur l'Yser. avec la même abnégation que ies admirables soldats de 1914 dont on évoque aujourd'hui i'héroisrhe incomparable. Depuis deux ans, nos braves sont au péril, et l'affrontent d'un cœur toujours ferme et vaillant. lis envisagent avec leur habituelle et stoïque sérénité, l'éventualité de passer un troisième hiver dans la boue des tranchées, où rôde constamment la mort. Acceptant d'avance tous les nobles sacrifices que le devoir exige, mais que la gloire rarement auréole, nos combattants continuent de s'offrir en exemple à tous les autres Belges. Et ceux-ci se montreraient indignes de nos soldats, trahiraient notre cause et le pays, s'ils ne se donnaient pas eux-mêmes, de toute leur âme et de toute leur énergie, avec un dévouement aussi absolu que désintéressé, à la tâche qui leur incombe. Ils sont nombreux, ceux qui forment ce qu'on a dénommé « l'armée de l'arrière ». Et c'est inévitable. La complexité inouïe de la guerre actuelle exige, en effet, que fonctionnent à des distances variables du front, une multitude de services qui sont autant de rouaees indispensables à l'action harmonieuse et régulière de l'énorme machine que constitue une armée moderne. Mais ils n'ont de raison d'être que pour fournir aux combattants les moyens de vaincre. Il faut donc que chacun d'eux, par un labeur de tous les instants, porte son rendement utile au maximum réalisable. Tout homme inactif est de nos jours plus que coupable. Le soldat du front doit savoir qu'à l'arrière,ceux qui travaillent pour lui besognent de tout leur cœur. Il remplira son périlleux devoir avec encore plus d'abnégation quand il saura que partout chacun accomplit une tâche utile et nécessaire, fût-elle obscure, et s'y adonne de toute son intelligente volonté, inspiré par l'exemple que lui-même offre si généreusement. Le combattant — vers qui toujours doivent aller nos pensées — n'aura que mépris, en revanche, pour celui qui marchanderait son dévouement, où bien, par lassitude ou par doute, retomberait à d'anciennes et néfastes habitudes de moindre effort. Bien, semble-t-il, ne pourrait être plus infamant aujourd'hui que de mériter un tel mépris. Aussi appartient-il à ceux-là que leur mission éloigne des périls du combat, de justifier leur utilité dans le grand effort unanime, en poussant jusqu'à l'extrême iimite leur abnégation complète au devoir. Songeons-donc toujours et sans cesse à ceux qui se battent, à ceux qui nous ont sauvés de l'esclavage germain. Interrogeons notre conscience, et demandons-nous si nous faisons envers nos frères héroïques, qui souffrent et meurent pour que nous vivions libres, tout ce qui est en notre pouvoir. Le secret de la victoire réside dans les sacrifices individuels à la cause dont nous voulons le triomphe, et à laquelle chacun, si modeste que soit son domaine, doit collaborer de toutes ses forces. Le mot splendide d'un petit soldat belge peut nous servir de règle de conduite. Engagé volontaire en août 1914. à l'âge de seize ans à peine, atteint à deux reprises de graves blessures, considéré comme inapte au service en campagne, il fit tant et si bien qu'il obtint de pouvoir dernièrement rejoindre son régiment au front. A quelqu'un, qui le cœur serré d'émotion, admirait sa patriotique et jeune vaillance, le .petit soldat de dix-huit ans répondit simplement : « On n'a jamais fini de faire son devoir ! » Comm. Willy Breton. L'Usure du Matériel ennemi Un ordre de la lre armée allemande, en date du ,11 juillet, signalait l'usure exagérée du matériel d'artillerie, causée surtout par les accidents de tir. L'ordre suivant montre que les éclatements de canons continuaient au mois d'août à préoccuper vivement le commandement ennemi : lre Armée (Ne pas emporter en première ligne) Q. G. A., 9 août 1910. 1° Malgré les observations renouvelées, le nombre des éclatements dans l'àme n'a pas diminué dans les proportions désirées. Ceci s'applique surtout aux batteries de campagne et d'obusiers légers ; gp Cette consommation intense continuant, le remplacement des canons hors d'usage est dès maintenant gravement compromis ; 3<> Le ministre de la guerre a fait connaître qu'une augmentatibn du ravitaillement en tubes de canons n'est plus ptasiMe* Fêtes et Sports Le B. 206, à son tour, a offert à ses poilus ail repos, une revue militaire, due à MM. Bampel-bergh et Dubruilie, et dont le succès a été des plus mérités. Quelques chansons surtout, ont été particulièrement goûtées. Toutes nos félicitations aux deux auteurs et à leurs interprètes, les camarades Yerriest, Hoez, Poispoel, Puttard, Bavens et Mercier. V. d. Y. **# Dimanche 8 octobre, une fête sportive a été donnée au B. 122. A 2 h. 30, le sympathique major B..., accomp»-gné de son corps d'officiers, prit place à l'emplacement qui leur était réservé et aux sons de la musique du 2e C., qui avaît prêté obligeamment son concours, la fête commença. Il y eut des courses de vitesse, mât de cocagne, traction à la corde, courses d'obstacles, courses de brouettes et lancement de grenades. Nombreux étaient ies conc urrents.\ Tout le succès de cette réunion revient au lieutenant Vreux, à l'aumônier Baepsaet et au sergeat Yermevlen, qui se sont dépensés sans compter. Football Le 8 courant a eu lieu un match de football entre l'équipe du B. 270, 81e bat., et une équipe mixte des 85e et 86e bat. du B. 270. Au premier haif-time, la partie fut âprement disputée. Aucun goal ne fut marqué. A la reprise, l'équipe de la 81e bat. passa à l'attaque et marqua successivement 7 goals. Voici la composition de l'équipe victorieuse : Goal : Fievez (C.S. Anderlecht) ; Backs : Bumens, m. d. 1. (Antwerpia), Eeckhout (A.S. Bruges) ; Halfs : Tournay (C. S. Brugeois), Coumont (A. E. Club Mons), Cnudde (C. S. Anderlecht) ; Forw. : Verspeelt, m. d. 1. fourrier (C. S. Paris), Yanden Vliet (F. C. Malinois), Deghn (C. S. Anderlecht), Hoef (F. C. Brugeois), Cattor (A. S. Bruges). Pour tous matches, s'adresser au m. d. I. chef Biluet, B. 270, 81e bat. *"# L'équipe relativement jeune, formée au B. 71, fait de bons progrès; dernièrement, elle battit l'équipe de la 3e batterie d'artillerie de la même division, par 3 points contre 0 ; la lre batterie du même régiment, par 5 goals contre 1, et le l«r esc. de B. 2i0, avec 10'goals contre 1. Contre une équipe du génie de la 5 D.A., elle fit une première fois 5 goals contre 1, et la seconde fois 8 contre 7 ; avec B. 256, elle joua jusqu'à deux reprises drawo. Pour faire un match avec l'équipe, s'adresser an lieutenant Lemperecr, B. 71. * * * Le 15 octobre le return-match s'est joué entre une équipe des 120 1. et la 79» batterie. La parti» s'est terminée par un drawn (3-3). Les deux équipes ont fourni un jeu très intéressant, mais malheureusement beaucoup trop dur. Aux 120 1. se distinguèrent spécialement le kee-per. les backs, les deux insides et le centre-avant ; a 79, toute l'équipe est à féliciter. Pour matches, s'adresser au l,r m. d. 1. Dwok, 79e Batt. B. 270. Pelote Dimanche 8 octobre, une lutte a eu lieu entre les équipes de B. 277 (Dupont-Leleux) et B. 265 (Cobeau) ; cette dernière a été battue par 10 jeux à 6. Lundi 9, nouvelle lutte du B. 277 (Dupont) contre B. 266 (Cotton) ; malgré son opiniâtre résiâ* tance, le B. 266 a dû de nouveau s'incliner. Signalons, du côté des vaincus : Au B. 26a, Cobeau et Van Hoorde ; au B. 260, Cotton. Du côté des vainqueurs, Dupont. Leleux et Ardaens fa-rent les maîtres de la journée. T- * * Le groupe flamand de B. 23i 2 br- .accepte match* S'adresser à Pierre Iloraisiis, B. 264 2/4. èl Octobre 1916 Numéro 333

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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