Le journal du Congo

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s.n. 1914, 09 April. Le journal du Congo. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nz80k27v66/
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Jeudi 9 avril 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger: 15 cent.) 3me année. — N° 28. LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 1.50 Echos / . fr. 3.00 /> - 1 I BUREAUX : Rue de la Tribune, S, Bruxelles { TÉLÉPHONE 3ABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. XirUIlUS jr . îr. — ÛL = I 0? LIRE DANS CE NUMÉRO V'; Les fantaisies des anticoloniaux. -«» Les conventions minières. La réorganisation des finances de la ce e. Le recrutement du personnel africain. Le mouvement commercial au Congo belge. Echos et nouvelles. Les chefs de poste. L'œuvre des Belges en Afrique, jugée par les Allemands.Nos missionnaires et l'administration coloniale. Les questions coloniales à l'étranger. Un aspect du totémisme africain. La protection des palmiers «Elaïs». Arrivées et départs. Bulletin Financier. Les fantaisles des anticoloniaux * * * * Serait-ce trop de souhaiter que nos anticoloniaux, quand ils se mettent à parler du Congo, éclairent un peu leur lanterne ? Il semble qu'il est impossible à certains d'entre eux de dire deux mots sans avancer trois inexactitudes. A tout instant on s© croit reporté à l'époque où, en pleine Chambre, des orateurs affirmaient, les uns que le chemin jde fer du Congo n'existait pas, d'autres .que c'était « un chemin de fer joujou ! » L'un .des hommes qui, dans le parti radical, se piquent d'être les plus avertis en choses congolaises; M. Rosseels, agent ,de change anversois, passé prophète ,anticolonial dans le monde des anticapitalistes jde la gauche progressiste, constitue à cet égard un phénomène .peu banal. Ecoutons ,plutôt la conclusion de sa dernière homélie du Ralliement : Nous n'allons pas continuer éternellement ce métier de dupes de payer les frais du feu et de laisser à autrui le plaisir de tirer les marrons ? Quand nous disons à autrui, nous avons employé intentionnellement un terme vague, car nous craignons bien que ce ne soient pas même des Belges qui profitent des bonnes affaires éventuelles. Déjà le cuivre va aux Allemands, et voilà que la Société belge Industielle et Minière du Katanga et la Société Géologique et Minière viennent de conclure une convention avec le Comptoir d'Escompte et la Société Générale de Paris, par laquelle 5 i p. c. du produit des prospections iront aux banques françaises ; la même convention va être conclue avec la Deutsche Bank. Vous ^avez bien entendu : ce sont les Belges qui viennent de céder leur part aux Allemands ! Et jla Gazpfie, qui vaticine toujours prophétiquement fiu sujet de nos affaires congolaises, de reprendre ces sottises et d'ajouter gravement : M. Rosseels se demande si, dans ces conditions, ce ne serait pas folie d'engager la Bfelgique, qui doit garantir l'emprunt congolais, dans une entreprise de création de chemins de fer qui, d'un coup, exigerait un milliard, et représenterait une charge annuelle d'au moins cinquante millions, alors que le mouvement commercial du Congo belg|e ne s'élève qu'à 114 millions par an. Il est difficile de ne pas être frappé par ces constatations attristantes. Or, que reste-t-il des histoires de M. Rosseels ? Simplement que cet honorable ,agent de change s'est fourré magistralement le doigt dans l'œil ! En effet, à lire l'article du Rallie -ment;, on doit croire que la Société belge Industrielle et Minière du Ka tanga .et la Société Géologique et Minière — appelées plus couramment, dans le langage abréviatif des affaires, la Simkat et la Géomine — ont cédé 51 p. c. de leurs bénéfices éventuels à des banques françaises et qu'elles se préparent à donner le même avantage ,à la Deutsche Bank. C'est tout le contraire qui s'est produit. Le groupe Bénard et Jarislowsky, le Comptoir d'Escompte et la Société Générale ,de Paris avaient en 1911, (3.UU par une convention conclue avec le Comité spécial du Katanga et approuvée par le Conseil colonial, acquis des droits kde recherches minières au Katanga. Au lieu de réserver pour lui seul les avantages de cette convention, le groupe français vient de s'entendre avec la Simkat et la Géomine pour former un consortium. Le groupe français se réserve 51 p. c. du produit de ses prospections et abandonne 49 p. c. aux groupes belges. Cette convention n'augmente donc pas l'influence française au Katanga : elle cuugmeM\e l'influence belge. La convention conclue avec la Deutsche Bank porterait de même sur l'exploitation par un consortium des droits miniers que cette banque a acquis par une convention conclue avec le Comité spécial du Katanga et approuvée par le Conseil colonial en 1912. De tout quoi il résulte que l'article du Ralliement repris par la Gazette fait passer comme augmentant l'influence étrangère au Katanga des conventions qui y augmentent l'influence belge. N'est-il pas lamentable vraiment que l'on puisse tromper ainsi l'opinion publique ? ! Les conventions minières * * * * Ainsi que nous l'avions fait pressentir, la Deutsche Bank vient à son tour de passer une convention avec la Société Industrielle et Minière (la Simkat) — alliée de la Belgo-KataUgia — en vertu de laquelle cette société procédera aux prospections sur la concession de 500,000 hectares récemment accordée à la banque allemande au Katanga. Nous croyons savoir que, sous peu, un important organisme anversois entrera, à son tour, dans la Simkat, et ainsi sera définitivement constitué un unique groupe qui, à côté de l'Union Minière, mènera à bien la mise en valeur du Katanga. La réorganisation des finances de la colonie * * * * L'installation de la commission chargée de préparer la réorganisation financière de notre colonie a eu lieu lundi dernier. M. Renkin, en installant la commission, a prononcé un discours, dont il faut retenir ce passage : La loi coloniale a établi le régime de la séparation financière, qui est, peut-on dire, le droit commun de toutes les colonies. Mais aujourd'hui par la force des choses, se pose la question de savoir si le mode d'après lequel ce principe a été appliqué au Congo n'était pas, eu égard à la réalité des faits et aux nécessités du gouvernement colonial, beaucoup trop rigoureux. L'annexion et l'intervention des pouvoirs métropolitains dans l'administration du Congo ont eu pour effet d'entraîner une sérieuse augmentation des dépenses de la colonie. Le plan de réformes adopté en»1.1909 imposait par ailleurs de gros sacrifices, sur les recettes. Les cinq premiers exercices de notre gestion accusent cependant un boni global de plus de 6 millions "de francs. Ce résultat esit dû à une double circonstance : d'une part, la suppression de la régie domaniale ne .s'est pas accomplie -d'un coup mais par étapes, en manière telle que jusqu'en 1912 les produits! du domaine ont figuré au budget ; d'autre part, nous avons disposé de certaines recettes exceptionnelles, provenant de la réalisation des stocks. - En 1913, le nouveau régime étant complètement établi, la crise du caoutchouc est venue aggraver la situation. Dans le budget de 1914, le déficit prévu dépasse 21 millions. Le Congo subit en somme la crise financière que toutes les colonies, même les plus prospères, ont connue avant lui. Mais quelles que soient les difficultés de l'heure, nous devons les résoudre virilement, de manière à donner à notre politique coloniale des 'bases financières saines et solidement établies.C'est dans oe but que l'arrêté royal du 12 mars dernier a institué le comité financier co-lonias. L'arrêté et le rapport au Roi qui l'accompagne déterminent avec précision la mission du comité. Son premier objet comprend à la fois l'étude des bases légales de l'organisation financière et de la comptabilité coloniale et celle des résultats des exercices écoulés. La recherche des mesures utiles au rétablissement de l'équilibre du budget se rapporte à la réforme interne du budget de la colonie et à l'intervention éventuelle de la métropole. L'examen des rapports financiers de la Belgique et de la colonie touche à des questions très importantes telles que l'emploi de la dette congolaise antérieure à l'annexion, la ventilation des charges de l'annexion, la ventilation des dépenses de souveraineté, l'emploi dets fonds provenant de la succession du Roi, etc. TÉLÉPHONE SABLON 1807 Enfin le développeim it des voies de grande communication, condition essentielle à la mise en valeur de nos territoires d'Afrique, exige de gros capitaux. Le comité devra déterminer l'importance de ces ressources, recherch'r les moyens d'y pourvoir, définir la répartition des charges pendant la période de construction. J'ai dit à la Chambre que toutes ces questions devaient être examinées sans délai, de manière qu'un programme financier complet puisse être présenté aux Chambres en même temps que le budget de 1915. Pour y parvenir, le gouvernement compte sur votre concours éclairé. M. Renkin a terminé en remerciant Ls membres du comité d'avoir bien voulu apporter au gouvernement leur concours et en leur promettant la collaboration d'e l'administration coloniale. Le ministre des Colonies a déclaré de comité financier installé et a prié,a/', le ministre d'Etat Liebaert d'en prendre la présidence. M. Liebaert a reniercié le ministre et lui a promis tout le dévouement de ceux à qui il avait fait appel et le comité s'est séparé après avoir, en une courte séance, réglé l'ordre de ses travaux. «e- Le recrutement du persnnnel africain * * * * M. Renkin, ministre des Colonies, a installé mardi après-midi la commission qui a été chargée d'étudier les meilleures méthodes de recrutement et de formation du personnel colonial et de proposer au gouvernement un programme complet d'études préparatoires aux carrières coloniales dans la colonie belge. Cette commission se compose de MM. le chevalier Edmond Carton de Wiart, Félicien Cattier, de Lannoy, Denyn, Galopin, le vice-gou-verneur général Henry, Orts, conseiller de légation, Waxweiler. Elle a pour secrétaire M. de Jonghe, chef de division au ministère des Colonies. Dans son discours d'installation, M. Renkin a constaté l'importance première d'une bonne formation du personnel colonial.Outre des études, étendues et approfondies, a dit notamment le ministre des Colonies, la carrière coloniale requiert les qualités supérieures qui font l'homme d'action ; la fermeté du caractère, une solide éducation, l'abnégation, la persévérance, le sens de la responsabilité et le souci de l'intérêt public. Il appartiendra à la nouvelle commission de rechercher les méthodes capables de développer ces qualités chez les futurs, agents et d'assurer le meilleur recrutement.Le ministre a exprimé sa gratitude aux membres de la commission pour la collaboration qu'ils se préparent à lui prêter. C'est M. Galopin, professeur à l'Université de Liège et vice-président du Conseil colonial, qui présidera les séances de la commission. Le mouvement commercial au Congo belge * * # * Voici ce que nous apprennent les renseignements de YOtt\i\de Colonial (numéro de mars 1914) au sujet du mouvement commercial au Congo belge pendant le second trimestre de 1913. Donnons d'abord les chiffres dans leur résultat global. Exportations. Commerce spécial: 16,238,434 francs. Commerce général: 19,747,065 francs. Impprtçithons. Commerce spécial: 22,552,659 francs. Commerce général: 27,430,176 francs. Ces chiffres n'acquièrent toute leur signification qu'en les mettant en relation : i° avec les chiffres du trimestre correspondant de 19*2; 1° avec les chiffres du premier trimestre de 1913. La première de ces comparaisons nous amène à constater un relèvement très sensible des chiffres. Ce relèvement est : Pour les exportations: de 5,313,209 francs au commerce spécial, et de 3 millions 879,281 francs au commerce général.Pour les importations: de 9,995,199 francs au commerce spécial et de 12 millions 867,700 francs au commerce général.D'autre part, en comparant les résultats du deuxième trimestre de 1 91 3 aux résultats du premier trimestre, nous constatons une augmentation : Aux exportations: de 5,720,015 francs d< au commerce spécial et de 5,462,811 fr. au commerce général. Aux importations: de 7,083,645 francs au commerce spécial et de 7,054,171 fr. au commerce général. Au total, les résultats du premier semestre de 191 3 s'établissent comme suit : Exportations. Commerce spécial: 26,756,853 francs. Commerce général: 34,031,319 francs. Importions. Commerce spécial: 38,021,673 francs. Commerce général: 47,806,181 francs. * * * L'analyse des divers postes du chapitre des exportations est très intéressante, si nous comparons les résultats des deux trimestres de 191 3. L'augmentation est à peu près générale sur tous les postes. Il n'y a guère de fléchissement que pour l'huile de palme, dont la quantité exportée tombe de 363 tonnes à 234 tonnes, et pour le minerai de cuivre qui fléchit de 4,390 kilos à 338 kilos. Voici un fléchissement dont il n'y a pas lieu de s'émouvoir, au contraire.Par contre, l'exportation du bois est triplée. Celle du cacao passe de 92 tonnes à plus de 196 tonnes ; celle du caoutchouc, de 875 tonnes pendant le premier trimestre, est de 1,054 tonnes pendant le deuxième trimestre ; celle du copal passe de 944 tonnes à 1,229 tonnes. L'exportation de l'ivoire est à peu près doublée. Celle des noix palmistes est sta-tionnaire.Mais voici les deux articles les plus intéressants qui suffiraient à expliquer le sensible relèvement dans les totaux comparés des deux trimestres. Au cours du premier trimestre de 191 3, on avait exporté 1,113 'tonnes de cuivre brut, pour une valeur de 1,769,775 fr. Au cours du deuxième trimestre, 011 en a exporté 1,514 tonnes, pour une valeur de 2,407,657 francs. L'exportation de l'or passe de 1 5 kilos, valeur 51,555 francs, à 863 kil. 600, valeur 2,968,193 francs. Nous avions donc raison de n'attacher aucune importance au fait qu'au cours du premier trimestre de 1 91 3 il n'avait été exporté que 1 5 kilos d'or. Rien que sur ces deux postes, les résultats du deuxième trimestre comparés à ceux du premier trimestre accusent une plus-value de 3,554,520 francs. Dès à pré^ejitç les àHiffi\e$ (te Vexportation dp, cuivre bfyt en 1912 sont dé passée. En 1912, l'exportation accusa un total de 2,462 tonnes : au cours dtu premier semestre de i9i3,nousen sommes à 2,627 tonnes. Pour l'or, la quantité exportée en 191 2 fut de 966 kilos 605 ; au cours du premier semestre de 191 3 elle atteint le chiffre de 878 kil. 600. Ce qui est encore à signaler de manière toute spéciale, c'est que, pour la première fois, nous voyons apparaître dans, les statistiques commerciales l'exportation, en quantité appréciable du minerai d'étain. Il en a été exporté, au cours de' deuxième trimestre de 1913, une quantité! de 19,369 kilos, représentant une valeur, de 51,115 francs, contre 524 kilos en 191 2. Rappelons qu'en ces derniers temps le Comité spécial du Katanga a délivré, un nombre très appréciable de permis spéciaux signalant des découvertes d'étain. Tout permet de croire que l'étain se trouve en abondance dans certaines régions de la colonie et que nous verrons s'ouvrir bientôt la période d'exploitation industrielle. Ht % Quant aux importations, elles atteignent (en commerce spécial) un chiffre de 22,552,659 francs pour une quantité de 5 1,624 tonnes, dont 51,399 tonnes ont été importées directement, et dont 225 tonnes • sont sorties des entrepôts. Le relèvement des chiffres du deuxième trimestre comparés à ceux du premier trimestre affecte presque tous les articles de la statistique. Sans que nous puissions songer à faire ici un travail de comparaison poussé jusque dans les derniers détails, il nous sera permis de constater que certaines de ces augmentations, très sensibles, passant parfois du simple au double, affectent spécialement les animaux vivants, les armes et munitions, les bateaux et machines, les denrées alimentaires, les tissus, etc. D'autres sont suggestives : pourquoi donc y a-t-il un relèvement si marqué dans l'importation des ' articles de « parfumerie » et des « pendules et réveil-matin »' ? # * * Disons encore quelle est dans ces chiffres la part du Katanga. Aux exportations: 2,514,941 francs. Aux importations : 3,075,339 francs au commerce spécial; 3,111,703 francs au commerce général. Au Katanga, l'exportation se réduit Les demandes d'abonnement pour l'Etranger >ivent être accompagnées d'un mandat international. presque exclusivement à l'article « cuivri brut ». Le reste — caoutchouc, ivoire etc. — ne représente cpt'une part infinité simale du mouvement général. Il est permis de tenir pour satisfaisant la statistique que nous venons de parcouri: rapidement, en ce qu'elle témoigne, d'uni part, d'un développement régulier de l'ac tivité commerciale, d'autre part, d'un< initiative s'exerçant dans des domaine: nouveaux. Cependant la nomenclature de: produits exportés ne se développe guère le caoutchouc, le cacao, le copal, l'ivoire les noix palmistes représentent toujours en ce qui concerne les produits végétaux les articles principaux. L'exportation de; arachides se réduit à zéro. On sait ce pendant quelle part considérable ce produit représente dans l'activité comme: ciale du Soudan. Espérons que, dans cc domaine entre autres, certaine conventior récente produira ses fruits. Il est aussi permis de croire que les richesses minières du Congo réservent î la colonie un avenir prospère et stable Dès à présent ces richesses et nous n'en sommes qu'au début de l'exploitatioi: industrielle — représentent dans nos exportations totales une part de 33 p. c, ÉCHOS ET NOUVELLES La statistique congolaise. Le Bulletin ctç VOffife colonial public la statistique (chiffres provisoires) des produits exportés du Congo belge et importés au Congo belge pendant le deuxième trimestre de 1913. Extrayons de ce tableau les chiffres les plus saillants. Parmi les exportations, le cuivre brut intervient pour un total de 1,514,25c kilos représentant une valeur de 2,407,657 francs ; le caoutchouc des lianes, poui 742,781 kilos représentant une valeui tic 3,899,600 francs ; le caoutchouc des herbes, pour 311,339 kilos d'une valeur de 1,089,686 francs ; le copal, pour 1 million 229,827 kilos représentant une valeur de 2,336,671 francs. Il a été exporté, en outre, 863 kilos 60c d'or brut valant 2,968,1 93 francs ; 74,208 kilos d'ivoire représentant une valeur de 2,085,244 francs; 234,542 kilos d'huile de palme d'une valeur de 1147,761 francs ; 1,390,012 kilos de noix palmistes valant 764,507 francs; 196,768 kilos de cacac valant 308,926 francs, etc. Parmi les importations, qui s'élèvent pour le même trimestre au total de 22 millions 5 52,65 9 francs, citons 1 es bateaux, machines et pièces détachées pour bateaux (environ 2 millions de francs) ; les boissons, 1,200,967 francs ; les charbons, ^3 6,37:4 francs ; les denrées alimentaires. 3,506,768 francs ; l'habillement et la lingerie, 1,,459,556 francs; les matériaux de construction 458,912 francs; les machines mécaniques, outils, appareils pour télégraphe, téléphone, électricité, constructions métalliques, 2,872,938 francs ; les rails, 910,670 francs; la quincaillerie, 750,836 francs ; les tissus de coton et de laine 4,309,655 francs. Une conférence sur le Congo. ;C'est à Liège que cette semaine notre sympathique confrère, M. Fritz Van der Linden, administrateur territorial du Congo, est allé entretenir, en la Salle académique de l'Université, les membres de la Société d'Etudes coloniales, de l'avenir d'e notre colonie. Notre confrère La M^u^e parle en ces termes de la conférence de notre confrère : En une simple et attachante causerie, M. Van der Liniden nous a parlé tout d'abord, de la crise caoutchoutière qui, à son avis, ne peut manquer d'avoir une influence heureuse et décisive sur son trafic, étant données la nouvelle tarification y apportée et l'interdiction d'exportation des mauvais caoutchoucs.Mais notre colonie possède d'autres richesses qu'il ne faut point négliger et pour leur mise en valeur, la métropole st doit d'accorder une aide beaucoup plus considérable en s'attachant à l'amélioration de? conditions du travail et à la perfection de l'outillage économique du Congo. M. Van der Liniden, qui fait montre d'une remarquable documentation générale, examine l'application profitable des différents moyens d'exploitatioci des produits congolais ; il nouc renseigne sur les installations nouvelles di port de Matadi, de la Pipeline, de la voit ferrée de Kabalo au Tanganfyika, du chemir de fer du Katanga ; il examine l'organisation du service de transports fluviaux et de 1 e télégraphie sans fil ; il cite des chiffres intéressants sur le rapport de la culture du ru et constate le développement de l'agriiculturf qui ne doit pas être comprise seulement poui une augmentation de l'exportation, mais doil servir aussi à l'alimentation des indigènes. L'orateur, dont on. suit avec intérêt les d"on-nées claires et précises, parle de l'élevage di bétail dans le Bas-Congo, fournit un aperçv du rendement des produits commerçables, dos découvertes de gisements de diamant, d'or de cuivre, d'étain et de la mise en exploitation des mineries ; il dit sa confiance inébranlable dans l'avenir du Congo belge et nous

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le journal du Congo gehört zu der Kategorie Koloniale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1911 bis 1914.

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