Le matin

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s.n. 1914, 22 März. Le matin. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1j9765bd2f/
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nTmanehe 22 Mars 1914 I>IX-IILI1T PAGES —"'CIlW6CMI%rTÏilË8 21me Année - N° 81 RÉDACTION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction : SIT ^j3c>xiBieDaex3i.t;s : i Un fin £r- 15"9ÎÎ MM • • • • S'gX S A /Trois mois . • f l Un an '««d» : : : : (iuWER : F™ce- Anelelem!. Allemagne et Union î'JSe,p3r.rl,1.cstre,fr.».00. - Hollande et Crrâd-Duché, W trimestre, ff. « .oo-,nnnrsntt insnu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AKVERS Téléphone Administration : C. de CAUWER, Directeur ^Sw3ra.aa.ozis3e!s : Annonces la petite ligne, fr. Ô.SO Annonces financières id j E OO lleciames la ligne, > I .KO Faite divers corps ici, j 3 (M> Chronique sportive id. » 3.00 Faits divers fin id. » %.00 La Ville jd. -, S OO Emissions Prix à convpnu'. ï.es annonces de la France, de l'Angleterre et d,-, VAmérique sont exclusivement rs'jms à Bruxelles cf^-z MM. 1. Lïbegce i C®. JOURNAL QUOTIDIEN Les placements géographiques Il est rare que la grave Revue scienti, M'occupe de valeurs de bourse. L'étu qu'Ile vient de publier sur les placemen géographiques n'en est que plus intére ! s'jjte bien que complètement objective, c< ^ (Jeune valeur n'y est nommément citée. ! /De quoi s'agit-il? De la division et de ! [ distribution géographique des placement f rincipe relativement récent développé | «commandé par des économistes et fina: iers réputés: Paul Leroj'-Beaulieu, Alfre ieForille, Henry Lowenfeld, Neymarc î\es Guvot, Bené Loze, Sir John Rollesto: G. E. May, etc., etc. ; Cette théorie de la division géographiqt des risques a pris naissance en Angleter: et y a donné de si heureux résultats qu'el i tmd à se généraliser de par le monde; el i été formulée pour la première fois e i M «t perfectionnée à partir de cette at Bâ 11 ne faut pas croire que, pour démontn : fe. valeur du système on se soit borné [prendre au hasard et après coup un ce tsin nombre de valeurs internationales i i en montrer les cours, les revenus, le fluctuations à différentes époques Nullement. Il s'agit de portefeuilles con Stués, par les fondateurs de cette théorii |ès le début de l'expérience et dont les flu< [luations ont été suivies patiemment, depu te début jusqu'aux temps actuels. M, Henry Lowenfeld, dans un opuseul tfnblié en 1904, sous le titre: llow to protêt Bajfitdi, établissait, d'après les indication «cueillies depuis 1890, uu semblable porti Baille de 10 titres géographiquement répaï ïs, d'une valeur d'environ 9,60.2 livres stei « en 1890, produisant un revenn move lM3H%, j '^portefeuille constitué en 1904, il l'a r< mm,me étude du 15 janvier demie plife dans Finance-Univers, et accompe I |W de deux tableaux. I.U premier reproduit les cours movens d fla ttes 10 titres de 1890 h 1913. Durai 5®'* d« temps, le portefeuille Sif a f \rois r®sultats constituant l'ol np / a/ ^.capitaliste: 1) revenu régi d'ênsemble du capital; i imita ,-i réalisation avantageuse, poque, d'une partie des placements Lm«a * e édition des cours moyen: i'emmhf ^nn(*> démontre que la valeu Lnn',.h„e Portefeuille n'a jamais beat ■ Lu? Jffsoi plus ^ran(ie baisse, sui Itauwïï i <a été d'environ 2 % et 1 p ^ l orte' survenue en 1899, a ét lie Mwf' ^ableau Présente le mouvemer Moue l» reparti8s géographiquement, e Revenu «ef cof,rsvm°yen, démontre que 1 biitefnni •B- olument régulier et qu' Et LTV1 était fecile de réaliser à de W Z favorables une portion asse fends et ? Vmal^r® les troubles si pre piancisri n<®^re'dx survenus dans l'éts Rw divers pays, iille 'IrJab!eailx, concement un port* Calés ,de dis valeurs internt % pAîipf* et publié en 1899 par Si K ï ï;-rmbere d" P^lemint ar 'sd%îJrocttc Samtitic Inyestmer, PMcew!* le?, cours des titres const: tes iuatu'sr, imo ont également été éta le ait u' cr'est-à-dire durant quir $6 wuw.ffir S01^ exactement les même PïarVu P0ur 'e Portefeuille consti LeeoV!I'enry.Lowenfeld. H de total, pour les quinze ans Il u .'■*w livres sterling Puse S la,plus îor{e» survenue en 1901 vaîeur totale de 9,863 livre l!™se :aplusforte> survenue en 190€ «ttling. aleur totale de 10,775 livre v!aleur d'ensemble moven Ph3Mse"a riL <Kf^ Pas atteint 5.2 % e |Les ér- passé 3-5 %. IWsut^T pq ^ ^onc en somme, in restitution dp exemPles fournis par b Pplus Irannoiff, Portefeiiilles sont d'au été ch-niLo ?ue 3amais ces valeur battent'diff ! Ts que des financier é s«ï' le? LeUSS!nt certainement tra Nns d'erhl 6 se £ussent défait d "£rni3^aS.quand ies circonstan gtats? COnclusions faut-il tirer de ce. !LG°E.Ïvé^S1 portants pour qu, Iptés cfe r _ l n des actuaires les plu "Toire lu à feu"01"11 devoir> dans u, l?lep «le nouvelle, r-î deS actuaires, for «ablies en Sfi?0n remplacemen des } ' en matlère cl * uces' Par M a âS comPagnies d'as S■s hautes « 1^- Bailev, l'une dp h ^ates fritte du temps sous ce rap choivrt6 la.Première considé t>rité du ?S Placements doit êtr fc %Ve dans lf d-1 et.que cette sécurit aiie géoeianhtn1011 d®8 Place"»ent Fable, » cgraphique aussi vaste qu PiSgeuïio t8K? de Placement 1 A Boss^te, mais cette règl doit, toujours être subordonnée à la préci dente. Une petite proportion des fonds doit êtr §1 constituée par des valeurs immédiatemer réalisables. La partie la plus importante, restante f. doit être placée sûrement en valeurs qui p. sont pas immédiatement réalisables et e •J® conséquence rapportant un intérêt élevé. Le capital doit être employé, autant qu possible, de façon a favoriser les affaire ir des autres compagnies ou sociétés avan le même objet. 'a La distribution géographique des place s> ments satisfait à toutes ces règles, et Les mêmes règles, conclut la Revue scier ^ tïfiqve, doivent être appliquées aux consti 'd tutions dés réserves des sociétés industrie] les et commerciales. La notion du place !1> | ment scientifique des capitaux doit être.vu! garisée car elle est féconde en résultat te heureux au point de vue de la stabilité di ~e capital et de l'élévation des revenus, le Nous en sommes persuadés et nous soin le mes prêts à constituer un portefeuille d n 10,000 livres sterling d'après ces règles, i- Il ne nous manque que les 10,000 livre sterling. 'r Nusna ci i w hubi m ii i II min H !■ -I nerr»««T—— I n imw^rii i il Lettre de Londres ■s (Correspondance particulière, du Matin.) T Le « Times » à deux sous. — Clientèle d'hier e " clientèle de demain. — Un correspondant ds guerre, — Tom Mann et Sir Edward Carson s Londres, 20 mars. Le Times à dix centimes n'a pas tafdé t justifier la confiance des partis de réaction En annonçant l'abaissement du prix de vente ■l les administrateurs avaient, très positiveaien s déclaré que cette mesure si,importante, si oné •- reuse leur était dictée < par la gra.vHé de li *- situation politique ». Il s'.en faut qu'elle rendi ■- déjà les résultats .prévus, mais l'impressiei n morale est au moins considérable. Je crois bien que le public du continent m se fait pas une notion exacte de la « circula tion », comme nous disons, du Times. Le jour r nal de" la Cité — à quatre-vingts centimes, i i- soixante, à cinquante-cinq, à trente, à s'ing centimes le numéro — a toujours été un trè: e grand journal, un journal très important, mai: £ il n'a jamais été un journal très répandu. Il 3 „ a quinze jours le Tirage du Times ù. vingt cen times n'était, que de trente mille exemplaires Comparez ce tirage avec celui de la plupar J" des journaux que nous appelons de grandi 0 journaux et vous verrez que ce n'est guère à Un quotidien n'est vraiment répandu qu'à par tir de cent mille exemplaires et la clientèîi • qui se dénombre par cent, mille lecteurs ap j. partient essentiellement aux journaux à ui , sou. Beaucoup de feuilles en Europe et ei Amérique atteignent le million. Aucune n< ■" se vend plus d'un sou. a on peut annoncer de toute certitude qui é nous aurons quelque jour le Times à un sou Cette dernière transformation résultera df :t perfectionnements mécaniques présentemen n à l'étude ou en gestation. On ne peut dire jus e qu'où sa « circulation » alors s'étendra. En at - tendant on constate que la grande réforme du lundi 36 mars n'a pas doublé le tirage. s Si, lundi malin, les machines du Time: 1 avaient pu produire quatre ou cinq million; )- d'exemplaires, toute l'édition se fut enlevée er ,t quelques minutes. Non que ce numéro de lundi dut. contenir rien d'extraordinaire ov qu'il différât aucunement du numéro du sa medi précédent, mais parce que ce premiei numéro à deux sous était considéré par avan r ce comme 1.410 curiosité de collection. On se l* l'est disputé, on en a demandé des exemplef ■t res aux libraires, on en a payé des exem plaires dix shillings, quinze shillings et jus- - qu'à une livre sterling. Lundi matin, dès trois . heures, il y avait foule autour de Printine House Square pour voir sortir ce premier nu méro à deux; sous. Quant aux spéculations qu'autorisait, que favorisait un pareil engoue-s ment, elles auraient donné des bénéfices près- - que fabuleux si l'administration du journal avait pu les réaliser. C'était à qui aurait des (J annonces ou des réclames dans ce premiei numéro à dix centimes et, pour satisfaire aux demandes, le journal aurait dû paraître dans ' le format d'un gros volume. s II a fallu refuser pour plus d'un million de francs de publicité. , Quelque jour ce fameux numéro du 16 mars s sera aussi célèbre que le numéro du Timet de 1805 qui annonça aux Londoniens la victoire de Trafalgar et la mort glorieuse de (. l'amiral Horatio Nelson. ■î* * 1 Ce fut un gros succès, mais un succès sans - lendemain. 5 On avait prévu un tirage doublé et le nu-3 méro du mardi ne s'est pas plus vendu que ne s'était, vendu le numéro à vingt centimes du ~ samedi précédent. Personne ne tenait à se le 3 procurer parce qu'i. n'était plus le premier " numéro ô deux sous, mais seulement le deuxième qui devait être suivi de six autres par 5 semaine, de trois cents autres par an, et aussi parce que l'engouement s'était évaporé. Nous 1 avons maintenant le Times; c'est entendu; ' mais une clientèle nouvelle ne s'improvise J point. Il faut la mériter, la conquérir, puis la 1, garder et l'étendre. Cette règle de publicité " s'applique au Times à deux sous comme à tous t les autres journaux passés, présents et futurs, î La conquête d'une clientèle nouvelle sera - peut-être plus laborieuse pour le Times à 31 deux sous que pour une feuille nouvelle, justement parce que le journal de la Cité est ac- j câblé sous le poids de sa majestueuse répu-Itation. Le. Times a toujours été un journal " plein d'autorité qu'on ne voyait nulle part. 3 On a toujours lu le Times dans les bureaux de la finance, de l'armement, de la haute in-5 dustrie, du grand commerce, dans les clubs s et plus particulièrement dans les clubs poli-i tiques; mais vous auriez pu vivre à Londres dix ans, vingt ans, toute votre vie, sans jamais _ apercevoir aucune personne lisant le Times - l'dâi© la rue, sur un banc de parc, au restau- i- ; rant, au théâtre pendant un entr'acte. L j Times a toujours eu de l'importance, il n' e ! jamais eu d'attraits. Il n'est pas devenu plu > attrayant depuis qu'on peut se l'offrir à deu sous. Il lui faudra se renouveler en vue de la clier '» tèle nouvelle qu'il recherche et dont il a besoi. e pour vivre;et alors il ne sera plus le Times. Pou n triompher dans sa concurrence aux feuilles deux sous, il des-ra ressembler aux feuilles e deux sous, s'occuper davantage de chroniqu mondaine, des théâtres et de leurs coulisses " publier des clichés de photographies instar: 1 tanées et des gravures de mode, modifier ,se allures et varier son ton. 1- Présentement il n'en a cure. Il se présent à moitié prix mais sous la même forme et e; . proclamant ouvertement son but: il s'est raj proché du grand public en raison «de la gravit de la situation politique», pour appuyer 1 mouvement de l'Ulster contre la loi de «Hom ■ Rule» «■ * * s x La mobilisation a commencé. Le Times vient d'expédier à Belfast son corres pondant de guerre, le même qui suivit les opé ^ rations des armées bulgares pendant la crisi - balkanique, et notre confrère, avant de s'eut barquer à Liverpool, a passe avec une boni 5 pagnie d'assurances un contrat, spécial où tou les risques sont prévus. On a bien la sensatioï que les hostilités ne tarderont pas à s'engager Sir Edward Carson va lever ses légions et lei passer en revue. Le gouvernement prend de; dispositions militaires pour la répression di l'émeute et pour le maintien de l'ordre. Les par tisans et les adversaires du «Home Rule» et . sont à se disputer le concours de nos soldats Les pires excitations se produisent et d'au ' dacieux appels retentissent. Parmi -les unio . nistes des hommes se lèvent qu'on aurait sup posé plus sages, qui partagèrent naguère 1; responsabilité du pouvoir et qui aujourd'hui 1 pratiquent effrontément l'embauchage. De • conservateurs, qui se réclament à l'erdinairt , du principe d'autorité, préconisent la déser t tion. Une théorie se propage; à savoir que U - troupe ne doit pas obéissance, ou gouvememen i représenté par le ministre de la guerre. 1 Voici l'argument: Nous ne vivons pas dans t un pays de *erviçe obligatoire ou de conscrip tion, mais dans un. pays où le recrutement de î l'armée procède par engagements volontaires -, Entre la recrue qui s'offre et l'Etat qui l'enrôle - la paie, l'habille, l'arme et l'équipe, il y a tu 1 cohti^t et ce contrat, 11e mentionne aucune t obligation relative à la guerre civile. Il y s s bien le «Mutiny Act», la loi des troubles, qu ; aulorise l'Etat à requérir la troupe élans toutfs • les circonstances où les force# de oolice «= - trotteraient insuffisantes et débordées: mai? . les conservateurs prétendent, que cette loi iif t concerne que des troubles locaux — comme les i grèves de Liverpool, il y a deux ahs ou le . fameux siège de S'idney-street, — qu'elle n'est - pas applicable à l'éventualité d'une guerre > civile politique divisant tout le pays. E11 cas de véritable guerre Civile, les engagés 1 volontaires de l'armée active redeviennéni l des citoyens comme tous les autres. Ils peuvent s'abstenir ou opter. «. " * Sans doute reconnaissez-vous cette doctrine. Elle a valu une condamnation à six mois de prison à l'organisateur socialiste Tom Mann, devant le juty, criminel de Manchester, le 9 mai 1912. Tom Mann, au lendemain d'un acte de re pression sévère, avait discuté le caractère de l'enrôlement militaire. Il émettait l'opinion qu'en endossant l'uniforme pour cinq ou sept ans le soldat s'engageait à faire usage de ses armes1 contre des ennemis et nullement, contre des compatriotes. Cette opinion il l'avait énoncée dans une réunion publique où ne se trouvait, aucun soldat; il l'avait publiée dans un petit journal à clientèle essentiellement prolétaire et il fut établi que pas un seul exemplaire de ce journal n'avait pénétré dans une caserne. La police cependant poursuivit Torn Mann et le jury le condamna. En réalité il n'avait pas excité les soldats à 1a, désobéissance il ne s'était pas adressé aux soldats. v La peine parut si disproportionnée avec la contravention qu'aussitôt, sur l'initiative des jurés et sur la proposition du Home Secretary, la peine fut réduite de six mois à deux mois. Â ce moment Torn Mann était, malade, on en profita pour le libérer au bout de trois semaines.Nos conservateurs adressent directement aux soldats leurs exhortations _ révolutionnaires, non seulement par tous les journaux dont ils disposent — y compris le Times à deux sous — mais par des manœuvres autour des casernes qui ne sont un secret pour personne. On ajoute — mais nous préférons n'en rien croire — que des officiers en activité de service sont, mêlés à cette propagande. Cependant la police né s'émeut pas. On n'annonce pas de poursuites. On n'en réclame pas dans les groupes parlementaires les plus sincèrement attachés au «Home Rule». Jamais le gouvernement n'a donné pareils témoignages de longanimité. Harry LES FAITS DU JOUR L'ENQUETE ROCHËTTE La presse française publie in extenso le compte rendu sténographique de la première séance de la commission d'enquête sur l'affaire Rochette. Nous n'y reviendrons pas autrement parce que les dépêches que nous avons données hier ont permis à nos lecteurs de connaître les traits principaux des dépositions de MM. Monis, Caillaux, Fabre et Bidault de l'Isle. Voici les constatations que l'on peut faire après cette première séance et qui sont résumées comme suit par le Matin de Paris: Ayant entendu MM. Monis, Caillaux, Fabre et Bidault de l'Isle, la commission d'enquête sur l'affaire Rochette a fait un pas vers la vérité. Elle a établi; e I 1. — Que M. Monis, président du conseil, e. a intervenu en mars 19il auprès du procurev s général, pour lui signaler l'intérêt politiqi, s d'une remise du procès Rochette. {Les dépos lions Mords, Fabre, Bidault de l'Isle conco dent sur ce point.) 1 II. — Que cette intervention a eu lieu si r une démarche de M. Caillaux, ministre dt J finances. (MM. Caillaux, Monis et Fabre soi • d'accord pour le reconnaître.) III. — Que, contrairement à un précéder 1 témoignage de M. Bidault de l'Isle, c'est à l 5 demande du procureur général que le prés dent de la chambre des appels correctionnel 3 a accordé la remise du procès. (M. Bidon ^ de l'Isle, revenant sur ses déclarations (i - 1913, a, hier, confirmé à ce sujet les ajfirmi. g lions du procès-verbal Fabre.) 3 II lui recte à établir: 3 I. — Si M. Monis a donné au procureur gt néral des ordres, ou s'il lui a soumis des su gestions, (Ici MM, Monis et Fabre se conlrt disent.) U. — Quelles sont les causes de l'intervej _ tion du gouvernement. MM, Monis et Caill.au ,1 lés ont hier résumées ainsi: 1. «Désir de M. Caillaux d'être agréable . \<son avocat.a (Déposition Monis.) 5 g. Désir d'empêcher l'avocat de Rochelle d 1 faire à ce moment-là une plaidoirie retentit • sainte, où il aurait passé en revue «toutes le affaires, tous les appels faits à l'épargne qv ont été suivis de désastres, et où aucune pont suite n'a -été exercée». (Dépositions Monis t. - Caillaux.) — Quelles ont été les conséquences d 1 la remise du procès. — Tout le monde est tombé, d'accord qu - cette remise n'avait rien changé à la concli t "o'i judiciaire de l'affahe Rochette. i — Mais plusieurs membres de la commît > sioa ont demandé si cette remise n'avait, pa ■permis à Rochette de continuer ses opération ■ d'émission-. Contradictions accessoires: L — M. Caillaux a déclaré: • 1. Que M. Fabre lui avait, rapporté avoir foi ■ I arrêter Rochette nui l'ordre de M. Bridnd ' garde des sceaux, alors que lut. Fabre j voyait. ,des objection-,; ?.. Qu'au dire de M. Fabre, MM. Briand e Borthov auraient adou/ié au procuTeuT gt I néral de ne pas dire toute la vérité à ta corn mission d'enquête. Sur ces deux points. M, Fabre contredit l , .reçu de M. CaUlà.m\ 11 ■ —M&fi* a l'impression que le pre ' Fabre a étt rédigé ou moment 01 Briand est redevenu, garde des sceau: : (janvier 1912). —M. Fabre déclare qu'il date du lenderriaé marf ini)neTe mtrevue avec ^ Monis p croyez pas cependant, que les journaux soient d'accord sur ces conclusions. A propos de la personnalité de M. Fabre M. Guy de Cassagnac, dit dans l'Autorité: I n homme dans la situation de M. Fabre na plus rien à perdre ni. â ménager. Nous pouvons donc d'atïtarit plus croire à la sin oérite de son rapport, qu'il ne pouvait prévou i usage auquel celui-ci serait destiné o«r le caprice des événements. II n'en est pas moins acquis que M Fabre est un singulier magistrat, car il a déclaré que « hors le cas exceptionnel d'une illégalité le procureur général doit obéir au garde des sceaux 1. ® D autre part, M. Louis Latapia écrit dans la République Française, qui est uu organe répubicain très modéré: La déposition du procureur général Fabre i est aussi nette qu on le pouvait désirer. Un grand air de franchise se dégage de ses paroles sans apprêt et sans réticences. Des personnages entendus hier par la commission d enquête, il est le seul qui ait dit toute la vérité. Quant à la portée générale du débat, les amis de MM. Caillaux et Monjs ne sont pas d'accord avec ceux de MM. Briand et Bar-thou.Voici ce que dit la France, dans un éditorial:Hier encore, nous avons assisté à une tentative nouvelle. On essaye maintenant de mettre en cause M. Briand, qtii aurait « donné 1 ordre» d'arrêter Rochette, comme si, à supposer que ce soit vrai, il n'aurait pas eu mille fois raison. D'autre part, on tâche de mettre M. Barthou en mauvaise posture, comme si chacun ne lui avait pas crié mille fois, l'autre jour: « Le document': Où est le dctcument ? » A quoi l'on peut opposer l'éditorial du Radical:La commission, réunie en hâte, a entendu hier matin MM. Monis et Caillaux: elle leur a posé des questions précises et,, en quelques instants, tout l'échafaudage élevé par M. le procureur général s'est effondré. Si quelqu'un sort meurtri de cette aventure, c'est lui. Et voici la conclusion d'un article de la Petite République: La France est assez saine pour que l'on puisse, lorsque le besoin s'en fait sentir, porter hardiment le fer dans ses plaies, débrider l'abcès qui menaçait sa vigueur. Des hommes ont failli, abusé du pouvoir: c'est un mal. Ce mal serait devenu plus grave encore s'il avait, été possible de le dissimuler sous je ne sais quel souci de respectabilité nationale. Que les , mauvais bergers soient, exclus, et, en avant i vers plus de bien-être et plus de justice. En effet! Mais nous craignons fort que la politique ne trouble toutes ces bonnes inten-L tions. Foi. Etranger La politique française L'ENQUETE ROCHETTE. — LA JOURNEE DE SAMEDI T s PARIS, 21. — La commission s'est réunie à 'f 9 1/2- heures. Elle a entendu M. Lescouvé, procureur de la République, qui a déclaré qu'il a appris avec stupéfaction, cte la bouche du pro-12 cureur général, la remise de l'affaire Rochette. j. Il eut la conviction profonde que si M. Fabre ,s y consentait, c'était qu'un incident s'était passé Il au-dessus de lui. e M. Lescouvé déclare que dans ses conversa-r- tiOns avec M. Fabre il eut plus que l'impression que celui-ci avait reçu un ordre. Il en eut l'affirmation, . M. Laurence, avocat général, dépose qu'il n'a '' pas connaissance de l'entretien du président du conseit avec le procureur général. Il ignore également si celui-ci avait renu des instriu -tions, mais en avril ou mai 1911, M. Bidault de i- l'Isle lui confia que le procureur général ia-X sistsit pour obtenir la remise de l'affaire Rochette, que le gouvernement désirait ou exi-ù, gea'it, M. Leberquier, conseiller à la Cour, qui pré-e sida l'audience d'ajournement, dépose ensuite. ,. M. Bidault .de l'Isle lui déclara que la veille du S îotiï Où la remise lut, accordée il fut mahdo i P.ar le procureur général qu'il avait, trouve ïu-.. rieux, et que celui-ci lui avait dit: «J'ai ét-:' ap-l pelé par le président du conseil qui m'a dit que l'affaire Rochette ne pouvait venir le 27 avril et, que dans l'intérêt général il ù>S»it la re-c mettre. » M. Poncet. conseiller à la Coxtr.dit qu'un nvo- 8 cat, général lui a déclaré que Rochette était bailleur de fonels élu ' Rappel» dans lequel écrivait M. Caillaùx. M. Bidault déclara à M. Poh- - cet, que M. Monis aurait dit, à M. Fabre qu'il s le rendrait responsable du refus île la reme-,. s M. Fabre déclara qu'il avait été sommé par "Vf Monis. M. Schedlin, substitut, oui fut chargé de soutenir la prévention dans l'affaire Rocheue, déclare qu'au commencement d'avril M. Fabre - le fit appeler et en proie à une vive émotion , lui dit qu'il avait reçu du président du conseil I des instructions formelles pour obtenir la remise de l'affaire, ajoutant qu'il devait s'inc-li- t ner Sous peine de vôir menacée son existence de magistrat. Quelques jours après M. Fabre - lui donna le.cture de son procès-verbal. 9 La politique anglaise MOUVEMENT DE TROUPES EN IRLANDE 1 DUBLIN, 20. — rne trrande activité règne. ,, dans les milieux militaires de, Dublin et il ps-raît certain que le mouvement des troupes 1 dans l'Ulster est le résultat d'un plan concerté. ) Dans là soirée, des1 détachements d'officiers et de soldats du régiment d'infanterie du Yorkshire- se sont embarqués sur les navires : de guerre, qui étaient arrivés clans la baie de Dublin,- et les navires sont partis pour une destination inconnue. Un contre-torpilleur esc arrivé dans la baie de Dublin une heure plus tard et y a jeté l'ancre. On assure que les troupes déjà stationnées dans lUlster seront remplacées par des régiments de Curragh ou d'autres. DES OFFICIERS ANGLAIS DEMISSIONNENT ♦ ■ 21. — Le «Daiiy Mail» a reçu, tard dans .la soirée, une dépèche de son correspondant déclarant que tous les officiers de cavalerie de 1a, garnison de Curragh étalent démissionnaires. Cette dépêche a été communiquée à minuit au ministre de la guerre, qui a répondu: «Sous, cette .forme, la nouvelle est fausse. Le* fflinistere de .la guerre a reçu la nouvelle de quelques démissions et il est en train de les examiner.» Le «Daily Mail» déclare que le gouvernement a reçu la- nouvelle de ces démissions tard dans 1 après-midi et qu'une conférence des ministres a été convoquée d'urgence à la residence du ministre de la guerre" MM As-quith, le. colonel Seely. Winston Churchill' et des membres-du War Office y assistaient 1 1 conférence a commencé à 8 heures et, 'elle s'est continuée jusqu'à 11 heures. Après la cOn-ferenee, M. Winston Churchill a appeié immé-diatenienb l'amiral prince Lôuis de Batten-berg a 1 Amirauté. Le «Daily Mail» dit que dans cette confë-rence les ministres ont exprimé la conviction quiis réussiront à limiter l'étendue des démissions.Le «Daily Telegraph» annonce ou'il a reçu la nouvelle, à une heure avancée dé la soirée que quelques officiers du ôme régiment des lanciers, en garnison à Dublin, avaient remis leur démission pour protester contre l'envoi de ce régiment dans l'Ulster. mais cette nouvelle n'a- pas été confirmée jusqu'ici. L'EMOTION A LONDRES LONDRES, 21. — Sir Edward Carson reste chez lui, à Belfast, gardé par ses volontaires. Le colonel Seely, ministre de la. guerre, a eu un entretien d'une heure avec le roi. De nombreuses conférences ont lieu actuellement entre les ministres. Le secrétaire particulier du roi a rendu visite ce matin à M. Asquith. On dit que les sections des nationalistes irlandais persistent à vouloir faire des réunions dans les rues demain dimanche, malgré aue M. Redmond les en ait dissuadées. La politique allemande RENCONTRE DE GUILLAUME iT ET DU ROI D'ITALIE ROME, 20. Une note officieuse annonce que le roi se rendra à Venise pour se rencontrer avec l'empereur Guillaume II. il sera accompagné du marquis di San Giuliano mi-mstre des affairés étrangères, et d'une suite. l e « mars, un déjeuner aura lieu au palais royal et le soir, à 8 heures, l'empereur d'Allemagne offrira un dîner à bord du vacht cHo-lienzollern».L'ARTICLE DU «NOVOIE VREMIA» BERLIN, 21 — Tous les journaux allemands commentent les articles parus dans le Novoïe d'importance,6 ** attribuent aucune

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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