Le matin

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s.n. 1914, 27 Januar. Le matin. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h41jh3f589/
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"M^di 27 Janvier 1914 DIX PAGES - CI,\Q CENTIMES " 21me Année ir 27 rédaction où VIE'llE BOURSE, 39 f39' a.^er8 Téléphone Rédaction i «l* .Koaaemeiits s itlnaa . • • -fr' 1S-®° . . . . «s.sso I (ton®? / Trois mois . » « • 3 so Un an,. ..... Ig-gO ir^^Kiois : : : : »•«» |^.'B5î»iS=«3R SiS'Si- I t»n»ement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VSEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : 361 C. de CAUWER, Directeur Annonces là petite*ligne, ïr. O.SÏO Annonces.financière?, irt > 1 OO ïieeiâriiés , ia ligné, » 1 ,SO Faits divers corps id. » 3<00 Chronique sportive ici. j ît oo Faits divers fin ifl. > S.OO La Ville id. > S OO Emissions . Prix A convenir. L'"< annonce", de la France, 'le l'Angleterre et de , TAmérique* sont exclusivement reçues a Bruxelles chez mm. J. lebègue A i>. Puissance de la presse On pourrait bien se tromper quant au ca- • Ltf4 surtout quant à la portée de la mys- i niication imaginée à Paris par M. Paul « Irault. L'incident sera perdu pour nous si ' bus persistons à n'en discerner que les cô- I|g comiques. Certes, considéré du point de . w ironique, il est amusant et salutaire au ; possible en ce qu'il réduit à sa plus simple , expression le prestige du législateur. Qu'il < soit rencontré par douzaines, par paquets, < des sénateurs et des députés, parmi lesquels > d'anciens ministres et d'anciens ambassa- [ fers, pour accepter sans examen ni c-ontrô- * le l'existence d'Hégésippe Simon, gloire na- , ■tionale, précurseur de la cité future, éducateur de la démocratie, il y a là de quoi bous divertir mais l'équité nous commande ( ide reconnaître que la presse fut, dans cette ( Iventure, aussi ridicule que le parlement. c Pour mieux exploiter ' l'ignorance et la pa- A Fesse des graves personnages du Luxem- , loarg et du Palais-Bourbon, M. Paul Brault < avait fait circuler dans les journaux de j pris de petites notes insidieuses d'où la j potoriété du précurseur sortait chaque jour j un peu plus authentique et personne ne lest avisé, en recevant ces communications, de consacrer un article à Hégésippe Simon. * ta moindre consultation de dictionnaire au- , Fait coupé court à la mystification. Puisque ; nul ne contestait l'existence du vaillant édu-cateur de la démocratie, c'était comme s'il eut réellement existé.. £ Au surplus et si nous étions de bonne foi, c tous confesserions que la plupart des grands 1 tommes dont nous consacrons la mémoire par un monument ressemblent à Hégésippe ( Simon par certains aspects. Nous les con- c tassons mal ou nous ne les connaissons pas 1 du tout. Nous en avons eu la preuve, tout ré- £ cemment encore. Ce qui s'est imprimé de £ Mises, d erreurs, d'énormités ces temps-ci f propos de Pàrmentier et de Bernardin de c |m-Pierre, c'est vraiment inimaginable! 1 tJnj?8® -Pas de malentendus, de ; Kt0aapp.pecia,t.lolls' mais de ces fautes fci quon s évité en ouvrant le La- 1 Cwh ande EncycIopédie. Presque ! Qnt fOQBom l'histoire1 55K sans i avoir étudiée et en lui < Le' mm i de 'a P°mme de ( tou®.OIlt résumé et critiqué En ™fr'^ den Saint-Pierre sans 1 avail liînn smon Paul et Virginie. Il 1 Rte?-cet humoriste ^ ****! lombreuï m,a JUge sont beaucoup plus 1 K «PU® Ht! Pour l'im- : 3aint-Pierre et Pn pu^llc' Bernardin de < iippe Sirnon Ëarm.entlep S0Ilt des Hégé- fiiraS sa ♦ par ^«age. « 'impuissance ÏT*1 IorS(^u'il concluait' à 3 presse est nln'soa Se" Non seulement >uissanpA m - * ' • encore —— d'une 'estionmak' ^e.r-Se ^ cntre dR la sug-mprimée ne s'est na* de Ia chose e ni&t y demmflPP nt et ceux-là qui lault avait adS acce?«ibIes- Si M. Paul lateurs français df-3"* -déP.utés et aux sé-es> il y a gros à ®9.mvitations manuscrit ï» réponse ^11 nr&urait POi&t icateur étaient Haa S- ,1®ttres du mysti" ce détail t-DoaTan?1^ aires imPrimées f^parffîS Te a suffi à médu- : t Bra"lt a'Stï, Manuscrit, l'appel de ' i?abIe: impriméqi,T solhcitation négli- J UI1 comité con4iti,i Xena Expression arent ^ prenài ff; d un onanisme ap- • rions des naïfs -re quasi-officielle. S?4 ''authentieité hw Spteni, aveuglé- < e'te «parce que c'oat • • ou d'une nou- 1 Notaires mystifia i ™Pr™é>>- Les parle- 1 las(°,édé une autrfi p ?,aul Brault n'ont 1 !nt la«sé entrai .C°nsldération: iIs se 4 ParCe que c'était im" b ^fflpriSdnn6 Ce rnagnétisme de la « ,,ïn 1872, à Versamf r?rIlt a réfléchir. ,®e correspond" , Pessard fon- ' Suea Pour les il ! e d formations po- 1 ;ÎJ' une feuilio h '' maux de province G'é- ' ^Présentent fand format d°ntTê tet ! fcal binaire e^anf1"?8 Uno Pa^ d'™ ! Kme républiciln T msPlrait du pro- ll,1-apital de création Cm^e gauche. Le 1 I? Sommes tout ^ avait èté réuni par ' ' Ie Marcère ralliés comme 1 i' ^ancisque Eardoux, Ghristo- 1 : e général Chanzv M?ai îller de Rumillv j ïrs où le taleS',-^ fuvai.se affair'1 d'ail- ' j,1 «uccombé si „Journahste aurait, bien- i accréditer la nS' Pessard n'avait imaginé ' )M Su Père Thiers^rï'11 a^ait vendu son ' ïr!^Ue3 bavards snn- i6n confessé, à , •j^ secret. s le soeau du plus ] frna5 ne dfns le papier du i bS„tre vieii1ard les aL la pens6° de 1 infime aussi'il? abonnements afflué- ! ÈL6 indécis tinrïnt f r1'3, Des députés : pilonner ia ^ honneur de sub- : ÏIC ^ ZTTdT° et de la" rl i •rent d'y conahrr. Part.ements; d'autres fc -minenee gp?0 ,,e Pessai'd devint - kîtaire qui lui ni- 1JP groupe parle- 1 Ll!^06 que sos m ^ au doiSt et. fi : Nnt, obéir au i^™ires croyaient, fer- : LSl Se constitua du territoire, i fc Ce Parti du v < s 1 Assemblée natio- i Bernent, f0ntjfi j„e? gauche qui a. vérita- < réaliste a nnVi ï -Sleme république. I,e Èns le récit ail? S^me cette histoire H de «Mes nAt tP plus tard sous !p es petits papiers»: Le succès dépassait nos espérances. Un main, à déjeuner, chez Durand", sur un coin de able, nous avions rédigé avec Guyot.-Montpay-oux un projet de constitution dont nous at.tri-inions sans rougir la paternité à M.Thiers. Pour les Lycurgues de restaurant, nous n'eûmes pas t nous plaindre de l'accueil fait par le public à lotre travail. On crut à une imprudente, indis-rétion. Nous fûmes accusés d'avoir vendu la nèche; mais comme en somme l'opinion était dus que favorable aux projets que nous prâ-ions au président de la République, ce dernier e reconnut volontiers pour le père de notre r. fan t. Il reçut'sérieusement nos félicitations et ious rendit avec gravité nos politesses. Il admit ; [ue nous étions bien informés, nous signala 1 [uelque erreur de rédaction et finit par nous envoyer incertains, troublés et ne sachant plus u juste si nous avions ou non inventé le dispo- ■ itif constitutionnel que M. Thjers reconnaissait levant nous avoir élaboré dans lë' silence du abinet. , Une autre démonstration de l'influence !e la chose imprimée se produisit au Sénat ians l'arrière-session de 1879. A cette épo-ue le Sénat remplaçait encore les inamo-ibles décédés par d'autres inamovibles élus u scrutin secret.. Le parti républicain pos-édait la majorité dans la Chambre Haute nais il s'y divisait en trois groupes: pour a, paix des relations, pour empêcher aussi intervention des vieux partis d'opposition ans les scrutins, il était de règle que chaque Toupe de la majorité désignait à son-tour m candidat à l'inamovibilité, les deux apures groupes appuyant ce candidat sans con-estation. *" . Vers la fin de 1879 une vacance se produi- : it et ce fut au tour de l'Union républicaine : ^imposer son choix. Une réunion était an- • loncée pour le lendemain. On s'ennuyait ce jour-là. dans la tribune ; le la presse et on y causa de l'élection pro- ; haine. Un jeune reporter-déplora l'ingé-ence de la politique dans ces scrutins, en ouhaitant ingénûntent de voir attril>uer les ièges inamovibles à des savants élus en rai-on de leur prestige plutôt que de leurs pinions. Des noms furent prononcés et,. fi-lalement, ces jeunes gens s'accordèrent .à nnoncer dans leurs feuilles respectives que Union républicaine s'était assemblée,qu'el-8 n'avait pas pris de résolution définitive nais que la candidature, de M. le docteur îaul Bruca, membre de l'Académie de œé-iecine, semblait devoir être prise en oonsi» iératioii. Le lendemain, en arrivant à la séance, es membres de l'Union républicaine reçu-ent les félicitations de tous leurs collègues )Our l'excellent choix qu'ils méditaient. Ils es accueillirent avec dignité, chacun d'eux attribuant à quelque autre l'initiative d'une :andidature aussi heureuse. Le surlendemain le docteur Broca était «lu ! Coriolis Courrier des Pays-Bas {Correspondance particulière du Matin.) Les souverains danois. — Le commerce hol-lando-belge. — A la Chambre. — Le budget de ia marine. — Visite d'agricul'jurs sud-africains.Amsterdam, 25 janvier. M. de Grevenlcop Castenskjold, ministre de Danemark accrédité à la cour des Pays-Bas, lait part à la reine Willielmine de l'intention [ue le roi et la reine de Danemark auraient de ui rendre une visite. La reine Willielmine a répondu que cette «Site lui serait on ne peut plus agréable. Los souverains du Danemark se rendront l'abord en Angleterre et en Belgique. Ils se lirigeront ensuite, de Bruxelles directement £i ia Haye, où leur arrivée se fera probablement ers le 20 mai prochain. ♦ « « . Les statistiques sur le mouvement .commer-■ial hollando-belge en 1913 viennent de paraître. Elles nous apprennent que les importa-ions hollandaises en Belgique se sont accrues lans des proportions assez considérables, alors [ue, par contre, le total des marchandises belles vendues dans, notre pays, tant au point le vue de la quantité que de la valeur, accu-ent une diminution des phis sensibles. Nous vous avons vendu, en effet, pendant 'année écoulée, 2,501,133,511 kgr.de marchan-lises représentant unie valeur de 368,80,3,164 rancs,contre 2,389,410,557 kgr.et 356,573,075 rancs en 1912. Le poids total des marchandises .belges ex->orfcées à destination de notre pavs s'est-élevé i 2,456,050,905 kgr. (2,605,014,981 kgr. l'an-lée précédente) ; leur valeur totale se chiffra >ar 330,646,502 francs, contre' 367,599,045 rancs en 1912. Los importations hollandaises en Belgique îonsistaient surtout en bétail vivant, 31 mil-ions de kgr. (1912: 37,921,995 kgr.) : poison, plus de 55 millions de kgr., contre 50 mil-ions en 1912; grains, environ 232 millions de :gr. ; légumes et pommes de terre, 140 millions le kgr., contre 103 millions en 1912; café, !,200,000 kgr.: fruits, 4,400,000 kgr.; cacao, !,800,000 kgr.: sel, 4,500,000 kgr.: fer et teier, 30,00,000 kgr.: houille, 62.1,000,000 le kgr. ; verrerie, 4,400,000 kgr. Nous avons acheté en Belgique 110 millions le kgr. de grains, 49 millions de kgr. de farine," ',800,000 kgr. de légumes, 6,400,000 kgr. de ruits, 25 millions de kgr. de sucre, 6,800,000 cgr. de fer et acier; pierres, 387 millions de cgr.; houille, 28£ millions de kgr.: engrais 'himiques, 138 millions de Kgr.; chaux, 164 nillions de kgr. ; faïences, 208 millions de lîgr., 't, verrerie, 20 millions de kgr. * ' m * La Seconde Chambre a discuté la semaine lernière. notamment le budget de la marine, et le ministre, M. Ràmbonnet,-a.failli soulever un | incident. La discussion tourne autour de deux pOles: la question du màtériel et celle du personnel subalterne. Il nous faut des gros navires pour la défenâe des Indes. Il s'est, créé un syndicat de marins, "Het Anker'", dont les tendances sont socialistes, ce qui nlest pas de, nature ù. renforcer là-discipline à bord. DR plus, le re-crut.emeït des marins.et. des bauffeurs.se fait difficilement et l'on envisage iO dans certains milieux maritimes la nécessité de la conscription, de l'instauration de la milice navale. Quant-au personnel, il est certain que l'on ne peut pas permettre aux leaders syndicalistes de ''Het Anker" de jouer ou "club rouge". Cependant il ne faut pas rejeter a-priori des griefs sérieux parce qu'ils sont présentés par "Het Anker". Or le personnel subalterne a droit à une amélioration de sa situation. Cela est d'autant moins contestable que le manque d'avenir et les gages réduits sont, eau es de l'insuffisance du "recrutement volontaire. Des orateurs de droite ont fait valoir l'argument, que, si l'on prenait soin davantage des intérêts religieux des marins, on trouverait des '•«crues dans les provinces en majorité chrétiennes, mais le remède n'est pas là. Nous n'en voulons comme preuve que le fait suivant: L recrutement n'était lias plus facile sous le ministère clérical de M. Heemskerk que sous le ministère libéral de Sï. De Mçester. En vérité, des raisons économiques prédominent. Il faut que le ministre trouve l'argent nécessaire à l'amélioration de la situation des marins et' chaiiffèurs, et assure l'avenir dés sous-officiers quand ils ont passé lès meilleures années de leur- vie au service de la flotte. Quant au matériël, le ministre a annonce que pendant-' cette session encore il déposera le projet 'de loi portant les crédits nécessaires pour ra 'construction d'un grand cuirassé. C'est le premier pas dans la voie de la réalisation des conclusions de la commission d'Etat, chargée d'examiner les .moyens de défense des Indes. Cette .commission a terminé ses .travaux .et- son rapport e^t'connu. Elle estime que la force mmima de l'escadre des Indes devrait être de 5 cuirassés de 21,000 tonnes au moins, 3 croiseurs-torpilleurs de 1,200 tonnes, 8 contre-torpilleurs - de 500 tonnes, 8 sous-marins de 380 tonnes et au-moins 2 grands navires pose-mines. Cette escadre devait être au complet en nm. Quant aux dépenses nécessaires, elles seraient, pour les Pays-B.as et les Indes, annuellement de 45.5 miilions de florins. En ce qui concerne la répartition ' des frais les membres de la commission n'ont pu se mettre d'accord. La majorité d'entre eux cependant admet le principe de la division en parties égales. Au total ai 'e5.5-nHÔiojis» la Hollande files Indes, devraient donc, selon eux* contribuer annuellement et séparément pour 22.75 millions de florins. C'est en somme la question navale du moment et comme elle n'était pas encore Comprise dans le budget en discussion, le débat actuel perdait une grande partie . de son intérêt. La bataille parlementaire se livrera à propos de la construction des cinq dreadndughts. Quant à l'incident dont je vous parlais, il est né à propos d'un crédit de 180,000 florins pour réparations au cuirassé "Holland". Il avait été décidé que be navire serait mis au rancart comme n'ayant plus de valeur offensive ni défensive. Le ministre veut le réparer. Ce serait de l'argent dépensé en pure perte. Cependant H. Bambonnet répond que le "Holland" doit être mis en état parce qu'il doit servir d'école aux futurs équipages des dreadnoughts. M. Hugen-holtz, socialiste, propose de rayer les 180,000 florins du budget. M. Ràmbonnet prôtéste que l'amendement est "inadmissible": il pose donc la question de confiance. Aussitôt des voix s'élèvent à gauche aussi bien qu'à droite pour faire observer que le jeu ne vaut pas la chandelle, que le ministre a tort de jeter son portefeuille dans la balance pour une question de si minime importance. Faire dépendre le sort du cabinet Cort van der Ljnden d'un crédit de 180,000 florins alors qu'il est appelé à établir des réformes politiques considérables, voilà qui, est pour le moins imprudent. En vérité, M. Ràmbonnet n'est pas fort au courant des us et coutumes parlementaires.Son budget .sera voté lundi — car M. Duymaer van Twist, de la droite, a demandé l'appel nominal — mais ses collègues l'auront incité sans doute-à plus de circonspection dans l'expression de sa pensée, Si la droite voulait jouer un mauvais tour au ministère, il lui suffirait de voter l'amendement, Hugenholtz sur lequel le ministre de la marine s'est engagé trop à fond et où il pourrait être mis en minorité. * * * Il a été annoncé qu'une cinquantaine d'agriculteurs sud-africains, originaires du Cap, du Natal, de l'Orange, du Transvaal et do la Rho-desia, feront au cours de cette année un voyage d'études en Angleterre. Grâce à l'initiative prise, à ce sujet, par la Spciété, royale néerlandaise d'agriculture, il est maintenant. certain, dit "la Gazette de Hollande", que ces agriculteurs du Sud-Afrique viendront rendre visite aux Pays-Bas. Des disposition» particulières ont été prises, à cet égard, par la Société d'agriculture, en collaboration avec la Société d'exploitation des chemins de fer de l'Etat néerlandais, de la Compagnie de na^sigation à vapeur "Zeeland", et de la maison Wrn. Huiler et Cio. D'autre part, un comité d'honneur sera prochainement institué, lequel, prendra à'cœur de préparer la réception officielle des agriculteurs sud-africains en Hollande. Cornelis LES FAITS OU JOUR L'ARMEE OTTOMANE Le bruit a couru — mais il a été démenti hier par une dépêche de Constantinople — que Enver pacha, ministre de la guerre, avait ordonné la - mobilisation de douze classes de ré- , serve. Rappelons à ce propos que, contraire- | ment à ce que l'on aurait pu supposer, les pertes territoriales subies par la Turquie à la, suite des .événements dès deux dernières an-îées n'ont pas eu pour conséquence une dimi-mtion très importante de ses forces militaires lermanentes. En 1911, l'armée active ottomane comptait, 14 corps d'armée formant 38 divisions, plus 5 divisions indépendantes, soit 43 livisions. D'après la répartition qui vient d'être idoptée, les corps d'armée sont au nombre de 13, avec 36 divisions, y compris 2 divisions ndépendântes. La Turquie d'Europe n'est plus occupée que iar trois corps d'armée ayant leurs quartiers généraux à Constantinople (1er), Andripople ;2me), Rodost.o (3me). Mais l'Anatolie occi-ientale qui, en dehors de la-garnison de Smyt-îe, né, contenait aucune force active, sera iésormais le siège, de deux corps d'armée, le ime à Smyrne et le 5rne à Angora. En même emps, à la frontière orientale, le 9me corps ;Erzeroum) et le lime (Van), qui n'étaient 'ormés'qu'à deux divisions, sont complétés par 'adjonction d'une division nouvelle. En Syrie, e Sme corps est dédoublé pour former deux ■orps d'armée à deux divisions, le' 8me à Da-nas et, le Cme à Alep. Le corps -du Yémen prend le n. 7 resté va-saiit (au lieu de 14) et perd sa division de 'Assir qui devient indépendante. Les deux tendances qui réssortent le plus lettement de ces nouvelles dispositions sont, l'une part, le désir de diminuer le moins possible les forces militaires actives, de l'autre, me plus grande attention appoitée à la dé-'ense de l'Anatolie,.tant du coté du littoral de a mer Egée que du côté de la frontière russe. Les inspections d'armée restent, comme par e passé, au nombre de quatre. Pour chaque corps'd'armée et pour chaque livisiou sont nommés des "chefs du service lu recrutement",' généraux de brigade ou co-onels pour lés corps d'armée, colonels ou ieutenants-colonels pour les divisions. Ces lerniers prennent la place des anciens com-nandants des divisions tde fédifs: Des.iradés du 21 et du 24 décembre 1329 ;3.et,,6 janvier 1914). ont nommé les inspec-eurs d'armée,les commandants des corps d'ar-née- et des divisions, ainsi que les chefs des services du recrutement. En r'ême temps, 'latent publiées, les nombreuses mises à la refaite dont on connaît déjà la statistique et larmi lesquelles on s'étonne de voir le nom lu défenseur d'Andrinople, Ch'ukri "ha, que .'on s'attendait plutôt à voir appeler à l'un des jostes les plus importants de là nouvelle orga-îisation.rox Eît; La situation en Orient DEUX SONS DE CLOCHE BERLIN, 26. — Suivant les dernières nouvelles reçues au "Berliner Tageblatt" de Mu-aichj de Belgiade, de.Salonique et de Constantinople, la situation en Orient deviendrait de alus en plus compliqué j et» me-açante. A Salonique, on anuonce que des bandes Dulgares se massent sur la frontière, prêtes à învâhir le territoire turc. A Constantinople, on continue à affirmer ia olus complète intransigeance de la Turquie au sujet de Chio et de Mytilène et a accabler l'Europe de reproches les plus amers. Le 'Jeune-Turc" menace même la France de _re-jourir à l'aide financière des Etats-Unis si le ïouvernement français continuait à amonceler difficultés sur difficultés. \ Munich, on prétend que les officiers de réserve turcs qui y séjournent ont été rappelés par lépêches, mais cette information n'est pas sncore confirmée de source officielle. A Saint-Pétersbourg, au contraire, l'espoir de -onsoliôer le bloc balkanique, composé de la 3rèce, de la Serbie, du Monténégro 'ét de -la Roumanie, se raffermit tous les jours, et, l on "roit aue l'entrevue du ministre-président ser-je et du ministre-président grec, qui aura lieu jrochainement à Saint-Pétersbourg, pourra iboutir à des résultats importants;et. définitifs, si l'on songe qu'il y a actuellement dans la capitale russe des émissaires roumains. QUESTIONS FINANCIERES CONSTANTINOPLE, 25. — La Porte a entamé des pourparlers avec une maison alle-ïiande pour une avance contre des bons du .résor à 5%, dont le trésor possède encore jour 10 millions de francs. ATHENES, 26. — De source autorisée on Jéclare qu'il est inexact que le ministère des iffaireS'étrangères ait fait des déclarations, sur in prétendu emprunt, qui serait consenti par .'Allemagne. UN INCIDENT-DIPLOMATIQUE TURCO-NEERLANDAISCONSTANTINOPLE, 25. — Un incident, qui sourrait bien avoir des suites, s'est produit à a légation des Pays-Bas. Hassan Basri bey, ancien député de Dibra, iut-refois membre du comité Union et Progrès, iont il s'est séparé en 1911 peur entrer dans ,'Union libérale, était conduit, sous une escorte le police militaire, à travers les rues de Péra. Il s'échappa et, se réfugia à la légation des Pays-Bas, croyant que c'était l'ambassade de Russie. La police se précipita à sa suite, essaya même de l'entraîner au dehors, mais en fut empêchée par les oavass de la légation. Ceux-ci cependant, plus tard, ayant mal compris les ordres du consul des Pays-Bas, livrèrent le prisonnier à la police. La légation va déposer une plainte contre la conduite de la police militaire, qu'elle accuse de violation des privilèges diplomatiques et extraterritoriaux. Le froid et la neige LA SITUATION A RIGA RIGA, 25. — Le vapeur brise-glaces "Yer-mak" a pu dégager 13 n.aViré's emprisonnés dans les glaces. Il en a ramené 5 dans le port. Les autres ont été poussés' par le vent dans la direction du sud-ouest; Aujourd'.hui -la "Yer-mak" et 1' "Hercule" ont porté secours à 10 navires qui, après avoir quitté Riga le 19, avaient été entraînés par les glaces flottantes. La tempête, le brouillard et la pluie- rendent la tâche des vapeurs brise-glaces extrêmement difficile. SUR LE DANUBE ISMATL (gouvernement de' Bessarabie).,' 25. — Le cours du Danube étant en ce ftioment obstrué par des masses-de glace et de neige il en est résulté des inondations qui ont .causé de grands dégâts dans içs localités de la Bessarabie situées sur les rives du fleuve. De nombreuses maisons sont sous l'eau. Les. autorités ont organisé dés secours. De nombreux navires étrangers, chargés de céréales, sont immobilisés par la glace près d'Ismaïl, dë 'Kilia et d,e Roni, La situation au Mexique UN SUCCES DES FEDERAUX LONDRES, 96. —. Une dépêche, de Mcxifso au, "Daily Mail" dit que le .gouvernement mexicain prétend avoir obtenu un.siiccès important à Aviles, dans l'Etat de Durango, où il déclare que 680 rebellés ont été tués ét 300 capturés, ainsi qjie 7 trains de viyre's et de munitions. Les 'rebelles ont assassiné 60 .femmes et enfants près de Yanemes, dans l'Etat de San Luis Po.tosL ■ . LA VISITE D'OFFICIERS JAPONAIS ENTHOUSIASME LES MEXICAINS MEXICO, 25. —- Le'commandant du croiseur japonais "Itzuine"' et, vingt des officiers placés sous ses ordres; soïit attendus demain à Mexico. , De grandes fûtps sont préparées en leur honneur; elles dureront cinq jours et comprendront des réceptions, des excursions dans les environs de' Mexico, ,et -des banquets offerts par différents ministres. De Manzan-illo à Mexico, les officiers japonais font un voyage triomphal. Aujourd'hui, à Guadalajara, ils ont été reçus par les autorités et la population tout, entière 'avec une joie délirante. Tous les' Mexicains s'ont cnnvcdncus qu'en cas de guerre avec les .Etats-Unis.-le Mexique pourrait, compter -sur le secourà des* Japonais". Dépêches diverses LA QUESTION DES TRAVAILLEURS INDIGENES DE SAO-THOME LISBONNE, 20. — On sait quelle campagne acharnée a été faite depuis plusieurs années, surtout en Angleterre, contre l'esclavage auquel seraient réduits les travailleurs indigènes des îles portugaises de Sâo-Thomé et de Principe, sur la côte occidentale d'Afrique. Le Portugal s'est toujours défendu avec indignation de ces accusations. Le "Bulletin du centre colonial" de Lisbonne publie à l'appui de cette défense la lettre adressée récemment par M. A. T.oriet, consul de Belgique à Loanda, à l'agent général de la Société d'émigration pour Sào-Thonié et Principe. Ce fonctionnaire a visité à bord du vapeur "Loan-da" des travailleurs indigènes engagés pour lés travaux agricoles de Sâo-Thoiné. " C'est, avec, une réelle satisfaction,'écrit, le consul belge, que j'-àl entendu dans leur propre langue ces gens énuinérer .leurs conditions d'engagement tant au point de vue de la durée que du salaire, etc. " Dans leur tenue, qu'ils n'avaient peut-être 1 jamais espéré revêtir, ces travailleurs laissaient voir toute leur satisfaction, mettant même une pointe d'orgueil à se dire engagés pour Sâo-Thomé." Vivant depuis sept ans dans cette province au milieu defe indigènes, je crois pouvoir, en connaissance de cause, déclarer que le résultat obtenu en ces derniers temps .pour amener le noir volontairement au travail est tout en faveur des agents-de votre société et rend honneur aux efforts du digne gouverneur général de cette province, qui dans cette noble .tâch.e d'affranchissement de l'indigène affirme une fois de plus l'esprit, colonisateur du peuple portugais." GREVE MARITIME EN ITALIE GENES, 26.- — Les équipages des compagnies italiennes menacent de faire la grève si leurs administrations n'acceptent pas les conditions qui ont été fixées en ce qui concerne leurs salaires et contrats de travail. UNE ELECTION ITALIENNE MILAN, 25. — Aujourd'hui a eu lieu une élection pour un siège de député dans la sixième circonscription, pour remplacer M. Treves, socialiste, élu simultanément à Milan et à Bologne, et qui a Opté pour cette dernière ville. M. Amilçare Cipriani, socialiste, a été élu contre M. Pressi, constitutionnel. Les représentants de M. Pressi, dans les sections de vote, ont fait insérer dans le procès-verbal une protestation rappelant que M. Cipriani est Inéligible par suite de l'interdiction perpétuelle des charges publiques prononcée contre lui. La Villo Notons Délicieuse franchise à la séance de dimanche dë l'Association catholique de Bruxelles. Nous découpons textuellement du compte, rendu d'un journal de droite: M. De Bue. — Quant à- la Commission des XXXI, j'espère qu'elle n'aboutira pas. (Rires.) J'en suis même à peu près sûr. (Nouveaux rires.) Cette hilarité, à l'égard de la . Commission instituée par le gouvernement, e%t. significative. C'est le bon billet de Lachàtre. | Ces messieurs ne se gênent d'ailleurs pas

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