Le matin

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s.n. 1914, 14 August. Le matin. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nk3610x084/
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^ Août 1914- QUATRE PAGE» — CI1VQ CENTIME» ;Zlmo flnnee — rM" RÉDACTION I jltSLLE BOURSE, 39 awiveiîs I îé!éphonc Rédaction : «lï l a. BOaiiements : ' .Dnan • ■• • • -{r" M m ) Six mois . .... «•*«» ■ js<t,is ^Trois mois .... 3.ï»0 (Un an 0S ÎÎ5Î I , ) Six mois ..... ■fft8,E (.Trois mois .... *».00 I sSSCSSÏÏS "■ ML*ementse poursuit jusqu'à refus famel. LE MATIN -JOURNAL QUOTIDIBIf . ADMINISTRATION (39,VIEILLE BOURSE, 39 V ' AMVER8 Téléphone Administration : S 61 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonce la petite ligne, fr. 0.30 'Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, » 1 .SîO Faite divers corps id. » 3.00 Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fir. " id. > ÎS.OO La Ville id. • 2î OO Emissions Prii à convenir. Les annonces de Lu x<raiu:e, de l'Angleterre et de T Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Ledkgue A o. ■*iwHi5iea5iiÉBÉBÉ66i#8iiÉHÉc*KÉÉfliiBraÉB6ùi6BÉiBâiiiiiiiiiSB La Patrie lim mot qui n'était pour nous. qu'une Eraction et dans lequel nous découvrons Riûin la plus grandiose et la plus poi- ame des réalités. ■due de fois l'avons-nous entendu pronon-■; e mot, dans les mille vicissitudes de la H.> publique: distributions des prix, céré-Kilp diverses, banquets, sans y attacher KL d'importance qu'à toute autre formule Rfjcielle destinée à déchaîner les acclama-g ,.et les bravos des auditeurs! ■ Ce n'était pour nous qu'un parole fami R brutalement l'invasion nous en révèle ■ seDS exact. Nous en saisissons tout à M8,,,, l'extrême grandeur et l'extrême dou R patrie suppose le souvenir du passe &,K ses gloires et dans-ses détresses. terre, il est banal de le dire, ot Bous sommes nés, où nous avons vécu Kr et lutté, où reposent ceux que nous Hy® aimés. La patrie, ce sont ces cités Bclives où l'industrie entretient le bien-être Bwl'art embellit, ce sont leurs édifices, nos Bbs®s, nos foyers, nos chères habitudes K, pairie ce sont encore ces champs où pi Bwnt des clochers de village, ces rivières Hjnnenses, ces boi's» ces vastes horizons don' ■f quiétude berçait nos rêves. ■ Et il a fallu pour que nous le compre Biens, pour que nous sentions tout ce qu< K> mot patrie a pour nous de beauté, d< Bobfe^e et de charme, qu'une nation voi Kie, dont nous n'avons pas voulu seconde] Bts projets sanguinaires, soit venue porte) Kr notre sd le fer et le feu. ■ Ces cités, une soldatesque barbare s'ef Btae de les brûler; ces campagnes, elle ei ■fit des charniers. Elle saccage la demeuri K pauvre, fusille les non-combattants, en Bève ara femmes, aux enfants leur demiei ^■torceaa de pain.-. ( Mais à ce spectacle la patrie se transfor ■w La notion en pénètre les cerveaux le! Bios obscurs et de tons côtés nos volontaire) ■ ÎTOtttre cette levée-suprême sera-t-ell< p }ws torts résistent toujours. Chacun d< Bm gai j combattent mérite le titre di BFléron, Barchon, Boncelles et mstintenan Bfeelen, Eghezée sont des noms de victoire |Avec l'aide de nos alliés nous en grave B°ns d'autres. ■ Et la patrie renaîtra- grandie-et plus libre ■ Combien nous l'aimerons et, nous souva ■fcant de la terrible épreuve, comme nou: ■auras, mus, réparer, -à la défendre! Spce La mentalité prussienne v«ciiw> que soiem i euuwuuu,! niow uvwuu ^ es idées philosophiques des diverses race «instituant les nations, il existe profondémen tncré au cœur de tous les hommes, les notion otangibles du Vrai, du Juste et du Beau. Ce sont ces notions de la conscience universel t des peuples, qui nous font à tous, tant qui Mis sommes,abhorrer le mensonge et la faus ce sont elles qui nous empêchent de nou ter à une autre guerre, que la guerre défer fw, ce sont elles qui se trouvent à l'origin * toutes les œuvres de solidarité humaine ■Si par malheur, en dépit des efforts les plu '"onrenx des pacifistes, l'horrible fléau d'un fce apparaît comme inévitable, c'est er la conscience universelle des peuple: iii Ta s'y opposer de toutes ses forces: avan [guerre, en respectant soigneusement la ve ®é et la courtoisie entre adversaires pou (onver encore à tout prix un terrain d'en ®te, pendant la guerre, si par malheur le ®ies doivent décider du différend, en respec ?nt les lois bien établies de la guerre entre ne 1(>ns civilisées et en créant ces innombrable 6uv'res de la pitié humaine pour pallier dan a mesure la plus large et la plus étendue au: 'Pouvantes du fléau déchaîné. toutes ces qualités innées de la conscienc universelle des peuples, l'éducation prus pane s'est efforcée de faire table rase, e: i substituant l'unique perspective du but ; "eindre: la domination de la Prusse et d 'Allemagne sur le Monde «Deutschlan< ailes!». Elle a décrété et enseigné par W.a son peuple que la fin justifie les moyen We tous les moyens sont bons pour arr: Ka? but- Elle a rejeté de ses pensées, de s nscMaice, toute idée de justice, d'honnêt( ■ue bonté et de pitié humaine. formai lnstru°tion, cette éducation prussienp née systématiquement par la Prusse bri cvnin 6 l'Allemagne, est cause de l'attitud ieiiN «de ses Peuples et de la perpétration d ctirntL ^ocités sur ceux qu'ils considérer] f®»e leurs ennemis. 'u( ? en action sans frein la logique de l'aps Geor"or®°t' a dit avec la plus grande justess ipunto Clemenceau, a pensé comme les dir à' .f^uels de l'Allemagne, et Clemencea 1 îCVroPhétiquement: Mais il a mal fin: Ncidlr • îes ?aits' mentir impudemment pou Wriotea l ac^on commune ceux de ses con psoiirr 'Ul' non encore suffisamment en fesser 5ar virus prussien, pourraier |toTiSCiJevolteT la partie restée saine de leur pssihip, ' Ja're ensuite le plus d'atrocité feiri» oh SUr l'ennemi, tant dans leur pays qu iftégoi* t®5 bataille pour créer un horribl çrâce i& a^10rrer la guerre prussienne, < Item a fa faiblesse humaine — obliger l'ei conclure au plus yite une paix néfasl pour lui-même, mais avantageuse pour l'Ali magne: telles sont clans leurs grandes lign les idées directrices du gouvernement pru sien, d'où toute velléité d'honnêteté, de ju tice, de pitié, est sévèrement bannie! La guer lâche et sauvage, sans .merci, en achevant 1 blessés, en assommant ou fusillant les femme les enfants, les prêtres, sans défense, en br lant les propriétés privées, en pillant les cai ses publiques et les banques, la guerre sevr de ces adoucissements que la conscience ui verselle des peuples s'est efforcée de lui do ner, telle nous apparaît dans toute son hc | rible réalité .la guerre prussienne déchaîn aujourd'hui. • C'est une conception insensée du rôle de IV : lemagne, c'est une monstrueuse aberration,ui épouvantable folie inexcusable de la conscien humaine,créée honnête,juste et bonne, qui a . pelle la vengeance céleste, la révolte unive selle des peuples civilisés, non seulement < continent, mais du monde entier sous peii : de voir,si cette viciation des consciences devf 1 se généraliser, l'Honnêteté, la Justice ou ■ Bonté disparaître et la criminalité et la fol devenir maîtresses de l'Europe et du Monde! i Heureusement, cette façon de voir n'est p même celle de l'Allemagne entière, c'est ce. de la Prusse féodale. Beaucoup de peuples ; lemands, les Bavarois, les Saxons et bien d'à ; très ont gardé leur conscience pure de cei ' horrible perversion prussienne, et, nous > avons l'espérance, ils se soulèveront en mas , dans une irrésistible nausée centre les di ; géants prussiens dès qu'ils connaîtront la vé té, dès qu'ils sauront que le Droit et l'Honnête I sont du côté de l'Europe coalisée et la félonie , la traitrise du côté de la Prusse en folie. Cette mentalité de la Prusse établie et l'H ' toire vengeresse — à nous Pirenne — l'inscri au fer rouge au front des dirigeants prussie ■ de 1914, il devient aisé de comprendre la dif î rence de conduite des Allemands et des alli > dans la guerre actuelle. Nous n'achèverons pas les blessés malgré te . le mal qu'on nous a fait sans la plus lége provocation de noire part, nous ne tirerons p .sur les ambulances, sur les femmes, les e fants et les prêtres inoffensifs, mais respec • rons les lois d'honneur du gigantesque duel e t gagé en Europe. > Les' blessés et prisonniers allemands serc . nos hôtes, ils seront soignés avec l'human . digne de peuples civilisés. Ils seront regardi non comme des ennemis, mais comme des v times d'un régime de folie sanguinaire à " quelle ils n'ont eu ni la prévoyance, ni l'én > gie de s'opposer. Shakespeare a dit: on ne la » pas le sang avec du sang, on le lave avec l'eau.» Les Belges sont de l'avis de l'immor > poète anglais. Quant à ceux qui debout encore comb , tent contre le Droit, la Justice, ïet Dignité ' la Bonté humaine, notre bras est armé pour ! ; abattre, pour les exterminer avec la plus froi résolution, avec l'énergie indomptable inspii k par la grandeur et la noblesse du but à atte: . dre: rejeter l'envahisseur hors du pays et a\ . nos alliés aboutir à une victoire pour assui pour une durée indéterminée d'années, la Pc en Europe A nous les pacifistes. Si vous voulez la p< * faites aujourd'hui la guerre, seul moyen 5 notre pouvoir d'étrangler l'hydre germaniq et de faire régner en Europe par le désarn iment général plus bonté, plus de bii être, plus de dignité, plus de justice au s< «des pèuples. La Belgique aura eu le triste privilège faire décime^ ses enfants si pacifiques, si < l nemis de la guerre par la Germanie féro j Je bénis la Providence de nous avoir dév( » le rôle d'être au premier rang les champie d'aussi noble cause. t Quelles que soient les vicissitudes passa, s res de la guerre, quelles que soient les vi t transitoires pour nous ou pour nos alliés, ] s tre courage, notre foi ne faibliront point. Victoire est à nous! «Oott, mit uns» ont inscrit les Allemands s î leur ceinturon. Ils se trompent, c'est le dia - qui est avec eux et tout l'enfer déchaîné. Di s est la Vérité, la Bonté, la Justice suprême. - est avec les braves gens qui défendent < e attributs divins. Nous vaincrons parce que nous deve s vaincre! e Que tous les honnêtes gens d'Europe s'ur - sent dans un élan irrésistible et unanime ci 3 tre la Prusse homicide et que l'on élève s t ses ruines le temple de la Paix de l'Eure et du Monde, r PAX. s " i Succès belge à Eghezée e 2 escadrons allemands détruit: a BRUXELLES, 13. — De notre correspe i dant. — Nos troupes ont remporté un gi e succès à Eghezée, au nord de Namur, 1 elles ont complètement décimé la colon - allemande marchant sur Bruxelles par s sud. Pertes allemandes énormes. I Confirmation o ANVERS, 13, midi. — Deux escadrons i- lemands avec une colonne de charroi p e automobiles ont été détruits par nos tre e pes à Eghezée. ^ Eghezée se trouve dans l'arrondisseme de Namur près de la limite du Brabant,s g la route de Namur Tirlemont, au Sud-I _ de Wavre. J On a pris des mitrailleuses - sur auto i- s BBUXELLES, 13 août. — Officiel. — Un n s veau combat a eu lieu ce matin au Sud, o e tre les troupes allemandes qu'on avait sigi e lées hier en marche vers Eghézée. El it ont été attaquées par nos troupes et repouss î- j avec de très fortes pertes. Nous leur, avons p &l des mitrailleuses- sur ,auto. e- Il n'y a rien à craindre d'un mouvement d bs cavalerie allemande sur Bruxelles par le Sut s- Bien non plus d'un même mouvement pe s- le Nord n'est à craindre après notre victoii re d'hier. es Au surplus, toutes les Ardennes sont ga s, dées par l'armée et la garde civique. î Le combat de Haelen n- ?g LES AI-1EMANDS REPOUSSES ONE DEUXIEME FOIS JEUDI MATIN J- le BBUXELLES, jeudi, 41/2 heures après-mid ca _ j)U patriote : , P" « On nous annonce que jeudi matin les A rf- lemands repoussés les jours précédents a lu nord de Liège et dans les environs de Die: le sont revenus à la charge a Diest, au débi de la matinée de jeudi, et ont été vigoureusi la ment repoussés par nos troupes. » îe Hostilités en Belgique UN COMBAT DE CAVALERIE A AINEFFE ri- ltli BBUXELLES, 13 août. — Un collaboratei et de l'Indépendance belge a reçu de son fils, a tuellement sous les armes, la lettre suivant is" « Mardi soir, vers 8 heures, nous avons é ra surpris à Aineffe (arrondissement de Huy, ca ?.s ton de Jehay-Bodegnée) par un escadron i -é- dragons allemands qui venait de la directie ®s <Je Liège. » L'appel sonné sur-le-champ rassembla < ut quelques minutes notre escadron et une cihar: 1-e formidable eut lieu sur le territoire de Aineff as Après trois heures de combat, les Alleman ;n- furent mis en fuite, abandonnant 153 morts te- livrant 102 prisonniers de guerre. Nous eûm m- 15 blessés et 6 morts, j'ai eu la main trou d'une balle, mais js continue tout de mên nt mon service avec plus de courage que jamais ité ÎS, UHLANS MASSACREURS ic- la- BBUXELLES, 13 août. — Aux environs < 3r- Landen, des uhlans avaient réquisitionné tro ve petits cultivateurs en train de conduire e de fourrage. Ils les prièrent de les accompagn tel jusqu'à la route de Kerckôm (Hannut). Apr avoir déchargé docilemçnt son fourrage,sur 1 it- fourgons allemands, un des Cultivateurs "p et s'enfuir. Il fit bien, car les deux autres, apr Les avoir été ligotés, furent fusillés sur place, de Au même endroit, on a trouvé trois ouvr.ie ée agricoles ayant la gorge coupée. ec A VELM.— NOUVELLES HORREURS •er iix BRUXELLES, 13 août. — Le dimanche so: une centaine de uhlans se dirigèrent vers iix village de Velm, situé à une lieue de Saii en Trond. ue Ils prirent possession de la ferme Thenaert le- le fermier, qui s'était réfugié sous le toit, av în_ M. Thirian, comptable du député Peten, et >in servante, purent échapper à la rage des assa lants. S'établissant ensuite en embuscade, ramassèrent tous ceux qui passaient, hommi ;n- femmes et enfants, au nombre de vingt-cii; ce_ enfermèrent ce groupe comme otage, avec l'i )lû tention de placer ces malheureux devant ei ,ns si les Belges devaient revenir. Les vingt-cinq otages durent passer toute y§, nuit sous la surveillance de deux sentinelli ies En passant à Velm, des fuyards alleman 10'_ défoncèrent la porte d'une petite maison ag La cole. Le propriétaire, un nommé Deglin, c vrier d'élite, alla au devant d'eux. Us tirère !Ur dessus et le blessèrent à mort. -,2g D'autres saisirent la femme, en chemise, eu son garçonnet de 10 ans, et les entraînèrent jl un kilomètre de là. Les malheureux pure ;es s'enfuir dans les campagnes. La rage des fuyards était si grande qu' ins traversant le village de Velm ils tirèrent d coups de feu sur toutes les maisons, sur 1 is_ fermes et même sur l'église. Tous les habitar jn_ de Velm s'étaient réfugiés dans les caves. ;ur Les uhlans avaient capturé cinei civils, d ' ouvriers, qu'ils massacrèrent dans les chamj C'étaient des pauvres diables qu'ils avaie réquisitionnés comme guides et qu'ils payaie ainsi de leur obligeance. Mardi matin, on a découvert dans la ca pagne, aux environs de Velm, le cadavre d' homme d'une trentaine d'années, vêtu av e élégance. On trouva sur lui des papiers nom de M. le chevalier Willy Percy. Il av: été ligoté et portait deux blessures à la tê Le cadavre a été déposé à la maison comir 5 nale, dans un cercueil provisoire. Cinq blessés sont soignés au pensionnat .n- Velm" 'Oq • LE COMBAT D'ORSMAEL-GUSSENHOVEN JU np I BRUXELLES, 13 août. — Voici quelques r tes complémentaires que le Patriote reçoit à sujet : « Les Allemands, pour mettre le feu ai maisons, accumulent quelques bottes de pat qu'ils enflamment, puis, ils jettent dans 3,1- foyer allumé des cartouches à blanc; parfe ar aussi ils font exploser des cartouches de d )U_ namite. » Une quinzaine d'Allemands, tués et aba donnés sur place, ont été enterrés par les t. nt bitants du village. ur » En ce qui concerne nos tués, un notai :st en a dressé la liste et a fait l'inventaire d objets trouvés sur eux. » Voici les noms des quatre villageois m; sacrés sans qu'on ait pu articuler contre e aucun grief : MM. Franz Lurquin, Eugè Hennot, Albert Linaer et Charles Germentii » Parmi les vingt militaires belges, on c: les noms suivants : le commandant Knape du- le comte van der Burch, les soldats Demei m- Glaeys, Van den Driessche, Dupont, Buytir ra- Flamant, Knapen, Persyn, Saussez, Bae les ' mant, Blonde, Vinacher; cinq ou six sont r Ses tés jusqu'à présent inconnus, les noms g) ris j vés près du numéro matricule étant illi ihles. >■ e] PARTIS FANTASSINS, REVENUS . 1 CAVALIERS. ,r e BBUXELLES, 13 août. — Mercredi, dans un localité de la province de Namur, des chas seurs à pied patrouillaient. Voici qu'arrive un troupe relativement nombreuse de ulilan prussiens. Sans hésiter, nos petits soldats le canardent, e- tuent quelques-uns, en blessen d'autres, les mettent en fuite et capturent leur chevaux. Puis, après avoir recueilli les blessés dan une charrette, ils sautent sur les chevaux aile mands et reviennent en chantant auprès d' leurs camarades. L * A Liège LES OTAGES SONT RELACHEE BBUXELLES, 13 août. — Un collaborateu du Soir a rencontré un Liégeois, arrivé jeuc - matin à Bruxelles, et qui lui a donné quelque J détails intéressants sur l'état de choses dan Jla Cité ardente : Le calme le plus absolu règne dans Liég< Les Allemands y sont 2,500, 3,000 pput-être a j maximum. Ainsi qu'on l'a dit hier, les officier sont allés s'installer sur les hauteurs de Cointi avec quelques canons. îr Visiblement, ils manifestent un ennui pr( c- fond de s'être installés dans l'espèce de sot } : ricière que Liège constitue pour eux. Qu'i1 té essayent de sortir de la ville ou d'y rentre: n- les canons des forts, dont la justesse de tir e: le tout à fait admirable, les déGiment. m Ils s'attendent tellement à la rentrée de ne troupes que, par les rues, ils ont placé à divei irç endroits des sacs de sable, et non de farim je comme on l'a dit. e. — Et les otages ? is — Ils ont été relâchés il y a deux jours. L et général prussien a fait afficher une proclam; ss tion pour l'annoncer au public. 5e Les soldats ne molestent personne pour : îe quart d'heure, et l'on circule librement par 1 ! » ville. La situation is g" Pas de changement es cs BBUXELLES, jeudi, 11 heures du soir. — ut n'y a pas de modifications dans la situatior tant pour nos troupes que pour celles de ne alliés. rs Les Allemands continuent leur mouvemei de retraite. Bruit d'une tentative criminelle ire — Un démenti »t- s. BRUXELLES, 13 août. — De notre ee>we ec pondant. — Dans la nuit de mercredi à jeud M. le commissaire de police Clootens, qui si il. geait à la Permanence, fut averti qu'un attei :1s tat venait de se produire, disait-on, contre l'ai :s. tomobile d'une personnalité haut placée, q. D'une auto rouge, un projectile avait é n- lancé au passage d'une limousine. Cette aui ix portait la plaque 3721. Ceux qui l'occupaiei n'aurait pu atteindre l'auto de la personnali la visée. is. Aussitôt l'ordre aurait été donné à toute : df. police, à la gendarmerie et à la garde civiqi ri- d'arrêter l'auto 3721. u- On n'y parvint pas. Il n'y a d'ailleurs a' nt cune auto inscrite sous ce numéro. Et, en a> mettant la véracité du récit fait à la polie et la plaque serait fausse. à Pendant toute la nuit, l'émotion fut inte: nt se et les recherches se poursuivirent. Il exis toutefois une plaque 3721 pour motocyclette, 3n l'on est à la recherche de son propriétaire. es Au Palais du Boi, M. le chevalier de P es toul, qui nous reçoit avec beaucoup de cou lts toisie, n'est au courant de rien. Aucun rapport n'a été fait. es On avait prétendu que M. le colonel Delp >s; de la garde civique, avait été témoin de l'a tentât et qu'il l'avait signalé à M. le commi saire de police Clootens. Nous nous rendons chez M. Delpy, rue B( liard. Il n'a nullement assisté à l'attentat, s'est borné à donner des instructions conce nant l'auto 3721. M. Ingenbleek, l'aimable secrétaire du Be [e de son côté, déclare tout ignorer de cette pr tendue tentative criminelle. Enfin, au commissariat en chef de la polie (je on ne connaît que le rapport de M. le commi saire de police Clootens. Le mystère va-t-il s'élucider? Où nous tro vons-nous simplement en présence d'un c nard auquel il est bon de couper les ailes? Il n'y a qu'un fait certain: l'accusation pc °" tée contre l'auto rouge ayant la fausse plaqi ce 3721... Tout le reste ne sont que des bruits sans co sistance. Le démenti que nous demandions n'a p, j® tardé. Il est de source officielle: 1 '«Aucun attentat contre la personne du R y" n'a été commis. — (s.) Le chef du cabinet t n_ ministre de la guerre. 2 Combat sur l'Othain gs LES ALLEMANDS ABANDONNENT UNE IS- BATTERIE ET TROIS MITRAILLEUSES JX ne PABIS, 13. — Le combat livré sur l'Otha ;r. le 11 août a continué hier très brillammer ite Le premier acte consista dans l'attaque < m, deux bataillons français par des forces al! It, mandes très supérieures. Nous iious somm ix, repliés, puis nous avons contre-attaqué da: te- la nuit même très vigoureusement, grâce à d 3s- renforts, obligeant ainsi les Allemands à ui ■a- retraite précipitée au cours de laquelle i si- perdirent de nombreux morts et blessés et d prisonniers. Ils ont abandonné une battez y d'artillerie, trois mitrailleuses et plusieurs caissons. Nous avons continué hier à avoir l'avantage. Une batterie française surprit le 21me régiment de dragons allemands pied à 3 terre et l'anéantit. Les résultats de ce double " succès furent immédiatement sensibles. Le 3 mouvement en avant des forces allemandes a 3 cessé dans la région et leurs colonnes se sont l repliées suivies de près par les nôtres. Au ; cours de cette poursuite, nous avons trouvé 3 dans les villages voisins de nombreux Allemands blessés dans le combat de la veille. 3 Neuf officiers,- un millier de blessés et prisonniers restèrent entre nos mains. 3 Note. — L'Othain est un sous-affluent de la Meuse, en France; il débouche à Montmédy ■dans le Cbiers, affluent de la Meuse. Belgique et Angleterre M. DE BROQUEVILLE, M. ASQUITH ET SIR r EDWARD GREY i s BRUXELLES,q}3 août. — M. de Broqueville, s ministre de la guerre, a reçu de M. H. H. As-quith le télégramme suivant: u Excellence, s •. J'ai reçu avec le plus .grand plaisir-le n^o-sage que Votre Excellence m'a adressé. Je >- m'empresse de vous faire part de toute l'ad-i- miration que je ressens pour le magnifique s courage et l'énergie dont font preuve la na-r. tion belge, son Roi, son gouvernement et son ;t armée. Les souffrances qu'ils éprouvent leur valent ma plus profonde sympathie, s La bravoure des Belges, l'intrépidité avec la-s quelle ils se défendent montrent combien vif est leur amour pour l'indépendance et 1a, liberté; c'est la meilleure preuve que l'Angleterre a eu raison de prendre parti pour la e Belgique et de défendre le traité international. l" L'exemple que la Belgique a donné au début de cette guerre sera, j'en suis sûr, un exemple e pour les nations libres de l'Europe. a Sincèrement à vous, H. H. ASQUITH. De Sir Ed. tirey, M. de Broqueville a reçu le télégramme suivant: Excellence, Je veux en toute cordialité m'associer à chaque mot de cette lettre du premier ministre t1 qui part aujourd'hui à l'adresse de Votre Ex-1 cellence. .0 Sincèrement à vous, E. GBEY. Les forces anglaises débarqués sur le continent BRUXELLES, 13 août. — On écrit à l'« Indépendance Belge », de Londres, le 11 août : « Le mystère dont on a entouré les mouve-3- ments du corps expéditionnaire se dissipe à i, peine aujourd'hui. Je savais, de source sûre, 5- dès vendredi, que les opérations de transport i- s'effectueraient immédiatement, de Southamp-i- ton vers la côte française. Je n'ai pas été le seul à bien garder ce secret. Il est à peine :é croyable que la presse anglaise ne se soit fait .o l'écho d'aucune rumeur. it » J'apprends que des forces nombreuses ont ;é déjà passé la frontière belge, sans doute .pour opérer leur jonction avec les troupes franco-:a belges. Mais il se pourrait bien que ce ne ie soient pas les premières qui sont entrées en Belgique. Un de mes amis a reçu, samedi, une i- lettre d'un de ses parents qui est dans le corps 1- du génie. Cette lettre portait un timbre belge , e, et était datée d'une ville de votre Ouest. » Même mystère concernant l'importance des i- troupes transportées sur le continent. Certains te journaux parlent de 100,000 hommes, d'autres et de 180,000. Tout dépendra naturellement des événements.» a- r Opinion anglaise r sur les opérations devant Liège LONDRES, 13 août. — Le Daily Telegraph s" estime que la masse des troupes allemandes est concentrée entre Liège et Luxembourg. Il 'jj est d'avis que les mouvements de cavalerie au nord de Liège ont pour but de détourner l'at-r" tention des forces françaises et belges et, en menaçant Bruxelles, d'obliger ses défenseurs à consacrer de nombreux effectifs à sa pro-u" tection. V Le Daily Telegraph annonce que l'armée an-e' glaise s'augmente rapidement et qu'en vingt-s" quatre heures 7,000 nouveaux engagements ont été recueillis. — Reuter. u- a- _ A Bruxelles ls ODIEUX STRATAGEMES. BRUXELLES, 13 août.— D'un collaborateur. °i — Il est absolument exact — l'information de lu l'agence Havas est confirmée par une lettre d'un soldat du 9me que nous avons eue entre les mains — que les .Allemands ont cherché à abuser les soldats de ce régiment par la sonnerie de clairon: «9me, cessez le feu!» et, ce qui est plus grave, en opposant à nos hommes une unité d'infanterie revêtue de l'uniforme de soldats belges tombés sur le champ de bataille. in Si cet odieux stratagème n'a pas réussi et it. si nos hommes n'ont pas été retenus par la le crainte de tirer sur leurs amis, c'est parce e- que, comme timbre et comme exécution, la es sonnerie de clairon était imparfaite et que la is distinction a pu être faite. es Cette ruse est formellement interdite par ie le règlement annexé à la convention de La ls Haye concernant les lois et coutumes de la es guerre sur terre et signé, pour l'Allemagne, ie par le baron Marschall de Bieberstein et M.

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