Le matin

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s.n. 1914, 04 Juli. Le matin. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0g3gx45q57/
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Samedi 4 Juillet 1914 HUIT - CIW>CESÎÎ5ÎE8 21me Année - - N° 185 i ■ Y ■ <a\ RÉDACTION |9,VIEILLI^ BOURSE, 39 A^vkhs Téléphone Rédaction : S17 Abon nemeiits : v -LV'ii an .... .fr. 13 OO ïLkÎSES (Six mois ..... 6.£SO /Trois mois .... S.îïO l Un an SC.OO ilIÉRIEUE. I Six mois è>SîiO /Trois mois .... ïî.OO juJKCEn : France, Angleterre. Allemagne et Union postale, par trimestre, fr. 9.00. — Hollande cl tond-Duché, par trimestre, fr. Î .OO. [abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURTSTA.L QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, ANVERS Téléphone Administration : S <5 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O.: Annonces financières id. « ï < Réclames la ligne, » 1.1 Faits divers corps id. > 3.< Chronique sportive id. » 3.< Faits divers fln id. » 18.< La Ville id. > ÏS.< Emissions Prix à conve t Les amwnees de la France, de l'Angleterre c\ l'Amérique sont exclusivement reçiies A Bruxc chez MM. J. Lebiîgue & Co. PsychoIogie du prince ■Le prince de Galles a vingt ans, étant n 123 juin 1894. Il se nomme Edouard e: Itivenir de son grand-père, Albert en sol Inir du prince-consort,Christian par égar lur la maison de Hanovre dont il descen fer les femmes, George par dévotion a' tint patron de l'Angleterre, André pa lard aux Ecossais, Patrick par allusio: I patron de l'Irlande et David pour fair laisir aux Gallois. Il est prince de Saxe fibourg-Gotha, duc de Saxe, duc de Corr rll, duc de Rothesay, comte de Chester € Carrick, baron de Renfrew, lord des îles land Steward d'Ecosse, chevalier du trè Kle ordre de la Jarretière et lieutenant d lisseau. ■Il vient de débuter dans la vie publiqu I présidant Une cérémonie. Auparavant i Imptait fort peu dans la marine, nulle lent dans l'Etat. Je l'ai aperçu quelquefoi ■dis à l'âge heureux où les princes ne son Icore que de jolis petits gosses. Il avai Ins les deux ans. Tous les matins sa noui jee le promenait dans le parc de Saint Imes en s'arrangeant de façon à arrive Ins la cour du palais des Tudor au me lent dë la relève de la garde à pied, parad II attire quotidiennement quelques cen ines de badauds. La nourrice se postai Ins un coin de la cour, bien en évidence In précieux fardeau sur le bras et, quani I fanfares saluaient le drapeau, l'august lutard faisait le salut militaire. C'était gen I et cela faisait plaisir aux passants. Long Bips l'étiquette n'imposa pas d'autre coi le à l'enfant. Il eut sa place dans les céré ■nies de la proclamation de son père ei lai 1910 et dans celles du couronnemen I juin' 1911. Puis on le renvoya à l'EcoL ■ Devonport et, quand il en sortit avec soi ivet de midshipman, on le fit voyager. ■1 vécut d'abord à Paris chez un ami pei ■nel de son père, le marquis de Breteuil Ile président Fallières saisit cette occa in de lui conférer les insignes de grand Six de la Légion d'honneur. Il alla en ■te en Allemagne d'où il revint grand px de l'Aigle rouge. A son retour il entn l'université d'Oxford où il est encore mai: B études n'embarrassent point sa carrière Ins quitter Oxford il est devenu enseigna lis lieutenant de vaisseau, capitaine dan: ■ régiment de grenadiers et dans un régi Int de hussards de la garde. Tout der ■rement il assistait à une parade du camj ■ldershot en uniforme de major des force; ■ntoriales. Il n'est pour lui ni règlements Bois, ni concours, ni délais d'ancienneté ■ George V disparaissait ce soir, l'enfan ■ait proclamé roi demain, empereur et ro ■territoires formant à peu près vingt mil ■s de kilomètres carrés et supportan ■,286,650 habitants! Bvant-hier il a présidé aux cérémonies d< ■ose de la première pierre d'une église i ■struire dans le sud de Londres. Reçi P&r l'archevêque de Canterbury et par l'é ■ne de Southwark, il a prononcé son pre 1er discours, ou plutôt il l'a lu. Il s'est ex ■né avec modestie: «J'avais depuis long ■ps le vif désir de visiter cette partie d< ■capitale et ce m'est un plaisir que moi ■fflier devoir se concilie avec l'intérêt d< ■lise nationale.» Il a rappelé que la nou Be église s'élèverait sur un terrain dé ■dant des apanages du duché de Cornwal toit il porte le titre et dont les revenu; ■t perçus en son nom, à son profit. Il se ■fvait là pour ainsi dire chez lui; auss ■'• ajouté en terminant: «Je n'ai pas 1e ■ention de savoir encore ce qu'il y aurai' ■®ire pour les gens de ce district maii ■"'ierai leurs besoins et je m'efforcera Mn acquérir l'expérience.» ■'' physique le prince de Galles est ur ■J"! jeune homme blond à la ressem ■Jee de la reine Mary, sa mère. Ses pho ■aphies le montrent grave et triste ■ jamais un sourire. En grand unifor ■Pe lieutenant de vaisseau, sur les fond! ■peauvais ou de la Savonnerie du palai; ■PUckingham, il semble intimidé, près ■ inquiet. Les instantanés de la cérémo-■de Southwark le représentent hésitani ■rconspect, tout entier occupé de sor B attentif à son moindre geste.Les deus ■s prises au camp d'Aldershot sont' sai-■antes. Parmi les officiers qui l'entou- ■ le jeune prince seul est debout et son ■p exprime on ne sait quelle mélanco-■Moureuse, on ne sait quel ennui sans Le regard est vague, lointain, B?ue absent. C'est à en avoir pitié, ■îuoi pense-t-il? De quoi se compose la B'alité de ce jeune homme à qui aucun Bc| jeune homme en ce monde n'est com-TOMe? Quelle éducation a-t-il reçue? notion se fait-il ou lui a-t-on faite de ■personne et du reste de l'humanité? ■r lui se prend-il et d'où vient qu'il B Parait si malheureux? N'est-ce pas H considère comme étant d'une autre Kce que les autres hommes et que le ■ment de son isolement l'accable? R'iS voudrions l'apprécier à travers son de Southwark, où il confesse si Baient l'aveu de son ignorance et de sa ■esse, mais non.s n'osons. Comme le BJf prince de Galles doit compter avec ■?çPonsabilité ministérielle et nous de-H comprendre que le gouvernement l'a Rpîrler comme il était convenable qu'il ■" L'incident n'est pas de nature à nous éclairer sur son éducation ni sur soi esprit. Nous ne sommes plus certes au temps oi Villeroy disait à Louis XV enfant: — «Voyez, Sire; voyez tout ce peuple e tout cela est à vous; vous en êtes le mai 1 tre» — ni au temps où la comtesse de Gen " lis, vouée à tant d'éducations princières , reconnaissait que les princes étaient le plus grossiers, les plus ignorants parm J les hommes. Evidemment le prince de Gai 1 les a plus d'orthographe que Louis XIV 1 plus de mathématiques que Louis XV, plu e d'expérience nautique que Louis XVIII plus de connaissances philologiques qu I Napoléon qui, disait l'oratorien Daunou ne savait ni le français ni l'italien. Si rapi '' de que soit son passage à travers les école ® techniques et les cours de l'université, i 3 y acquiert des notions qui ont manqué ; nombre de ses prédécesseurs mais qui lu ? constituent en somme une érudition infé rieure par rapport à ceux de ses condisci pies qui ont poussé leurs études régulière ? ment jusqu'au bout, qui ne doivent à 1; ; faveur ni leurs diplômes ni leurs grades dont chaque progrès résulte d'un d'roi conquis ou d'une expérience accomplie. L prince est lauréat ou officie* avant tout 1 r monde mais il est l'un Ou l'autre moins qu J personne. 3 II est le plus éclatant des lieutenants d ' vaisseau, le seul investi de l'ordre de 1; ' Jarretière, mais il est aussi le seul auquel ' en temps de guerre, on n'oserait confie un commandement. Il est capitaine d'in 3 fanterie et de cavalerie sans avoir seule " ment commandé une escouade ou un pelc ~ ton.Il sera demain colonel d'artillerie san avoir passé par l'Académie militaire d " Woolwich. Il sera docteur en octobre aprè ï seize mois d'études au lieu de six ans. * Cela ne suffit-il pas à lui suggérer 1; 3 conviction d'une sorte de mission divine 1 Pendant les premières années de son en fance il a vécu sans savoir, du moins san " clairement comprendre qui il était. Il y i ' eu un jour révélation, puis initiation lent " et progressive. Pas d'aventure plus redou " table pour une conscience et pour un es prit. Quelque jour peut-être «n psychologu 1 étudiera ce phénomène. Bornons-nous i 5 constater que cette commotion engendré li • tristesse car le cas du prince de Galles n-3 lui est pas essentiel. 3 Regardez les portraits des autres jeune: ' princes: aucun n'a le sourire. Camille Liaume > Lettre de Berlin Lettre se oenm [ (Correspondance particulière du «Matin») - Le baron von Mirbaeh. — Le duc Frédéric ! t d'Anhalt. — L'impôt de guerre. — Les ciné t"38, , « . --.i * > Berlin, 2 .juillet. l On annonce que le baron von Mirbaeh , grand-maltre de la maison de l'impératrice prend sa retraite et qu'il sera remplacé par L général de la cavalerie von Falkenhayn, ei ' retraite. Le baron von Mirbaeh, qui occupai " ces fonctions depuis 1899, reçoit en récom ■ pense des services rendus le titre de grand > écuyer tranchant. i Le baron von Mirbaeh, qui a maintenan . soixante-dix ans, peut se flatter d'avoir ei une brillante carrière militaire. Entré dan: l'armée en 1864, il participa à la bataille di ! Kôniggràtz (Sadowa); il enleva une batteri» 1 ennemie avec une telle bravoure que le ro s Guillaume le décora sur le champ de bataille ! « ne fut pas moins brillant au cours de 1; i campagne de 1870-71 en France; il fut blessi et ses jours furent mis en danger; cependan ' après sa guérison il reprit du service actif e ' fit partie de l'armée jusqu'en 1882, année où i ; entra à la Cour. Il fut le trésorier particulie: • de l'impératrice et participa activement < l'œuvre de propagande pour la constructior i d'églises évangéliques. On rappelle aussi que pendant l'hiver ri . goureux de 1880, le baron von Mirbaeh,voyan un enfant qui allait se noyer dans la Sprce ; sauta à l'eau tout habillé et sauva le garçon ' net. ; Je vous parlais l'autre jour, à propos de lf ; mort du grand-duc de Mecklembourg-Strelitz des «princes socialistes» et je vous citais 1< : grand-duc Georges de Saxe-Meiningen. Lu: ' aussi est mort et vdus-en avez lu la biogra phie. Vous savez que c'est grâce à lui que vou; ' avez eu en Belgique, à Anvers et à Bruxelles il y a quelque trente ans, de superbes repré ■ sentations de Julius Cxsar de Shakespeare e' de la Jungfrau von Orléans de Schiller. Mais avec ces princes n'est pas éteinte la race de: grands-ducs auxquels les socialistes étaien sympathiques et qui étaient sympathique! aux socialistes. Ainsi le duc Frédéric II de Anhalt et sa femme, la duchesse Marie, une princesse d'origine badoise, fêtent aujourd'hui leurs noces d'argent. Les souverain! sont très populaires et le Landtag d'Anhali vient de voter un crédit de 100,000 marks qu: seront affectés à une œuvre que le duc dé signera. De son côté, le conseil municipal de Dessau, à l'occasion des noces d'argent de Frédéric II et de la duchesse Marie et poui commémorer l'événement, vient de voter la création d'un fonds destiné a assurer des secours médicaux gratuits aux habitants nécessiteux. Ce vote a eu lieu à l'unanimité, les conseillers socialistes s'associant a.insi à l'hommage rendu aux souverains d'Anhalt. Il y a dix ans que le duc règne sur le petit Etat d'Anhalt.Tout comme le défunt grand-duc Georges de Saxe-Meiningen il a su se rendre , très populaire et tout comme lui il s'intéresse aux choses de théâtre; mais son attention est J plutôt portée vers l'opéra. Le théâtre de Dessau l'jouit d'une excellente réputation en Aile magne et ailleurs. La troupe comprend d'ex ■ cellents éléments et l'interprétation qui y es donnée du répertoire wagnérien emporte le suffrages de tous les amateurs éclairés. * * * ( On vient de publier la participation de 2! s villes à l'impôt extraordinaire pour l'armée , cet impôt qui doit rapporter un jnilliard d( marks comme vous savez. Les chiffres sont intéressants et je vous le: » transcrits: s , Habitants Marks a Berlin 2,071,257 74,235,6» Leipzig 589,850 21,657,11: ' Cologne et Mulheim 569,595 20.306,21- Breslau 512,105 10,800,0» ° Francfort 414,598 35,000,001 1 Dusseldorf 358,728 18,000,001 i Charlottenburg 305,978 28,111,48' i Essen 294,653 13,000,001 - Kônigsberg 245,994 3,375,991 . Neukôlln 237,289 768,38' . Stettin 236,145 3,400,01: Duisburg 229,478 4,002,80 Dortmund 214,333 3,920,001 ; Kiel 211,627 2,500,00! 1 Schôneberg 172,902 6,000,001 3 Dantzig 170,347 1,576,921 e Elberfeld 170,118 5,300,00( 3 Gelsenkirchen 169,530 1,900,001 Barmen 169,201 3,500,001 3 Posen 156,696 1,959,90* " Aix-la-Chapelle 156,143 6,211,29" Bochum 136,916 1,830,00* ' Krefeld 129,412 2,269,86^ L' Mulheim (Buhr) 112,602 5,000,00* - Mayence 110,634 2,300,00* - M.-Gladb.-Rheydt 110,413 2,341,98* - Wiesbaden 109,033 11,022,744 s Lubeck 98,656 3,350,001 3 Total 8,464,233 293,640,31ï En d'autres termes, les habitants de 28 ville! 1 ont versé en moyenne 34,70 marks par tête ? pour le milliard de l'armée. s ♦ * , i 3 L'émotion est vive dans le monde des ciné _ mas, celui des propriétaires et des artistes. On vient de leur appliquer la censure préventive, c'est-à-dire que tout film devra être soumis à un fonctionnaire pour ce désigné 3 et qui devra donner son visa avant que le i film ne puisse être «tourné» en public. Mais i ce n'est pas précisément contre cette censure 3 que les intéressés protestent; ils s'y sôumettem déjà de bonne grâce ; c'est plutôt contre la taxe exorbitante qui doit être payée au cen 3 seur; indirectement, la mesure incriminée con stitue un nouvel impôt sur les cinématographes, impôt très lourd, puisqu'une firme a déclaré que la censure lui coûterait 94,000 marks pour le prochain semestre. Alors les fabricants de films se sont concertés et ont pris la décision de ne plus soumettre de nouveaux « rouleaux » au censeur moyennant la taxe nouvelle. Ils possèdent en-I eore une certaine quantité de films censurés sous le régime ancien et ils feront « tourner > • ceux-là. D'autre part, les fabricants ont intéressé à leurs revendications les ambassadeurs de , France, d'Italie et des Etats-Unis, ces pays , étant grands producteurs de films et étant 3 donc frappés aussi par la censure fiscale, i Enfin, ils ont engagé une instance devant la t justice pour faire déclarer que la censure — - et la taxe afférente — ne peut être appliquée - à des scènes ' vécues, au journal cinématographique. Pour des drames ou des vaudevilles, t pour des scènes fabriquées, on conçoit l'inter-i vention d'un censeur et son approbation ou sa ; désapprobation éventuelles. Mais qu'y a-t-il à > « censurer » à un film qui représente, tels s quels, le lancement du Bismarck à Hambourg i ou les régates du Kiel, l'empereur Guillaume . revenant à la tête de la compagnie des dra-i peaux du champ d'exercices de Tempelhof ou j le prince Henri de Prusse débarquant de son t voyage en l'Amérique du Sud ? t H y a là, en effet, une argumentation inté-1 ressante. Quoi qu'il en soit, les autorités ont fait dé-t clarer qu'elles ne renonceraient pas à la taxe l nouvelle. Et comme le public tout entier est fervent . spectateur des cinémas, le conflit intéresse t considérablement toute la population. ' ! Gûnther LES FAITS DU JOUR • LE PRINCE DE V/IED Le Berliner Tagcblalt reçoit une dépêche de Vienne disant que dans les cercles bien informés on s'attend à apprendre d'un moment à l'autre l'abdication du prince de Wied dont la situation est devenue intenable. Le correspondant du Matin de Paris à Bucarest a été reçu par M. Take Jonesco, ancien président du conseil roumain, qui lui a fait les déclarations suivantes: Pour le moment, il y a deux difficultés en Orient: les rapports gréco-turcs et la question albanaise. Je ne connais pas trop bien les difficultés gréco-turques, qui n'ont pas cessé, même au lendemain de la conclusion de la paix d'A-! thènes. La question des îles que j'ai toujours i considérée comme une question de politique | intérieure ottomane, a créé un état d'âme qui a facilement donné naissance à tous les différends qui ont surgi depuis. J'espère toujours que des hommes comme M. Venizelos, qui a un véritable génie politique, et Talaat bey, qui est de beaucoup l'homme le plus fort en Turquie et qui sait envisa-! ger les choses comme elles sont, trouveront i le moyen de conserver une paix qui leur est indispensable à tous deux. N'oubliez pas qufe [ni les Turcs ni les Grecs ne sont assez ri- ■nnnnHMnMiDBHMBnngnMBn -1 ches pour se lancer dans les armements na - vais à jet continu. t Quant à l'Albanie, il n'y avait que deux so s lutions: ou le partage entre la Serbie et li Grèce, ou la création d'un gouvernemen albanais, mais d'un gouvernement dans li vrai sens du mot, c'est-à-dire ayant à sa dis position des forces suffisantes pour frappe: ' avec vigueur les fauteurs de désordres qu i étaient à prévoir dans un pays d'anarchie in ; vétérée. On n'a fait ni l'un ni l'autre. ' On a envoyé le prince de Wied, qui est ur soldat et un homme de devoir dans la plu: haute acception du mot, se tirer d'affair< seul, sans forces à sa disposition, dans ur pays inconnu, encore à l'état barbare, er proie à toutes les intrigues et à toutes les ri valités. Il s'en est suivi ce qui était fatal. A la placi de Guillaume de Wied, personne n'aurai mieux réussi que lui, et aujourd'hui on si tient les bras croisés et on attend les événe ments. Supprimer l'Albanie? c'est trop tard et troi tôt. Changer de souverain? En supposant qui l'on trouve un amateur ce ne serait aucune ment une solution. Sans armée, il ne réussi rait pas mieux que le souverain actuel e peut-être moins bien. Ce qu'il faut à tout prix c'est occuper ai plus tôt l'Albanie avec des troupes européen nés. Si on l'avait fait dès le début, une poi gnée d'hommes aurait suffi. Quelque barba res que soient les tribus albanaises, le près tige européen leur en aurait imposé. Mainte nant il faudrait des effectifs plus impor tants et surtout élu canon. Cette occupatior par un corps de troupes internationales, on 3 arrivera quand même, mais peut-être aprè: avoir perdu un temps précieux. On parle d'un mandat qui serait donné i la Roumanie. Quant à moi, je l'accepterai! volontiers, puisque nous avons un intérê: primordial au maintien de la paix balkani que et qu'un succès, même temporaire, de l'idée musulmane en Albanie rendrait la si tuation insupportable aux voisins chrétiens Mais mon parti est dans l'opposition et J1 n'E d'autre droit que de donner des conseils. Suivant fopinion, répandue dans les mi lieux bien informés de Vienne, dit enfin le correspondant du Daily Tclegraph, la situatior ; du roi Guillaume d'Albanie est devenue par ticulièrement difficile dans ces derniers temps | Une crise peut se produira à tout moment de , puis la défection du prince Bib-Doda. Le mo narque n'est plus à la tête des troupes auxi liaires, dont le concours eût pu lui permettre d'accroître son prestige et de consolider son trône. Les puissances ont décidé qu'en cas de complications la commission internationale de contrôle prendra elle-même en main la direction des affaires. Fox. Etranger La politique anglaise MORT DE JOSEPH CHAMBERLAIN LONDRES, 3. — M. Joseph Chamberlain, le grand homme d'Etat anglais, est mort hier soir, à 10 heures 30. Né à Londres en 1836, Chamberlain était tout d'abord entré dans l'industrie, à Birmingham, en même teînps qu'il s'intéressait à la politique, où il se faisait remarquer par le radicalisme de ses opinions. Il devenait ■ bientôt maire de Birmingham et, en 1876, il était élu membre de la Chambre des Communes. • En 1880, il était appelé à faire partie du cabinet Gladstone comme président du Board of Trade. Après les élections générales de 1885 il entrait dans le nouveau cabinet Gladstone comme président du Local Government Board. Mais en 1886 se produisait la scission du parti libéral sur la question du Home rule pour l'Irlande. La fraction favorable aux libertés irlandaises gardait comme chef Gladstone, tandis que l'autre, dite parti libéral-unioniste, prenait comme leaders, d'abord Lord I-Iartington, puis Chamberlain. En 1895, lors de la création du ministère de coalition, composé de conservateurs et de li-béraux-unionistes, que présidait Lord Salis-bury, Joseph Chamberlain devenait ministre des colonies. Il inaugurait alors une politique d'impérialisme intransigeant devant laquelle' bien souvent l'influence modératrice du premier ministre devait céder. A la fin de 1895 eut lieu le coup de force du Dr Jameson sur le Transvaal et le rôle joué par Chamberlain dans cette affaire, malgré qu'il l'ait désavoué et qu'il ait fait poursuivre les coupables, est resté mystérieux. C'est d'ailleurs sa politique qui a amené en 1899 la guerre avec le Transvaal; il s'était en effet dérobé à toutes les occasions de conciliation.Après la conclusion de la paix, Chamberlain a fait, en 1902-1903, un voyage en Afrique australe pour se rendre compte de la situation.En mai 1903, il proposait, sous sa propre responsabilité, un projet de réformes fiscales d'un protectionnisme intransigeant. Ce projet divisa profondément le parti unioniste et donna lieu à toute une série de crises ministérielles. En septembre, Chamberlain quittait lui-même le ministère pour continuer, en vue de réformes protectionnistes,une campagne qui devait d'ailleurs échouer. Il ne devait plus dès lors jouer un rôle public bien important. A l'occasion de son 70me anniversaire, il fut l'objet d'une manifestation de sympathie. Le roi George V, peu après ! son avènement, en 1910, alla rendre visite à } l'illustre homme d'Etat. La très haute considération dont celui-ci jouissait en Angleterre j s'est du reste affirmée en maintes circonstan- -jees encore, notamment par l'émotion que leva l'an dernier la nouvelle de sa maladi \ L'assasinat de Serajevc LES FUNERAILLES A VIENNE | VIENNE, 2. — Le train spécial transpor . les dépouilles mortelles de l'archiduc F çois-Ferdinand et de la duchesse, sa fem est arrivé ce soir à la gare du Sud. L'archi héritier, le ministre de la guerre, le 1 d'état-major de l'armée, les hauts dignita 1 étaient rassemblés sur le quai, ainsi que ' nombreuses dames en deuil. L'archiduc '■ ritier est entré le premier dans le ^g01 1 s'est iricliné longuement devant le cercuei 1 son oncle. Des sanglots ont éclaté lorsque ■ cercueils ont été descendus du wagon et tr portés, sous la conduite du clergé et au mi i des troupes de la garde, dans un des sa: t - de la gare transformé en chapelle arde ! Après la bénédiction solennelle, les cercv - ont été placés sur le char funèbre. Une fi immense rassemblée devant la gare est t > bée à genoux. Le cortège, réglé suivant 1 tique cérémonial de rigueur en pareille ; constance, a traversé les rues bordées de - liers de spectateurs et s'est rendu à l'ég - de la Hofburg, où les cercueils ont été ; nouveau bénis. A l'église de la Hofburg taient rassemblées les archiduchesses 2 [ Marie-Thérèse, Marie-Annunciade, qui ava - peine à contenir leur émotion. La aérémi . s'est terminée par la remise des clefs des . eueils au grand-maître de la cour. La situation au Mexique [ LA PA!X DE NiAGARA-FALLS MEXICO, 3. —Le protocole de paix de 1 gara-Falls, à la signature duquel le gén Huerta invite ses délégués le 1er juillet,^ c : porte l'organisation d'une nouvelle conféd > tion mexicaine provisoire. Le nouveau j ; vernement serait constitué après accord e - les différents partis politiques du Mexii Aussitôt qu'il aura été organisé dans la c ■ taie, à Mexico, et qu'il aura été reconnu les Etats-Unis et les Etats intermédiaires, c i à-dire l'Argentine, le Brésil et le Chili, relations diplomatiques reprendront entn Mexique et les Etats-Unis, ainsi qu'avec ■ Etats de l'A. B. C. Les Etats-Unis renoncent à toute indem et ne réclament aucune satisfaction. Les ét: : gers qui se sont compromis dans la gu civile seront couverts par une amnistie. O prévu des commissions internationales pou règlement des indemnités que pourraient clamer les étrangers par suite des opérati militaires. Des protocoles annexés au protocole de 1 stipulent que le général Huerta se retirer: que la Vera-Cruz restera jusqu'à nouvel 01 occupée par les troupes américaines. Le général Carranza s'est également déc prêt à des négociations de paix avec le gén Huerta. La médiation des trois grande* républic; sud-amérieaines entre le Mexique et les Et Unis est terminée par l'accord sur le proto de paix. Cependant, le gouvernement ac du Mexique et le gouvernement provisi nouveau que l'on va installer tiennent à que ces trois républiques prennent part qualité d'intermédiaires à des négociati pour le règlement des conflits intérieurs Mexique entre les insurgés et le gouve; ment. Dépêches diverses ORAGES AU PAYS SE GALLES LONDRES, 3. — De sérieux orages ont ca des dégâts importants dans beaucoup de tricts du Pays de Galles. On signale quelques décès causés par grande chaleur et la foudre. LES CROISEURS AMERICAINS VENDU A LA GRECE WASHINGTON, 3. — Le cuirassé Maine pareillera le 8 juillet pour Naples, pour y barquer l'équipage et les aspirants de VId et pour remettre ce vaisseau à la Grèce. Mississipi sera remis à la Grèce à Newp News la semaine prochaine. Un chèque de douze millions de dollars p les deux cuirassés sera payé au ministre d< marine aujourd'hui vendredi. La Ville Les fetes de l! Au cours d'un entretien qu'il a eu la maine dernière avec un de nos coi toyens, M. le ministre de Broqueville a claré qu'il n'y avait pas lieu, pour les versois de compter sur une exposition t: verselle en 1920. La piètre réussite des di dernières expositions universelles qui rent lieu en Belgique, est, d'après le mil tre, une indication qui doit inciter le g vernement à se réserver pour un effort vue de faire réussir une exposition unh selle à Bruxelles en 1930. Toutefois, devant les assurances forn les que doit avoir tout récemment donn M. Helleputte au conseil des ministres d'après lesquelles l'écluse du Kruisschi et le bassin-canal seraient terminés 1919, M. de Broqueville estime que l'in guration de ces nouvelles installatii pourrait donner lieu à des fêtes en 1920. ainsi le ministre en arriva à parler d'i exposition maritime internationale < pourrait coïncider avec d'autres festivit Ces déclarations ont fait l'objet d'un e men à la séance qu'a tenue hier api midi le Collège échevinal. M. l'échevin "V Kuyck a été chargé de faire savoir o cieusement au comité provisoire de l'ex sition universelle que la Ville serait év tuellement disposée à accorder son tronage à une exposition maritime int nationale à tenir en 1920.

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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