Le matin

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s.n. 1914, 13 Januar. Le matin. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8w3804zm48/
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WÊSÊÊÊ " [Vla^dî 13 Janvier 1914 »ÏX PAGES — ClJtf Q CENTIMES - - ^ ^ ■ - -,-r — JJÊBZ » . ■ .,—, 21me Année — N° 13 RÉDACT10 M gg(VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction : S17 ^K»orsLX2.e23a.ex».t;s : l Un an . . . . .fr. Hfiî.OO Anvers < Six mois /Trois mois . • . . 3.8»© l Un an . . . • • • Ï6.00 Intérieur < Six mois . .... ^ /Trois mois .... 5» OO Étranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale, par trimestre, fr. SKOO. - Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. 7.00= L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AJWTVJSEa® Téléphone Administration : S 6 Jl C. de CAUWER, Directeur Annonce» : Annonces la petite ligue, ir. O.SO Annonces financières ici > 1 OO Réclames la ligne, > 1 ÎÎO Faits divers corps id. » ït.OO Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id. » %i ■ OO La Ville id. > Sî.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues ù Bruxelles chez MM. ]. Lebègue i co. JOURNAL QUOTIDIEN Un curieux document Nous avons dernièrement, d'après des indi-! cations publiées par les journaux catholi-t ques eux-mêmes, montré: quelle politique l scolaire les catholiques pratiquaient aux [ Etats-Unis. Dans le but d'éliminer des écoles publi-[ ques les tendances confessionnelles protes-| tantes, qui sont celles de la majorité de la i population pratiquante, ils ont mené campagne pour la neutralité de l'enseignement [ et, usant des dispositions constitutionnelles [ et législatives garantissant cette neutralité, [ ils ont obtenu, des hautes cours de justice i des arrêts excluant de l'enseignement toute [ tendance religieuse et ils ont réussi à ex-I dure la bible des écoles officielles. Dès qu'ils ont eu obtenu cette neutralité I de l'enseignement, ils n'en ont plus voulu I sous prétexte que l'enseignement neutre ne I pouvait convenir au père de famille catho-| lique et ils ont émis la prétention de faire I subsidier leurs écoles confessionnelles par I. les pouvoirs publics. Ils vont plus loin encore. Quand ils le i peuvent, quand ils ont affaire à des munici-I. paillés catholiques, ils s'emparent des écoles I officielles, de l'enseignement public et, au I mépris du principe de neutralité qu'ils ont I fait consacrer par les tribunaux, ils les con-I fessionnalisent et ils remplacent même les I' instituteurs laïques par des congréganistes. i Eugène Iluis publie à ce sujet, dans la \ Pensée, un document extrêmement curieux. I C'est une ordonnance rendue par le Conseil I supérieur de l'instruction publique de l'E-I tat de Minnesota, destinée à mettre un ter-i me à de semblables menées. Grâce à la faiblesse ou à la complicité des I autorités locales, les catholiques étaient par-I venus à se rendre maîtres des écoles des I villes de Pierz, Melrose, Saint-Joseph et I Richmond. Le rapport de l'inspecteur char-I gé de l'enquête dépeint ce qu'ils avaient fait I de ces écoles. C'est l'exact pendant de Coxy-I de, Meulebeke, Denterghem, Oudecapelie, I Langemarck, Lampernisse, Dickebusch' Re-t nmghe, Voormezele et Wytschaete où des I congréganistes dirigent les écoles commu-I nales. ■'Dans chacune de fcèS écoles, dit" ce rapport. I les institutrices font partie de l'ordre des Bé-I Mdiqtmes; une partie de la journée scolaire I est consacrée à l'enseignemen' de la religion, I donne ou par les institutrices ou par des pei'-: sonnes qui n'ont rien de commun avec les éco-i tes; publiques ; dans chacune de ces écoles il y I a des emblèmes et des symboles religieux ; les E institutrices ne reçoivent, pas leur salaire indi-I visuellement, mais à la fin du mois, on remet I a la sœur supérieure un chèque pour le mon-! tant total de leurs salaires. I L'analogie avec la Belgique n'est-elle pas ■ surprenante? Les mêmes pratiques se re-I ,Iouyent jusque dans le payement global | «es fonds publics à la «direction» de l'école I « non aux instituteurs. Cette irrégularité, ■ jinioncée à la Chambre belge des représen- . I «mis par des orateurs de gauche, est prati- [ l^e... dans le Minnesota. I . L'Preijsement pour le Minnesota, l'analo-[ vf sarrête ,et les pouvoirs publics, à l'in-I t'fse de ce qui se produit chez nous, ne sont I pas les complices des congréganistes. L'or-finance rendue par le Conseil supérieur | Q'-1 i instruction publique, reproduite par no-I conJ[ère d'après le Truth Seeker démon-t mï isav-''' au bes°in> agit" vigoureu-m,tie 1.' Ble Porte notamment ce qui suit [ clusff. maïion du droit d'inspection ex- f tr " ®a5e (le tou,e sal!e d'école pour ins-< i inii/^h.sieuse durant les heures de classe t ■ sut?? dlaten}ent avant ou après, soit par les 1 "rs ou institutrices, soit par toute au- i j "e personne, est interdit. I iniiiiii 0un instituteur ou institutrice d'école fun»t',rUe' auss' longtemps qu'il exerce ses f,»,®8,1.ne doit faire usage, pour ses leçons, s'nnn, e offrant un caractère sectaire, ni, uccuper d'aucun objet ne faisa t pas partie de 1,école publique durant les llal>'tuelles des cours ou les heures • «ant ou suivant immédiatement celles-ci. ' ! lrqii*,hes ^co'es publiques, leurs élèves, leurs : ti'nn , urs> leur propriété, ni leur organisa-il m'o, P?uyent ('tre employés dans l'intérêt une église ni d'aucun ordre religieux. tW c -»-n emblème, symbole ou devise ayant : purement religieuse n'est au- puuiiqug ns aucun ^oca' utilisé comme école 1 flue' v emP'oi de personnes ayant fait quel-| eccuj.œu.. ou Pris quelque obligation d'ordre s jes rustique de ne pas percevoir ou employer Elemiii Pa5'és Pour leurs services scolaires, que (S rS ol;)liSe à remettre ces fonds à qucl-; aue !S lse °u à quelque supérieur ecclésiasti-' iuhii consi(léré comme un virement de fonds ' i dsic i En v'°lation de la prohibition inscrite Bs- „ . Constitution de l'Etat de Minnesota, et 8 ?,Dsé?uent interdit. ■ lûstit .n es^ permis à aucun instituteur ou tum« revêtir un uniforme ou un cos- ordp aPPartenant à une organisation ou à un sonnp ^uelcpnque durant le temps où cette per-i exerce ses fonctions de maître dans les 'es publiques de l'Etat. liSf'e, or(3°nnance, par les prohibitions mê-tj^5u elle porte,démontre comment les ca-américains comprennent le prin-Pai i n9u^ralité qu'ils ont fait consacrer Pour ',ri^unau:s:- Ce principe n'existe pas bij enseignement confessionnel pu-|8eeti■ né Par des congréganistes, livres Inient h68' ern^'êmes religieux, détourne-1 irnc ■ ■ fonds publics au profit des con- ! j j ;Hons, c'est toute la lyre. j c est tout ce qui se fait chez nous, dans i les excellentes communes cléricales où l'en scignement officiel lui-même est aux main des congrégations. Mais nous n'avons pa de Conseil supérieur de l'enseignemen jouissant de droits étendus et armé de pou voirs; nous avons un gouvernement vendi aux congrégations qui n'admet pas mêm< la neutralité, qui impose à l'instituteur -art. 5 de la loi de 1884 — le respect des convictions religieuses et non celui des convic tiens philosophiques. Le cléricalisme impute toujours à 1; franc-maçonnerie de ridicules complot; dont il aime à se proclamer la victime. Quelle est donc l'organisation occulte qu complote partout contre l'enseignement officiel et qui tente même de le confessiona liser quand on n'y fait pas obstacle? Que est cet organisme qui use partout des même; moyens: en Belgique comme en France e au Minnesota, qui profite de la loi pour as souvir sa soif d'argent et de domination e qui ne se gêne pas, quand cela lui convient pour la violer ouvertement et effrontément' N'est-ce pas un complot que cette politiqui hypocrite, tortueuse se traduisant dans li monde entier par les mêmes procédés, pa: un décalque si exact que la même main s"; reconnaît, que la même influence directrici s'y manifeste? En vérité, le document produit par notri confrère Huis jette un jour singulier sui l'existence de ce complot. Un lien invisibh unit St-Joseph. dans le Minnesota, à Meulebeke, en Flandre. Et l'organisme directeur de ce comploi n'est ni en Amérique ni eu Belgique. Il est à Rome. Jean Mathien Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du Matin.) La question scolaire. — Election partielle. — Hoek van Holland. — Rotterdam. — Germa nismes et pseudo-gallicismes. Amsterdam, 11 janvier. La Commission d'Etat de l'enseignemen a été officiellement installée à La Haye jeud dernier, dans la salle de Trêves, par le minis tre de l'intérieur, M. Cort van der Lindeu, qu a prononcé une éloquente allocution; il a rap pelé quelle tache aussi importante que délicat allait être celle de la commission. L'orateu a exprimé l'espoir que, grâce à l'énergie e i la bonne volonté de tous ses membres, 1 commission ne manquerait pas d'aboutir à u: résultat susceptible de rallier tous les esprits Le sens de son discours était compris dan la déclaration que le chef du cabinet fit le l: iécembre dernier à la Seconde Chambre: "£ l'on veut que les efforts du gouvernemen aboutissent au but désiré, il faut que la gauch 3t la droite soient animées de la volonté, noi pas de vaincre, mais de faire la paix." M. D. Bos, membre de la Seconde Chambre 3elui qui avait été désigné comme formateu le l'éventuel cabinet mixte libéral-socialiôt iprès les dernières élections législatives, pré sident de la commission, a répondu au ministr 3n termes heureux. Il a déclaré notammen que la commission allait tout de suite se met tre à l'œuvre et qu'elle s'efforcerait vers 1 Tiieux,sans se laisser rebuter par les difficulté âc la tâche qui lui a été confiée. On sait que le vice-président de la commis sion est un des leaders de la droite, M. d Bavornin-Lohman, chef des chrétiens-hist.ori ïues. Il faut espérer que M. Bos et lui parvien Iront à trouver la formule de paix désirée pa M. Cort van der Linden et qui terminera 1; lutte scolaire sur le terrain politique. • 11 fallait donner un*successeur à la Secondi Chambre à M. Lasonder, député libéral di Rotterdam III. A titre documentaire je rappel lerai que M. J. H. Lasonder, qui a 45 ans, es un instituteur. En 1902, il fut nommé direc teur d'école à Botterdam. Il s'occupa beau :oup de questions d'enseignement et depul; 1911 préside l'association des chefs d'école le l'enseignement primaire. II ne s'occupa pa; noins de politique. Affilié au parti libéra jnioniste, il préside l'association libérale de 1; première circonscription électorale de Botter iam,remplit les fonctions de secrétaire généra lu parti, prend part avec Eland, Yan Hamel rhomson et Van Houten, à l'élaboration di orogramme réformiste. Enfin, c'est un fémi liste convaincu ; il coopéra activement à 1; création et à la direction de la Ligue pour 1 iroit électoral des femmes, le "Nederlandsch< Bond vocr Vrouwenkiesrecht", qui date di février 1907 et qui compte déjà plus de 6,001 membres. Aux élections générales de juii 1913, M. Lasonder avait été élu par 2,521 voix contre 1,731 à M. Stulemeyer et 446 à M Jos. Loopuit. Le candidat libéral unioniste au siège de M Lasonder était M. le professeur Eerdmans. Ai scrutin de lundi dernier, 3,851 suffrages seu lernent ont été exprimés. La majorité absolu était de 1,926 voix. Cette majorité n'a été at teinte par aucun des candidats en présence lesquels on recueilli respectivement: MM. B D. Eerdmans, 1,755 voix; H. Stulemeyer, ca tholique, 1,532 voix; A. B. de Zeeuvv, social démocrate, 527 voix. La lutte reste donc cir conscrite pour le scrutin de ballottage entr MM. Eerdmans et Stulemeyer. Le candidat libéral a donc une belle avanc et sera élu sans l'appui des socialistes, mai il est regrettable que les électeurs n'aient pa consenti à se déranger en plus grand nombr au premier tour de scrutin M. Eerdemans au rait été élus alors, comme M. Lasonder le fu en juin 1913. * L'annexion de Hoek van Holland à Botter dam est un fait accompli, la Première Cham bre ayant mis autant de célérité que la Second Chambre des Etats Généraux a discuter et voter le projet de loi que les lecteurs d "Matin" connaissent. M. Zimmerman, bourg mestre de Botterdam, s'est rendu au Hoe pour déclarer à ses habitants que la munici palité prendrait à cœur leurs intérêts autan que ceux de la ville centrale, rappelant — juste titre et fort à propos — que les habi - tants des autres communes annexées jusqu'à 3 présent à Botterdam avaient été l'objet du 5 môme souci éclairé. Il a aussi recommandé i aux habitants du Hoek, qui vont être appelés à élire des conseillers municipaux rotterdamois, de porter leur choix sur des candidats aptes 1 à coopérer à la bonne administration de la ville i et au développement du port, de ne pas se - confier aux représentants des partis extrêmes. * Bestons à Botterdam. La Chambre de commerce vient de tenir t son assemblée générale. M. E. P. de Monchy, , réélu président, a prononcé un discours rétros-5 pectif sur l'année 1913, qui ne fut pas bril-. lante à cause des événements politiques, mais 1 qui fut satisfaisante cependant à certains "• points de vue. Le café Java et Santos, de 54 - et 44 cent est descendu à 42 et 35; le caout-1 chouc de Para, de 4 sh. 63/4d. à 3/1; le 3 caoutchouc de plantation, de 213 à 144, et t même à 129 1/2; le coton a perdu à certain moment 10%, mais est revenu à peu près au i cours du début de l'année; l'étain de Banka est descendu de 138 fl. à 103 fl. ; dans les ; céréales, le seigle et l'orge ont perdu environ • 15%, le froment n'a presque pas subi de 3 dépréciation et le maïs n'a pas été atteint; 3 pour le tabac, les fabricants se plaignent d'une ? diminution de la vente; pour le sucre, la situa-r ion a été difficile. > Quant au mouvement maritime, il convient de veiller à ce que la profondeur du Nieuwe , Waterweg, la grande voie m'aritime conduisant ; de Botterdam à la mer du Nord, soit portée à 10 mètres à marée basse. Depuis l'année pas-? sée, la profondeur du canal de Suez s'élève à - 10 mètres et il y a lieu de prévoir qu'avant 1917 ou 1918 elle sera portée à 12 mètres. A l'heure présente, la situation du "Nieuwe Waterweg" est excellente; la profondeur mi-nima renseignée par le service du pilotage fut, en 1913, de 8 m. 30, contre 8 m. 20 en 1912, soit*donc 9 m. 80 à marée haute ordinaire contre 9 m. 70 en 1912. Tout comme en 1912, la profondeur minima du chenal au Hoek van i llolland était de 9 m. 20 à marée basse ou 10 m. 70 à marée haute. Lors des sondages faits vers la fin de l'an- - née on constata qu'il existait un chenal de . 10 mètres à marée basse (11m. 50 à marée haute) s'étendant de 600 m. à l'intérieur des jetées de Hoek van Holland jusque dans la mer et qu'un chenal continu de 9 m. 50 à t 11m. existait jusqu'à l'embarcadère de la i "Holland-Amerika Lijn" à Hoek van Holland. - Depuis cet embarcadère jusqu'à Botterdam la i profondeur était de 8 m. 30 à marée basse et - de 10 m. à marée haute. A l'entrée on enre-3 gistra 19 navires, à la sortie 4 navires d'un r ïirant d'eau supérieur à 9 m., soit 23 en tout t contre 11 l'année précédente. Le tirant d'eau i le plus élevé fut atteint par le paquebot "Bot-i terdam" de la "Holland-Amerika Lijn" (9m.40 . à l'entrée et 9 m. 30 à la sortie). s La Chambre s'est encore réjouie, pendant i l'année 1912, de la publication du rapport de i la Commission technique hollando-belge char-t gée d'ouvrir une enquête sur la canalisation 3 de la Meuse au Limbourg, ainsi que de l'an-i nexion de Hoek van Holland par la ville de Botterdam, devenue un fait accompli. M. de Monchy salue avec enthousiasme la r création de l'Ecole des hautes études com-3 merciales à Botterdam rendue possible par - l'initiative privée et termine par un hommage 3 au commerce rotterdamois. t Le discours de M. E. P. de Monchy fut cha- - leureusement applaudi par les membres pré-3 sents. 3 « Dans "Neerlandia",*la revue du "Nederl. Alg. ■ Verbond", la ligue qui a pour but de protège" - notre langue maternelle et d'étendre la culture ] néerlandaise, on proteste contre le fait que des " professeurs d'Université étrangers donnent leurs cours en faisant usage d'une langue étrangère. Quand un spécialiste étranger accepte une chaire dans une de nos écoles d'enseignement s supérieur, il convient de lui laisser le temps de , se familiariser avec le néerlandais et de lui permettre pendant quelques mois d'enseigner dans I sa langue maternelle. Mais si le professeur anglais Lake, le professeur norwégien Kristensen certains professeurs allemands ont appris à par-, 1er la langue des étudiants, pourquoi admet-on 3 qu'un professeur allemand de Groningen et que quatre professeurs allemands d'Ctrecht contl-t nuent à enseigner en allemand, qu'un professeur i français se serve du français? Le professeur _ allemand Max Millier, appelé à Oxford, ne parle- I t-il pas anglais? Les professeurs néerlandais appelés en Allemagne n'enseignent-ils pas en j allemand? Il y a là, dit "Neerlandia", une question de i fierté nationale, à part l'obligation que l'on im-; pose aux étudiants de connaître à fond une > langue étrangère pour ne pas risquer d'être > "busés" aux examens. ) De plus, la langue scientifique néerlandaise, i dont nous sommes fiers à juste titre, s'orne ainsi , d'une quantité de germanismes tout à fait . "indésirables" et qui trouble sa pureté. Le germano-hollandais de certains profes-. seurs amène des confusions souvent bizarres, i Ainsi, il y a quelques années, un professeur dé - droit civil à Amsterdam voulait interroger un 3 étudiant sur le mariage: "Wat is de ee?", dit- - il. L'étudiant en reste baba. Le "ee"? ?... Il était , à cent lieues de penser à la "Ehe" allemande. Le professeur se reprit: "Noe, il geloof men - zegt hier hoewelik"... Ah! oui, je crois que l'on - dit ici: "Huwelijk"... Et "Neerlandia" conclut en invitant les pro-e fessëurs allemands des Universités néerlan-5 daises à imiter l'exemple que leur donne leur ' compatriote, la Beine-Mère, qui ne parle que ' notre langue dans ses relations 3 . * » Eh! oui, débarrassons-nous des germanismes t et mettons cette occasion à profit pour faire disparaître quelques gallicismes, ou plutôt quelques expressions pseudo-françaises qui dépa- - rent notre langue et qui nous rendent ridicules - aux yeux des Français. e Madame vous dira qu'elle habite au "bel-3. étage" (comprenez: rez-de-chaussée) mais que i le "ventilage" (ventilation) y est mauvais. Made- - moisellc porte un "matelot" (chapeau canotier) k. qu'elle a acheté dans un "vendu huis" (magasin - de marchandises en solde). Monsieur s'habille II d'un "colbert"(veston) et d'un "demi"( = demi-à saison = pardessus). Il vous confie que son ami1 - { est un homme intelligent, qui parle bien et faci-1 lement: il a un "flux de bouche" ( 1), mais qu'il entretient une amie extra-conjugale, qu'il a une "maintenée"( = entretenue). Cet ami est "assu-radeur" (pourquoi pas assureur?) et il vous le présentera, ce qu'il exprimera par "introducee-ren".Le quai d'une gare se dit en français de chez nous le "perron" d'une "station" et si l'on veut mettre ses bagages à la consigne, c'est à la "garde-robe" qu'il faut aller ... eh! oui, garde-robe, un terme que les Français emploient dans un tout autre sens, dans le sens de... "retirade", encore un mot bien français... de chez nous ! Cornelis Le Matin commencer; aujourd'hui la publication en feuilleton d'une œuvre émouvante de Jules HOCHE le romancier populaire. Elle a pour titre: Le Mort volant LES FAITS DU JOUR LES GREVES DU TRANSVAAL Les nouvelles reçues de l'Afrique du Sud sont peu rassurantes. Bappelons les rétroactes du conflit: Il y a plus d'une année qu'un grand mécontentement règne parmi les mineurs et les employés de chemins de fer, il y a plus d'une année que la crise d'aujourd'hui se prépare. Lors de la première alerte, en juillet dernier, le ministre des chemins fer multiplia les promesses; relèvement de salaires, modification des règlements, etc. Ces promesses ne furent pas tenues et quand il y a quelques semaines on apprit que, pour des raisons d'économie, le ministre renvoyait ou mettait à la retraite 70 ouvriers, les syndicalistes saisirent l'occasion et, maîtres de la fédération, proclamèrent la grève. En face de la crise présente, le parti anglais fait bloc avec le parti afrikander, aussi bien avec la fraction Botha, qui est au pouvoir, qu'avec la fraction Hertzog, les dissidents. Le général Botha prend des mesures de rigueur. Police, soldats, burgers enrôlés volontaires sont prêts à maintenir l'ordre. Mais ce qui peut rendre la situation très grave du jour au lendemain, ce sont les deux faits suivants: La région minière affectée par la grève peut être très rapidement affamée. On dit que les provisions dureront de huit à dix jours tout au plus. En second lieu, le double problème de la main-d'œuvre hindoue subsiste. Nos lecteurs connaissent les revendications des Hindous contre le régime qui leur est appliqué, un régime d' "hommes de couleur". L'agitation a été calmée pour le moment par la nomination d'une commission d'enquête conseillée par le gouvernement de Londres. Les deux parties attendent en silence le verdict. Mais les Hindous ne vont-Ils pas essayer de profiter des circonstances actuelles? Jusqu'ici ils n'ont pas bougé, et leurs chefs déclarent qu'ils resteront calmes. Quant aux autres travailleurs de couleur, les indigènes, ils ont aussi de nombreuses revendications à présenter. C'est une tradition du régime boer que de traiter sévèrement les hommes de couleur. Ce régime a des avantages, mais les Anglais l'ont dénoncé autrefois et il est possible que les nègres «•'wnmpnoent une agitation dangereuse. Le grand meeting des ouvriers blancs, dimanche, à Johannesburg, qui éveillait bien des appréhensions, a eu lieu sans incidents graves. On a remarqué que le ton des discours était moins violent qu'à l'ordinaire. D'autre part, la Fédération des trade-unions, une organisation nettement syndicaliste, fait tout son possible pour amener une grève générale. Tant à Johannesburg qu'à Prétoria, elle a lancé des appels à cet effet. Si la grève générale des ouvriers blancs était proclamée, les mines d'or devraient être fermées immédiatement et les très nombreux ouvriers indigènes qu'elles emploient devraient être rapatriés. Leur présence serait dangereuse dans le Band et, en tout cas, on ne pourrait les nourrir. La situation est grave. Fox Etranger Le îFigaros contre M. Caillaux LE DOSSIER DE M. CALEWETTE PABIS, 12. — Dans "le Figaro", M. Gaston Calmette publie un long article consacré à l'affaire Pricu et à un nouvel incident où M. Caillaux et le Comptoir national d'escompte se trouvent mis en cause. Sur l'affaire Prieu, M. Calmette publie notamment trois lettres "qui, dit-il, expliquent les raisons de son absolue conviction, et qui sont toutes postérieures à l'article du "Figaro" du 8 janvier". La première de ces lettres est le récit d'une j visite faite vendredi soir par M. Antoine de Fon-vielle, membre du syndicat des héritiers Prieu, à M. Auguste Schneider, ancien premier clero d'avoué parisien, "très versé dans le contentieux " des successions litigieuses et qui a traité " lundi 5, mardi 6 et mercredi 7 courant, avec " les envoyés de M. Caillaux et avec M.Caillaux, " dans les conditions que "le Figaro" a rappor-" tées le lendemain." La seconde lettre est de M. Boileau, membre du syndicat des héritiers. Elle parle d'une réunion du syndicat qui eut lieu après les premières révélations et contient le passage suivant: M. Schneider déclara au cours de cette réunion: "J'ai été surpris du bruit fait dans les journaux. C'est une affaire qui allait être réglée, à telle enseigne que j'avais rendez-vous demain samedi, 10 janvier, pour des propositions définitives."Plus tard M. Schneider aurait ajouté : "Si l'affaire réussissait il faudrait y laisser des plumes." M. Sauvage,membre du même syndicat Prieu, confirme les témoignages précédents. Parlant de la réunion il dit: "La conversation a roulé sur les incidents du jour et comme je manifestais mon étonnement de la proposition de pourcentage: 20% à la succession et 80% au gouvernement pour ses besoins électoraux. M.Mon-niot (l'un des assistants)déclara que M. Schneider l'avait mis au courant de l'affaire et lui avait confirmé ces chiffres. M. Schneider avait même trouvé l'échelle excessive et inacceptable." " M. Monniot et M. Mazars, ajoute "le Figaro", sont des témoins de ces conversations. Ils ne font pas partie du syndicat mais leur témoignage n'est pas moins décisif. M. Mazars sut de M. Schneider les pourparlers avec M. Caillaux."LE COMPTOIR D'ESCOMPTE Quant au nouvel incident que soulève M.Cal-mette, il a trait à une somme de quatre cent mille francs que le Comptoir d'escompte aurait mise à la disposition du ministre des finances, et le directeur du "Figaro" s'exprime comme suit: " Certes, M.Caillaux va nier cette fois encore ces conciliabules et leur fructueux résultat: je m'incline d'avance et je lis déjà, dans la feuille Havas de ce lundi matin, le démenti de ces révélations improuvables en droit. Mais, cette fois encore, je suis renseigné, je suis certain, je suis sûr, j'affirme! " J'affirme qu'après une visite de M. Ull-mann, directeur du Comptoir d'escompte, qui se rendit certain mercredi, à cinq heures, au palais du Louvre, dans le cabinet de M. Caillaux, la cause fut entendue,le subside accordé ; et l'agent financier de ce même Comptoir d'escompte, M. Laffon, vint confier ensuite au ministre des finances averti, qu'il tenait à son immédiate disposition 400,000 francs bien liquides, pour la publicité politique personnelle qu'il lui plairait de désigner. " M. Caillaux va démentir; M. Laffon doit démentir; M. Emile Ullmann lui-même peut démentir; mais je serais stupéfié s'il me donnait sa parole, affirmant "sur son honneur qu'il est étranger à ce versement, et qu'il l'ignore". " En attendant, je signale ce fait aux actionnaires du Comptoir d'escompte dont l'argent remplit ainsi la caisse politique d'un parti de révolution, et je le dénonce au public pour inciter les autres banques au courage du refus." DEMENTI DE M. CAILLAUX PABIS, 12. — Le ministre des finances communique la note suivante à l'Agence Havas: " M. Calmette, après avoir accusé le jeudi 8 janvier le ministre des finances des faits les plus graves, est resté 4 jours sans apporter la moindre preuve à l'appui. Il publie aujourd'hui des lettres écrites avant-hier, desquelles il paraîtrait ressortir que M. Caillaux a reçu M. Schneider, représentant des héritiers Prieu. Une fois de -plus, M. Caillaux déclare qu'il n'a jamais eu de relations ni directes ni indirectes, pas plus avec M. Schneider, dont la campagne de M. Calmette lui a révélé l'existence, qu'avec tout autre mandataire des héritiers Prieu. Il oppose de même un démenti formel à la ridicule histoire du prétendu concours financier fourni par le directeur d'une grande société. La fable ne supporte pas d'ailleurs la discussion." COMMENTAIRES DE PRESSE PABIS, 12. — Tous les journaux analysent plus ou moins longuement l'article de M."Calmette, qui prend 4 colonnes dans -"le Figaro". Le "Bappel" et le "Gil Blas" seuls le commentent. Tous deux estiment que les preuves de M. Calmette ne prouvent rien et font observer que les lettres citées furent toutes écrites postérieurement aux accusations portées par lu directeur du "Figaro". La politique française M. PALEOLOGUE SUCCEDE A M. DELCASSE PABIS, 12. — Le président du conseil a fait signer ce matin par le conseil tenu à l'Elysée un mouvement diplomatique qui a nommé' M. Paléologue, ambassadeur à Pétersbourg. M. Paléologue, qui arrive peu après la cinquantaine à l'un des postes les plus considérables de la carrière diplomatique en France, exerçait depuis deux ans les importantes fonctions de directeur politique, c'est-à-dire d'adjoint au ministre pour parler comme les Busses ou de sous-secrétaire d'Etat permanent pour parler comme les Anglais. Il est entré dans le service diplomatique en 1880 et il a été envoyé successivement à Tanger, à Bome et en Chine avant de passer vingt ans au quai d'Orsay, oh il fut sous-clief du cabinet de M. Bibot, chef adjoint du cabinet de M. Casimir-Périer et où M. Delcassé le nomma sous-directeur adjoint. Il a occupé pendant cinq ans le poste de Sofia, et l'on croyait d'ordinaire qu'il allait le quitter pour une ambassade lorsque M. Poincaré le rappela en janvier 1912 à Paris pour faire de lui son principal collaborateur. La politique allemande M. BASSERMANN ET LE CHANCELIER BEBLIN, 11. — A une réunion du parti na-' tional-libéral à Stuttgart, M. Bassermann,leader du parti, a déclaré que lui et ses amis ne songeaient nullement à renverser le chancelier, dont la politique s'accordait avec celle du groupe national-libéral.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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