Le matin

812 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 02 September. Le matin. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7659c6t19d/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

■ ^Mercredi 2 Septembre 191 ^ EB)ITIQ.\ - CÏIVQ dSMTTlMEÉ r\ A me A L ■WWftrrffHglfflWlWgB — N° 2Ai RÉDACTION L /IEILLE BOURSE, 39 P"-' ANVERS Téléphone Rédaction : S17 ^onneinonts : l Un ail • • * • «fr* l^.OO „fBÏ ) Six mois . . . 6.SO is?ïR /Trois mois . . « . 3.SÎO t Un an . « • • ♦ 16.00 . i-irup / Six mois . • . . 8.IÎO lsl® ^ jrois mois . . • . S.OO l( irrn • France, Angleterre, Allemagne et Union Ç,P«trimestre,fr.O.OO.-Hollande et _ firand-Duché, par trimestre, .fr. Y .OO. '.^ncraent se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN „ ADMINISTRATION ;39, VIEILLE BOURSE, 39 .Téléphone Administration : Si©! \C. de CAUWER, Directeur Aniaoïiees s 'Annonces la petite ligne, fr. O.îîO Annonces financières id «Il OO Réclames la ligne, > B îîO Faits divers corps id. » ÎS OO Chronique sportive id. i ÎS OO Faits divers fin id, » " OO La Ville id. i S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles *he* mm. j. lebègue «k <x NOUVELLES DE 3 HEURES ||i coup raté : le " Zeppelin " tente É revenir et s'enfuit sous le feu de nos hommes L'intervention du Consul des Etats-Unis Ce matin, le consul des Etats-Unis a été coi P' en automobile chez MM. Kreglinger et L jeune oit des photos ont été prises, qui voi ■«re envoyées immédiatement en Amériqu' r®.détriontrer que l'attefitat du Zeppelin •kdirigé, cette fois, contre des ambulances. Nouveaux détails I L!\/9PPe^n a tenté de faire parler d I L 1 a essayé de renouveler l'exploit qu j'de sas congénères — ou peut-être le mêm Ivànt ,aceomPli il y a quelques jours, souli n réprobation du monde civilisé, ri™ 'autre 'fois nous étions amenés à coi 7 a Ift faillite des Zeppelin. Qu'en dison; Lia Ce'te fo's_c^ L'autre fois, les forban sim l'arvenus à assassiner quelques pa veni citoy®ns- IIs n'y sont plus même pa: ■ jus .un jeune homme blessé, peu grièvi Ifei . ailleurs, par un éclat d'obus au bra I Itani -une P®re famille légèrement a , " ' '-gaiement au bras droit; une jeune fill L^ent blessée au visage; quelques persoi tani» • c°ntusions sans aucune impo: , !;e; Quelques maisons endommagées ou e j'"le détruites. C'est tout ce que les occupanl L/^tre engin ont réussi à faire. C'e: J et c'est vraiment bien peu pour se coi T. le honte. * fe0]15 nous sommes rendus sur les lieu} tornr Première heure. Il s'y trouvait déj; ffiaim lon Pense> une foule nombreus vir» en respect par un important se: i 4ordre. La rue X... avait été barrée. I sont en effet, quelques maisons de cett whe<ïw ont été atteintes: Une bombe e: ^1 ,DeQ sur l'immeuble n. 45, occupé par IV la m habltants, il est vrai, avaient quitl téCaiS0? depuis quelques jours, pour s c>p, • ^ l'intérieur des remparts. tel >a cette circonstance que peut-être, ï -un lei!r salut- La toiture de l'immeubl const»e mais°n de deux étages, nouvellemei I [frarujUlte ~ a été détruite, ainsi qu'un tour l (?ar'ie du second étage. Un pan d toituj. .. ,ral est éventré. La corniche de 1 San/!!' a la façade d'avant, penchait et II (jn„. u.te clù être abattue. In autre bombe est tombée sur l'immeubl e» "i!riUne raaison sans étage qui a été réduil maiJ1 l"teux état, de même que les deu ! .jettes y attenantes, portant les n. ... i lw0™ 'a toiture a ré démolie. Les occi (W ces trois li aisons se sont tirés ii ' Je l aventure. "«e ces trois immeubles est située ur installation, qui a été détruite par une troisième bombe. Enfin, un quatrième explosif tomba sur l'arrière-corps de bâtiment de l'immeuble portant le n. ... de la même rue, occupé par M. A... Cet arrière-corps fut fortement endommagé et la maison attenante n. ..., subit aussi d'importants dégâts. Ces quatre bombes furent les seules qui causèrent du dommage. Des vitres ont encore été brisées dans diverses maisons voisines et les personnes suivantes ont été blessées: Un jeune homme, d'une quinzaine d'années, Jules V..., qui fut atteint au bras droit par un éclat d'obus au moment où il descendait l'escalier à l'intérieur d'une arrière-maison de la rue X...; M. D..., fut légèrement atteint au bras droit; la fille de M. D..., fut atteinte au visage. Six autres bombes tombèrent à des endroits inhabités; deux d'entre elles dans des terrains inondés où elles soulevèrent des gerbes de boue, deux autres sur des chaussées; une autre creusa un trou d'un mètre de profondeur dans une prairie. Aucune d'entre elles n'occasionna véritablement des dégâts. Et voilà. Etait-ce bien la peine de venir d'aus si loin pour cette pantalonade? Les Allemands ont-ils vraiment si mesquine opinion de notre sang froid national? Encore une fois, l'on ne nous fait pas peui et il n'est pas un Anversois qui boira aujour d'hui une pinte de moins parce que ce joue: mécanique est venu se faire roussir les aileron: par les shrapnels rageurs de nos batteries. Au revoir, tubp, de baudruche!. Mais c'est 1< dernier avertissement. La fois prochaine nou: te descendrons. La nature des projectiles Les projectiles sont différents de ceux qu ont été lancés sur la ville il y a quelque: jours. Ils se composent d'une double enveloppi mince et à fragmentation préparée par de: joints, dont les rivets, en forme de cliampi gnon, font balle. L'intérieur est rempli di boulons et de rivets. On fait observer que c'est la première foi: qu'on trouve des boulons à l'intérieur d'en gins militaires. C'est de cette façon qu'étaien composées les bombes fabriquées par Bonnot Est-il touché ? Beaucoup de témoins croient que le Zeppelii i- a été touché. Comme il s'éloignait, les uns dt 3 sent qu'il piquait du nez, les autres affirmen rt qu'il en cabrait. En réalité, il prenait de 1; ?i hauteur, pour assurer sa fuite. à r Mon cher collaborateur, Voici l'alerte telle qu'elle s'est produite che; e nous. e Nous sommes réveillés par des détonation e très rapprochées. Je sors du lit; je regardi l'heure- il est exactement 3 heures 43. On lèvi les stores; on écarte les rideaux. Tandis qui nous nous habillons pour descendre, je voi: 's éclater trois coups de feu à cent mètres envi [. l'on de chez nous, au tournant de la route sont des coups de fusils. Sur quoi tire-t-on?Um s attaque de vive force de l'ennemi? C'est im t- possible! Alors? e Les d.étonations se multiplient. On tire tou i- près de'la maison et, sernble-t-il, derrière lî ■- maison, dans la direction de la ville. Comm< n j'achève de m'habiller, je vois éclater quelque s chose sous ma fenêtre même, au milieu de 1; ;t rue. Nous arrivons sur le trottoir où des voi i- sins déjà s'agitent dans les ténèbres, sommai rement accoutrés,l'un d'eux simplement en che mise et pieds nus. Il y a évidemment de l'émo tion mais on fait bonne contenance. Des officiers sont accourus et l'incident si précise. t, Le Zeppelin venait du nord-est. Supposon e par hypothèse et d'après les cartes qu'il arri "* vait des environs de Ryekevorsel or. de Hoog straeten, qu'il a survolé Brecht, St-Job in' ® Goor, Schooten, et franchi vers Deuseld le ca î. é e r i a, . . . .... .t En donnam tout ® sa vitesse il a passé au-dessus d'une rangé' . de peupliers du Canada qui fait face à notr e maison. On lui a tiré dessus. e Le factionnaire du quartier-général et le a soldats des postes environnants en donnen à des descriptions vraisemblables et absolument concordantes. e On est moins d'accord quant à la directioi e par où il aurait disparu. Les uns disent ver x la ville, les autres vers Merxem. it Comme je vous le disais tout-à-l'heure, j'a î- vu, positivement vu quelque chose éclater de 1- vant la maison, au milieu de notre pavé, dan l'instant de la première alerte, alors que le ■e fusils de nos postes — et aussi, dit-on, — le canons de nos forts dirigeaient leur feu sur 1 ballon allemand. Je ne suis pas seul à avoir v là éclater quelque chose. Des voisins arrivé avant moi sur le trottoir l'ont vu égalemenl Un officier logé près de chez nous croit à un grenade. J'ai longuement inspecté la rue, piei re par pierre, sans y relever la moindre trac de feu. Tout et bien à vous. Coriolis. i : Ne tirez pas! Il est, une fois de plus recommandé, à tou . les gardes qui n'ont pas d'instructions spi 1 ciales, de ne pas tirer sur les Zeppelin. t Toutes les dispositions sont prises pour le dépister et pour les atteindre. Tout tir no commande ne peut que gêner l'action de postes, placés sur les divers points d'où le Zeppelin peuvent être abattus. Que ce dernier avis soit enfin écouté! i 1 Les "Zeppelin" Mirait: i Depuis le début des hostilités on a déjà a] pris la destruction de plusieurs Zeppelii D'autres peut-être sont mis hors d'usage,ma , l'état-major allemand sera parvenu à emp< ' cher que nous en ayons connaissance. Vu le nombre restreint d'appareils de i ' genre que l'armée allemande possédait, ce) ! permet de supposer qu'il ne doit 'plus en re ; ter que très peu. ; D'ailleurs on se rappellera que même e > temps de paix, les dirigeables rigides ont éi - souvent détruit par le seul fait de leur incoi . testable fragilité. : Il est intéressant et rassurant de reproduii î à ce sujet la liste de Zeppelin détruits endéar - 7 années, en temj de paix, liste que nous pi bliions le 18 octobre 1913. La voici: t 1. — 22 janvier 1906. — Le Zeppelin II f i naufrage dans un orage et prit feu ; 2. —5 août 1908. — Le Zeppelin IV fit e: ^ plosion à Echterdingen. [ 3. — Mai 1909.— Le Zeppelin II, reconstrui tomba sur un arbre, à l'atterrissage, et fi gravement ençïommagé. 4. — Août 1909. — Le Zeppelin III, dans so voyage de Berlin à Friedrichshafen, fut gr vement endommagé, par suite d'un orage. 5. — 25 avril 1910. -- Le Zeppelin II, recon 3 truit, ancré près de Weilburg, s'échappe périt sur le Weberberg. 6. — 28 juin 1910. — Le Deulscldand, en " menant la presse étrangère, monte haut ■ s'abat dans la forêt de Teutoburg, près c t Brème. 7. — 14 septembre 1910. — Le Zeppelin V en garage à Baden-Baden, fait explosion périt par le feu. 8. _28 juin 1912. — Le Schwaben rentre Hambourg; par suite de la violence du vent, 3 est ancré près du hangar, le vent le projet 3 contre le hangar: il se produit une déchirur a le gaz prend feù et l'enveloppe fait explosio: 9. — Septembre 191-, — Le Zeppelin II, e. 3 core reconstruit, fait naufrage à Cologne, c f cours des manœuvres* t 10. — 19 mars 1913. — Le L-Z l, de la m rine, ancré à Carlsruhe, est emporté par i coup de vent. La carcasse se brise en dei ] morceaux. 5 11. — 9 septembre 1913. — Le L-Z ! fa . naufrage. • i 12. — 17 octobre 1913. — Le L-Z-2 fait expl " cion s Ces appareils se détruisent donc par loi * , propre faiblesse aus,i sûrém.-it que parle t s | de nos hommes ou de nos alliés, \ la Mission belge l Ohez S. M. George V e La mission belge a lu l'adresse au roi expi sant son attitude et la situation des troubl< en Belgique et sa confiance en l'Angleterre. Le roi George a répondu qu'il appuyerait ] Belgique, qu'il était très choqué par les récr sur la brutalité allemande et qu'il était recoi naissant pour la résistance courageuse de 1 Belgique. — Reuter. La presse anglaise LONDRES, 2 septembre. — Le Daily Gr aspic commentant la réception de la mission bel£ par le roi déplore que l'aide de l'Angleterre r pouvait pas sauver la Belgique des horreui de l'envahissement allemand. Le journal a] prouve l'action de la commission en faisant a; pel aux Etats-Unis, le plus grand des états nei très. Il fait observer que la Belgique est toi jours un état neutre et ne prend part à ) guerre que pour se défendre contre la violi tion de sa neutralité. — Reuter. Chez les Français Le communiqué officiel PARIS, 1er septembre. — Un communiqué o ficiel dit: La situation en Lorraine et dans l< Vosges est inchangée. L'ambassadeur des Etat Unis à Paris a adressé à son gouvernement u rapport au sujet du lancement de bombes si Paris; c'est non seulement, a-t-il dit, un ac contre l'humanité, mais une violation de convention de La Haye. — Havas, lin nouvel aéroplane survole Pari PARIS, 1er septembre. — Un avion allemar a survolé Paris à six heures du soir, il a lais; tomber deux bombes, une a éclaté rue de Han vre, près de l'Opéra; les dégâts sont insigr fiants;l'autre est tombée sur un immeuble, ri Mail; elle n'a pas éclaté et fut retrouvée dai la chambre de l'étage supérieur, c'est un eng: en forme conique d'ûne vingtaine de centrai s très de hauteur. — Havas. PARIS, 1er septembre. — Des bombes fure: lancées par l'avion allemand à quatre autr> s points de Paris. — Havas. u s Paris est calme PARIS, 2 septembre. — Malgré les attaqn des aéroplanes allemands la ville reste tra: quille. — Havas. (Télégramme viâ Londres). ^ LES PRETRES FRANÇAIS A LA GUERRi î Suivant le Tablct, il y aurait en France c 15,000 à 20,000 prêtres enrôlés sous les dr peaux. Cela représente à peu près les dei iê cinquièmes des prêtres du pays. î Chez les Hollandais i [ L'opinion hollandaise é i. Un lecteur nous communique cette lett qui lui parvient de Hollande: e Je suis heureux des éloges que vous m'adre s sez au sujet de ma lettre sur la guerre, et j'a i- préeie beaucoup leur insertion dans le Mat et reproduite par la Gazette. Les sentimen it que je vous ai exprimés sont ceux que doive: éprouver tous les citoyens qui aiment vrs c- ment leur patrie La situation en Hollande î change pas- la mobilisation est finie; on e t, tend toujours les événements avec calm it mais les volontés sont déterminées comme i premier jour, et à y bien réfléchir ce'caln n est plein de grandeur. Tout le monde est pr i- à faire son devoir, et ce peuple d'outre-Moc dijk, qui se compose principalement d'hoi s- mes d'affaires, va remplir sort rôle de sold it sans murmurer. S'ils rîe le disent pas, ils laissent entendre, car ils sont résolus à suiv i- le grand exemple d'héroïsme merveilleux qi ;t les Belges ont donné au pionde entier sous le conduite du plus noble et du plus couragei des rois. I, En général, on a ici une grande haine co ?t tre les Allemands, leurs procédés excitent colère et le mépris de la plupart, et il n'e à pas rare d'entendre dire: tout, plutôt que il ioug allemand. On souhaite la victoire de te France, parce que, si les Allemands l'empc e, tent, on craint qu'ils ne mettent la main s i. Amsterdam et Rotterdam comme emboucli i- res naturelles de leurs voies fluviales, p u conséquent sur le pays et ses colonies. C< tains journaux, qui nourrissaient des .sen }- ments germanophiles, ont reçu de leurs U n teurs des lettres tellement vitupérantes et i x dignées qu'ils ont dû- on revenir. Ces lettri bien entendu, n'ont pas été publiées me it leurs auteurs, dans leurs Sentiments d'adn ration pour nous, Belges, et pour la Frani > ont tenu n me les faire lire. La Hollande eit un î.ays qui jouit d'i ir giand i:.':sé, où ln civilisation est fort avr ir cce dan;, < jrlanies . b; niche-, de l'activité 1 maiue, ei dont les superbes musées tém gnent de la grandeur de ses artistes. Les procédés des Allemands leur répugnent comme étant ceux de barbares. Je viens de lire avec horreur et indignation le monstrueux vol d'un Zeppelin au-dessus d'Anvers; c'est l'attaque la plus lâche qui puisse se commettre contre une population paisiblement endormie. Ce sont des procédés de pirates, de bandits, et ces gens croient que •s par leur force et leur brutalité, que par leur cruauté sans nom et leur folie sanguinaire, a ils nous forceront à les respecter. Jamais; ;s nous sommes d'une, race où l'on n'aime pas à i- baisser la tête. Le's journaux disent qu'une a bombe serait tombée rue Verdussen; qu'en est-il? J'espère que vous ni votre famille n'en' avez souffert. C'est atroce de penser qu'au 20me siècle des crimes pareils puissent encore se commettre. La population entière frémit d'indignation et tremble de colère en enten-c dant cette incroyable nouvelle d'un mons-■e trueux attentat, sans précédent dans les an-e nales de la guerre. Ces Allemands sans doute ... ont honte du courage déployé par vos braves soldats et ne sachant pas les imiter,ils croient s'illustrer en commettant des actes d'une aussi vile lâcheté. Car-la force du nombre n'est pas du courage. a i- Chez les Allemands j Américains maltraités LONDRES, 19 août. — M. W. G. Waston, sénateur de la Virginie Ouest, sa femme et leurs deux nié' . - parcouraient la Bohème et l'Allemagne en ■>atomobile, quand ils appri-f- rent les déclamations de guerre. îs Immédiatement, ils interrompirent leur voya-s- ge et s'orientèrent vers la frontière française, n A Eisenach, le 3 8u:\t, comme ils avaient ur ralenti pour la tra^ ■ de l'agglomération, le on les entendit parler a us. La foule aussi-!a tôt s'amassa, leur barra le passage, les accabla d'insultes et de menaces. Le bourgmestre les fit mettre au violon pendant six heures, c A Francfort, un officier les avertit qu'ils seraient tous fusillés si l'un d'eux prononçait un mot en anglais. M. William L. Nonro, de Pittsbourg, a été 'é à moitié lynché à Aschaffenberg. o- Un très jeune homme, Américain, ayant de-mandé à un libraire de Francfort un roman le français, a été incarcéré et l'on est sans nou-1S velles de lui. ri s En Antrlclie- Hongrie a- LA TERREUR A TWiESTE Le Corriere délia Sera publie une longue dé-: pèche de son correspondant d'où nous ex- , trayons ce qui suit: le «Depuis une quinzaine de joui's, Trieste ne a- connaît plus de vie active et fébrile et elle ix agonise dans une anxiété prolongée, pleine de peur et d'angoisse. Hors de Trieste, nul ne sait ni ne peut savoir ce qu'il adviendra, toutes les voies de communications pour le ? public ayant été coupées. J) ' >A Trieste, on ignore non seulement ce qui se passe en Autriche et en Europe, mais même dans la ville. Les nouvelles qui circulent sont trop incertaines et suspectes pour être crues; celles qui remplissent les journaux sont fournies uniquement par les agen-.'e ces officielles; elles rencontrent une incrédulité générale et aiguisent d'autant l'ardent s- désir de savoir ce qui se passe. p- » Chaque fois que quelque nouvelle parvient in à filtrer dans le public, ceux qui la connais-ts sent hésitent à la répandre par crainte des it graves conséquences qu'elles pourraient en-.i- traîner. A Trieste, seules peuvent circuler les ie nouvelles officielles et le public doit s'en eon-t- tenter. Les propagateurs d'autres nouvelles, e; vraies ou fausses, sont immédiatement arrê-iu tés et punis. ie » Et, par le temps qui court, on punit de êt mort un acte qui, d'habitude,. est taxé d'une r- amende légère ou de vingt-quatre heures Q'ar-n- rêts. it » Sous le poids de lois aussi sévères, Trieste le qui a pourtant vécu des périodes de duré re réaction, s'abandonrie, se désespère et assis'e je passive aux abus de la police êt de l'olément 'a militaire qui né connaissent plus de limites. » ix i « Ml LECTEUR >r-Lirar ïèoiss siggSoEi!© sgss© ©©ip™ 4r- 'î- tains vendeurs /in^ers !C- gslias de S cent, u- peins* i® pria iag BssaESBiésr1©. ©'est as sa afeaas» "Le h- gî® pesât êtip© veasrâoB plaaD ;'o £ icâiic^ce «a

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume