Le matin

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s.n. 1914, 04 Januar. Le matin. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/930ns0mx3t/
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Dimanche <4 Janvier 1914 OfJiVrOaZE PAGES — CfJWO.CKMXÏMÊi 21me Année N° 4 RÉDACTION 39,VIEJLLE BOURSE, C9 - Aru'Viîits Téléphone Rédaction t S1TT Aisoïiiiemems Î i Un an fr. I" OO Asvef.s Six mois .... *'» ■ / Trois mois ...» -» *►" l Un an . • lô.OO Intérieur ■'Six mois ..... § /Trois mois ... « ï».00 ÉTRANGER : France, Angleterro. Allemagne et Union postale, par trimestre, fr. tt.OO. — Hollande et Grand-Duché, par tri nestre, fr. Y .OO^ •l : 'X LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : S2 81 C. de CAUWER, Directeur annonces î Aiir.ojicçs i a,petite lijgTK-', îr. O îW a «nonces financiers 'V > ï .OO Réclamé? Ja l'^rrie, > .1 .SîO Faits divdrs corps iii. » îï.OS» Chronique sportive id. « 5t. OO Faits divers fia ici. > W.OO La Ville id. i îï.OO Emissions Prix ù couve»;-. Les annonces de lu France, de ïAngleterre el < < l'AiHéHgiie sont exclueivemeat reçues U Bruxelles Ml# 7 A l'n JOURNAL QUOTIDIEN Le record de l'interview Le Journalisme contemporain ne connaî plus d'obstacles. 11 ne recule ni devant le dangers de la guerre ni devant les mau: qu'elle engendre. La hardiesse des journa listes est sans bornes... sans bornes auss leur indiscrétion. Rien ne leur échappe, e quand il s'agit de tenter la curiosité du lec leur: rois et reines, princes et princesse; pavants; gens de lettres ou de théâtre, clia çun y passe. Partout aussi ils pénètrent palais, châteaux, hôtels n'ont point de se crets pour eux et. quant au mur de la vi privée, prestement ils l'escaladent. Gepen dant un journaliste anglais a fait plus: ; s'est hissé jusqu'au ciel pour interviewe Dieu le père! Sir Edward Obernor — c'es le nom de cet audacieux confrère — a dont .s'élon le langage sportif, battu le record no seulement de l'information mais de l'éléva jtion dans l'espace. Il est peu probable, e /effet, qu'aucun aviateur soit, jusqu'ici, ar Jrivé à pareille altitude. ; L'instant est donc bien choisi pour par 3er de l'entretien accordé au reporter a 'sein des sphères célestes. L'année à pein jdébute, et notre confrère a tenu, en prévi j&ion des événements qu'elle nous réservi & connaître l'opinion personnelle de so jtout-puissant interlocuteur sur le genr (humain. Eh bien! cette opinion est loi d'être favorable à notre espèce. Dieu le pèr S'appela avec amertume les guerres récente et les actes de cruauté inhérents aux con tflits armés. Il n'approuve pas beaucou JTinvention des aéroplanes, qui boulever ;sent les lois instituées par lui pour la pré iServation des êtres, mais surtout il con damne l'emploi de la dynamite, qui fa: sauter les rochers et communiquer le jucéans qu'il avait séparés. Et, à propos d icet explosif, il eut un mot charmant, f — J'ai vu, a-t-il dit, que l'on en ava ■ïait un usage abusif dernièrement, en Bul jgarie. Les agriculteurs n'auront plus, pa oe fait, besoin avant longtemps, d'engrai |x>ur les champs de roses que je fais éclor •— Et, répondit le reporter, en rajustan Son pince-nez, que pense Votre Eternité de exploits des suffragettes?... Le bon Dieu fronça le sourcil et affirm gu'il n'aurait pas, assurément, enlevé un :ôte au premier homme, pour créer la fem ne, s'il avait pu prévoir l'ingratitude d 2elle-ci envers son compagnon. Mais il •ontre elle un grief qu'il juge plus sérieu encore: c'est qu'elle se fait la complice d J'iofflme dans la destruction des animau: Sa coquetterie, sa vanité stimulant san jéesse la cupidité de l'homme, le règne ani ïnal finira par disparaître complètement. — Que vous vous exterminiez entre hu hiains, continua Dieu le père, c'est votr alfaire. Je vous avais, dès le premier joui appris à ne point vous nuire mutuellemer ~7 si vous ne suivez pas mes conseils, tar pis! Mais n'utilisez pas la raison et l'intel hgence que vous reçûtes en partage, au 1ms de vous permettre d'acquérir le savoii pour massacrer mes pauvres bêtes. Elle nont que 1 instinct, comment voulez-vou alors qu'elles se défendent? Voyez les balei iies,grosses bêtes inoffensives,qui ne se sen tent plus en sûreté dans les mers, que pour tant j'ai faites si grandes. En effet, le har pon ne suflisant plus, vous les poursuive a coups de canon. Et du héron blanc, à l'ai grette de neige, vous avez fait un tel mas sacre, qu'on n'en voit plus même de vesti ges, si ce n'est sur les chapeaux claques d vos rois, do vos généraux, le képi de vos co lonels et surtout sur la tête de vos femme; Oh! ces femmes! Combien je regrette de le avoir créées!;.. Le castor n'existe plu L hermine, le renard bleu, l'ours blanc lui même se sont sauvés vers les pôles. Mai vous allez, paraît-il, arriver vous-même aux pôles, pour leur donner la chasse, -oyez les dignes et trop confiants pingouin Quand vous abordâtes les régions glaciale qu'ils habitent, ils sont venus à vous en s dandinant, curieux et accueillants. Ils vou tendaient, comme une main fraternel 1< 1 extrémité de la petite aile que j'ai placéi ,je ne sais trop pourquoi, de chaque côté d leur gros' corps. Qu'avez-vous fait pour ré pondre à leur salut de bienvenue?... Vou avez assommé les innocentes bêtes à coup de trique... Est-ce permis?... — Votre Eternité s'indigne et elle n' point tort. Il est certain que la toilette d 'a h-mme moderne est plus compliquée qu celle de la mère Eve. Mais celle-ci habita le Paradis terrestre et s'il est encore possi Me, en certains pays de l'Equateur, de sui vre la mode que l'on y avait adoptée, il fai avouer que ce serait plus difficile sous 1 rude climat du Nord. Et cependant, pou les réceptions du soir: bals, dîners, cornm pour le théâtre, ces dames font ce qu'ell peuvent pour prendre de la toilette d'Ev ,'out ce que tolèrent les convenances. Elle bravent, dans cet ordre d'idées, la gripp Êt l'angine. — Qu'elles se couvrent, qu'elles se pré servent du froid, c'est tout naturel, inter rompit le Père éternel, et je leur en ai don né le moyen. Elles ont la laine des brebi les fibres d'une quantité de plantes que j'i fa.it croître pour la fabrication des tissu D'ailleurs les humains n'ont-ils pas l'exem pie des oiseaux, qui, eux, ne mettent pas mort les autres animaux dont pourtant il glanent les parcelles cle çluvet eparses su ( le sol, pour construire leur nid? La mode I dont vos femmes sont esclaves confine a ' l'aberration d'esprit, ceci soit dit entre nous — pour parer ces inconscientes, il faut tuer!... ' — Pourtant un écrivain appartenant à la s France, pays dont Votre Eternité a beau-£ coup à se plaindre en ce moment, n'a-t-il : pas dit que l'on ne tuait pas uniquement } pour se vêtir et pour se nourrir, mais aus-1 si pour se défendre, s'instruire et même * pour... s'amuser. — Oui, je sais, c'est Joseph de Maistre " qui, dans la Loi universelle de la mort, a '• écrit cela. Mais vous négligez sa conclusion. " et. si j'ai bonne mémoire, la voici: «Mais e cette loi s'arrête-elle à l'homme? Non, sans " doute. Cependant quel être exterminera ce-1 lui qui les exterminera tous?... Lui: c'est r l'homme qui est chargé d'égorger l'hom-t me!» Et c'est là, ajouterai-je, son châtiment. *' car la loi dont parle Joseph de Maistre se 'î résume en ces mots: «Ne pas tuer sans né- - cessité.» Donc, pour disposer l'homme à ap-a pliquer ce principe, je lui avais donné, ainsi - que la raison, la bonté et la pitié... Ici l'entretien changea de caractère. Dieu - le père et le journaliste abordèrent des su-u jets très élevés, c'est-à-dire que la conver-e sation prit une tournure politique et pbi- - losophique et cela à propos de questions auxquelles notre incompétence nous fait un n devoir de ne point toucher. Seul le passage é qui précède, teinté d'un humour vraiment n anglais, a séduit notre plume. Il prouve, e en vérité, que l'auteur de cette interview s peu ordinaire ne manque pas d'imagination. - ni, peut-être, même d'esprit et ele cœur. P Christiane :t Lettre de Londres s [(Correspondance particulière du Matin.)' 0 Les "honneurs" du jour de l'an. — Pairs, ba-ronets, chevaliers, membres du conseil prl vé. — Mérites et talents. — Le chevalier Sii r Owen Seaman. s Londres, 2 janvier. e C'est une tradition et une nécessité : note première lettre de l'année est naturellemen , consacrée aux ordonnances rovales qui répan-*; dent périodiquement les "honneurs", c'est-à-® (lire les faveurs ou les récompenses sons 1; l'orme de titres ou de décorations. Ce nous es a une occasion de saluer de nouveaux pairs di e Royaume-Uni, de nouveaux baronets, de nou _ veaux chevaliers, de nouveaux membres di e conseil privé de la couronne, escortés d'un» quantité de nouveaux grands-cordons et d< nouveaux commandeurs. Cette fois la liste n'es s pas trop chargée; elle n'intéresse que cini e lords, six baronets, vingt-deux chevaliers e :. cinq membres du conseil privé, dont un pou s l'Irlande. Nous nommerons ces triomphateur: _ du jour en notant les commentaires dont le pu blic accompagne leur élévation. Le titre de vicomte est conféré à M. Jamei Bryce qui, en avril 1913, occupait encore le; e hautes fonctions d'ambassadeur à Washington Il a 75 ans, Il avait professé le droit civil i t l'Université d'Oxford pendant près d'un quar .t de siècle quand l'insistance de ses amis di _ parti libéral l'arracha à l'enseignement pou; x lui ouvrir les portes de la Chambre des Coin-, munes. Ses talents l'associèrent bientôt ai ' gouvernement. 11 a été successh iment secré-s taire d'Etat pour l'Irlande, sous-secrétaire d'E-S tat aux affaires étrangères et ministre du com - merce. Comme ambassadeur à Washington il £ - eu l'honneur de signer, le 3 août 1911, le trait( _ anglo-américain établissant l'arbitrage obliga-_ toire pour tous conflits à intervenir entre l'es deux pays. Membre du conseil privé de la couronne depuis 1892, il avait reçu en 1907 1; croix de l'Ordre du Mérite qui ne compte qu< - dix-huit chevaliers. Son entrée à la Chambr* - des Lords sera unanimement approuvée. Pai e l'éclat de ses services M. James Bryce semblai _ de ceux pour qui la pairie a été tout spéciale-, ment instituée. On n'accueillera pas sans doute avec la même faveur le litre de baron conféré au "lord-chief-justice", Sir Bufus Isaacs. Après le dé- - plorable retentissement des incidents Marcoji s on- comprenait que Sir Rufus sortît du rninis-s 1ère: on comprendra moins qu'il entre immédiatement à ia Chambre des lords. Après une admirable carrière d'avocat et de grands suo- ^ cès électoraux, Sir Rufus Isaacs était entré ai h cabinet comme attorney-general et il vient cle e succéder à Lord Averstone à la tète des juge-S de la cour du banc du roi. On estime que le: ï, honneurs lui viennent un peu vite et que la po-■, litique y a plus de part que ses talents qu e sont pourtant hors de pair. Cette ordonnance royale aura pour vous un intérêt accessoire' el particulier car le nouveau baron a commence ses études de droit en Belgique après avoii s renoncé la profession d'agent de change C'est assurément la premièi-e fois qu'un lau-a réat de l'Université de Bruxelles entr^ à la pai-0 rie britannique. e ;t Une deuxième pairie échoit h la famille - Harmsvvorth. Le baronet Sir Harold I-Iarms-_ worth est créé baron. Fils de l'éminent avoca ^ Alfred Harmsworth, il est le frère cadet de William Harmsworth, fondateur oi propriétaire du "Daily Mail" et de tant d'autres jour-r naux que l'espace nous manque pour les citei e tous. L'aîné avait été nommé baron par le pré-e cèdent gouvernement conservateur sou.3 le noir e de Lord Northcliffe; le cadet est nommé baror s par le cabinet libéral. Journalistes tous deux 0 ces frères ont constamment lutté élans les camps opposés, le cadet comme c.irecteur-pro-priétaire du "Glasgow Daily Recorder" et de ce vaillant "Leeds Mercury" qui est, avec le - "Manchester Guardian", le plus important de - nos journaux de province. 11 reste encore ur q, Harmsworth sans titre do noblesse: c'est le ^ puiné de la famille, Iiôbert. également journa-. liste .et représentant à la Chambre des Com-J munes pour le district écossais de CaithneSs Son tour ne pi ut manquer d'arriver. il Le cabinet libéral s'est honoré en faisanl s i conférer un titre de baron à ,Sir Charles Cripps r [ représentant réactionnaire à la" Chambre de; Communes pour la division de Wycornbe depuis 1893. Avocat célèbre, Sir Charles avait siège dans le dernier cabinet du marquis de Sali.-a-bury comme attorney-general. Le cinquième lord de ce jour de l'an, toujours avec le litre dé baron, est M. Alexandre Ure, membre du conseil privé de la Couronne, jurisconsulte érninent et lord-gardien du gratte; sceau pour l'Ecosse. Il a siégé à la Chambre des Communes sur les bancs de la majorité libérale depuis 1895 jusqu'en octobre dernier. L'entrée de Sir Charles Cripps à la Chambre haute crée une vacance à la Chambre basse. Nous aurons une élection partielle à Wycornbe, mais on peut tenir pour certain que le siège restera aux conservateurs. Aux élections générales de janvier 1910 Sir Charles y avail triomphé avec une majorité de plus de dein mille et cinq cents voix et, en décembre de la même année, il avait été proclamé élu sans compétition. Citons parmi les nouveaux membres du conseil privé: Lord Colebrooke, l'un des chambellans du roi George; Sir Guy Fleetwood Wilson vice-président, du comité de législation poiu l'Inde; M. William Massey, qui est premier ministre de la Nouvelle-Zélande, et M. Willough-by Dickenson, l'un des représentants de la capitale aux Communes et le président des associations libérales de Londres. ♦ Les nominations dés six baronets rallicronl tous les suffrages. Agé de seulement cinquante-quatre ans, Sii Gérard Lowther vient d'abandonner pour raisons de santé la carrière diplomatique, après avoir été associé comme premier secrétaire aus missions de Washington, de Maelrid et de Paris En dernier lieu il représentait le gouvernemen: britannique à Constantinople comme ambassadeur.Le colonel Sir Edward Ward est sous-secré-taire d'Etat permanent au département de i; guerre depuis 1901. Il fut l'un des héros de siège de Ladysmith pendant les campagnes d< l'Afrique australe. M. William Beardmore est le directeur des chantiers de constructions maritimes qui portent son nom. Il administre de plus les plus importantes compagnies de navigation qui nous relient à l'Australie'. M. John Me Farland, entrepreneur de travaux ' publics, a puissamment contribué à l'établisse-' ment du réseau des voies ferrées en Irlande Son élévation étonnera quelque peu au point de vue politique. Plusieurs fois maire de Derrv e , deux fois haut sheriff pour le comté de Lon-: donderry, M. Me Farland compte aujourd'hu ' parmi les plus actifs organisateurs de la guerre civile dans la province de l'Ulster. Il est de; ( amis personnels de Sir F d ward Carson. t Arrivons aux nouveaux chevaliers. On sai ! que ce titre se distingue de celui de baronet et . ce qu'il ne confère qu'une, noblesse viagère t personnelle et intransmissible. Cet honneur échoit à: J M. Ernest Henry Lamb, membre cle la Cham-t bre des Communes pour le district de Rochestei [ et l'un des plus brillants orateurs de la majorité t libérale; M. Courtenay Bennett, consul général à New-s York et précédemment consul à San-Francisco M. Alexandre Butterworth, président du conseil d'administration de la compagnie des che-5 mins de fer du Nord-Est; s M. Charles Payton, qui a joui pendant ving; . ans d'une popularité méritée comme consul i i Calais ; t M. Robert Winfrey, représentant libéral à l£ i Chambre des Communes pour une division de ' Norfolk, orateur un peu terne qui se distingu' - par une activité passionnée dans le travail des i commissions; M. William Robinson, avocat-conseil de 1e • liste civile, » | J'ai gardé pour la fin ia nomination qui en-' chantera le mieux les Londoniens. M. Owen Seaman est nommé chevalier. ; Il est incontestablement un savant et un lettré de grande race. Comme hellénisant il £ [ publié des ouvrages qui font autorité dans les | universités du monde entier et qui ont été tra-; duits à peu près dans toutes les langues. Quanc . il eut enlevé ses diplômes à l'université de ' Cambridge, le conseil des recteurs s'efforça de l'y retenir, en lui offrant comme professeur une situation et des avantages exceptionnels. Il n'accepta rien et il revint à Londres : il v ouiait alors devenir ingénieur. ; Il entreprit de nouvelles études et mérita de . nouveaux diplômes mais dès qu'il lui fut licite . d'exercer la profession d'ingénieur il opta pou) s celle d'avocat et, lorsqu'il fut avocat, il voulu . être, médecin. Il y réussit comme il rêussissàii ! en tout. Un moment il avait même songé à la vie : ecclésiastique et pris ses premiers degrés de i théologie. Etant enfin professeur, ingénieur , médecin, avocat, il ne voulut exercer aucun. . des professions dont ses brevets lui aSsuraiènl ; l'accès et il accomplit deux ou trois fois le tout du monde pour se distraire. <■ Un jour la fantaisie lui prit d'écrire. Il rédiges un bout ele manuscrit et railla porter au numére • 10 de Bouverie Street, dans la boîte aux lettres , du "Punch". Le lendemain son article paraissail ■ eu bonne place, suivi d'Un avis de la rédactior qui invitait l'auteur à se faire connaître. Ains M. Owen Seaman entra à "Punch" et il n'en esl plus sorti. Depuis vingt ans il y collabore assidûment depuis huit ans il le dirige. Le roi vient de lui signer des lettres de noblesse pour le récompenser d'avoir ainsi de l'esprit tous les jours. Et cela a fait plaisir à tout le monde. Harry LES FAITS DU JOUR L'ALBANSE ET LES ILES Comme les dépêches nous l'ont appris l'Angleterre n'a reçu des puissances de la Triple-Alliance qu'une demi-réponse à sa note du 15 décembre. Cette demi-réponse se réfère à l'évacuation de l'Albanie. La date clu 18 janvier 191' est acceptée par tout le monde. Au sujet de; ' îles, la Triple-Alliance répondra plus tard. ] En réalité, ce n'est pas de l'Albanie que s'oc- ; cupe la Triplice depuis le 13: c'est des ues, et son silence indique qu'elle n'est pas arrivée à harmoniser complètement les vues particulières de ses membres. Un diplomate allemand disait récemment à un collaborateur élu Temps: '"La solution anglaise pour les îles? Niais c'est la solution idéale. Seulement l'Italie n'en veut pas et la Turquie non plus." Ce propos familier résume la situation mieux qu'un long commentaire. La Grande-Bretagne a évité dans sa note de "lier" les deux questions de l'Epire et des îles. Elle l'a évité par égard peut-être pour les puissances de la Triplice qui ne veulent pas se souvenir des suggestions faites naguère en ce sens par M. Tittoni. Mais de quelque mot qu'on se serve dans les relations de protocole, on ne peut rien sur les réalités. La réalité en cette affaire, c'est que le ''lien'' contesté existe, parce que d'un côté comme de l'autre c'est de la Grèce qu'il s'agit — de la Grèce et de la place qu'elle tient sur l'échiquier oriental et dans le jeu européen. Ne chicanons pas sur les mots et voyons les faits: le fait, c'est que les puissances favorables ■ à la Grèce — la Triple-Entente — ne se prêteront pas à exercer sur elle une pression à ' propos de l'Epire, si elles ont lieu de craindre d'une part la prolongation de l'occupation ita-' lienne dans le Dodécanèse, d'autre part une agression de la Turquie sur-Chio et Mitylène, D'autre part, la Nouvelle Presse Libre dit " que si l'initiative de Sir Edward Grey avait pour but de conserver la paix et d'éviter des complications en Albanie en donnant satisfaction à la : Grèce, les puissances de la Triple-Alliance, animées du même esprit pacifique, n'ont pas ;ugé . opportun de se prononcer dès maintenant sur cette proposition dont l'.acceptation risquerait ' de provoquer un nouveau conflit gréco-turc.O» 1 espère à Vienne que les puissances de la Trigle-. Entente s'emploieront à trouver une solution moyenne qui écarte tout danger de complications. Une telle solution pourrait consister à céder à la Grèce les îles de Dodécanèse, tandis ; que la Turquie conserverait Chio et.Mytilène. i En somme, il y aurait un terrain d'entente; ; mais l'Italie renoncera-t-elle au Dodécanèse en ; faveur de la Grèce? Fox Etranger L'IMPERATRICE D'ALLEMAGNE BERLIX, 3. — Le maréchal de cour dément 1 d'une façon catégoricpie tous les bruits qui ont couru à Londres sur la santé de l'impératrice. • Sa Majesté a reçu hier et elle ne témoigne d'au-: cune fatigue, d'aucun malaise. Elle se-trouve en • ce moment ù Potsdam. LA PRINCESSE DE HOHENZOLLERN SIGMARINGEN, 3. — Les obsèques de la princesse douairière Léopold de Hohenzollern ont eu lieu en présence de l'empereur. On remarquait parmi les assistants le prince héritier de Roumanie, les princes Ferdinand et Guillaume de Hohenzollern, les rois de Belgique et de Saxe, l'ex-roi Manoel et la princesse sa femme, le grand-duc de Bade et d'autres personnalités princières. LA CATHEDRALE DE MAYENCE BERLIX, 2. — La cathédrale de Mayence est sérieusement menacée. Par suite de la construction du canal de Laengs, des glissements de ter- • rain se sont produits et les muraillès supportant la tour septentrionale de l'édifice ont été fortement ébranlées. MORT DE RAOUL PUGNO MOSCOU, 3. — Le pianiste français Raoul Pugno, qui était depuis quelques jours à Moscou, vient de mourir. Raoul Pugno, pianiste et compositeur, né à Paris en 1852, devint organiste et maître de chapelle à Saint-Eugène, à Paris, puis aborda le théâtre. Ses débuts se firent à Asnières avec une petite opérette "A qui la trompe", en 1877. Après sa "Résurrection de Lazare", aux Concerts populaires, il fit représenter une féerie en 1881, "La Fée Cocotte", un ballet, avec Lip-pacher: ''Papillons", et toute une suite d'œuvres parmi lesquelles: "Ninetta", "Viviane", "Le Sosie", "le Retour d'Ulysse", "La Danseuse de Corde", "La Petite Poucette" et, avec André Messager, "Le Chevalier aux fleurs", un ballet délicieux. Raoul Pugno a été professeur d'harmonie, de piano au Conservatoire de Paris. La politique française ât. POÎNCARE EN RUSSIE PARIS, 3. — Le "Matin" dit qu'il est infîni-1 ment probable que M. Poincaré ira en Russie en 1914. La nouvelle sera officielle avant le printemps. Le président ne fera aucun voyage à l'étranger avant d'avoir rendu visite au tsar. La visite aura lieu en mai, pendant les vacances parlementaires.Elle sera entourée de tout l'éclat possible. Une partie de fescadfre de la Méditerranée et toute la division des "Danton" l'accompagneront. M. Poincaré aurait exprimé le très vif désir d'assister aux manœuvres de l'armée rus^e. La visite du tsar en France est également prévue, car il a témoigné à maintes reprises, le désir de revoir l'armée française. La politique anglaise GREVE GENERALE AU NATAL JOHANNESBURG, 3. — A la suite des difficultés, qui séparent les mineurs du Natal et les employeurs, les chefs des syndicats ont l'intention de proclamer la grève générale le 7 janvier, si à ce moment les difficultés n'ont pas été aplanies. LES BOMBES AUX INDES CALCUTTA, 2. — Ce soir, une bombe, semblable à celle qui blessa le vice-roi l'année pas sée, a ete jetee ctans un commissariat: ne pouce. Elle n'a pas éclaté. La politique allemande L'ANGLETERRE EN ASYSSINIE COLOGNE, 3. — Une allusion faite par uq certain organe à l'intention qu'aurait l'Angleterre de s'annexer TAbyssinie s'est répandue dans la'presse." Un télégramme de Berlin ù "ia Gazette de Cologne" fait-remarquer je ce sujet-qu'on ne sait pas encore jusqu'à présent si l'Angleterre a réellement cette intention. Quant à l'assertion suivant "laquelle l'Angleterre aurait déjà entamé d'activés- négociations avec les autres gouvernements à ce sujet, il, est en tout cas inexact de comprendre le gouvernement allemand dans l'expression "les autres gouvernements". D'autre part, on ignore si l'Angleterre poursuit des négociations avec les autres! gouvernements européens au sujet de l'annexion de l'Abys'Siîiie à l'Empire britannique. La situation en Orient ENVER BEY CONSTAXTIXOPLE, 2.i— L'agence ottomane publie cette nuit un eommuniepaé confirmant la démission du ministre de la guerre et la, nomination probable d'En ver bey. Elle dément 'les--autres 'changements ministériels.Envor bey est le gendre du sultan. Il fut le principal organisateur de la révolution turque de 1908, il occupa pendant quelque temps le poste d'attaché militaire à Berlin. Pendant la guerre fripolitaine, il opposa une longue et héroïque résistance à l'armée ' italienne dans la région dé lienghasi. Revenu eu Turquie, il joeta un rôle considérable dans lé'coup d'Etat qui aboutit au renversement du cabinet Kiatnil. Baye? bey entra le premier n Andrinople après la reprise de cette ville par l'armée turque.Son entrée dans,le cabinet où siègent déjà Djemal bey, Talaàt b'ey, Halil bey, et dont le portefeuille des finances sera prochainement conféré à Djavid bey, indique les tendances jeunes-iprqups et le désir du grand-vizir de former un cabinet homogène .composé des principaux chefs unionistes. LA PRESSE OTTOMANE ET LA QUESTIOfi DES ILES CONSTANTINOPLE, 2,--— Commentant là réponse de la Triplice à la note anglaise, lè "Tanine" •écrit:! '•En disjoignant la question des îles de celle de l'Epire, la Triplice refuse d'admettre le principe, des compensations. La Turquie doit jouir d'une parfaite sécurité pour qu'elle puisse se-relever. Une solution injuste de il question des lies rendrait critique la situation de la Turquie^ et deviendrait à l'avenir une source de dangers." Le '•Tasvir-i-'Efkiar" 'soutient la même théorie et, ajouté cfue'la question des îles'est, pour la Turquie une.question vitale. "Laisser Ctiïo et. Mitylène' à la Grèce serait, dit-il, créer un foyer permanent de troubles qu'il est nécessaire d'éviter dans l'intérêt de là -paiS européenne." M. VESNITCH REÇOIT UNE HAUTE DISTINCTIONBELGRADE, 2. — M. Vesniteh, ministre de Serbie à Paris, eiont on a annoncé la nomination possible comme président du conseil dans le cas où Mi Pasitch se retirerait, est. élevé à la dignité de commandeur de l'Aigle-Blanc, EMPRUNT GREC DE 500 MILLIONS ATHEXE3, 2.— Le gouvernement soumettra à la Chambre un projet d'emprunt de 500 millions pour lequel ii demandera le vote par ur-• gence. La Ville La grande coupure i . Le XXme Siècle en parle ejicore. Qui d.onc, si ce n'est M.HeilepUtte, demando-t-il, a fait abanelonner ce projet démesuré et mal conçu? Nous serons de bonne composition. Noua voulons bien admettre que ce soit ' le seul génie de M. Heileputte qui lui ait fait apercevoir Tes dangers d'un projet énergique-mont défendu par la presse .catholique an-versoise.Nous l'y avons bien un peu aidé par notre irréductible opposition, par lés études démonstratives que nous avons publiées, mais it serait de mauvais goût d'insister. Nous avions deviné, avant que M. Ilelie-putte devînt ministre de.s travaux publics, qu'il enterrerait la Grande Coupure. Et nous lui faisions notre cour d'avance. Ce que c'est que d'avoir du nez! \w\ « Nouvel Incident •> Certains .journaux catholiques sont, on le sait, à l'al'fût des moindres incidents qui surgissent — et même qui ne surgissent pas — à l'hôtel de ville. Grossis, dénaturés à plaisir, les faits les plus minimes e-t dont vraiment le public n'a cure, sont présentés avec art — cohvënons-on — et prennent les proportions les plus inattendues. Cela permet toujours d'égratigner cette «abominable administration cartelliste». Et dès lors, il ne s'agit pas, on le comprendra sans peine, de rater la moindre chose. On créa donc, de toutes pièces, un «nouvel incident» qui s'était, paraît-il, produit h l'hôtel de ville, au cours des réceptions du jour de l'an. Les officiers de l'état-major do la garde civique, ayant à leur tête le général Alexis Mois, chef de ia garde, s'étant présentés à notre hôtel communal,, furent invités à attendre que les fonctionnaires et employés communaux, qui présentaient à ce moment leurs souhaits au bourgmestre, eussent été reçus. Et comme on tardait 1 i-op. paraît-il, les officiers auraient, en guise de piotestation, déposé leurs cartes et se se^

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