Le matin

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s.n. 1918, 11 Dezember. Le matin. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mc8rb6x59w/
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LE MATIN L« i»»joT Masion fait nn» description émouvante te 1» sorti» de l'armés vew Malinea pour permet-tro a iartrs d'organiser sa défense. Pui» ce fut 1» ■crtl» rer» LouTain qui porta un second ooup à lVvmé» ulluntnde obligée de *e retirer, ensuite la bataille d« Termonde et 'Bnfln le siège d'Anvers, rtivi de la retraite par le Pays de Waee et les flajjdres et l'arrivée sur l'Yeer où les Belges vin-l»ut en contact avec les premières troupes fran-a&isee. Français et Belges s'alignèrent sur le chemin de fer de Nieuport et Dixmude et la lutte se poursuivit, âpre, sans merci, aveo un acharnement sans exemple. Puis oo furent les batailles autour de Eamscapelle que les Allemands réussirent i prendre, mais que ie« Belges leur enlevèrent dans un irrésistible élan. Longtempa les Belges durent tenir à DixDiude. Ils y étaient seuls, abandonnés h leurs propres moyens, k leur courage indomptable. Ce furent des Jours de bataille d'un acharnement terrible et sans merci, mais l'armée belge se montra digne du rôle qui lui était dévolu et tint bon, malgré tout. Puis arriva le général Grossetti disant au Boi: * Sire, je vous amène 6000 baïonnettes, c'est peu, mais les hommes sont décidés à vaincre ou à mou- Le général Grosssetti est un soldat admirable, adoré de ees hommes. Il se tenait parfois sur un? ohaise au milieu de la mitraille sans broncher. Lentement le6 secours arrivèrent, puis par suite de l'inondation les Allemands ee virent obligés de reculer. La bataille se termina le 11 novembre 1914. Alors on refit l'armée. Profitant du répit dee tranchées sont creusées, mais alors, à notre tour, nous avons à souffrir des inondations. C est un véritable travail de castor qui s exécute lèt dans la nuit, au cœur de l'hiver, pendant que les Allemands ne cessent de nous envoyer une pluie d'obus de tout calibre. Le canal d'Ypres est franchi en 1915; au mois d'avril de la même année les Allemands font leur première attaque avec des bombes à gaz. Cette nouvelle méthode inconnue surprit et ne manqua pas de provoquer un momeBt d'émoi et l'Allemand en profita pour passer le canal et il en résulte la perte Oi Steenstraete, mais des renforts français arrivent et le front put être rétabli. Vient l'année 1916 où rien de fort important ne •e produit. Les Belges, l'arme au pied, attendent l'attaque allemande, toujours prêts à marcher. Mais il s'agit d'identifier les troupes ennemies et les patrouilleurs belges s'y emploient avec le plus grand héroïsme. Les Belges rendent ainsi de grands services aux Alliés en leur signalant ainsi quelles troupes se tiennent devant notre front. L'année 1917 est marquée par l'offensive du général Nivelle en avril, mais cette offensive ne donne pas les résultats qu'on en attendait. Il y eut de nouvelles batailles acharnés. Lea Belges firent une sortie vers Dixmude, mais ils ne purent prendre que Passchendale; pour la première fois les Belges conquièrent quelques kilomètres carrés. Les Alliés rendent les plus vus hommages aux Belges. L'année 1918 est marquee par l'effort ultime des Allemands. Dans la région d'ïpres, ils ont aligné 643.000 hommes. Nous évacuons volontairement le terrain occupé entre Tores et Bailleul. Les Anglais, violemment attaqués, perdent Armentières, Wervioq et Bailleul. Ce recul opère sa réaction sur le front belge. Animés d'un nouveau courage qui croit avec le danger les Belges reprennent Merkem et Langer-marck; les Allemands sont irrésistiblement re-poussés. Cela nous vaut de nouvelles et chaleureuses félicitations de la part des Alliés. ^ lies Allemands malgré tous leurs efforts n ont pas réussi 1 prendre ïpres. Malgré leurs nouveaux pro-cédés d'attaques; 11 y a peu de préparation d'artillerie mais le feu est si violent, le3 obus pleuvent en telle quantité que rien n'y résiste, tout est impitoyablement balayé. Ce fut le moment 1« plus critique de toute la campagne. Enfin en septembre 1913 se déclanche l'offensive des Alliés. Nous nous mouvons sur un terrain épouvantable.. Les obus ont détruit les routes, creusés des puits. La 7me division donne l'assaut avec une attaque secondaire au ,ua de Dixmude. Las événements se précipitent. On {ait une avance de 100 mètres 18 premier Jour sur un front de 12 km., ce qui fait 6 km. de plus que pendant 3 mois en 1917. Le 2mo jour on fait 3 km., le 3me Jour autant, puis il y a la prise de Dixmude, Sar-xen, Staden, Oostnleuwkerke, St-Pierre. L'élan est un peu arrêté parce qu'il faut se ravitailler. L'aviation y aide puissamment et c'est un bonheur car les autos ne peuvent plus circuler par suite de l'état, épouvantable dans lequel se trouvent les routes. On fait 6,000 prisonniers L'avance s'accentue.Et c'est la poussée finale. Enfin dans la nuit du 10 ou 11 novembre les Belges entrent à Gand. Quelle émotion d'entrer après une si rude campagne, dans la première grande ville belge. Le major Masson termine son exposé en vantant la vaillance du soldat belge. Quand la Patrie est en Jeu 11 est capable des plus grands efforts. Sa conduite a été admirable et a décidé de la défaite allemande dès Liège. Plusieurs officiers supérieurs assistèrent à oette belle conférence. Le major Masson fut vivement applaudi. o —- DERNIERE HEURE (Service de dépêches spécial) • Le Roi chez le cardinal Mercier BRUXELLES, 9 décembre. — Le Roi, accompagné de 1. Delacroix, président du Coin-sieil des ministres, s'est rendu cet après-midi chez le cardinal Mercieï, à Malines. Le Souverain a été reçu au pied de l'escalier d'honneur par les membres uiu chapitre en grand apnarat. Lo Roi a rendu hommage a^j cardinal pour ion énergique résistace aux exigences des envahisseurs. Il le remercie pour l'aippui moral qu'il a donné au peuiple pendant les années d'épreuves. Le Roi s'est alors entretenu anec le Cardinal qui, visiblement ému, remercie. Le R.oi lui remet alors le grand cordon de l'Ordre de Léopold. Le Roi et sa suite visitent alors le palais archiépiscopal, la grande salle d'honneur a par-dculièremeu't souffert du bombardement. Le Roi étant venu à Malines sans que les habitants eussent connaissance de la visite poyale, il n'y avait, à son arrivée, personne abords du palais, mais bientôt la nouvel--* se répandit comme une traînée de poudre et ra quelques instants la rue était "noire de monde. Lorsque le Roi, ayani à ses côtes Mgr, Mercier apparut à la fenêtre ce fut une explosion , i'e,nthouisiasme. Des milliers de bouches entom- \ n rent !a Brabançonne et soudain le cariUom 3® >jt-R©m-baut vint joindre sa voix et', talldmè , Ji 1 allègres.e générale.Alors ce fuit du délire, i Des cris de « Vive le Roi ! i> j Vive Mgr. Mer-:ier! » se firent entenre à l'infini. ?! ,ava'* Quatre années que le carrillon n'a-rait plus chanté. j Les Malinois garderont de cette visite royale jtn sonvriir inoubliable. lock-out en Angleterre. 100,000 ouvriers cotonniers sans travail. ! MANCHESTER, 6, (retardée en transmis- ' ion). Tous les elforts faits pouT éviter ( £rèVe dans l'industrie cotonnière ont j Cîiooe. Les filatures du Lancashine ferme- on*, «amedi midi. 100.000 ouvriers se trou- < reront sans travail. L*a tradMuwnion de-nrmod'frnt u.ne augmentation de 40 p. o. aur les salaires actuels. Les patrons offrent environ 25 p. c. Les ouvriers ont décliné l'offre des patrons et n« désirent jws soumettre la question à l'arbitrage. Le président P&iacaré à IHeti M«ti, 6. — M. Poincaré, accompagné die MM. Dubost, DesiGhançl, Clemenceau arriva à 9 heuires. ïï fuit reçu par les maréchaux Foch, Joffre cft Peitain, M. M. Mimmaui, la tnuniciipaJiiité, les généraux ailiés Douglas, Haig et Pershiag'. Le maréchal Foch souhaita la bien remue au Président au nom des généraux oommaixiamt les armées alliées. M. Poincaré répondit : C'a*ï avec une indicible émotion que le gouvernement d» la République reçoit votre salut et celui des armées alliées. Nous vomis témoignons toute notre reconnaissance et tourte notre admiration pour l'accueil qui nous fut fait. Nos alliés jr trouveront la preuve de ce que nous avancions, de ia véracité des paroles de la France lorsqu'elle affirmait qjuie le cœur de l'Alsace-Lorraine m'était pas changé. Vous emporterez de cette visite la conviction profonde que l'œuvre de libération accomplie par nouis était commandée par la justice et qu'elle sera ratifiée demain par la conscience humaine. Après la revue des troupes, le Président remit au général Putain le bâton de maréchal en luii disant : — Vous avez aimé le soldat qui vous rendit en obéissance oe que vous lui donniez en sollicitude.MM. Poincaré et Clemenceau donnent ensuite l'accolade au maréchal Petaim et dans un mouvemenit d'élan impulsif les deux présidents s'embrassent à leur tour, accolade qui provoque une ovation formidable. » » * Mefe, 8. — Après la réception à l'Hôtel de Ville, les nombreuses sociétés de Metz défilè-rer1* devant le Président de la République française.Celui-ci visita ensuite la cathédrale et déposa une gerbe'de fleurs sur la tombe de M. Dupont des Loges, évêque de Metz. La foule aclarme sans répit la France, chan-te les hymnes patriotiques. Après la visite au monument des 7.500 sol- : dats français morts à »ietz, M. Poincaré partit ' pour Strasbourg. • « • Metz, 8. — L'enthousiasme de la foule du- , rant la visite présidentielle fut indescriptible. Partout on dhantait la Marseillaise, la Marche , Lotirain-e, partout l'on acclamait sans arrêt les : troupes. Des jeunes filles envahirent les landau» of- • ficiels dont les occupants leur firent gracieuse- : mwiit place. Des jeunes gens organisant des i farandoles autour des voitures du cortège. Ici un officier porte-drape<-u soulève une à une des fillette pour leur permettre d'embrasser les couleurs déchirées par la mitraille des batailles.• • • Après un déjeûner pris dans le train présidentiel, M. Poincaré se rendit à l'Hôtel de Ville où le maire toi souhaita la bienvenue, glorifiant les héros tombés pour la défense du droit. c Le plébiscite dont parièrent les Allemands, ajouta-t-iil, s'est fait,tout naturellement: il suffit de considérer l'accueiï qui fut réserve aux troupes françaises eit qui témoigne de l'indéfectible attachement de l'A'lsace-Lorrai-ne, voulant reprendre „a placfe, restée vide, au foyer de la grande faimile française q,uâ ne vous oublia jamais, malgtné la lourde domination germanique. M. Clemenceau rappela que lorsque tes Allemands entrèrent dams Metz, paT trahison, lorsqu'ils violèrent la cité, le général Lapasset eut l'heuïeuse chance de mettre à l'abri les clefs , d)e la ville qui furent précieusement conservées par sa famille et <jui les lui rendit. Je vous les confie aujourd'hui,dit M. CJemenceau, gardez les bien. c Nous entendons les garder toujours », lui répondit le maire. Les troupes belges BRUXELLES, 9. — Une brigade de cavalerie a atteint Urclingen le 8 décembre sans Incidents. Une escadre alliée à Taganrog Selon une dépêche de Rostow, arrivée à Berlin, une escadre alitée est attendue à Taganrog. L«s Français à Mayence COLOGNE, 9. — Une dépêche de Mayence à la «KOlnische Zeltung» annonce qu'un détachement d'avant-garde français est arrivé aujourd'hui à Mayence. 1 A Bruxelles 1 (Correspondance particulière du Matin.) NS. de SaedeSeer On attend la prochaine arrivée do M. de Saede- ( leer, ministre d'Etat, qui s'est embarqué le 5 décem c bre à New-York.^ ; A la Conférence de la Paix Les délégués belges à la Conférence de la Paix 'c sont: P Hymans, ministre des affaires étrangères; f E Vandervelde, ministre de la Justice, et J. Van r den Henvel, ministre de Belgique au Vatican. Becsnnaïssance anglaise Le colonel van Schalclr, délégué général de la c Croix-Rouge Américaine de Belgique, communique s cette lettre d'un prisonnier anglais qui, libéré, par- c courait la Belgique de Waterloo Jusque Ât)h: 1 « Au Comité central des prisonniers de guerre, » Puis-je. venir vous dire quelques mots sur le peu ' pie belge, ce qu'il fit pour nous lorsque les Aile- c manûs "nous laissèrent libres. La chose serait très <3 Itfflcile, car jamais nous ne pourrions trouver assez le paroles pour les remercier et leur prouver no- ;re vive reconnaissance. Jamais nous ne saurons as- ^ ?e dire ce qu'ils firent pour nous, nous donnant P eur propre nourriture, leutrs lits pour nous repo- t ser. Organisant même des stations de rafraîchisse» rient et déléguant des hommes et des femmes pour s ious y conduire vers le milieu de la Journée et nous n permettre de continuer notre route. Si nous n'avion q ?as rencontré ces alliés pleins de coeur et de bonté, i e ne doute pas que beaucoup d'entre nous ne se= -aient pas en vie en ce moment. » Je suis maintenant de retour à la maison après 1 etp terribles mois passés avec les Allemands et Je io'.s ma vie à ces braves et héroïques Belges. Si s< rous pouviez d'une manière quelconque m'aider à s irouver ma reconnaissance à ce peuple, Je vous en ierai3 très sincèrement obligé. Si vous désirez des p •enseignements que je puis être à même de vous i: ournir, J® suis entièrement à votre disposition. » Veuillez agréer, Messieurs, mes sincères saluta- Ions. a » (s.) F.-W. Nash, 13tii We.lsh regiment. » à s» Actes officiels 15 JUSTICE DE PAIX — L'arrêté du 6 septembre 1915 ? chargeant temporairement M. le Juge de paix du :anton de Fumes de desservir le canton de la justl- /> :o de paiix ds Nieuport, est rapporté. Q M. E. Deeren, notaire à Nieuport, est nommé Juge 1! le paix suppléant k la Justice d« paix du canton de a nieuport. A AGRICULTURE. — M. J. Van d»r Vaeren, docteur a sciâmes naturelle», ingénieur agricole, tnspec- £ tour & l'adjniaiîtratJoa centrale, est nommé Inspecteur général, eftrf du cabinet du ministre d» l'agriculture.PENSIONS DE6 PROFESSEURS RT INSTITU-TEURS COMMUNAUX. — Le paiement des arrérages du 4me trimestre 1918 des pensions conférées aux professeure et iratltuteuirs communaux «era effectué a partir do 14 décembre courant, par les «oins, des agents du Trésor, en province et à Bruyxelîes (3me bureau), rue de la Banque, lft. PROTECTION DU GIBIER. — Il est rappelé au public et aux autorités locales qu'en l'abseoce d'arrêtés d'ouverture de la chasse prise par te gouvernement, conformément à la loi du 28 février 1£82, aucune espêoc de chasse a'est permise en oe me-ineiut»Toutefois: a] Le propriétaire ou le fermier conservent le droit de repousser ou de détruire, même aT«c des armes à feu, les bêtes fauves qui porteraient atteint» k leurs propriétés; b) lie sanglier est considéré comme bête fauve et tes occupants, leurs délégués et gardes assermentés peuvent le détruire en tout temps & l'aide d'armes à feu e« sans permis de port d'armes: e) l'occupant et ses ayants droit peuvent égalemeœt prendre et détruire en tout temps les lapins sauvages h l'aide de moyens non prohibés, teas que le furetage, l'enfumage et 2e dé-fonçage des terriers et raboulllôres, le bâton. A part le eangrller et le lapin, ainsi que les gibiers considérés comme exotiques (bécasses, perdrix rouges, lièvres blancs, pennes, grouses, etc.), tout transport, colportage.acJiat ou vente de gibier est actuellement interdit. Le communiqué officiel ds l'éîaî-major 8 décembre. — Une brigade de cavalerie a atteint Urding'en; aucun incident à sigroa- ( 1er. * ( Service de ravitaillement ; __ : ] Bateaux en déchargement il Anvers le 9 décembre c 918. _ «Emma», 66 t. farine, J2 t. farine avariée,464 ; riz, 161 t. haricots, pour la prov. d'Anvers. — «Na- j ade», 642 t. froment, pour Bruxelles. — «Hoop doet even», 1,280 t. froments, pour la prov. d'Anvers. — (Teiegraaf 6», 42 i. lait condensé, 112 t. savon, 20 t. lavon, 106 t. lard, pour Vilvorde. — «Banawljcilc», 466 ^ :. farine, 14 t. farine de maïs, pour Vilvorde. — «De îids», 213 t. saindoux, pour Bruxelles; 165 t. sain-loux, pour Louvaln. — «Rival», 597 t. lard, 11S t. laindoux, pour le Halnaut (0ue6t). — «Louise», 37 t. riz, 148 t, cacao, 139 t. oacao, 6 t. haricots, pour Brucelles. — 87 t. beurre de oacao, pour Vilvorde. — 81 ,. farine, pour Liège. — St. savon, pour Hasselt. — .29 t. lait condensé, pour Mons. — «Blnnenvaart», 132 t. froment, pour Liège. ^ Chronique sportive AUTOMOBILISTE. — L'automobllisme a Joué an ■01» considérable dans la dernière geurre: on se sou-riendra du rôle définitif rempli par la sortie des 'oltures automobiles de Paris, lors de la première jataille de la Manne. Le général Gallienl, au mo-nent le plus critique, enleva la décision par l'es- i irit d'à propos avec lequel 11 lança dans la mêlée outes les autos parisiennes remplies de soldats qui, onçant «ut le centre de la ligne de bataille, com-aandé par von Bulow, le séparèrent de l'aile drol-e de von Kluck et disloquèrent spontanément la ormidable machine de guenre si minutieusement . irganisée par le ^trand commandement allemand. J On se rappellera aussi le rûle immense que Jouè-ent les gros tanks d'abord, les tante légers ensuite, j 1s furent l'objet de l'effroi perpétuel des Boches i pii, malgré tous leUTS efforts, ne parvinrent jamais i en compenser ka terrifiants effets. Enfin, dans l'ultime tentative des Alliés, celle qui j jnena l'écroulement final de l'armée allemande,l'au- ; omobile fut une fois encore, au premier plan des 1 noyens d'attaque des Alliés. Grâce & elle, le maréchal Foch put fanoer, sans que l'ennemi s'en aper- ; :ut, 100,000 hommes de troupes au défaut de la cul- i ■asse teutonne. Et, cette fois comme la première, la ■apidlté de l'intervention surprenait le haut com-nandement boche. Habitué à ne compter que sur es chemins de fer, 11 se laissait surprendre par le uode de locomotion moderne, plus prompt et plus ' ■apide encore, il reoevalt le coup mortel. Le mar- < [u1s de Chasseloup-Laubat, un des membres fran- ; :ais du Conseil interallié des pétroles, a pu le dé-ilarer récemment: « Ludendoarf avait pour lui son réseau de chemin 1 le fer; le maréchal Foch, en revanche, avait ses ( irolonges automobiles qui lui ont permis de lancer ine centaine de mille homme en très peu de temps lartout où l'ennemi était le plus faible et de porter ! me série de coups de bélier qui, finatement, ont | :u raison de la résistance de l'ennemi. » Voilà la econnaissance officielle, l'hommage mérité k une ndustrie qui, malgré ses grandes prestations, n'a ] ias dit son dernier mot ; * * # ( Les bureaux du Royal Automobile Club de Belgi- ' ;ue sont provisoirement installé rue de Namur, 80. J i cette même adresse se trouvent le siège de la ihambre Syndicale de l'AutomobLle' et du Cycle et elul de la Chambre Syndicale des Locomotions aê- l lennes. ( • * * aeronautique. — Le public ignore sans doute ue les victoires remportées par les aviateurs des iays alliés pendant la guerre ont fait l'objet d'bo-lologations très précises. Pour qu'une victoire soit fficiellement enregistrée, il fallait qu'elle soit offi-iellement enregistrée, il fallait qu'elle ait été rem-ortée de façon visible, certifiée par trois témoins ont les dépositions devaient être formelles. Il s'en uit que, pour les aviateurs français surtout, qui ouraminent s'aventuraient loin dans les lignes al-îmandes, bien des succès n'ont pu être comptés. I Le record de la guerre appartient à l'aviateur ca-adien Bishop, qui a remporté 107 victoires. Le re- i ord pour l'aviation française appartient à Fonck, ui en totalisa 76 officiellement enregistrées, 1 * * * I Sait-on qu'en France, pendant la guerre, chaque ilote aviateur disposait d'un avion et de trois ap-areils de réserve? En comptant environ 2,000 pilo- ' :s, cela fait le joli total de 8,000 avions. ] Si l'on ajoute à cela les flottes aériennes anfflal- i 3, italienne et américaine, on voit de quelle for-îidablo escadrille disposaient les alliés, et dans < uelle mesure ils devaient avoir la suprématie de a±r. * * * cyclisme. — Jean Denis, l'ancien président de Antwerp Bicycle Club, membre du 0. S. de la L. B. vient de rentrer à Bruxelles après 52 mois d'ab S mee; il caresse la réalisation de plusieurs projets port ifs concernant les sports à l'armée. On sait que Jean Denis était greffier en ohef au-rès de la Cour Militaire et porte l'uniforme des of-ciers supérieurs. # # # football. — A Bruxelles, le C. S. SohaerbeeMs battu le 1er régiment des grenadiers par 4 goals 2. La Sporting Club Anderlechtois bat le Racing C. . par 2 goals à 1. UTrga—es - On nous prie d'annoncer la mort de Mme Bertlne " ugustlne venus) ép. d# M. Henri van den wyn= a e rt, née à Anvers le 11 oct. 1884 et y déo. le 9 déc. E 18. La seirv. fun. suivi de llnh. au cdm. de Bercheni ï ura lieu mercredi 11 cour., à 9 1/2 h. en l'égl. de St- £ mand. On se réun. k l'église. Rus du Rossignol,47. r J. Tlmmermans, fun., r. Gomma.tre, M. 455 s !"■ J '.'i il " -iL-i.i "ii)ii'iiiiiii.'i.iiiirlwi» On nous prie d'ann. la mort de H. C hurle* Merle Jeeeph 80HIPPERS, lag- en eh. à lft toc. tua. (tes Tramw. napolitains, «p. de Dame Ida OLAVA, né à Anvare le 5f? Janv. 1887, pteus. déc. à NapLss (Italie) le 2 nov. 1918. Les fun. ont eu lieu k Naples. Les amis et conn. «ont prié» de cous, le prés, avis comme ton. Itou de latre-part. Naples, t. Tasso, (S; Anvers, r. Saint-André, 10-12. «1 On nous prie d'ann. la mort de M. Antoine Jean Marie MEBUS, lient, otf. de rens. an ITe de llfne à l'Arm. beige, Chev. de l'Ordre de Lôopold, riliwv. 4e l'Ordre de la Couronne, déc. de la Croix de guarre belge, Chevalier de la Légion di'hoxroeuir, déc. de la Croix de gruarre française, né k Anv. le 12 mai 1895, et Mtca. à la suite de sas bless , le 8 déo. 1918. Le serv. fan. sera cél. Jeudi 12 dée„ k 11 h., en l'éfl. par. de St-Augustin. Réun. k la mais, moi t., av. dee Arts,156. à 10 1/2 h. Ii'ent. aura lien dans le caveau de tamille à Schooten 450 Mme Marie Louise Pauline Ootavls DE VRIES née à Grobbendonck, le 12 nov. 1879, est déc. à Anvers, le 7 déc. 1918, munie des sacr. de N.-M. la Ste Egl. Les fun. suiv. de llnh. à Grobbendonck, aur. Meu jeudi 12 déc., & 11 h., en l'égl. dn St-Esprit, à An,v. Réun. à l'égl. Suivant le désir formel expr. par la déf. il ne sera pas env. de lettres de faire part. Rue St-Thomas, 21. 449 On nous prie d'ann. la mort de Mme Vve Louis DE HERDT, née Anne Thérèse VAN SOH EVEN STE EN, ■lée à Merxem, le 7 Janv. 1829, déc. à Borgerhout,dim. ) déc. 1918. Le seirv. fun., suivi de l'inh. an elm de VIerxem, aura itou le Jeudi 12 cour., k 10 1/2 h., «n 1 égl. par. de N.-D. de Neige. Réunion k l'église. Borgerfoout, rue Verte, 12. 455 P. Bes, dlr. fun., rue de la Louche, fi. 'oS-'di4egir' A? soue-lïeut., ch. de uVots. te ds «Tien*, né à prié'd'™: fun., qui eera cél. en l'égû. par de Sfc-Ant/vr E. Bastiaxîns-Euys. fun,., oh V]eminckx, 22. annonces Banqoe Nationale fle Belgique AVIS L'administration de la Banque Nationale de Belgique a l'honneur de porter à la connaissance de MM. les actionnai-res, qu une assemblée générale extraordinaire aura lieu à l'hôtel de 1a Banque, le lundi 30 décembre 1918, à 11 heures, à l'effet de délibérer sur sa proposition ie permettre à la Banque, avec l'autorisation des pouvoirs compétents : 1° D'affecter à la formation d'un Fonds Spécial, par dérogation au 5° de l'article 43 des statuts ainsi conçu : « Le bénéfice net constaté au bilan est Dartagé de la manière suivante : » 5° aux actionnaires, te surplus i titre de deuxième dividende » 'excédent bénéficiaire prévu par la 'disposition précitée, tel qu'il ressortira du premier bilan qui sera dressé après l'assemblée ; 2° De souscrire et de libérer complètement, au moyen de ce Fonds Spécial, les 30.000 actions d'une société anonyme à :réer à Bruxelles, au capital de 25 millions de francs, sous la dénomination de Société Nationale de Crédit à l'Industrie, ît de répartir les dites actions entre les ictionnaires de la Banque Nationale de Belgique, à raison d'un litre de la Socié-;é nouvelle pour une action de la Ban-jue Nationale de Belgique. ( L'Assemblée générale se compose des ictionnaires riropriétaires de 'dix actions în nom, inscrites avant le 11 décembre [918, ou de dix actions au porteur, déposées avant ïe 28 décembre 1918, soit ; m siège social, soit à la succursale l'Anvers ou dans l'une des agences de la : 3anque en province. Les actionnaires peuvent se faire re- ; présenter par des mandataires ayant :ux-mêmes le droit de voter. L'Administration de la Banque Natio- ; îale invite instamment les propriétaires I l'actions au porteur à effectuer en temps jtile le dépôt de leurs titres ; elle leur 'appelle l'article 93 des Statuts, en vertu iuquel l'Assemblée ne pourra délibérer /alablement, si le nombre d'actions représentées n'est pas de vingt mille au noins. Le même article autorise les proprié-aires de moins de dix actions à les réu-lir pour les faire représenter par des ac-ionnaires ayant droit de vote. Les actionnaires qui ne pourraient assister à l'Assemblée trouveront des for- , nules de procuration au siège social, à : a succursale d'Anvers et dans les agents en province. i Le Secrétaire, Le Vice-Gouverneur, \.lb. E. Janssen. L. Van der Rest. Bruxelles, le 6 déc. 1918. 458 Banque Crédit Populaire S. C. — Rmc Leys, 9°!l-(3 Avances sur lots 65 à 85 fr. par lot Vente et achat de fonds publics Ouverture de crédit Hypothèques à court terme Dépôts d'argent 4 °/Q ^ A terme (*u moins 3 mois) s •/# l'an rentiers are peqoested f'the «Jischai*» I ge of Britieh Admlralty Trams-•orts ces tonnage raSes, Sàear to be irovided by stevsdore and Insurance iî workniïii guaranteed.Lowest tender ioS isecessarily acceptai!.Tendera to be iddressed to Principal Naval Transport Ifficer, Sa oanal du Sucre, finlwers> 428 I L'Industrie revit I Article tout Indiqué pour Pcx» fl poriation en Belgique ou en h Franoe, nous offrons pour II- j|g vralaon de résorve environ 250 9 oaissea do | Crème â naftoyar les métaux j 8 de toute première qualité. Pré- H paration de matières de tout S premier ordre. 447 H Se vend en boîtes en fer-blanc H de 3, I, 1/2, 1/3, 1/6 litres. 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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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