Le matin

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s.n. 1914, 24 Januar. Le matin. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nv9959df87/
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I; Samedi £*+ janvier I3I-» " l^IX."PAGES - CIIVCJ CENTIMES 21me Année - N° 24 REDACTION L VIEILLE BOURSE, 33 Aî«VIins Téléphone Rédaction ; »1T ^oiiiieJïients : 1 l!n an • • • -fr- '"v"^ lieras 'six mois. îi'^jî I; ÀMSP /Trois mois . . • » 3.4*0 i Un an • • * * • H>00 ) ^ît 8.KO |lNTÉMECR|^mois ...... ««M» F f-nvrpR • France, Angleterre, Allemagne et Union j tond-Duché, par trimestre, fr. 1 -OO» [ l'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN 'JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 Axvuns Téléphone Administration : 961 C. de CAUWER, Directeur Atmonees ; Annonces la petite ligne, îr. O SO Annonces financières id >1 OO Réclames la ligne, > .1 *><» Faits' divers corps !d. > ïï OO Chronique sportive id. > S 4M» Faits divers fin id. » # 00 Lu Ville id. » S OO Emissions Prix à cBayemr. Les annonces de la France, de l'Angleterre c t à.: VAn&ri que' sont exclusivement'rêflte-s à Bruxelles citez MM. J. Lebugue « <>. DOUBLE JEU L'attitude de la presse belge, vis-a-vis de I l'abbé Lemire, est singulière. Elle entre-,-end de démontrer, soit elle-même, soit car la publication d'extraits de journaux [français, que le député d'Hazebrouck n'a has été suspendu a divinis parce qu'il est républicain ou parce qu'il est moderniste, mais simplement parce que les autorités ec-L&iastiques trouvent que son mandat de [député républicain est incompatible avec £ob caractère sacerdotal. Ca n'est pas très clair, mais il n'y a pas ■besoin de comprendre: il s'agit d'un point Ne discipline ecclésiastique qui ne doit pas [être discuté. L'Eglise n'est pas hostile à la IBépublique, mais elle est hostile aux républicains français et elle est coutumière de tes distinctions subtiles. Son l'Eglise n'est pas hostile à la République. Elle l'a déclaré dans le Livre blanc ijr la séparation, en termes d'ailleurs am-fcis:Les adversaires de l'Eglise, dit ce document, osent d'un sophisme trop évident. Ils identifient arbitrairement la République avec leurs doctrines et lears lois antichrétiennes et, si l'Eglise te les accepte pas, ils l'accusent d'opposition ^systématique h la République et en prennent teste pour de nouvelles violences. Il est d'ailleurs évident que les institutions républicaines )e sont pas, par elles-mêmes, antiehrétiennes. Mais la République française, c'est la Franc-Maçonnerie, toujours elle, ainsi que le démontrait doctement le révérend chanoine Delassus dans la Semaine Religieuse de pambrai du 31 mars 1906, Il est impossible — écrivait cet ingénieux Ecclésiastique — que l'on aime la République fans aimer un peu la maçonnerie. Ce mot est <1 Anatole de la Forge; il "a été publié dans le '''Bulletin maçonnique" du 1er juillet 1894; il :fst d'une justesse rigoureuse. Tous les vrais républicains sont dévoués à la franc-maçonnerie qu'ils.considèrent comme l'âme même de la Révolution.I Admirons la gradation. Il s'agit d'un mot jft dune inclination que le révérend cha-7™ tr®sftrrme en dévouement absolu, en [ liaison inséparable: un peu devient fanatiquement et une négligente addition transorme tous les républicains et les maçons en Millionnaires. ■ Il la connaît dans les coins, ce chanoine, et douter à merveille rart de dérailler en ii^?uoi>nous demandera-t-on, De-j 8 plutôt qu'un autre, car semblables Wons ne sont pas bien difficiles à trou- fee deCambrai ? ^ appartient au dio" parce appartenait Qu'il *» d® Cambrai; ce n'est pas parce L%i tm P}îis catllolique que le pape... ténpp d/n<,qu O ne se Sênait pas pour mori-ful rwrfmlSa S,emaine Religieuse, ce dont il mois anSffi ;.par uae Prélature, quelques T del Vai!l avènement de pie X, par Mer- talamirfi1^ P°ur ce^ c'est Parce que ferrv^lf'v 1ans sa COI>I>espondance avec [opposer \ rl'hhltP°Sait t5ut simPIement-^iption fi'Wn u lemire, dans la circons- lire ,:ceiKi!1!f uck' ^ autre candida- feignau SqUe! ®t,que candidat qu'il Quel hnmm Posément Delassus. iout de mêmet r^le^x que ce Montagnini, ®®aaom>i«K - son copie de lettres, pricalisme aucouP sur tes coulisses du ïect de tyinrafh: réPublicain> devient sus-!e. C'est im m !?-upour la franc-maçonne- sS»s- » - -» !irte; mais iiaSé Lemire n'est pas modérât bien nom. p. ?uspe,ct de modernisme et le Sinia 3U 11 est condamné. isr|i nouveau wL \ ?st eî1^1°bé dans le fton de ren,JÏÏ? ™ suite de la publi - ■ ' ite dans f, 'S? Rerum. ftovarum; il îbatiw, commp ,él.ebre brochure de Paul ^de demain ^ ,pa?^e du «catho-I1' cornons ris, f l avènernent de Pie Ma Curin r ma-dnS s enqilêtes ouvertes fetts 'M **?ds cer" ^toire de la CTnent-iig dnnr.^ 6., 1 abbé Lemire enquête, «5 1ue *on ne sait rien? '■L'enquêtp a 16 , au nombre de trois: b,1 sur câS"1 SUr certains évê" r^alité^'e^ Portant sur des in-[l'j^ 3'i,mposait- 6 'a condamnation j!'Plus\ffa6C{îp P^^t sur des individua-j Ws urgente ~ condamnation n'é- b le c°upredpeLnoins de ceux tombant I fcn>ns dr- ceiiT6?^êtes? Nous nous I f* savoir? faisant !'objet de la I N ^tifTvina^1' Puchesne, Bau-I h'uentire ^d?rd' Tur'mel, Gar- I Krllot' GrosS r^abr^' GaliPPe' Ract' I fulln' Klein r^' ^arnguet, Toussaint, I BB f auinus'; °r nnière, Brugerette, I b^ivlUpauiM5' Paul Viollet, Blondel, ■ hy. ^aul Marc, Chaîne, Sauguier] I WJ'kï cenv I ) c°mme l'est^'i1 (onî, d^j^ ^ condam-actuellement Lemire, et, comptez ceux, plus rares, qui ont acheté la paix par la soumission, comme Sanguier, et qui se retournent, à présent contre le députe d Hazebrouck. Encore si l'abbé Lemire s'était contenté de rester vaguement suspect; mais il a es-* sayé, lors de la discussion des lois sur la séparation, de sauvegarder une partie des biens de l'Eglise en France, il a proposé, d'accord avec le sénateur Bérenger, l'attribution de» biens de caisses ecclésiastiques et des fondations de messes aux mutualités ecclésiastiques; il a provoqué le vote, par toute la droite,du parlement français, de cette loi de dévolution dont Merry del Yal ! ne voulait pas et il a forcé le secrétaire d'Ltafe de Pie X de dévoiler qu'il ne voulait la paix à aucun prix, qu'il entendait opposer aux bonnes intentions de M. Briand la politique la plus cassante et la plus absolue. Oui, l'abbé Lemire a combattu la déplora- ; ble politique inaugurée par le cardinal se- ! crétaire d'Etat. Et cependant, après la condamnation des cultuelles, il s'était, soumis et» simplement, au milieu du silence écrasant de la droite, qui l'abardonnait, il avait fait part de ses angoisses à la Chambre des députés, en cette émouvante séance du 4, novembre 1907 où il disait: Le pape est, avant tout, un honnête 'homme qui n'a en vue que le. bien de l'Eglise et .qui fait son devoir. Beaucoup de ceux qui le plaignent auraient dû le renseigner plus et mieux. Mais c'est fini. A l'heure actuelle l'obéissance est notre devoir. Nous le remplirons. : Ne confondez pas, Messieurs, "les questions de foi avec des questions de discipline. Dans les questions de foi il y a l'infaillibilité. Dans les questions de 'discipline il y-a l'autorité. Le pape : me demande d'obéir, j'obéis comme un simple soldat en face de son colonel; je ne raisonne : pas, je ne suis pas un hervéiste de l'Eglise. Je i dis ce que je pense; et je crois que mes paroles : en ce moment n'ont rien de contraire à une vé- ; rité quelconque. Il n'y a pas un homme.de ce ' côté (la droite) qui puisse se lever pour dire : que j'outrepasse les limites de la vérité. 1 i Il faut rendre cette justice à la droite que 1 nul ne se leva pour infirmer cette déclara- | tion. Mais nul n'y applaudit non plus et, ce ' jour-là, l'abbé Lemire ne fut applaudi, que ] par la gauche et l'extrême gauche. i Que vient-on transformer le cas en sim- ■ pie point de discipline ecclésiastique? C'est 1 l'hostilité de l'Eglise, c'est 'sâ persécution, c'est sa rancune qui a transformé en révolté : le discipliné et le résigné de 1907. Cette persécution, voici dix ans que nous j en suivons les péripéties. L'Eglise est ârri- i vée à ses fins. i Ruina 1 ■ uni . ' l .. . . ( Lettre de Berlin '(Correspondance particulière du Matin.) , Les "vrais" Prussiens et les autres. — La poli- ' tique soolale et économique de KEmpire. — i Impôts militaires et frais de guerre. Berlin, 22 janvier. ! Nous allons avoir une grande interpellation sur les affaires de Saverrie et, les jugements | de Strasbourg au Reichstag. Vous aurez reçu i peut-être, en même temps que cette lettre, le i résumé télégraphique de la première séance. Je ] dis "peut-être" parce qu'il n'est pas impossible i que le débat soit renvoyé au 29 janvier, après < les fêtes de l'anniversaire de l'empereur Ouil- j laume. Le chancelier de l'Empire serait fort partisan de prendre délai jusqu'à cette date et le "Seniorenconvent", le comité des présidents des partis, qui sert de comité consultatif au président du Reichstag pour le règlement de ; l'ordre du jour du parlement, est saisi en ce i moment de la question. . Demain ou la semaine prochaine, la discus- { sion au Reichstag promet d'être chaude. Il y a • quelques jours on aurait pu écrire que la ma- , jorité qui s'était formée de tous les partis, à l'exception des conservateurs et des conservateurs libres, pour voter le 4 décembre son vote de défiance au chancelier, s'effriterait. Gomme je vous l'ai dit dans ma dernière lettre, il semble-bien que si les autorités militaires de Sa-verne ont eu beaucoup de torts, les autorités civiles -et notamment le sous-préfet Mahl ne sont pas indemnes. Parmi les 294 membres dë la majorité de hasard, des défections étaient à prévoir de ce chef, dans les rangs des nationaux-libéraux notamment. Or les incidents du congrès des "Vrais Prussiens", de la première assemblée du "Preussenbund". ont jeté de l'huile sur le feu. Ces incidents, vous les connaissez, aussi bien que la répercussion qu'ils eurent en Bavière. Ce que vous ignorez peut-être c'est que la première assemblée générale du "Preussenbund" réunissait quelque deux cents Prussiens... et Prussiennes. Voilà bien peu de monde pour faire tant de bruit! Ces "Vrais Prussiens" prétendent conserver le "Eigenart", le caractère propre de la Prusse et assurer son influence prépondérante sur l'Empire allemand. Leurs moyens d'assurer l'influence prussienne sont vraiment bien choisis. La première manifestation en a été accueillie par un ''toile" générai. N'insistons pas. Quant au "Eigenart", parlons-en si vous voulez bien. Est-ce. que le caractère de l'agriculteur de l'Est, avec son organisation germano-slave, ses propriétaires fonciers des "Ritterguter" qui traitent leurs paysans comme les "Junker" d'antan traitaient leurs serfs, est le même que celui des cros paysans de l'Ouest qui ont secoué la domination des nobles jadis et dont la richesse n'exclut, pas un sentiment démocratique? Est-ce que le caractère des agriculteurs de l'Est est le même, que celui des commerçants et des industriels du Centre et de l'Ouest? Est-ce que le caractère des grandes villes de l'Ouest ost le même que celui des petites - illes de l'Est? Est-ce que le caractère des Prussiens de la frontière russe est le même que celui dos Rhénans et des Westphaliens ? Est-ce que le i caractère d;s protestants de l'Est est le rnêmel que celui des catholiques de l'Ouest? Est- < ce que... Je pourrais multiplier encore les l questions, mais à quoi bon? 11 faut être aveugle et sourd pour prétendre déterminer le "Eigenart"'de la .majorité des Prussiens par celui 3'une minorité de Prussiens de l'Est. En vérité ie caractère des Prussiens protestants du Centre et de l'Ouest se rapproche davantagee de ki î'elui des Saxons, dés Wurtembergeois, des Ba- VI dois, celui des Prussiens catholiques du Rhin, 3u. caractère des Bavarois. tii En vérité, nous n'attendons pas que ce soit le la Prusse orientale que puisse venir la lu- s( mtère ni pour la Prusse elle-même, ni pour lIEmpire allemand, cette lumière qui doit nous q L-clairer sur le ryle que nous avons à jouer dans él e monde. él « M Il est heureux que. le Reichstag s'occupe le îussi d'autre chose que de Saverne et des et sriailleries insensées de quelques pseudo-yrais Prussiens. Le Parlement impérial discute le judget et, le secrétaire d'Etat à l'intérieur, M. 4 [)elbrûck, a prononcé à -ce propos un discours sl fort intéressant, sur notre politique sociale et el sur notre politique économique. Nous possédons, au point de vue de la législation sociale pour les ouvriers industriels, ^'assurance contre la maladie, les accidents, P1 l'invalidité et la. vieillesse. L'assurance contre ai a maladie va être étendue aux ouvriers agri- p; soles. Cette législation n'existe pas seulement sur le papier. L'administration du ministère de .'intérieur a travaillé avec une énergie inlas- g( sable à rendre effectives les lois votées par le v£ Reichstag. L'Empire possède maintenant un fc loyau de fonctionnaires qui connaissent à fond toutes' les questions se rapportant • aux assu--ances ouvrières. Par la création des bureaux a officiels d'assurances • sociales, un pas impor- p; tant a été fait dans la voie de la décentralisa-tion et de l'autonomie locale. Il faut mainte-lant prendre le temps de respirer et permettre i cette énorme machine de fonctionner nor- df ïialement sans y apporter des modifications et pj sans y ajouter des élérrients nouveaux. .Voilà pourquoi M. Delbruck refuse- de ^'occuper dès . i présent de l'assurance contre le chômage. V1 d'autant plus, que le chômage dépend d'élé- ti nepts tellement divers et d'une prévision si Oi iifficile, que l'assurance contre le chômage 0j ie rentrerait pas dans le cadre des assurances >xistantes. Et puis il y a encore cette corisi- sa iération, que les charges qu'imposent les as- qi surances sociales existantes à l'industrie sont considérables et qu'il ne convient pas — si , 'on veut assurer le fonctionnement continu et lormal d'institutions éminemment utiles aux ïlasses laborieuses — de dépasser le niveau les "possibilités cçonomiaues''. fa Quant aux-résultats de la' politique écùno-nique inaugurée par les tarifs protectionnis- f ;es de 1879 et les traités de commerce corres- in sondants, SI. Delbriick a fait observer que nos fa mportations, qui- se chiffraient par 2.8 mil-iards en 1880, étaient montées à 10.69 mil- t iards en 1912 et que nos exportations ont pas- v, >é de 2.92 milliards en 1880 à 8.96 milliards " ;n 1912. Pour 1913 — lès chiffres ne sont ne ;ncore que provisoires — les exportations s'é- es èveront à 10.7 milliards et les - importations» ,1 i 10.1 milliards. Quant aux progrès économises relatifs accomplis par l'Allemagne, notons Ju'en 1891 nous étions les égaux, pour notre gé commerce international, des Français et des (jl Vméricains du Nord; les Anglais nous dépas- , saient tous de 7o p. c. En 1912, les Anglais lépassaient les Français de 92 p. c., les Amé- P® -icains de 44 p. c. et les Allemands de... 16 p.c. dé seulement. M. Delbrûck a conclu en déclarant que le gouvernement maintenait la nécessité de la- tarification douanière protectionniste inaugurée be m 1879, mais aussi des traités de commerce, à 3n d'autres termes, il ne veut entendre parler îi d'un renforcement du protectionnisme ni i'un retour vers une politique économique plus ibérale. ' to » • * M. Delbruck a parlé des charges qu'impose t l'industrie la législation sociale. Des chiffres ■iennent d'être publiés qui nous apportent des •récisiôns au sujet de.ee que nous coûtera la oi militaire votée l'année dernière. Les cinq 'contribuables" les plus haut cotés dans l'im->ôt de guerre extraordinaire apporteront à eux leuls 20 millions de marks. En t.ête arrive une es emme, c'est Mme Bertha Krupp von Bohlen 1u ind Halbach, la fille unique et successeur du lni trand industriel, qui possède une fortune de !84 millions et un revenu de 18 millions: elle ?" taiera 5 millions. Treis seigneurs d'un peu a noindre importance paieront 4 millions cha- F,r un : l'empereur, son ami le prince Guido Hene- tel :el von Donnersmarck et le prince Christian Craft zu Hohenlohe-Oehringen. Pour parfaire es vingt millions dont je vous parlais, un cin-[uième riche propriétaire sera taxé à 3 mil- 1° ions. Le prince von Pless, le baron Max von av ioldschmidt-Rothschiid et quelques autres ne ne 'en tireront pas à bien meilleur compte. qu C'est énormeI direz-vous. — En effet! mais su l'oubliez pas que les armements militaires, si ihers soienMls, coûtent encore moins que la im .uerre elle-même. rir Remontons un siècle en arrière. Rappelez- re: ■oiis ce que Iéna et Auerstiidt ont coûté à la nii 'russe. Avant Tilsitt elle avait une superficie 00 ie o70 milles carrés et une population de 9 3/4 19 [ïillians d'habitants. La "paix" la ramena à qu '80 milles carrés et à 4 1/2 millions d'habi- de ants. Et cette population,réduite de moitié dut no .ssurer la charge entière de la Dette prussien- ou ie. Bien plus, le traité signé à Paris le 8 sep- su ernbre 1808 coûta à ces 4 1/2 millions de de >russiens 1,129 millions d'indemnité de guerre tr< ilus 10 3/4 millions de marks de fournitures cé t de prestations diverses. Le passage de' la de ïrande-Armée en route pour la Russie coûta Er 36 millions de thalers plus 3.9 millions de halers pour dégâts causés et que Napoléon ne iaya jamais. Ces charges de la guerre et d'au-res encore pesèrent formidablement sur les •russiens. On les évalue à 458 marks par tête >endant la domination' française. R( Ne vaut-il donc pas mieux payer presente-nent 5 millions d'un revenu de 18 millions £ [ue de voir risquer au pays la chance d'une ^ ;uerre malheureuse qui entamerait fortement ]j(, ans doute le capital même de 284 millions ? j Gunther , té; LES FAITS DU JOUR KRACH FINANCIER AU TESSIN La situation créée au Tessin par le dernier ■ach de la Banque cantonale tessinoise est ■aiment terrible et l'affolement est indescrip-5le.Cette déconfiture n'a d'ailleurs surpris per-mne, car la banque, chose incroyable, n'avait l'une réserve de 20,000 francs. Depuis 1890, toque où de premières malversations avaient é commises, elle était toujours dans l'em-irras.Le passif s'élève à 12 millions de francs et s déposants perdent une dizaine de millions iviron. Le désastre du Crédit tessinois et de la Ban-le cantonale a eu une très forte répercussion ir la Banque populaire tessinoise, qui traverse le aussi une crise terrible. Cette dernière a pour le moment des fonds iffisants, mais une foule de déposants se ■essent tous les jours au guichet. 11 a fallu ijourd'hul fermer la grande porte et laisser isser un par un les clients de la ba-ique. A Bellinzona, M. Grellinger, Wurtember-sois, propriétaire de la Grande Brasserie ba-.roise, s'est suicidé; il avait perdu toute sa rtune dans les krachs. Le procureur général de Locarno, M. Rusca, donné sa démission, à cause de ses liens de irenté avec plusieurs membres du conseil administration de la Banque cantonale. Le gouvernement tessinois a donné l'ordre i mobiliser une compagnie d'infanterie pour ,rer à toute éventualité. En ce qui concerne le Crédit tessinois, on ent à nouveau de constater la disparition de très pour une valeur de plus de800,000 francs, i recherche également ?50,000 francs en iligations du chemin de fer Biasca-Ackuros-, qui ont disparu des coffres-forts. On croit l'ils ont pris la route de Genève. Des titres valant 250,000 francs et appar-nant à la commune de.Muralto ont également sparu. A la suite du krach du Crédit tessinois, la brique de savon de Locarno a dû fermer ses irtes, et on craint que de nombreuses autres lustries ne se voient dans l'obligation d'en ire autant. L'émotion dans la population est énorme, et ut le monde réclame l'arrestation du conseil administration de la Banque cantonale tessi-ise, les journaux disant que sa responsabilité t terrible; en effet, de faux bilans auraient é publiés. La Banque de l'Etat de Fribourg est enga-e pour une. somme importante dans le krach i Crédit tessinois, mais elle est couverte par s titres; malheureusement, ces titres .'ap-rtiennent pas au Crédit tessinois, mais à des posants, qui, de la sorte, perdent tout ce l'ils possédaient. Dans les milieux financiers bernois, on craint aucoup la répercussion que pci /ont avoir l'étranger tous ces désastres; on a peur nomment qu'ils ne provoquent un mouvement méfiance à l'égard des autres banques can-oales de la Suisse. fox La politique anglaise LE BUDGET DE LA MARINE LONDRES, 23. — On assure que le cabinet t d'accord au sujet du budget de la marine i sera déposé cette année et que le program-î exposé par m. Winston Churchill au cours la dérnière session ne sera pas modifié. Le iffre du budget sera de beaucoup supérieur celui des budgets présentés par celui-ci. Le ojet a reçu l'approbation de tout le minis-•e.LLOYD GEORGE ET CHURCHILL LONDRES, 23. - -Le "Daily News" rapporte e MM. Lloyd George et Winston Churchill aient conféré hier avant le conseil de cabi-t au sujet du budget de la marine. On assure e leurs propositions furent approuvées en-ite par le cabinet. Le "Daily News" ajoute que l'augmentation portante des dépenses du budget de la maie a amené un accord définitif de ia Tréso-"ie avec l'Amirauté en ce qui concerne l'ave-• et qu'on peut s'attendre à une réduction nsidérable des dépenses navales en 1915-16. M.Winston Churchill n'a pas insisté pour 'il soit construit de na.vires en remplacement s dreadnoughts canadiens et des dread-ughts spéciaux pour la Méditerranée, en tre des bâtiments dont la onstruction as-rerait à la flotte britannique une supériorité 60 %, mais il a demandé et outénu que qua-; quilles fussent posées en 1914-1915. L'ac-lération des constructions, décidée l'année rnière, ne sera pas maintenue entièrement, tous cas il n'y aura pas d'emprunt naval. La politique allemande ECHOS DE SAVERNE BERLIN, 22. — Le Centre a déposé au :ichstag une moti n invitant ^ s chancelier à ir sur .es gouvernements confédérés pour river à un règlement uniforme de l'emploi la force armée pour les opérations de po-e, d'une manière assurant l'irdépendance des uvoirs civils. Une autre rnotioi 7 déposée par les dépu-s socialistes, invitant le chancelier ù faire connaître au plus tôt les résultats de la revision de l'ordre de cabinet de 1899 sur l'emploi des armes par les militaires. LES CONSEILS DE GUERRE BERLIN, 23. — Les journaux signalent, que le parti socialiste vient de déposer sur le bureau du Reichstag une motion tendant à la suppression des conseils de guer:e. La situation en Orient LA RUSSIE ET LA TURQUIE CONSTANTINOPLE, 22. — La Porte publie un communiqué opposant un démenti formel aux nouvelles d'après lesquelles la Russie aurait fait une démarche auprès de la Porte et lui aurait demandé l'admission d'un délégué russe dans le conseil d'administration de la Dette ottomane et la capitalisation des annuités restant dues sur l'indemnité de guerre. On déclare dans les cercles, diplomatiques russes que la Russie insistera .pour l'acceptation intégrale de ses demandes concernant les points restant en suspens' et relatifs aux réformes arméniennes. Suivant des informations sûres, la Porte avait accepté la représentation paritaire de3 musulmanj et des chrétiens dans 1 s conseils généraux des vilayets de Van et de Bitlis. La Russie a déclaré renoncer au système égali-taire pour le vilayet de Trébizonde, rnjis elle insiste pour les quatre autres vilayets. LE GOUVERNEMENT DE L'ALBANIE VALONA, 22. —La commission-du contrôle avait reçu il y a quelques jours une, déclaration d'Ismaïl-kema! disant qu'il était disporé à d nner sa démission. Invité aujourd'hui par les commissaires à mettre son projet a exécution, Ismaïl-Kemal a remis ses pouvoirs à 1a. commission du contrôle afin de délivrer l'Albanie des désordres et d'obtenir pour elle un gouvernement unique. Procès-verbal a été établi, puis signé par les ministres et les membres de la. commission du contrôle. , , VALONA, 23.,— Après qu'Ismail-hemal bey eut remis les pouvoirs en main de l'a commission de contrôle représentait l'es grandes puissances, celle-ci a applaudi cet acte de patrio-tisme et déclare accepter les pomoirs et le gouvernement de l'Albanie. Après la lecture du procès-verbal, le cabinet a été dissous. Les grèves dans l'Afrique du Sud LA SITUATION REDEVIENT NORMALE LE CAP, 22. — La situation normale est presque rétablie dans les ihftœes. Les débits de boisson recevront lundi le droit d'ouvrir chaque jour pendant si\'Keuré's,'' Dépêches diverses INTERVIEW DE PERUGGIA FLORENCE, 22. — Un représentant de la "Nazione" a interviewé Peruggia dans sa prison. Peruggia paraissait assez déprimé. Il a persisté dans ses affirmations précédentes et a soutenu que son intention était de rendre à l'Italie son grand chef-d'œuvre. Le prisonnier a protesté contre les affirmations d'après lesquelles on aurait découvert à son domicile des adresses d'antiquaires anglais. Il a prétendu que c'était une manœuvre de la police. Peruggia a raconté ensuite que son intention était d'offrir le tableau à M. Lucchini, député. Il a qualifié d'invention fantaisiste la version de Bolikoff au sujet du vol, version accréditée par les journaux français. Le prisonnier en apprenant le retour de la "Joconde" à Paris n'a manifesté aucune émotion. Il a déclaré qu'il était heureux d'avoir procuré aux Florentins, aux Milanais et aux Romains l'occasion d'admirer Monna Lisa en Italie. LES OUVRIERS RUSSES PETERSBOURG, 23. — On annonce officiellement que le nombre des ouvriers qui ont abandonné le travail hier s'élève à 110,604. La police a arrêté 134 ouvriers qui avaient chanté des refrains révolutionnàires et s'étaient livrés à des manifestations violentes. Des tentatives infructueuses ont été faites à trois reprises différentes poilr obtenir la mise en liberté des manifestants arrêtés. Pour tenir en respect un groupe .de 40 ouvriers, un agent de police a tiré un coup de revolver. Personne, du reste, n'a été atteint. LES ETRANGERS AUX ETATS UNIS NEW-YORK, 23. — L'ancien président Taft, parlant hier -dans une réunion de la Société pour la paix, a recommanlé au Congrès de voter une loi donnant aux tribunaux fédéraux la faculté de punir sur'le territoire de tout Etat les crimes commis contre les étrangers. La Ville La Saint-Vincent Il gèle, il gèlel Ce fut, dans la nuit de jeudi à vendredi, le maximum de la gelée nocturne; un de nos amis, pharmacien-chimiste, a, pour la première fois, cette année, enregistré huit degrés et deini sous zéro. Or, selon un vieux dicton populaire, que les almannchs prétendent parfaitement exact, S'il gèle à la Saint-Vincent Il gèlera un mois durant. Nous voilà, frais, nous disait M. Maclot heureusement, ajoutait-il: cela ne nous ef.. fraie d»s! >w» Les nouveaux impôti On sait que les automobilistes, quand ils se sont trouvés devant l'application des nouveaux impôts, ont élevé des protestations unanimes. La nième émotion règne actuellement parmi les porteurs d'obligations. D'après les dispositions votées par les Chambres l'impôt de 4 % est à leur charge. Si quelques

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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