Le messager de Bruxelles

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s.n. 1914, 19 November. Le messager de Bruxelles. Konsultiert 16 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4t6f18t00t/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE & FINANCIER JL&onnemeziis : Pendant la durée de lu guerre 3 francs par mois (Bruxelles et faubourgs) A.VÎS. — Adresser toute correspondance à la Direction du Messager de Bruxelles Dépositaire pour CHARLEROI et environs : M. MOUTEAU, 37, rue Chavane, CHARLEROI. Rédaction et Administration : 1, Quai du Ciiantier, 1, Bruxelles. - Télépli. A 1610 LA GUERRE La situation d'aujourd'hui Nous pouvons apposer un démenti formel aux bruits tendancieux qui représentent Ypres en proie à une .mer de flammes. La vielle a évidemment souffert, mais les Halles, ce magnifique joyau, sont debout. Deci, delà, des maisons ont été incendiées, d'autres ont été abattues à coups de canon. La population a fui. Des retranchements ont été creusés sur les boulevards, de la gare au vélodrome. Celui-ci est plein de charroi militaire, des caissons y voisinent le train d'équipage d'un régiment des pontonniers. Du matin au soir le canon gronde, des shrapnelis et des obus brisants pieu vent sur la ville. Notre artillerie et celle de nos alliés incessamment répond. Tout autour de la ville et en arrière du front, les chemins'ont été défoncés par le charroi incessant. Les automobiles ont été réservées au transport des blessés et au service de l'Eiat-major. Le service des subsistances et le transport des pièces de l'artillerie de siège est effectué uniquement par ceux-ci ; lorsqu'ils arrivent sur les lign"es du front, ils offrent une cible fa.:le à l'ennemi. Aussi en a-t-iil été fait, depuis le début des combats sur l'Yser, un véritable carnage. De nombreux chevaux de la cavalerie servent maintenant à rire: des caissons de munitions et des chariots contenant des vivres. La nécessité de pourvoir les troupes de vêtements d'hiver commence à se faire particu-; Lièrement sentir. Les pluies incessantes de ces : derniers jours, le froid piquant des nuits, l'humidité de;; retranchements où l'on trouve i quelquefois de l'eau jusqu'à mi-jambe glacent nos soldats jusqu'aux moelles. Heureusement des vêtements de laine arrivent chaque jour de France et des communes belges non occupées. Les soldats du train, des équipages, sont pour la plupart de jeunes volon-: taire s.^ Ils déployé nt à l'accomplissement de leur tâche un zèle incessant. On peut tout attendre d'eux comme, du reste, de tous les nôtres, jamais ils ne se plaignent, le rire aux dents, l'œil gai, la démarche un peu alourdie, rien ne les rebute, ni le dur service des gardes, ni les sorties périlleuses, ni les heures in-nombrnb'es passées sur le front, dans les i.anchées. Ils n'ont qu'un désir : « vaincre », qu'une volonté : « servir ». j La Belgique peut être fière' de ses enfants. DERNIERES NOUVELLES Communiqué officiel aiiemand. Berlin 18 novembre. — Nos combats er F.InntÎTf» ' Occidentale continuent. La situation générale y -est inchangée. Dans la forêt d'Argonne, l'offensive est continuée avec succès. L'offensive française a été repoussée au Sud de Verdun. L'offensive des nôtres, près de Saint-Mihiel, sur la Meuse, a rencontré des forces ennemies très importantes, qu'elle a repoussée avec succès. Notre offensive au sud-est d'Ypres contraignit l'ennemi à battre en retraite. Le château de Châ-tillon fut pris d'assaut. Eri Pologne, dans la contrée située au Nord de Lodz, de nouveaux combats ont lieu. Au sud-est de Soldau, l'ennemi a été rejeté au delà de la Mlava. Parmi les prisonniers.faits dans la bataille près de Kutrio, se trouva le gouverneur de Varsovie avec son état-major. —o— Communiqué autrichien. Viene 16 novembre. — Du grand quartier général.Nos troupes n ont pas laissé le temps aux forces serbes de se fortifier dans les retranchements préparés à l'avance, de Waljewo. Ils ont forcé l'arrière garde ennemie à se replier dans les environs de cette ville, avec des pertes nombreuses. Nous avons fait un grand nombre de prisonniers.Nos troupes ont franchi la Kolubra (un affluent de la Save) et atteint Waljewo et Obrenowats (au confluent de la Kolubra et de la Save). Vienne 18 novembre. —• Les Serbes ont été repoussés 10 kilomètres en arrière dans la direction de Kragujevac. Un nouveau combat a lieu dans cette direction. Vienne 18 novembre. — Les journaux annoncent que le premier pour de la souscription à l'emprunt de guerre, plus de la moitié du montant total a été couverte ce qui, disent-ils, est un pronostic heureux pour les jours suivants. Le « Morning Post » annonce que l'offensive allemande est particulièi'ement vive devant Reims. Plusieurs forts qui entourent cette ville siéraient en possession de l'ennemi. Communiqué officiel français. Paris 16 novembre. — De nouvelles inondations ont rendu le terrain impraticable jusqu'à cinq kilomètres au Nord de Bixchoote. Les tentatives allemandes de passer le canal de l'Yser ont été repoussées.—o— Communiqué officie! russe. Pétrograde 16 novembre. — L'armée allemande qui se trouvait près de Wirballen a fait passer de son aile droite à son aile gauche, ses troupes les plus aguerries. Un violent combat, dont les résultats ne sont pas encore connus à l'heure qu'il est, a lieu de ce côté. Dans le district des Lacs Masur, nous avons occupé toutes les routes. Nous avons -fait aussi une attaque sur la ligne de défense allemande. Celle-ci est puisamment fortifiée par des ronces artificielles et des mines. L'artillerie lourde allemande a pris position de ce côté. Cette artillerie est supérieure en nombre à la nôtre. Malgré cela, nos troupes avancent sans discontinuer et prennent l'une position après l'autre. Au Nord de la Galicie, les Autricniens ont été repoussés au delà de la Dutrajec, dans le district de Bochnca. Dans leur retraite, les troupes autri- i rhierr.es ont détruif lus p-wte e* ta- rû'itss. Nous avons occupé Krasno à l'Ouest de Przemysl. L'armée autrichienne a été coupée près de cette dernière localité. Après cette défaite, la moitié des troupes ennemies s'est repliée sur Jaslo, l'autre sur Bukla, d'où elle a, du reste, été chassée depuis. Les Russes ont remporté aussi une victoire sur la San supérieure et occupent Sanok et Turqua. Les Autrichiens se sont retranchés dans les Car-pathes dont ils détiennent tous les cols. Hier, leur ligne s'étendait de Bochnia-Neu-Sandac-Joslo, jusqu'au col d'Uzsok. Le siège de Przemysl a recommencé samedi. Sur le front de la rivière Stryj jusqu'à Czernowits, les Russes ont continué la poursuite d'une division autrichienne en retraite. De nombreux combats ont lieu avec l'arrière garde. Plus d'une fois, nous avons été obligé.-- d'enlever ses retranchements à la baïonnette. —o— Communiqué officiel anglais. Londres 16 novembre. — Les Allemands ont éprouvé de fortes pertes dans la région de l'Yser. Plusieurs centaines des leurs ont été tués par nos charges à la baïonnette. Les forces Allemandes dans les environs de l'Yser sont composées de régiments entiers de recrues, encore peu initiées au maniement des armes. Certains de ces jeunes soldats ont été appelés sous les armes depuis deux mois à peine. Le tir des canons de 75 de nos amis français a été particulièrement précis. Il faut reconnaître l'héroïsme des jeunes troupes allemandes devant nos lignes. POINTEZ AUJOURD'HUI SUR VOS CARTES LES POSITIONS DES ARMEES Dans le Caucase, à l'Est d'Erzeroum, les Turcs ont occupé la ville de Duzhevy. Sur la frontière serbe, !es Autrichiens ont pris la ville d'Obrenovacz. Aucun autre changement appréciable dans l'emplacement de vos petits drapeaux. Notre prochain numéro contiendra une carte complète du théâtre de la guerre sur les fronts Nieuport, Dixmude, Ypres et sur son prolongement nord-sud, qui passe à l'Ouest d'Armentières. Ce document sera très complet. Nous donnerons, dans l'ordre suivant, toutes les cartes pratiques du théâtre de la guerre. L'ensemble constituera une documentation complète. 1. Le Nord de la ligne française et la Bassée ; 2. Le champ de bataille de la Bassée à l'Aisne ; 3. Le front de l'Aisne ; 4. Verdun, les Hauts de Meuse et l'Argonne ; 5. L'Est de la ligne de combat et La Lorraine ; 6. La situation çn Prusse Orientale ; 7. La situation en Galicie et dans le Sud de la Prusse ; 8. Les lignes dans le Caucase ; 9. Le théâtre de la guerre aux frontières serbes. JEJSr MJLFtGE L habitude V e trouvez-vous pas qu'on s'habitue à tout av:c une extraordinaire facilité? Si, il y a quatre mois l'on vous avait dit qui' la vie serait possible à Bruxelles avec les cafés fermant à io heures du soir, sans la Bi urse et son animation, sans le téléphone et les quotidiens, accès d'hydrophobie, qu'il nous procurrait, sans le train-bloc, de si joyeuse mémoire, mais qui, en y songeant bien avait ses charmes, san-s les théâtres dont on médisait trop et sans les modes parisienne. dent on ne médisait pas assez, vous auriez bien certainement haussé les épaules en accusant votre interlocuteur de cultiver le pa-rac >xe sur une trop grande échelle. —Et bien, ça y est ; nous n'avons plus rien de fout cela et, -ma fois, on s'y fait, comme disait un vizir dont le nom m'échappe et que le Grand Seigneur avait fait m£ttre en pal. Jl est vrai qu'en compensation de ces choseque nous jugions diïns notre imagination • boviée, indispensables, nous en avons d'autres ! dor t nous croyons pouvoir parfaitement nous passer. A celles-là, aussi, on s'habitue, ce qui j démontre à l'évidence que l'organisme hu- 1 mi in aussi bien que notre mentalité sont cho- j se s essentiellement malléables et que la théorie dite de l'adaptation paix milieux, repose su des bases plus solides que les fortifica-tio 's d'Anvers. Je sais bien que cette transformation de nos habitudes ne s'est pas réalisée en un jour, alors que, bon nombre de pauvres bougres, à Bruxelles, demandaient, déjà, au hasard providentiel, la pâture quotidienne, bon nombre de belles mada.mes rageaient fort de ne plus pouvoir commander, par l'intermédiaire do-ci' du ' ureau de la rue de la Paille la poularde truffée, les marennes vertes ou les petits fours, d'un menu cependant démocratisé par pudeur. J)e nombreux noctambules invétérés protestèrent, avec la dernière énergie, contre la fermeture prématurée des cafés, et de vieux messieurs, bien propres, faillirent mourir de chagrin en apprenant que, de longtemps sans doute, le théâtre des Folies Hyperboréennes ne rouvrirait pas ses portes, et qu'ils ne renverraient peut-être jamais plus « never more », les charmes grassouillets de la petite Zaza, ni l'opulente analomie des demoiselles Mancha-balle.Ils s'y firent cependant, eux aussi, et plus d'un doit, à cette retraite forcée, d'être encore de ce monde. Par exemple, ce que je ne parviens pas à comprendre, c'est, comment il se fait que nos charmantes bruxelloises aient pu se passer du retour bi-mensuel des nouvelles modes de Paris. Car, il n'y a pas à dire, les journaux de modes parisiens ne parviennent pas à franchir les lignes ennemies. Dans les premiers temps de l'occupation elles ne pensaient guère à leur toilette, mes chères Bruxelloises, puis on leur avait raconté sur le sans-gêne des armées en campagne des histoires qui, des histoires que, enfin des histoires sur lesquelles je n'insisterai pas. Ça donne toujours une légère émotion ces aventures et la question de la coiffure à la mode passât au second plan de leurs préoccupations. Puis, le charmant petit frisson d'angoisse apaisé, on commença à se demander comment on ferait bien endever cette chère madame Hunntel sans la collaboration des grands faiseurs de Paris. Et elles improvisèrent, elles sortirent d'aucuns modèles que leur ingéniosité rajeunit, elles se firent plus jolies que jamais, et résolurent ainsi ce problème posé par un esthète quelques jours avant la guerre : donner une fête où nulle femme ne serait à la mode. D'un revirement aussi inattendu, nous fûmes charmés, mais l'homme, cet être indifférent, ne s'arrête pas sur ses impressions. Nous aurions dû féliciter nos compagnes de cette révolution pacifique, nous n'en fîmes rien et maintenant il est trop tard pour y revenir. Nous trouvons la chose toute naturelle; nous y sommes habitués. Ne s'habitue-t-on pas à tout! V. G. AVIS LES PERSONNES DONT LE NOM EST PUBLIÉ EN 3e PAGE, ONT LE PLUS GRAND INTÉRÊT A SE PRÉSENTER A NOS BUREAUX OU NOUS ÉCRIRE. NOUS AVONS DES NOUVELLES DE LEUR FAMILLE OU DE LEURS AMIS. Troisième liste LES QUOTIDIENNES BOBS Bobs était lord Roberts ; on ne le connaissait que sous ce nom ; des soldats anglais qui ignoraient la personnalité de lord Roberts,acclamaient le nom de Bobs comme quelque chose d'extra-humain, de symbolique, qui représentait ce qui peut être le plus beau, le plus pur, le plus loyal de l'idéal militaire. Bobs était tout cela, c'est de lui qu'à sa mort la « Kôlnische Zeitung » peut écrire : « C'était la figure de soldat la plus aimable, la plus valeureuse, la plus brave et la plus désintéressée que l'Angleterre ait eue depuis cent ans ; tout le pays est en deuil de la perte de ce vieux guerrier héroïque et chevaleresque. » Au physique, Bobs était une espèce de boule poivre et sel, ornée de belles moustaches ; il était haut en couleur, jovial et infatigable. Au moral, il poussait à l'extrême l'amour de la patrie et toutes ses pensées tendaient à perfectionner l'armée. Une de sas rrosses déceptions fut quand on rejeta brutalement son projet de réforme militaire par l'introduction du service obligatoire. Dans sa! jeunesse, Bobs avait été le chevalier fougueux des contes du moyen-âge ; il fit en Afghanistan et dans le Thibet des expéditions aventureuses dont il revint intact, après avoir fait tout ce qu'il fallait pour se faire casser la tête. Ce bra,ve des braves n'avait qu'une peur, une crainte maladive des chats ; il suffisait qu'il vît un matou pour trembler de tous ses membres et même tomber en syncope. Dans son entourage, on connaissait parfaitement cette faiblesse instinctive et les félins étaient soigneusement proscrits. Il n'est pas jusqu'à la reine Victoria qui, lorsque le général venait lui rendre visite, ne donnât ordre de cacher ses chats favoris. Tin jour «ni ,'lein combat près de Kandahar, Bobs fut presque désarçonné, un chat noir, affolé par le bruit, ayant sauté sur un pan de mur près du général. Pour que lord Roberts reprit ses esprits, il fallut qu'on abattit la bête. Il est infiniment plus honorable pour un général d'armée, qui a fait ses preuves d'avoir peur des chats, que pour un général de garde-civique, d'avoir peur de son ombre ; aussi, le prestige de lord Roberts dépasse aujourd'hui celui de tout général anglais, Wellington excepté. La puissance de travail de cet homme fut énorme; il conquit et organisa tout le Nord de l'Inde, il répare au Transvaal les erreurs puériles des Red-vers, Buller et des Methven, et c'est assurément à lui que l'Angleterre doit d'avoir réduit les Boers. Comme homme, Bobs était la complaisance et l'affabilité mêmes ; je lui fus présenté à Colesberg peu après son débarquement à Cape-Town. A ce moment, je recherchais un brave ami, disparu dans les premiers jours de la tempête Sud-Africaine.La plus étonnante qualité de cet ami était d'être un original incomparable ; après avoir dilapidé un nombre de fortunes appréciables, il s'était fixé à Mafeking, où il gagnait beaucoup d'argent à vendre des bagues de cuivre aux dames cafres. Croirait-on que ce généralissime fit lui même toutes les recherches au sujet de ce qui devait être vétille pour lui, et que ce fut avec un ton vraiment chagrin qu'il me dit n'avoir pas abouti. Dans le souvenir de ceux qui l'ont connu, le souvenir de Bobs vivra comme celui du « most gallant fellow », qu'ait jamais porté le Royaume-Uni. M. S. Nouvelles du jour Prisonniers de guerre. — D'après une note officielle que publient les journaux allemands, le comité central des associations des Croix-Rouges allemandes, ayant son siège à la Chambre des Représentants à Berlin (Prinz Albrecht Strasse, étage supérieur, chambre 12), fournit tous renseignements utiles sur les prisonniers de guerre^ c'esta-dire sur les officiers et soldats des armées ennemies internés en Allemagne. ♦-M- Les députés Van Cauwelaert et Terwagne séjournent en ce moment en Hollande. Un dirigeable français est passé hier au-dessus! de Maestricht, se dirigeant sur Cologne. ++-♦- Un cas de foiie. —■ A Maldeghem, un village situé à moins d'un quart d'heure de la frontière Hollandaise, un ancien militaire belge est devenu fou, après qu'on lui eut annoncé la mort, au champ d'honneur, de ses deux fils. Dans sa folie, il parvint à s'emparer d'un revolver qu'il avait caché dans le tuyau de la cheminée. Ainsi armé, il parcourut le village, cherchant une patrouille allemande. Le malheur voulut qu'il aperçut au bout du village une sentinelle. Le fou, s'en approchant, tira dans la direction du soldat puis, son Jeudi 19 NoYembre 1914 (Edition P. L. G. — N° 9) Le Numéro lO Cmes 30me Année. — N° 147

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le messager de Bruxelles gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1946.

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