Le messager de Bruxelles

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s.n. 1914, 13 November. Le messager de Bruxelles. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/d795718c16/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE & FINANCIER Abonnements : Pendant la durée de lu. guerre 5 francs par mois (Bruxelles et faubourgs) Avis. — Adresser toute correspondance à la Direction du Messager de Bruxelles Aucune quittance ne sera valable si elle ne porte la signature du directeur du journal. . . il Rédaction et Aciministration : 1, Quai du l lsantier, 1, Bruxelles. - Télépli. A 1610 m 11 ■ mil AVI^ LES PERSONNES DONT LE NOM EST PUBLIÉ EN 3e PAGE, ONT LE PLUS GRAND INTÉRÊT A SE PRÉSENTER A NOS BUREAUX OU NOUS ÉCRIRE. NOUS AVONS DES NOUVELLES DE LEUR FAMILLE OU DE LEURS AMIS. EN MARGE Le Maître de l'Heure ai Brusquement, et sans que rien eut fait près- h sentir cette perturbation dans le cours de l'as- Cf tre générateur de la vie, nous nous sommes ^ trouvés, dimanche m-atin, plus vieux de 56 mi- n_ nutes. Pour ceux dont l'âge se chiffre encore C( en printemps, il est bien évident que cet écart le ne présente pas d'inconvénients sérieux, mais c< il n'en est pas de même pour ceux de mes ri contemporains, dont les têtes vénérables ' blanchissent au souvenir des hivers écoulés, ^ et à l'évocation de cet hiver définitif et imminent pour lequel nous préparons chaque jour n notre demeure dernière. p Pour ceux-là qui attendent l'heure de l'é- ternel voyage, ces quelques minutes retran- d chées ainsi arbitrairement représentent un ^ temps précieux. Supposez un condamné à ^ mort, médisant en sa cellule et attendant dans el l'anxiété d'une longue insomnie le fatidique q cortège avertisseur et l'ultime< toilette. Soyez êi persuadés, que pour celui-là l'avancement des pendules n'est pas un incident sans impor- c tance. Et ne sommes-nous pas tous plus ou moins dans la situation de ce condamné à mort? Jei i ne parle pas seulement de ceux qui, là-bas, c quelque part en ces tranchées, qui font songer involontairement à la fosse suprême, at- e tendant la balle ou l'éclat d'obus qui, pé- t( remptoirement, résout chaque jour, pour des milliers d'êtres humains, la question de l'exis- '< tence, mais aussi de ceux qui, tranquillement !P au chaud dans leurs couvertures, ressassent les données de cet angoissant problème : de quoi demain sera-t-il fait? Vous me dires, non sans raison, que cette c histoire de montres et de pendules ne présen- c te qu'un intérêt bien relatif à l'égard du conflit gigantesque qui débat, en ce moment, les € destinées de l'Europe. Il n'en est pas moins c vrai que ce changement d'heure bouleverse s quelque peu et nos habitudes et la concep-tion forcément conventionnelle que nous nous faisons de la division du Temps, du temps ^ qu'il est puéril de vouloir diviser puisqu'il c est infini. p Ceux qui, en ces temps bouleversés ont eu c l'heureuse chance de conserver un emploi c quelconque et qui sont astreints à une certai- c ne exactitude, restent hésitants, se demandant quelle longitude régit dorénavant le lever du soleil. On s'y habituera, c'est incontestable; ne constatons nous pas chaque jour qu'on arrive à se faire aux choses les plus désagréables, mais il faudra le temps, et pendant longtemps les fidèles de l'apéritif resteront tout déconcertés de1 se trouver encore devant des liqui- k des polychromes à l'heure consacré habituel- ^ lement à l'absorption du familial potage. t . c Il en résultera, sans doute, bien des querel- ; les intestines dans les ménages. Madame pré- ^ tendant ne rien modifier au rythme séculaire ^ qui ordonnait le retour périodique des repas, f tandis que monsieur, vivant plus au dehors, < se sera soumis, depuis belle lurette, aux près- ' criptions nouvelles. Et tout cela nous fait songer aux complica- j fions sans nombre qui résultèrent pour les , malheureux habitants de la terre de Chanaan ] de l'insidieuse tactique du général Hebreu Jo- 1 suc, lequel, comme on le sait, arrêta le soleil <\ pour achever de mettre en déroute l'armée du 1 pauvre Adonisédech, qui en fut tout héberlué. ( Josuc, toutefois, n'avait fait qu'arrêter le , soleil, ce qui, on en conviendra, était bien < moins difficile que de hâter sa marche. < Il est vrai que depuis Josué, l'art de la ( guerre a fait d'incontestables progrès. V. G. ! ! ' Il R! ' Les Neutres et la Guerre On peut dire à présent que des puissances qui ne prennent aucune part au conflit actuel resteront neutres jusqu'à la fin des hostilités. La Hollande ne peut pas songer à entrer en campagne ; elle aurait trop à perdre à une intervention d'ailleurs impossible. Au cas où I sa neutralité eut été violée au commencement 1 des hostilités, l'armée hollandaise aurait été ' entièrement ooeupée sur sa ligne frontière et n'aurait pu donner qu'un secours minime aux alliés. Depuis la chute d'Anvers l'armée hollandaise ne peut être d'aucune utilité pour ceux-ci. Les Hollandais doivent se rendre compte qu'en se tournant contre l'Allemagne il risquent leur indépendance, l'anéantissement de leurs villes et qu'en prenant parti ? contre l'Angleterre ils risquent la perte de t leurs colonies et la destruction de leurs ports; ; comme ils sont absolument sûrs de n'avoir ç rien à gagner dans aucun cas, ils laisseront ~ l'arbre et l'écorce s'arranger ensemble sans y mettre le doigt. C'est le parti prudent et ' ifort sage auquel ils s'arrêteront. L'Italie conservera également une stricte r neutralité. Les classes dirigeantes sont plutôt portées pour l'Allemagne, les classes populaires pour les alliés ; sauf un groupe d'irrédentistes irréductible ; la nation italienne voit t très bien qu'elle a tout intérêt à rester neutre, , d'autant plus que de fort belles compensa-' tions ont dû lui être promises des deux côtés ? et qu'elle aura ainsi, sans coup férir, l'enjeu 3 qu'une guerre meurtrière ne lui ferait peut-3 être pas gagner. s La Suisse a démobilisé, étant sûre qu'au-. cune attaque ne sera faite contre sa neutralité. L'Espagne est à peu près dans le même cas n iR* ' ' ! 1 < 1 i 10 ctu | >wi : t l vie v ac iiô opinitô® , ? mais là c'est l'élément militaire qui est favo-31 rable aux Allemands tandis que l'élément > civil préfère la Triple Entente. Des influences de cour fort co pliquées - et d'égale valeur contribueront à anéantir _ toute velléité de participation à la guerre. s La Suède bien qu'elle voie de mauvais oeil la russification progressive des anciennes j provinces scandinaves est dans l'impossibi-lité matérielle d'agir. La Nonvège n'a aucune préférence. Le Danemark n'a absolument aucune raison de risquer son existence contre une petite e chance d'occuper provisoirement .les provin- - ces perdues en 1864. Arrivons aux Etats Balkaniques qui ont s donné depuis quarante ans de la tablature aux s diplomates, bien que toute cette question, di-sait feu Bismark ne vaille pas les os d'un seul grenadier poméranien. La Bulgarie qui panse des plaies profon-5 des vient de proclamer sa neutralité, c'est s peut-être la première fois que les partis bul-^ gares sont d'accord sur une question ; l'opposition et le gouvernement sont parfaitement u d'accord sur le point de ne pas se risquer ^ dans une aventure dont le premier effet serait de s'attirer la Grèce et peut-être la Roumanie l" sur le dos. it JU Parce que la Bulgarie reste calme, la Grèce restera calme, pour cette dernière puissance J° les risques d'une intervention seraient trop 0 graves ; elle a mieux à faire : à consolider ses CC • • • \ ne positions comme on dit en matière stratégi- ^ que, d'ailleurs, elle a d'autres objets en ce mo- ment et il lui faudra quelques années encore j d;1 paix, pour digérer ses dernières conquê- ^ tes et préparer de nouveaux repas épirotes. Puisque la Grèce et la Bulgarie ne bougent pas, la Roumanie ne peut bouger; elle n'y aurait aucun prétexte ; de plus elle est travaillés en sens contraire par deux courants presque équivalents. Les russophiles voudraient que les Roumains reprennent la Transylvanie, le antirusses estimeraient urgent de s'as-S' rer la Bessarabie ; la Roumanie est dans le conflit comme l'âne ayant également faim et .vif qu'on aurait placé à distance égale d'un ir] boisseau d'avoine et d'un baquet d'eau. Elle 5^ n? se décidera donc pas à une action toujours ai périlleuse. ■Pour sortir d'Europe il nous reste à envi- to s iger une participation éventuelle de la Chine ci ou des Etats-Unis ; les Républiques Sud-Américaines étant en dehors de la gigantes- le que partie d'échecs qui se joue en ce moment. sc La Chine voudrait bien mordre la Russie vis-à-vis de laquelle elle a des intérêts absolument opposés ; les dernières notes diplomatiques échangées au sujet de quelques ad- P; ministrations communes sont plutôt aigres-couces. Malheureusement le Japon est en ce a moment l'allié de la Russie ; ce paradoxe a ^ f:ni par devenir réalité. Or les appétits du Japon sont féroces ; la Chine ne pèserait pas bi, .>urd entre les griffes de l'ours russe et de la .V .no• Iôc 1 tir\î.c/ qui ennt les gens les plus prudents, et les plus astucieux de la terre s'en rendent parfaitement c compte. Restent les Etats-Unis, on leur a prêté bien des intentions et bien des ultimatums sau- l£ grenus depuis le commencement de la guerre; & lies Etats-Unis n'ont aucune intention d'inter- S venir; tant que le parti démocrate sera au pouvoir, il évitera avec soin toutes les aven- 11 tures; il a4fallu toute l'outrecuidance du gé- g néral Huerta pour amener le président Wil- n son à occuper la Vera-Cruz, dont il est en ce moment fort embarrassé, ne pouvant conti- n nuer son expédition fort aléatoire sans de p grandes dépenses militaires que lui refuseraient ses 'parlements, et ne pouvant s'en aller de Vera-Cruz sans se couvrir de ridicule, g D'ailleurs, nous ne sommes plus aux temps héroïques de Teddy Roosevelt, et les « Rough Riders » sont devenus bien sages. a Les Etats-Unis ont d'ailleurs assez forte- 0 ment souffert du conflit européen pour ne pas ° aggraver, par une intervention, une situation intérieure déjà très mauvaise, impôts nou- g veaux, Bourses fermées, crise du coton, com- v merce extérieur annihilé, etc. ,a Donc, sauf un « casus belli » tout à fait r décisif, il est certain que la guerre actuelle t est localisée aux puissances qui ont pris les li armes à l'heure actuelle. P lettre tu Officier lelp sir la Mie Je User 30 octobre. — Nous voici donc cramponnés dans notre dernier coin de Belgique. Nous ne voulons pas pas. t-r en France; aussi quelle bataille sur les bords de l'Yser. Les allemands sont sur la rive droite du fleuve; nous, sur la rive gauche suivant une ligne allant de Nieu-port, Dixmude, Ypres, Menin et dans l'espace compris entre cette ligne et la frontière française se trouve notre armée, des anglais, des français avec leur guerriers arabes, les tirailleurs sénégalais et les indous qui arrivent. Les Allemands ont attaqué avec l'énergie du désespoir la ligne Nieuport-Dixmude. Mais l'anmée belge qui défendait cette ligne n'a pas reculé d'un pouce. Les assauts à la baïonnette livrés par les 11e et 12e de ligne ont été sublimes. Ces deux régiments sont décorés depuis hier de l'Ordre de Léopold, et peuvent inscrire « Dixmude » en lettres d'or sur leur drapeau. Leur entrée triomphale à Furnes, cet après-midi, était poignante; ces braves, éreintés, ont fait un effort formidable pour défiler devant le Roi. Ils étaient hagards, hirsutes, boueux; les uns entourés de bandages encore couverts de sang, mais marchant haut la tête, clairon devant, la moitié de la musique jouant (la moitié seulement car pendant la bataille un obus allemand était tombé au milieu d'eux, en tuant l'autre moitié), et ils jouaient quand même ! Ah ! les beaux soldats! C'était le" 12e de ligne, commandé par le colonel Jacques, l'africain de la compagnie arabe, blessé lui-même deux fois, et malgré cela ayant conservé le commandement de son régiment. v Les soldats français et anglais hurlaient d'enthousiasme. Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau. Mais hélas, que d'officiers tués ! Beaucoup de pelotons commandés par des sous-officiers, des icomipagnies commandées par des lieutenants. Au milieu d'eux tous, leur drapeau intact. Nous avions les larmes aux yeux en songeant aux pauvres camarades mutilés dormant du dernier sommeil, côte à côte, dans les grandes fosses des cimetières de villages, ou plus souvent dans les chaumes ! Que de sublime et que de tristesse ! Des grenadiers, plus un major sur pied, je ne sais ce qu'est devenu Borremans; Petit de Thozée vit toujours. Ici, à la division, nous avons déjà perdu beaucoup de monde aussi, surtout des officiers. Dernièrement encore, le docteur en chef du ier guides et celui de notre groupe d'artillerie, tués par un obus brisant à 25 mètres de moi; à une minute près j'y étais ! Je causais avec eux et venais de les quitter > - - ? -• _ ieSSS&l ' - xV- u -i pour faire placer leurs chevaux plus loin. Les allemands sont épuisés, mais tiennent encore sur les rives de l'Yser à cause de leur effrova--ble artillerie lourde. Des renforts arrivent pour nous, tous les jours, bientôt nous irons en avant. Nous ne voulons plus reculer. Je suis cité à l'ordre du jour de l'armée avec ma patrouille, tous volontaires. No'us avons tenu dans une ferme contre 22 cyclistes allemands, permettant à notre artillerie de prendre position; le soir du même jour, nous sauvions 3 pièces de notre artillerie. Le général a trouvé que cela valait la peine de nous signaler. Peut être ? Mais ce n'est rien à côté de ce que tant d'autres ont fait... G ommuniqués Communiqué officiel allemand. 11 novembre. — Nos attaques contre Ypres progressent lentement. Nous avons pris hier plus de 500 Anglais, Français et hommes de couleur, ainsi que plusieurs mitrailleuses. De même, au sud, nos troupes ont progressé ; toutes les contre-attaques de l'ennemi ont été facilement rejetées. En Pologne Russe, près de Konin, notre cavalerie a dispersé un bataillon russe et fait 500 prisonniers, plus 8 mitrailleuses. * * * Tokio 12. — Un torpilleur japonais .a. été coulé par une mine devant Kiao-Tcheou. Constantinople 12. — Notre armée caucasienne a pris la seconde ligne des ouvrages russes ; après quoi nous avons pris beaucoup de prisonniers ; les déserteurs russes sont très nombreux. Christiania 12. — Le vapeur « Pluton » a coulé bas dimanche à la suite du heurt d'une mine au large de Jarmouth. L'équipage a été sauvé. Communiqué officiel français. Paris 10 novembre. — Des attaques répétés de la part des Allemand^ n'ont pu enrayer notre avance entre Dixmude et la Lys, mais les progrès des alliés sont très lents. Le brouillard interrompt les opérations militaires entre l'Oise et la Lys, mais dans les Vosges nous avons consolidé nos positions au Col de Sainte-Marie et repoussé les tentatives des allemands pour les reprendre. Ùne colonne, sous la direction d'u général Ay-merich, a réussi à chasser les Allemands d'une partie du Cameroun Oriental, contigu au Congo. Communiqué officiel autrichien. Vienne 11 novembre. — Les combats acharnés au pied des montagnes sur la ligne Sabac-Ljesnica ont été continués hier jusque dans la nuit ; à cette occasion, différentes positions ennemies, fortement retranchées, ont été prises d'assaut. Au sud de Lanina, nos troupes victorieuses se sont avancées à nouveau sur le terrain atteint la veille à l'est de Losnica-Krupanij-Liubovi. Là aussi des combats acharnés furent livrés à l'ar-rière-garde ennemie, qui fut repoussée en peu de temps. Parmi les nombreux prisonniers se trouve le colonel Radacovic. Un gros canon moderne fait partie du' butin. Communiqué officiel serbe. Nisch 8. — Pressbure.au. — Le 6, après une violente canonnade de l'ennemi contre nos positions de Jagodna et Gontchevo, un grand combat fut engagé. Le même jour à 8 heures du matin l'ennemi attaqua en force nos positions devant Cha-batz. Repoussé par une contre attaque d'un de nos régiments, l'ennemi fut obligé de se retirer sur ses positions antérieures laissant sur le terrain plus de mille tués. Le même jour les Austro-Hongrois bombardèrent violemment nos positions à Dobritch et à Jevremovich et firent dans la direction de ces villages une violente attaque ; nos troupes, sous un feu terrible firent des miracles de valeur et d'endurance ; l'ennemi fut repoussé avec de grosses pertes. Devant Belgrade un détachement de tirailleurs essaya de traverser 1 arivière mais fut repoussé. Sur nos autres fronts, rien à relater. Le Messager de Bruxelles est en vente dans toutes les aubettes de Bruxelles et faubourgs Vendredi 15 Novembre (Edition P. I. G. — !\° 5). Le Numéro ÎO Cmes 30me Annôe. — !\° \\\

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le messager de Bruxelles gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1946.

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