Le messager de Bruxelles

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s.n. 1914, 09 Dezember. Le messager de Bruxelles. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hq3rv0dp1b/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER Abonnements : Pendant la durée de la guerre 3 francs par mois (Bruxelles et faubourgs) AVIS. — Adresser toute correspondance à la direction du MESSAGER DE BRUXELLES Dépositaire pour CHARLEROI et environs: M. MOUTEAU, 37, rue Chavane, CHARLEROI. Rédaction et Administration : 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - Télépli. A 1610 LA GUERRE Malgré il'absence de communiqués officiels émanant des Etats-Majors alliés nous avons tout lieu de présumer que des actions d'une certaine importance se sont produites ces derniers jours sur il'extrême gauche du front, en France. Les combats d'artillerie dont nous avons fait mention le 4 et 5 du mois courant préludaient selon toute vraisemblance à une attaque iplys appuyée dont lies résultats ne nous sont pas connus encore aujourd'hui, mais qui pourraient néanmoins avoir une certaine importance au point de vue stratégique. Sur île front oriental 'l'occupation de Lodz par les Allemands présente incontestable-ment un intérêt plus considérable d'autant | plus qu'elle démontre le « mordant » de ces troupes dont une fraction importante fut mise < en danger vers le 28 novembre par 'le mouvement enveloppant russe. Tout un corps d'armée allemand ne dut qu'à sa supériorité manœuvrière et à sa grande mobilité de ne pas être écrasé entre des forces nettement supérieures.A un autre point de vue, Lodz avec son agglomération de centres industriels offre de sérieuses ressources de ravitaillement aux effectifs qui pourraient s'y établir... et y rester. DERNIERES NOUVELLES Communiqué officiel turc. Constantinople, 8 décembre. — Le grand quartier général communique : Dans les environs d'Adjara, de nouveaux combats victorieux pour nous ont eu lieu, dans lesquels les Russes ont employé contre nous des balles diuim-dum. Nous leur avons pris un canon et une quantité de bombes, d'armes et de munitions. Les attaques russes à l'est de Sansal, à la frontière turque, ont été sans effet. Par contre, nos troupes ont avancé de 70 kilomètres de l'autre côté de la frontière et ont occupé un point stratégique russe important dans la province d'Adserbeidschan. Communiqué officiel autrichien. Vienne, 8 décembre. (Communiqué officiel). L'investissement du champ de bataille russe continue. Les troupes austro-hongroises et allemandes ont continué d'attaquer, dans la région sud-ouest de Piortrkow, les troupes russes, qui venaient de Noworadonisk. Dans la Galicie occidentale, des violents combats ont eu lieu. Le résultat n'en est pas encore connu Nos troupes et les troupes allemandes y ont encore fait hier 1,500 soldats russes prisonniers. Dans les Carpathes, les combats continuent, où l'ennemi est en retraite sur certains endroits. Des troupes nombreuses se montrent à nouveaal derrière la crête des .montagnes. Vienne, 8 décembre. (Communiqué .officiel). Du champ de bataille serbe : Les opérations commencées à la suite de la prise de Belgrade continuent Un mouvement d'organisation et d'enveloppement de l'ennemi par nos armées s'opère en ce moment, les détails suivront. Communiqué officiel allemand. Berlin, 8 décembre. (Communiqué officiel d'aujourd'hui midi.) Sur la côte belge, les troupes ont eu beaucoup de difficultés par suite des dernières averses. Au nord d'Arras, nous avons progressé. L'hôpital militaire de Lille a pris feu. Il est probable que les pompiers sont sur les lieux. Il n'y a heureusement pas de pertes en vies humaines à déplorer. Les faits prouvent que l'appréciation française, d'une avance dans l'Argonne, n'est pas conforme à la vérité Depuis longtemps, aucune attaque française ne s'y est produite. Par contre, nous avons lentement gagné du terrain.A Malencourt, à l'est de Varennes, nous avons occupé un point stratégique français. Quelques officiers et 150 hommes de troupes ont été faits prisonniers.Une attaque française, au nord de nos positions, devant Nancy, a été repoussée. Sur le champ de bataille de Prusse orientale, il n'y a riçn de nouveau à signaler. Dans le nord de la Pologne, les troupes allemandes poursuivent, sans merci, les troupes ennemies, battant en retraite à l'est et au sud-est de Lodz. En dehors des pertes signalées déjà hier, les "Russes -ont subi des pertes très fensibles. Nous avons fait 5,000 prisonniers et pris 16 canons, avec leurs caissons de munitions. Au sud de la Pologne, rien de neuf. —o— Les communiqués français, anglais et russe ne nous sont pas parvenus. Le canal de l'Eider aboutissant à Holfenau, sur le golfe de Kiel Le canal de 1 Eider aboutissant a Holtenau, sur le golfe de Kiel, coupant le Schleswig-Hoilstein entre l'estuaire de l'Elbe et le golfe de Kiel, le canal de l'Eider, que l'on appelle aussi canal de l'Empereur-Guillaume, relie | développement inappréciable des transactions I maritimes dans le nord de l'Europe, principalement entre Anvers, Hambourg et tous les ports de la Baltique. C'est par ce canal que passent les beurres danois, les bois de ■ directement la Baltique à la mer du Nord. Il évite aux navires marchands de contourner longuement la péninsule du Danemark et une navigation difficile dans le grand Belt, le petit Belt ou le Sund. Sa création entraîna un Finlande, le seigle, le froment de Russie, les légumes secs, les pommes de terre, les charbons qui forment la base du trafic au nord de l'Allemagne. ElIV MJLFtGE L'Espoir .1 En une précédente chronique consacrée 'aux nombreuses œuvres de solidarité et de bienfaisance écloses ici comme ailleurs, com-"■me partout, sous le rude aiguillon de la guerre, j'avais dit quelques mots des comités organisés pour fournir des renseignements sur les combattants qui, en raison des circonstances, ne parviennent que bien difficilement à donner de leurs nouvelles à leur famille. J'avais tenté d'exprimer ce sentiment d'angoisse né de l'incertitude dans laquelle on se trouve quant au sort de ceux qui nous sont chers et je m'étais efforcé de• faire pénétrer quelque peu dans l'âme de ces anxieux,de ceux qui par bonheur n'ont pas les mêmes raisons de craindre et d'espérer. Voici ce qui vient de m'être raconté : le même jour, ou à peu près, à Laeken et dans une localité voisine de Charleroi, deux mères qui pleuraient leur enfant tué sur le champ de bataille, à ce qui leur avait été dit, reçurent des nouvelles de ceux qu'elles ne croyaient plus jamais revoir. Tous deux sont prisonniers en Allemagne, bien traités et attendant avec l'impatience que l'on comprendra l'heure de la libération. Vous représentez-vous bien la somme de joie, de bonheur, d'ivresse apportée par ces lettres venues de là-bas, par delà nos frontières, écrites de la main des chers disparus et laissant entrevoir tout un avenir de bonheur à celles qui selon l'implacable formule écrite par le Dante au-dessus des portes de son Enfer « avai-ent abandonné toute espérance ». Au premier abord les esprits critiques verront dans la relation de ces deux faits iden-<ique<s, matière à dénigrele service officiel ou non qui, trop hâtivement, donna le renseignement erroné- Je serais, pour ma part, tenté de l'excuser; il est bien certain, en effet, que l'erreur doit provenir d'un concours de circonstances tout à fait anormales ; je me rerefuse à croire qu'on signe ainsi à la légère l'acte de décès d'un soldat bien vivant. N'est-il pas plus consolant, au contraire, de se souvenir de cette admirable pensée d'André Chénier : « Il n'est jamais temps de perdre l'espérance. » V. G. LES QUOTIDIENNES Une opinion pas si bête —e— M. Rémy Fassolles-Lassidau, le brillant ethnologue dont tout le monde a encore présent à la mémoire, les chroniques publiées dans le « Réveil de Sisteron », est en ce moment à Bruxelles, et a bien voulu nous accorder quelques minutes d'entretien.Nous .ne pouvions, sans manquer à notre mission de journaliste, éviter de prendre une interview de celui que la Norvège, par iume clameur unanime, vient de nommer lauréat du Prix Nobel pour la paix. Il peut paraître étrange qu'on attribue, en cette année de guerre, un prix pour la paix ; mais il paraît qui'il servira aussi pour l'année prochaine, époque à laquelle on espère que les rameaux d'olivier pousseront tout seuls dans les vertes prairies. M. Rémy Fassolles-Lassidau prenait allègrement son tub lorsque je fus introduit dans sa chambre ; mais à ma première question, comme il s'agissait de choses sérieuses, il revêtit des manchettes, un col et un haut de forme, et me salua cérémonieusement. — La guerre ? me dit-il, mais il n'y a pas de guerre ; ils sont stupides les gens qui parlent de guerre, ce qui se passe en ce moment est simplement une évolution ethnographique comme nous en vîmes de tout temps. — ? ? ? — Parfaitement. Les Allemands font prisonniers 'beaucoup de Russes, n'est-il pas vrai ; d'autre part, les Français ont pris pas mal d'Allemands. Par la loi mathématique des choses, il viendra, pour peu que l'ai, guerre dure quelques années, un moment où tous les Russes seront en Allemagne, tous les Allemands en France, tous les Anglais et Français en Allemagne, tous les Serbes en, Autriche et tous les Autrichiens en Serbie. —• Fort judicieusement raisonné. — Eh bien,, que va-t-il se passer ? C'est que les peuples auront simplement chargé d'habitat, l'Allemagne aura pour capitale Paris, les Français et les Anglais, Berlin ; les Autrichiens, Belgrade ; les Russes, Vienne; les Autrichiens, Pétrograde, etc. Vous voyez que c'est on ne peut plus simple... une toute petite évolution ethnographique. — Et les Belges ? — Oh ! quant aux Belges, du moment où ils seront tous réfugiés en Angleterre, il est tout indiqué que Londres sera leur métropole. —• C'est judicieux. — C'est excessivement judicieux, et maintenant, ajouta obséquieusement le savant, je vous prierai de f... le camp, je dois m'habiller. Et M. Rémy Fassolles-Lassidau restra dans son tub en oubliant d'enlever son col, ses manchettes et son haut de forme. M. S. Correspondance. — Non, madame, mon éminent ami l'ingénieur Oklowitch-Pakmapitch n'est pas, comme l'imprime le Journal des Débats, l'inventeur de 1' « aquarium en verre dépoli pour poissons timides ». Cette découverte appartient à un autre savant : feu Alfonso Alaisio ; mon ami revendique simplement la paternité de 1' « urinoir portatif pour peuples nomades ». (Brev. 73542.) Mort de H/Larc JPourpe On annonce de Paris que le célèbre aviateur Marc Pourpe a été tué dans un des derniers combats, alors qu'il survolait les positions ennemies. Marc Pourpe était le fils de l'actrice-écrivain bien connue, Liane de Pougy. Sur le Littoral De Westende, il ne reste plus qu'un monceau de ruines, tout a été détruit par le tir exactement repéré des navires de guerre anglais. La digue est défoncée au delà vers Ostende par le lourd charroi des pièces d'artillerie. Les fils du tramway électrique., coupés en plusieurs endroits, pendent lamentablement au long des po-taux. Middelkerke, tout à côté, n'a rien, ni Raver-syde.A Ostende, l'Hôtel Majestic et quelques villas sur la digiue, près de la rampe de Flandre, sont détruites. Det-ci, de-là, des vitres brisées, des traces de balles, des shrapnells ont fait explosion. Mais quelle atmosphère ! Où donc est ce bel Ostende que nous avons quitté voici à peine quelques mois, riant d'une fête continuelle, avec sa digue cosmopolite, son gai train-train de ville de plaisir? Le Kursaal est devenu une caserne, des troupes de marine y logent sur des matelas de rencontre, voire même sur de la paille. Dans la salle de jeu, des soldats jouent à la roulette avec pour en jeu des jetons qu'ils ont découverts. Dans la grande salle, sur l'éstrade de l'orchestre, à la place même où le maestro Rinskopff déchaînait des torrents mélodieux, un piston mélancolique charme ses loisirs. Le boulevard Van Iseghem est encombré de charroi militaire, de même la place d'Armes. La ville est vide, les maisons avec leurs fenêtres fermées semblent pleurer un grand deuil. Des caissons d'artillerie roulent sinistrement sur les pavés, dans le lointain le canon gronde. Quelle impression. Voici des automobiles de la Croix-Rouge. Ce sont des blessés qu'on transporte. On nous dit qu'ils viennent du front, là-bas, vers Nieuport. La nuit tombe, l'impression augmente encore. Par mesure de précaution et afin de ne pas permettre à l'ennemi die repérer la ville, le gouverneur a donné ordre de supprimer l'éclairage public. On se dirige comme on peut sans voir à vingt pas. Çà et là, un éclair brille. Ce sont les baïonnettes des sentinelles. Par-ci, par-là, un rai de lumière sort de l'embrasure d'une fenêtre de cave, ce sont quelques ménages qui n'ont pas fui et qui, depuis des semaines, vivent ainsi dans les sous-sols. Nouvelles du jour Deux aviateurs militaires allemands ont aujourd'hui fait une chute en pleine mer, près de Fano, alors qu'ils venaient de quitter l'île de Buns-buttel.Des marins danois les ont sauvés, puis remis entre les mains de l'autorité militaire, qui les a internés. Les débris de leurs avions errent encore à l'aventure. ♦*+ Le sous-marin allemand « V. 21 », qui fit sombrer le 23 novembre le vapeur anglais « Malachite », est poursuivit sans relâche depuis cette date par une flotiile de torpilleurs français. Le 25, ceux-ci le découvrirent enfin, les navires luttèrent de vitesse. Le « V. 21 » envoya trois torpilles au plus rapproché des torpilleurs français, sans parvenir à le toucher Le « V. 21 » disparut alors en plongée. Le 26 novembre, il reprend le cours de ses exploits en coulant le vapeur anglais « Primo », au large du Havre. L'équipage du « Primo » put heureusement se sauver dans les canots de sauvetage. Le 29 novembre, le « V. 21 » réapparaît à nouveau et essaye de torpiller un contre-torpilleur français, près dui promontoire de la Hève, puis il disparaît vers le nord. On est depuis sans nouvelles de lui. -f-M- Le collège échevinal communique l'avis suivant : « Par suite des événements, les avis de paiement pour le recouvrement des taxes communales n'ont pu être délivrés aux époques habituelles. Il s'ensuit que le montant des impôts acquittés à ce jour est de beaucoup inférieur à la somme versée les années antérieures. Nous prions instamment les contribuables en retard de paiement de vouloir bien verser immédiatement, à la Caisse communale, le montant des Mercredi 9 Décembre 1014 (Edition P. L, G. — N° 29) CL L,e JSTuméro ÎO Cmes oOme Année — N° 167

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le messager de Bruxelles gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1946.

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