Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 12 Januar. Le messager de Bruxelles. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ft8df6ks52/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOIÏDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER Abonnements: Fendant la durée de la guerre 3 francs par mois (Bruxelles et faubourgs) àViS. — Adresser toute correspondance à la direction du MESSAGER DE SRUXELl.ES Aucune quittance ne sera valable si elle ne porte ta signature; du directeur du Journal. Hèdaction et Administration s 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - 'Félépti. ;V 1<»10 Les Prisonniers Belges en Allemagne Ce m'est jamais de gaîté de cœur que l'on : expose ses misères; aussi - la pi'b-îir ««an du oliché ci-dessus prend-elle sa raison exclusivement dans :1a prière qui nous en a été adressée au lendemain du jour où parut ici la première gravure montrant quelques-uns de nos prisonniers belges en Allemagne. dans nos bureaux, au fendemain de la paru-ion des portraits, une bonne vieillie dame vefc nant nous .annoncer qu'elle aiviait reconnu (( son garçon». Pauvire maman ! ! Un peu inquiète quant à l'authenticité de l'illustration qui lui avait fait revoir son fils Notre but, en faisant passer dains nos colonnes cette illustration dont le document, ■comme celui-ci d'ailleurs, nous fut obligeamment offert par une maison d'éditions d'art — nous tenons son adressera Bruxelles, à Ja disposition de nos lecteurs, — notre but, dli-sons-nous, était de tâcher de faire renaître l'espoir dans des familles n'ayant plus eu des nouvelles des leurs. Pourtant, confessons-le en toute franchise, il nous paraissait improbable que qaelqu'uln reconnût précisément celui qu'il recherchait, le nombre de soldats figurant sur le cliché -étant peu considérable. Or, voyez comme un heureux hasard fait quelquefois bien lies choses ; quel ne fut pas notre joyeux étonnement en voyant entrer bien en vie, elle fondit en larmes lorsque nous lui eûmes affirmé qu'elle pouvait avoiir tous ses apaisements. C'était bien son fils. Larmes de joie, larmes de iregrets, larmes de tristesse, larmes de bonheur tout ensemble. Et nous tous au Messager de Bruxelles qui nous sommies attachés le plus sérieusement qui soit à .rechercher les voies et moyens de I recueillir des nouvelles de nos compatriotes ! partis pour lie ifiront, mous qui avons retrouvé des centaines de personnes — nous pouvons le dire sans faux orgueil —- tous, nous avons été payés de nos efforts par ces l&nmes d'une i maman, enfin renseignée sur le sort de son <( fieu ». Un « merci » comme celuli-lllà vaut à lui seul toutes les plus belles phrases du monde. E. FONCLOS. * LA GUERRE Dimanche et lundi, une violente canonnade £l mis en émoi la population bruxelloise; les conjectures les plus étranges se sont fait jouir; la vérité est qu'un violent vent du Sud-Ouest nous a apporté l'écho lointain d'un renouveau d'activité au Sud d'Ypres, vers Zillebeke et au Nord de Ramscapelle. Depuis un mois, c'est l'artillerie qui est fe grande préparatrice des actions à venir; des escarmouches d'infanterie ont eu lieu sur la côte et en Haute Alsace, mais aucune attaque n'a été poussée à fond. Les journaux français prétendent que ces petits combats sont créés pour acooutumer au feu les nouvelles recrues de la levée de 1915 et les contingents canadiens débarqués récemment à Calais. Dans les environs de Perthes l'ennemi a fait une violente attaque que nous avons fait suivre d'une contre attaque. Rien n'ia^été changé dans nos positions, sinon que nous avons pris des tranchées sur la colline de 400 mètres. Nous avons fiait une poussée aux environs de Perthes qui mous a donné uin gain de 500 mètres. Nous avons fait de légers progrès à Fl'iirey, Bois Dailley et Bois de Perthes. Plus au Sud, les Allemands considérablement .renforcés ont irepris B-urnhaupt. C'est en Alsace que se déroulent en ce moment les, actions les plus violentes. Tout au commencement de la guerre, les Français, après un combat victorieux à Alt-kirch, avaient un moment occupé Mulhouse ; il en avaient été .rejetés par des forces supérieures, mais avaient conservé Thann et repris Aspach le Haut et Aspach le Bas. C'est autour de Cernay qu'on se bat le plus violemment à l'heure actuelle. * * * Sur les fronts russes rien de décisif à signaler ; les communiqués^ allemands font part d'un succès, qui nous paraît vraisemblable, sur la Bzuira. * * * On mande de Budapest à Rome que le comte Tisza, répondant à un discours de M. i Khuen Hedervary, chef du parti gouvernemental, qui lui présentait ses souhaits à l'occasion d'il nouvel an, a dit, entre autres choses : « On a attribué successivement à mon j voyage au 'quartier général allemand dliffé- ; irents motifs; on a dit que j'avais voiulu régler ! certains différends, ceci n'est que puire fantaisie. Nous avions, au quartier général, des pourpaillfars sur îles graindes questions relatives a lia guerre et aux temps qui suivront la guerre. » * * D'après urne dépêche de Sallonique, la Grèce a, pour la première fois, interdit le débarquement de matériel de guerre destiné à la Serbie et arrivé dains ce poirt. En conséquence lia dernière expédition, comprenant 22 canons et 31 mitrailleuses, a été transportée sur tes vapeurs des Messageries Maritimes. * * * Le ministère du commerce américain a faiit, samedi, une communication aux armateurs des Etats-Unis, pour leur démontrer lia nécessité d'avoir toujours leurs papiers de bord bien en règle. Dans cette communication, le ministère insiste vivement sur le d'evoir de ne pas mêler de lia contre-bande aux marchaindises ordinaires et attire aussi l'attention sur les plaintes anglaises concernant les papiers de bord non en règle. Un -seul cas est suffisant pour embrouiller tout te commerce de l'Amérique avec les états neutres. * * * Enfin, et pour être complet, mentionnons une dépêche d'après laquelle, vendredi de bonne heure, trois zeppelins vinrent survoler la côte française entre Callaiis et Dunkerque, notamment près de Gravel'imes; de là, ils tournèrent vers l'ouest, dans la direction de l'Angleterre. Plus tard, et durant -une grande partie de la journée, des « taubes » firent des visites répétées au-dessus de Hunkerque. L'un après l'autre, fils s'appochèrent de la villle. Communiqués Officiels Communiqué Officiel Allemand Berlin, 11 janvier : Sur le iront occidental. Dans le secteur Nieuport-Ypres et plus au sud, H n'y a eu que des combats d'artillerie. Une attaque française, dans les environs de La Boisselie, au nord-est d'Albert, a complètement échoué. Au nord de Soissons, les Français, qui avaient réussi à s'emparer, d'une partie de nos retranchements avancés, n'ont pas encore eu de résultats, les combats continuent dans ce secteur. Dans les environs de Soupir, il n'y a eu, ces jours-ci, aucun engagement. A l'est de Perthes, nos troupes ont repris les tranchées qui leur avaient été enlevées. L'ennemi a eu de fortes pertes. Dans les Argonnes, nos attaques ont progressé. Dans la Haute-Alsace, le calme le plus complet règne. Sur le front oriental. La situation est inchangée en Prusse orientale ainsi qu'en Pologne septentrionale. Malgré le mauvais temps, nos attaques dans la Pologne, à l'ouest de la Vistule., avancent lentement. i Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 11 janvier. (Communiqué officiel d'hier) : La situation générale ne s'est pas modifiée de-, puis hier. Au sud de la Vistule, les Russes ont | bombardé, sans sutccès, nos positions. Ils concentrèrent notamment leur feu sur des hauteurs occupées par nous, au nortf-est de Zaklicyn. Au nord de la Vistule, un violent combat d'artillerie a lieu. Une tentative de l'ennemi de passer la Nida avec des forces importantes, échoua. Dans les Carpa-thes, tout est calme. Deux détachements ennemi9 venus en éclaireurs en Bukovine, près de notre ligne d'avant-garde, furent dispersés par le feu de notre artillerie et de no9 mitrailleuses. Dans les Balkans, un court combat d'artillerie a eu lieu à l'est de Trebinje. Communiqué Officiel Français Paris, 8 janvier, 11 heures. — Au nord de Sois-sons, nous avons pris deux rangées de tranchées. Trois contre-attaques allemandes ont échoué. En Argonne, les Allemands ont poussé des attaques très violentes sur les hauteurs de Haute-Chevauchée ; r.ous avons d'abord été forcés de reculer d'un kilomètre, mais une contre-attaque nous a permis de reprendre notre front. Au sud d'Ypres, nous avons réduit au silence le lancement des bombes de l'ennemi, qui nous causait du tort. Dans le district de Soupir, nous avons pris, après un violent combat, la colline qui est indiquée sur les cartes sous le numéro 132; les Allemands ont dirigé contre cette position de violentes contre-attaques, dont trois ont été repoussées. Nous avons pris également 600 mètres de tranchées à Soupir. Le bombardement a mis le feu au Palais de Justice de Soissons. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 8 janvier. — Il parait que les Turcs, afin d'aider le 10e corps d'armée, ont fait une violente attaque dans la région de Karoergan. Sur le restant du front, il n'y a pas de change-| ment. Communiqué Officiel Turc ! Constantinople, 8 janvier. — Dans la région de i Aserbeidsjan (nord-ouest de la Perse), nos troupes I ont occupé Kottoer. L'ennemi a quitté cette région et s'est retiré sur Satinas, en Choi. Dernières Dépêches La « Gazette de Cologne » vient de publier un article dont les passages suivants valent la peine d'être cités : « Serait-ce trop de demander à l'Amérique, juste afin de parfaire sa neutralité, de rendre possible l'envoi de matériel de guerre à l'Allemagne et à l'Autriche, au besoin sous la protection de cuirassés américains ? » Le gouvernement américain doit se demander s'il peut assumer devant l'Histoire la responsabilité de laisser les règles établies par l'Angleterre dans la présente guerre devenir des précédents pour les guerres futures ; et si la guerre ne sera plus désormais décidée par les hommes ou les canons, par les batailles et par le courage, mais par le « marinisme » despotique d'une nation assez riche pour construire une flotte gigantesque qu'elle emploie pour fermer les mers neutres, dans le seul but d'affamer et de ruiner un ennemi, qu'elle ne peut vaincre ? "» Dans ce cas, le droit international ne serait plus qu'une plaisanterie pour une puissance agissant comme l'Angleterre. » Au cours du débat au sujet de la marine, lord Crewe déclare que jamais il n'y eut une guerre navale où la maîtrise de la mer a été obtenue si rapidement et à si peu de frais que la guerre actuelle. Dans un délai très court, l'Angleterre a réussi à acquérir la supériorité sur mer. On ne peut assez remercier la flotte de l'œuvre accomplie. Toutefois, nous ne devons pas oublier l'aide prêtée par les flottes australienne, française et japonaise. Lord Crewe déclara que la flotte s'accroît proportionnellement tous les mois. Le personnel et le personnel de réserve pour chaque navire est prêt. A propos du « Formidable », lord Crewe dit que, d'après la conviction intime de l'amirauté, la navire a été coulé par deux torpilles lancées par un sous-marin. Le capitaine du « Formidable » a télégraphié à un navire qui se trouvait dans ses parages, de ne pas prêter son secours mais de se tenir à distance pour ne pas être exposé à l'attaque d'un sous-marin. On câble de Washington, le 8 janvier, que Bryan a annoncé qu'il avait reçu la réponse de l'Angleterre à la note américaine du 26 décembre. Cette réponse sera communiquée dimanche. On mande de Tokio que le vicomte Ouro a été nommé ministre de l'intérieur, et M. Cono, ministre du commerce et de l'agriculture. Une révolution anti-présidentielle vient d'éclater à Haïti. Cap Haïtien a été attaqué. Les intérêts des étrangers sont protégés par les Etats-Unis.Un meeting socialiste a eu lieu à Londres au eu-jet de la guerre. Douze chefs socialistes ont pris la parole ; ce sont des Belges, Français et Anglais. On mande de Rome que l'ambassade turque dément que le général Izzet Pacha ait été fait prisonnier par les Russes. EN JMA.FIGE Les ilersaglieri Jusques à quand, ô douce Albanie, donneras-tu de la tablature à l'Europe, à ses diplomates, à ses politiciens et à se<s journalistes? Pendant toute la durée de< la guerre balkanique, des guerres balkaniques devrions-nous dire pour être plus précis, les Albanais qui n'étaient pas tous enrôlés dans les régiments de la Sublime Porte, mirent à profit la situation particulièrement troublée en laquelle1 se trouvait le pays pour songer à leurs petites affaires. Des mœurs héroïques d'antan, ils ont conservé de très longs fusils, et aussi la manière de s'en servir', l'Albanais fait un peu la guerre comme nous allions à nos affaires aux temps déjà lointains où on faisait des affaires en Belgique. Guerroyer est sa raison d'être principale* et comme d'autre part l'Albanie a conservé une sorte de constitution non écrite mais effective, très féodale, il s'est trouvé des chefs de parti pour combattre à la solde de tous les pays environnants. Il était donc très difficile de tâter le pouls à l'opinion publique albanaise, lorsque le prince de Wied, animé cependant des meilleures intentions, accepta la tâche assez ingrate de mettre un peu d'ordre dans les affaires du pays. Il y avait un maire du palais en la personne d'Ess'ad Pacha qui un instant avait rêvé d'une fonction moins d'arrière-plan. Peu rovipu aux subtilités orientales, le prince de Wied ne s'entendit pas longtemps avec ce conseiller. On connaît les suites de cette rupture qui remit toute la question albanaise sur le tapis. On pourrait croire qu'en présence de la grande conflagration déchaînée sur l'Eu,rope les petits conflits, les petits complots, les petites tractations albanaises, cesseraient un instant de nous intéresser. C'était ne pas assez compter avec la turbulence naturelle à ce petit peuple. Voilà, en effet, qu'on nous parle de nouveaux soulèvements dont le but n'est pas très bien défini. Essad Pacha lui-même dont le nom s'auréola un moment de la couronne des martyrs, ne répoind plus aux aspirations des nationalistes les plus enragés. Assez compromis personnellement, il n'ose plus répondre de la personne des représentants officiels des ptiissances étrangères ; il les engage à s'embarquer pour des cieux plus sereins. Et en même temps nous apprenons le débarquement en terre albanaise d'un corps de ber-saglieri italiens, chargé uniquement de la police, mais qui donne lieu à bien des commentaires de la part des politiciens en chambre qui saisissent cette occasion pour reconquérir une partie du prestige que la concurrence des stratèges de même acabit leur a fait perdre. Décidément la vie normale reprend chez nous; on ne se dispute plus u/niquement à propos de la portée des pièces de 42; voici que les mystères de la politique albanaise nous procurent de nouveaux sujets de conversation. V. G. Mardi i2 Janvier IÎHS (Edita F. L <». — ?i° 62* JLe Numéro ÎO Cœes âlme Hnm - N° 12

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le messager de Bruxelles gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1946.

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