Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 23 Januar. Le messager de Bruxelles. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tq5r786g5j/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL, QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER Abonnements : Pendant la durée de la guerre 3 franos par zaois (Bruxelles et faubourgs) AVIS. — Adresser jouta sorrespondance à Sa direction 4u MESSAGER QE BRUXELLES jj Aucune quittances ne sera valable si elle ne porte ia signature du directeur (tu Journal. Rédaction et AL cl m f ni strati o 11 : 1, Quai d « Chantier, 1, Bruxelles. - Vélépli. A I (HO Qu'ils s'en aillent I! L'article die notre excellent collaborateur M. S-, artidle aussi correct dans la forme qu'exact quant au fond et paru à cette place le jeudi 21 courant, a fait un beau tapage dans le landernau de la municipalité bruxelloise.La municipalité que nul ne nous -envie eût aimé, en effet, appartenir à l'Histoire mais n'avoir pas d'histoires.Légitime espoir mais espoir aujourd'hui vain. Or donc, nos échevins furent plutôt désagréablement impressionnés de ce qu'un journaliste qui avait pris la peine de regarder les choses de près, •eût osé, hui île pelé, le galeux, crier haro sur... nos édiles. Et pou rquoi pas ? Quoi qu'il en soiit et de l'enquête à laquelle je me suis livré hier, il res-.sort q>ue l'un de nos conseillers aurait dit à un employé « supérieur » de l'Hôtel de Ville : — C'est trop fort. Ah ce journaliste s'imagine qu'il peut impunément nous couvrir de ridicule. On lui apprendra. .. Vous Bui apprendrez quoi, cher maître ? Voulez-vous me permettre de vous dire que si chacun dans sa sphère a besoin de prendre des leçons, ce n'est pas de notre côté que l'on cherchera des élèves! Ceci soit dit, non pas en passant, mais bien parce que la thèse que M. S. et moi-même soutenons tient tout entière là-dedans. Car nous n'avons plus déviant nous que des soliveaux, pour reprendre le qualificatif de M. S. Oui, des soliveaux; tout un assemblage de soliveaux et j'ai encore la pudeur de ne point supprimer le préfixe.— N'estai pas pénible, en ces heu-, res, se récrieront d'aucuns, qu'un journall se trouve qui reproche aux échevins de Bruxelles de ne s'être point occupés en temps opportun de telles ou telles dispositions! Nous devrions-nous sentir les coudes, faire face tous ensemble à l'ennemi, quitte à nous expliquer entre nous plus tard. » Au diable les mots. Au diable les quarts de mesure. Au dilaible les atermoiements, les remises et le sentiment. Au diable tout ce qui n'est pas ■du positif et rien que du positif. Au diable aussi les explications futures. C'est tout de suite qu'il faut s'entendre; c'est tout de suite qu'il se faut mettre d'accord. Depuis plusieurs mois chaoun a tiré de son côté en ce qui a trait aux responsabilités. Depuis plusieurs mois, messieurs les boiulamgers, et avec eux d'autres débitants, on fait ce qui teur a plu ou à peu près. Iil ne suffisait pas que certaines répartitions de farine fussent faites en dépit du sens commun, non. Il fallait encore que 1',incapacité — je ne dis pas l'incurie — présidât -à des actes de notre échevin ff. de bourgmestre. Oui, d'incapacité, parfaitement; je maintiens le mot. Mon orgueil est peut-être immense, mais si je me fusse trouvé à la place de M. Lemonnier, je ne me serais jamais mis dans le cas de laisser à l'autorité allemande l'initiative de résolutions que la plus élémentaire sagesse dictait de prendre, non pas depuis huit jours, mais depuis des mois. — On leur apprendra... Non, Monsieur l'échevin, laissez-moi sourire ! Vous .ne nous apprendrez rien du tout, pas même à rédiger des « Avis » à placarder sur les murs de la ville, vous qui n'avez pas su ou pas voulu faire montre des décisions qu'il y eût fallu mentionner- Pourquoi attendrions-nous la conclusion de lia paix pour dire ce que nous pensons de votre administration ? A part quelques exceptions, seuls les Belges lisent lés journaux belges; donc nos concitoyens ont le droit de savoir ce que pensent beaucoup d'entre eux, mais ce que personne n'a eu le courage d'écrire jusqu'ici. — Mais si les échevins s'en allaient, me disait tantôt un timoré, un «bureaucrate» que ferions-nous? Et après? On les .remplacerait, voilà tout. — Pair qui ? — Oh-cela, rond-de-cuir maniaque, ne vous en inquiétez pas; ce ne serait ni long ni compliqué. Et on ferait probablement de fort (belle besogne à l'Administration Communaile de lia Ville de Bruxelles, ce que l'on n'aurait plus vu depuis longtemps. Trêve de mots, trêve de considérations personnelles, trêve de préparation à la prochaine campagne électorale, trêve de sourires et de salamalecs.Il nous faut des échevins énergiques et si ceux que nous avons ne remplissent pas cette condition de leur- charge, qu'ils s'en aillent au lieu de continuer à nous imposer la douleur de voir l'administration allemande gérer à leur place les alffaires de la Cité. E. FONCLOS LA GUERRE Les communiqués des belligérants annonçant une décrue de l'Aisne, il faut s'attendre à une vive reprise des opérations; lia 'lorrespondencia de Es- a cédé le terrain. Puis illl a résisté. Aujourd'hui iil veille, travaillant sans trêve. C'est un ouvrier patient, laborieux. rnencer une attaque sur la rive occupée par les armées allemandes. Faut-il en conclure que cette attaque va commencer sous peu? Il est certain UNE ECLUSE SUR L'YSER pana, donne un - physionomie très intéressante de que peut être l'état d'âme du général joffre- Si quelque jour Joffre écrit ses Mémoires, il consacrera un émouvant chapitre à ses doutes du mois d'août, à ses horribles alternatives, suivies d'une résolution froide de chirurgien qui coupe et cautérise, dédaignant Les douleurs du malade pour sauver la vie qui s'échappe, joffre céda à l'invasion allemande des départements richissimes,'des cités populeuses, des forts, des cours d'eau, des positions préparées savamment pour des batailles épiques. Son cœur de patriote aura souffert des angoisses mortelles. Mais il le fallait. La France devait acheter sa vie aiu prix d'effrayants sacrifices. Uine nation heureuse, joyeuse, qui vivait sans préoccupations ni souois, ne croyant pas à la catastrophe prophétisée par quelques esprits éclairés, satisfaite de ses élégances, de ses femmes, de son Champagne, de son ciel clément et de ses plaines fertiles, se trouva envahie, au moment où elle pouvait lie moins s'y attendre. Mais lia France a toujours eu l'homme suprême dans les suprêmes crises. Et Toffre a été cet homme. D'abord il qui, en dépit de la neige et de la gla-cc, malgré le vant glacé et la pluie qui tombe sur les tranchées inondées, monte les pièces de' la grande machine qu'il a imaginée dans ses nuits d'insomnie. * * * Le Tintes envisage ainsi la bataille de Soissons : Il est permis aux Français d'envisager sans émotion l'avantage remporté entre Grouy et Missy par les Allemands qui avaient, à cette occasion apporté un renfort de nqmbreu-ses troupes. Les Allemands, dans cette récente affaire, occupaient des positions dominantes. Ils disposaient de l'espaoe et des communications nécessaires. Les ponts étaient placés sous leur feu, et il est étonnant, en vérité, que le terrain que les Français ont perdu ait pu demeurer pendant quatre mois, sans désastre, en la possession des alliés. Les Français auraient occupé St-Paul, un petit village situé sur la rive septentrionale de l'Aisne et se serviraient de cette localité pour com- que les Allemands veulent continuer leurs attaques au Nord de Soissons et les mener à bonne fin. A cette fin l'artillerie allemande a fortifié ses positions à l'Est et à l'Ouest de Soissons, les positions des Français, de l'autre côté de l'Aisne ont été renforcées de façon à pouvoir répondre au tir des canons lourds ennemis. On se bat toujours à La Bolselle, près du chemin d'Albert à Bapaume. Les Vllamands ont pris des tran-cées en Argonne et les Français annoncent dans leurs communiqués en avoir pris d'autres. Les succès des uns semblent compenser là, les succès des autres. La liste des pertes subies par les Portugais dans les combats contre les Allemands au sud d'Angola accuse 58 morts, 34 blessés et 55 disparus. On a de nouveau entendu fortement le dainon à Bruxelles; c'est probablement le duel d'artillerie sur l'Yser qui continue; d'après les derniers avis, c'est l'écluse de Pervyse qui est l'objet des derniers combats. On se souvient que c'est l'éclusier de Pervyse M. Hildebrand qui suggéra aux alliés l'idée d'inonder le bas Yser. COMMUNIQUÉS Communiqué Officiel Allemand Berlin, 21 janvier. — Dans la nuit du 19 au 20 janvier, des dirigeables allemands ont entrepris une attaque contre quelques places fortifiées de la côte orientale de l'Angleterre. Malgré Se temps brumeux et ia pluie, des bombes ont été jetées avec succès ; les dirigeables ont été bombardés, mais n'ont pas été atteints. Berlin, 21 janvier, midi : Entre la côte et la Lys, il n'y a eu hier que des cambits d'artillerie. La tranchée prise par nous avant-hier près de Notre-Dame de Lorette a été reperdue cette nuit. Au nord-ouest d'Arras, les Français ont attaqué différentes fois, des deux côtés de la chaussée d'Arras à Lille.^mais ils ont été repoussés. Au sud-ouest de Berry-au-Bac, deux tranchées ont été prises par nous aux Français et gardées malgré de vives contre-attaques.Des attaques françaises contre notre position au sud de Saint-Mihiel ont été repoussées.Au nord-ouest de Pont-à-Mousson, nous avons réussi à reprendre une partie de la position qui nous avait été arrachée il y a trois jours. Nos troupes y ont conquis quatre canons et ont fait plusieurs prisonniers. On se bat encore pour le reste de la position perdue. Dans les Vosges, au nord-ouest de Cer-nay, les combats continuent encore. En Prusse orientale, ia situation est inchangée. Un petit combat à l'est de Lipno s'est passé favorablement pour nous. 100 prisonniers sont restés entre nos mains. Dans le territoire à l'ouest de ia Vistule, au nord-est de Borzimow, notre attaque a continué. Une attaque russe à l'ouest de Lopusznoj au s-!d-ouesî de Gonskie, a été repoussée, Berlin, 22 janvier (officiel. — La « Nord-deutsche Allgemeïne Zeitung annomee que le ministre de la guerre et chef de l'état-ïîiajor général, le baron von Falkenhayn, est déchargé, sur sa demande, de ses fonctions de ministre de la guerre. Le général major Wiifi von Hohenborn a été nommé ministre d'Etat et ministre de la guerre. Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 22 janvier. — La situation est inchangée. Sur tout le front, seuls des combats d'artillerie ont lieu. Communiqué Officiel Français Paris, 20 janvier. — Dans le district de Nieuport, un violent combat d'artillerie a eu lieu ; l'ennemi tira sur notre front à l'embouchure de l'Yser, et nous sur saurs positions en face de la ville. Dans les districts d'Ypres et de Lens, des combats d'artillerie intermittents ont eu iieu. Biangy, près d'Arras, a été bombardé. De notre front à Soissons, à Craonne, à Reims, rien n'est à signaler ; dans le district du camp de Châlons et au nord de Pertâies et de Massiges, notre artillerie a bombardé les positions ennemies. Dans Se bois La Crurie, l'ennemi a fait une violente attaque contre nos redoutes ; nos troupes faiblirent un moment, niais après deux vioienteé contre-attaques réussirent à se réinstaller dans les positions abandonnées. Près de Saint-Hubert, les Allemands ont fait sauter une positiop en dehors cto nos tranchées : nous l'avons reprise. Au nord-ouest de Pont-à-Mousson, nous avons gagné une centaine de mètres dans le Bois Le Prêtre. L'ennemi a fait dans cette région de violentes attaques pour reprendre les tranchées perdues avant-hier. Près de Thann, violent combat d'artillerie. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 20 janvier. — Dans la région du nord de la Fiawa, les Allemands nous ont attaqués à deux reprises, mais l'intensité de notre fei^ Ses a fait se retirer. En Galicie occidentale. — Dans la soirée du 13 janvier, les Allemands ont entrepris nos positions au sud de Bourgad et Radiow. lis ont bombardé deux villages. Ils se sont approchés jusqu'à proximité de nos fils de fer barbelés, mais notre artillerie leur a fait abandonner ces positions.En Bukovine, nos troupes ont avancé, et après un combat ont pri§ ie village de Johanesti, à quinze verstes au nord de Dorrta-Watra. Communiqué Officiel Turc i Constantinople, 22 janvier. - Le grand quartier général communique que les attaques des Russes sur le front du Caucase furent réduites à l'impuissance sur toute !a ligne de bataille. I Dernières Dépêches Pétrograd, 18"janvier. — Si nous en croyons le « Russkija Wjedemosti », un groupe de banquiers anglo-français ont mis à la disposition du gouvernement russe une ouverture de crédit de 1 1/2 milliard de francs. Les banques anglaises ont pris de ce montant un milliard et les banques françaises un demi-milliard. Rome, 20 janvier. — On a remarqué depuis quelques jours de légères fumées sur le Vésuve et sur l'Etna. Il y a encore eu quelques secousses dans la région d'Avezzano, mais elles n'ont causé aucun dégât. De Badajoz on mande à la presse espagnole • Un nouveau corps expéditionnaire portugais est prêt à partir encore ce mois pour la colonie d'Angola. Il partirait de Lisbonne et sera composé de 4,300 hommes, 1,700 chevaux et 200 voitures, plus les batteries d'artillerie. Quelques aviateurs volontaires accompagneront.Un crédit supplémentaire de 1,400 con-tos de reis a été ouvert dans ce but par le gouvernement. Le major Rocadas se trouve déjà dans l'Angola, et le bataillon d'infapterie de marine, parti il y a quelque temps, vient d'arriver à destination. Samedi 23 Janvier IHIS (Ldiuon P. t G. — ,\° 75? Jbe Numéro lO G™0* mm - Ne 23

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le messager de Bruxelles gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1946.

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