Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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s.n. 1914, 22 März. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fj2988417f/
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ABONNEMENTS Belgique .... 12 francs par an. Union postale . . 15 — — On s'abonne au siège du tournai et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE A.-J. WAUTERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA COMPAGNIE OU CONGO POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue Bréderode, à Bruxelles. Adresse télégraphique : « Congo • Téléphone n° 564. Plan général des voies de communication du Congo belge (Avec une carte en couleurs en supplément) tu frontispice d'une étude d'ensemble sur le réseau des voies de communication au Congo belge, il importe d'inscrire les sages paroles prononcées, le 30 avril 1910, à l'inauguration de la section congolaise de l'exposition internationale de Bruxelles, à Ter-vueren, par le roi Albert, préconisant une politique spéciale des chemins de fer : Notre belle colonie a été bien favorisée par la nature, a dit le Roi, qui revenait précisément d'un voyage à travers le haut Congo (1). Elle a été largement dotée par de merveilleux cours d'eau, dont la plupart sont d'excellentes voies navigables ou le deviendront moyennant quelques travaux de balisage ou de dérochement. Les chemins de fer apparaissent comme l'indispensable complément de cet admirable réseau... Ce qui manque au Congo et ce qu'il nous faudrait, c'est un système bien arrêté de voies de communication et, si j'ose m'exprimer ainsi, une politique spéciale des chemins de fer... „ (2). Les vues du souverain ont reçu, récemment, une éloquente confirmation de la part du chef de la mission française, envoyée spécialement en Afrique équa-toriale (3) pour l'étude du haut Congo, de l'Ubangi et de la Sanga, M. l'ingénieur-hydrographe Roussilhe. Dans le magistral ouvrage qu'il vient de publier sur les voies navigables du Congo français, dont la nature et le régime ne diffèrent guère de celles du Congo belge (4), l'éminent exploraieur écrit : Dans la région du moyen Congo la nature semble vouloir compenser par un merveilleux réseau de routes fluviales, toutes les difficultés de la vie en forêt, sous un climat très dur. Il n'est pour ainsi dire besoin de créer aucune voie artificielle, au moins en ce qui concerne les communications intérieures de cette région. Le Congo français et ses affluents représentent environ 4.000 kilomètres de voies navigables, régulièrement distribuées dans toute la région et, par conséquent, directement utilisables pour toutes les œuvres de pénétration, d'occupation, de civilisation et de développement agricole, industriel et commercial.L'installation, même dans l'avenir, de voies artificielles, routes et chemins de fer, ne paraît pas devoir entamer les indiscutables avantages de la navigation fluviale à commodités et faible dépenses d'aménagement, minime dépense d'entretien et d'exploitation, trafic extensible à volonté, moyennant le seul développement du matériel naval. Ces divers avantages se traduisent par une loi simple, dont nous démontrerons l'application au Congo : les transports par noie ferrée coûtent cinq fois plus cher que les transports par voie d'eau... (vol I, p. 6 et 7). A chaque page de son ouvrage, M. Roussilhe expose l'utilité de rechercher les moyens de perfectionner l'outil merveilleux forgé par la nature et lui donner le (1) Voir M. G. 1909, col. 397. (2) Voir M. G. 1910, col. 237. (3; Voir M. G. 1912, col. 528 ; 1913, col. 256, 448. (4) Mission hydrographique Congo-Ubangi-Sanga. 1910-1911, deux volumes avec cartes et illustrations. Paris, Emile Larose. éditeur, 1913. — 1*3 — maximum de rendement. Sa documentation est accompagnée d'un faisceau prodigieux et savant de documents.Après avoir étudié ces documents, dit l'hydrographe Renaud, dans la préface de l'ouvrage, on peut affirmer hautement8 que les études de la mission Roussilhe auront sur le développement de notre colonie, sur sa mise en valeur, la plus heureuse influence ». Le réseau navigable du Congo belge est bien autrement merveilleux que celui du Congo français et, cependant, dans quel abandon ne l'a-t-on pas laissé et ne continue-t-on pas à le laisser? On va devoir commencer à amenager les biefs fluviaux du Luabala et à transformer leur armement, alors que les sections de voies ferrées sont sur le point d'être ouvertes à l'exploitation. Quant au Kasai-Sankuru, M. le ministre des colonies lui-même a déclaré à la Chambre, le 11 mars dernier, que 8 le régime du Kasai-Sankuru n'a jamais été étudié. Personne ne peut dire le résultat que donneraient des travaux entrepris sur cette voie d'eau... „ Or, c'est en mai 1885, que l'expédition Wiss-mann reconnut le Kasai et, la même année, que le Dr Wolff découvrit le Sankuru jusqu'aux chutes qui portent son nom, en amont de Lusambo. Il y a donc de cela vingt-neuf ans ! On peut concevoir quelle belle avance nous aurions sur nos concurrents, dans la question des voies de communication et de transport, si notre réseau fluvial avait été étudié et si nos principales voies fluviales de pénétration — et plus spécialement le Congo-Lualaba jusqu'à Bukama, et le Kasai- Sankuru jusqu'à Lusambo — avaient, grâce à quelques travaux, été balisés et dérochés. * * * Au mois de mars 1911, le ministre des colonies, satisfaisant à une demande formulée à la Chambre par MM. Beernaert et Hymans, fit distribuer au Parlement un 8 Livre gris „ sur la question des chemins de fer. Il se bornait à donner la nomenclature et le programme des chemins de fer entrepris au Congo par l'Etat indépendant et l'ensemble des documents relatifs aux diverses concessions accordées par le ci-devant Etat (1). Le mémoire lu le 11 mars dernier, à la Chambre, par M. le ministre, lors de la discussion du budget de la colonie (2), a déclaré que le 8 Livre gris „ de 1911 renferme l'exposé officiel de la politique des chemins de fer du Congo belge; mais le ministre a cru utile d'ajouter : Le Gouvernement est d'avis que dans les colonies, il ne doit pas exister un rail qui ne soit belge et qui n'appartienne à l'Etat. Il n'est pas d'avis que les lignes de chemins de fer doivent être exploitées par l'Etat. Mais il pense qu'il doit être maître du temps et des conditions de (1) Voirie M. G. 1911, col. 145. (2) Voir le M. G. 1914, col. — 164 — transport. Deux règles doivent dominer toute la matière : la première est que la question des chemins de fer doit être résolue au point de vue exclusif de l'intérêt général : la deuxième règle est qu'il faut prévoir l'avenir. Il faut prendre garde de voir trop petit, de reculer devant les dépenses indispe?ïsables. La colonie est riche. La progression du trafic est certaine Mais il faut que le développement des voies de communication favorise l'expansion du trafic. Le but de notre politique clés chemins de fer est double : 1° fortifier dans les régions périphériques de la colonie, l'action et l'autorité de l'Etat; 2° développer notre capacité de transport. Quant au réseau, M. le Ministre en a énuméré, comme suit, les différentes lignes : 1° L'achèvement du Transcongolais de Boma à Elisabethville, virtuellement exécuté : le Tanganika sera atteint avant trois mois et dans dix-huit mois le rail sera à Bukama; 2° La construction de la ligne du bas Congo à Bukama (Katanga) d'un développement de 1,800 à 1,900 kilomètres; 3° Celle de la ligne de Kambove à Dilolo, se raccordant à la ligne portugaise de Lobito (700 kilom.) ; 4° Celle de la ligne vers les Grands-Lacs, de Stanleyville à Boga, avec embranchement vers Kilo et éventuellement vers le lac Albert-Édouard (1,000 à 1,100 kilom.) ; 5° Le rachat, en 1916. de la ligne de Matadi à Léopoldville, qui doit être refectionnée, peut-être même refaite ; 6° Enfin, l'établissement éventuel d'un embranchement qui relierait Kabalo à Lusambo, c'est-à-dire d'un chemin de 1er de l'extrémité du Sankuru vers l'Urua. Le Gouvernement, poursuit le Ministre, estime que dans l'état actuel des choses, dix années peuvent suffire à la construction du réseau que je viens d'indiquer et qui assurerait à la colonie de 5,000 à 6,000 kilomètres de voies ferrées. Pour faire face aux frais de construction des voies nouvelles, il faudra contracter un emprunt avec garantie de la Belgique. ... L'emprunt sera émis par tranches, d'après les besoins. ... Le concessionnaire conslruit et exploite avec l'autorisation et sous le contrôle de 1 Etat. L'État est propriétaire des lignes, maître des tarifs et libre de reprendre en tous temps les droits concédés. ... Pour fixer avec précision, il faudra préparer le projet complet, environ 125,000 francs, en moyenne par kilomètre. Pour aider le département des colonies dans l'élaboration de son plan financier, le Gouvernement a institué, pour un terme limité, un comité financier (1). Parmi les points qui seront soumis à son examen figurent l'étude des charges qu'entraîneront, pour une période d'années déterminée, la mise en valeur de la colonie et spécialement le développement de ses voies de communication, la détermination des ressources que les charges exigeront et la recherche des moyens d'y pourvoir. Mais le Comité ne sera pas consulté sur le plan et le développement de ces voies de communication.Par contre, le ministre a déclaré, à la fin de la discussion générale (2), que son intention était de soumettre la question des charges à la délibération des Chambres, (1) Voirie M. G. 1914, col. 139. (2) Voir le Af. G. 1914, col. 151. — 165 — A. ce numéro est jointe, pour nos abonnés, une carte en supplément. 22 MARS 1914. TRENTE-ET-UNIEME ANNÉE. — N° 12.

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