Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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s.n. 1914, 15 Februar. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qz22b8wx8q/
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15 FÉVRIER 1914 TRENTE-ET-UNIEME ANNEE. — N° 7. LE MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE ABONNEMENTS Belgique .... 12 francs par an. Union postale . . 15 — — On s'abonne au siège du journal et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE A.-J. WAUTERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA COMPAGNIE DU CONGO PODR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue Bréderode, à Bruxelles. Adresse télégraphique : « Congo ». Téléphone n° 564. SOMMAIRE : Le chemin de fer du Mayumbe et sa reprise par l'Etat. — Le Congo au Parlement. — L'introduction et l'élevage du gros bétail au Congo belge. — La terre Nicolas II. — L,'utilisation des forces hydrauliques en Italie et la création des lacs artificiels. — Nouvelles et informations. — Congo allemand. — Chronique géographique. Le chemin de fer du Mayumbe et sa reprise par l'Etat. )nj ous avons (lit que le ministre des colonies avait ,lt) v déposé, le 6 février, à la Chambre, un projet de loi approuvant le texte d'une convention intervenue entre le gouvernement et la Société du chemin de fer du Mayumbe, relative au rachat de ce chemin de fer. Ce projet a été renvoyé, pour examen, à la section centrale du budget des colonies constituée en commission spéciale. C'est à la suite d'études poursuivies par deux ingénieurs, MM. Rolin-Jaequemyns et Lejeune, que l'Etat du Congo provoqua la constitution d'une société en vue de la construction et de l'exploitation d'un chemin de fer à voie étroite, destiné à faciliter l'exploitation de la région agricole, située au nord de Boma, entre le Congo et le fleuve Tshiloango. Une société congolaise à responsabilité, dénommée : Société des chemins de fer vicinaux de Mayumbe fut constituée le 24 septembre 1898, par l'Etat du Congo associé à quelques établissements financiers, tels que la Caisse commerciale de Bruxelles, le Crédit général liégeois, la Société anversoise de commerce au Congo, MM. de Browne de Tiège, Alexis Mois, Bunge et Cie, etc., au capital de 3 millions de francs. L'Etat du Congo accordait à la société concessionnaire les avantages suivants : a) L'usage de tous les terrains nécessaires pour l'établissement de la voie et de ses dépendances, y compris les quais d'embarquement et de débarquement aux deux points terminus du chemin de fer; b) L'entière propriété de 1,000 hectares de terre pour chaque kilomètre de voie ferrée construit et livré à l'exploitation;c) Le droit d'exploiter, pendant trente ans, les forêts appartenant à l'Etat dans une bande de 5 kilomètres de largeur de chaque côté du chemin de fer; d) La concession, pendant trente ans, à partir du jour où elles auront été signalées au gouvernement, de mines dont la société concessionnaire aura fait connaître. De son côté, la société s'engageait à construire et à exploiter un chemin de fer reliant le Congo au Tshiloango. La concession était accordée pour un terme de 99 ans. La ligne devait être entièrement terminée et ouverte à l'exploitation, le 31 décembre 1901 (1). La première brigade d'études s'embarqua le G septembre 1898, sous la direction de M. Cocu. Le 14 mars 1899, eut lieu la pose des premiers rails. M. le vice-gouverneur général Wangermée en serra les boulons. Le projet s'étend en une ligne à peu près directe, sur (1) Bulletin officiel d'État du Congo, 1898, p. 78 et 197. — Mouvement géographique, 1898, col. 439, 484 et 542. une longueur d'environ 200 kilomètres, entre B>ma et Dungu fur le Tshiloango, qui sert de frontière en cet endroit entre les colonies belge et française. Par convention des 25 mai-10juin 1907 (1), passée entre l'Etat Indépendant du Congo et la société, l'Etat consentit Le chemin de fer du Mayumbe. à se charger de la direction exclusive de la ligne, pour compte et aux risques et périls de la société, mais sans prendre aucun engagement quant à la durée de l'exploitation et avec la faculté de cesser celle-ci en tout temps, moyennant préavis de six mois. Cette reprise se fit le 1er août 1907. En 1910, la colonie décida de prolonger la ligne vers Tshela afin de desservir l'Urselia et les plantations de (1) Pour les documents — statuts, cahier des charges, tarifs et conventions — consulter l'Exposé de la question des chemins de fer (Livre gris), 1911, p. 55-83. cacaoyers de la région. Une question de tarif provoqua un différend entre le gouvernement et la [compagnie et la reprise fut décidée. Depuis lors, on a continué la construction de sa ligne. Celle-ci a dépassé Benza Masola, d'où elle se dirige vers Tshela et vers Ganda-Sundi. Les documents parlementaires relatifs à la reprise de la ligne par la colonie seront incessamment distribués à la Chambre. LE CONGO AU PARLEMENT L'interpellation Brunet (1). sW^a Chambre a continué, dans ses séances du 10 et du 11 février, la discussion de l'interpellation Brunet. M. Van Cauwelaert continue son discours, qui est haché par des interruptions. Les pères jésuites, ces admirables colonisateurs, occupent dans le moyen Congo une région insalubre et déshéritée. Ils y ont créé une oeuvre remarquable. Le jardin d'acclimatation de Kisantu est une merveille qui lui a valu en France les plus hautes récompenses. Les jésuites ont défriché de grandes étendues de territoires que laboure la charrue ; un important cheptel y est élevé et des routes carrossables sillonnent la région et la relient à Léopoldville. Or, a-t-on laissé ces missionnaires se livrer en paix à leurs œuvres de civilisation et de travail? Nullement. Voici comment le R. P. Thibaut a résumé, à cet égard, les griefs des missionnaires jésuites : « Le fonctionnaire a mis obstacle à la possession stable du sol, il a entravé la culture par une perception vexatoire de l'impôt, il a voulu compromettre la libre circulation et l'intégrité du bétail? Il a voulu ruiner, sous de vains prétextes, leurs postes de bois, il a cherché par des tracasseries et des machinations odieuses, à vider leurs orphelinats, il a poursuivi systématiquement la destruction des fermes-chapelles, il a contrarié par son influence et son exemple la conversion et la persévérance chrétiennes des indigènes, il s'est attaqué enfin à l'honneur même des missionnaires et même des femmes religieuses par des procédés qui révoltent instinctivement tout hcmme honnête. »... On a prétendu que les jésuites s'emparaient du sol sans litre ni droit car, d'après leur conception, il leur suffirait d'obtenir des terres des indigènes sans se soucier des prérogatives du gouvernement. Les jésuites ne se sont nullement refusés à demander des concessions de terres au gouvernement. Depuis la reprise du Congo, les jésuites ont demandé à l'administration la jouissance paisible et stable des pâturages de Kisantu et si, en attendant cette concession, ils ont occupé ces pâturages, c'est parce qu'il était indispensable qu'ils conservassent leur cheptel. Il en est de même pour les terres de Wombali. A différentes reprises, ils ont sollicité les autorisations nécessaires ; mais on ajourna toujours la décision sous un prétexte ou sous un autre. On a fini par leur dire que tous ces retards leur étaient imputables parce qu'il se refusaient à demander des concessions. Or, je pourrais établir qu'ils ont introduit des requêtes à diverses reprises, tout en soutenant que dans la région où ils évangélisaient les noirs, il n'y avait pas, à proprement parler, de terres vacantes. Je suis persuadé que M. Vandervelde ne combattra pas cette thèse. Les jésuites ne se sont pas appro- (1) Voir \e Mouvement géographique t!es-25 janvier et 1er février. 79 - - 80 81

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