Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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s.n. 1914, 18 Januar. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cr5n87497g/
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18 JANVIER 1914 FRENTE-ET-UNIÈME ANNÉE. - N° 3. ABONNEMENTS Belgique .... 12 francs par an. Union postale . . 15 — — On s'abonne au siège du journal et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES publié sous la direction de A.-J. WAUTERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA COMPAGNIE DU CONGO POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue Bréderode, à Bruxelles. Adresse télégraphique : « Congo ». Téléphone n° 564. SOMMA1BE : La politique des chemins de fer de l'Allemagne en Afrique. —-Le problème de la main-d'œuvre au Congo belge. — Le Congo au Parlement. — Reconnaissance dans les « Pays-Bas » du Tchad. — Nouvelles et informations. La politique des chemins de fer de l'Allemagne en Afrique. #E n'est pas à l'Allemagne que l'on reprochera de ne pas se préoccuper d'une politique directrice de l'établissement des grandes voies de communication et de tranp-port. Dernière venue des grandes puissances colonisatrices en Afrique, elle s'attache à regagner le temps perdu et à s'outillec. soigneusement en vue d'un avenir qu'elle considère comme assuré. Les Belges ont, sous tous les rapports, Beaucoup à apprendre d'elle. Cependant, en 1887, ilsavaient montré une belle initiative et une clairvoyante ardeur. Depuis lors, ils piétinent sur place, tâtonnent, sans savoir, semble-t-il, ni où ils vont ni ce qu'ils veulent. Les Allemands, eux, le savent; et ils en donnent des preuves coup sur coup. A peiné ont-il achevé leur chemin le fer de Dar-es-Salam au Tanganika, que des communica-ions officielles font entrevoir des projets nouveaux, des risées plus vastes et plus ambitieuses, en mcme temps ju'elles révèlent l'existence de négociations internationales jui auraient déjà abouti ou seraient sur le point d'aboutir. Cette fois, leur action ne se bornerait plus à leurs propres erritoires nationaux, elle déborderait sur les territoires étrangers circonvoisins. Nous ne pouvons qu'admirer tant le clairvoyance et de savante initiative. Un coup d'œil jeté ;ur le croquis joint, à la dernière heure, à la. présente note, ait deviner des projets, dont il a déjà vaguement été juestion, sans qu'on en ait défini l'importance. Nous avons été parmi les premiers à annoncer la prochaine participation des capitaux allemands dans l'œuvre du :hemin de fer anglo-portugais de Lobito au Katanga. ^es conversations continuent et l'on ne tardera vraisembla-)lement plus à apprendre que l'influence allemande est levenue prépondérante dans cette entreprise, qui attend me aide financière pour être reprise et poussée à bonne fin. ..es Belges sont engagés par une convention de 1909 à attacher par une ligne d'environ 700 kilomètres, le chemin le fer de Lobito au chemin de fer du Katanga, de telle sorte [u'on peut envisager, dès maintenant, l'achèvement d'une oie ferrée ininterrompue depuis le port de Lobito jusqu'à ïlisabethville. En même temps, le secrétaire d'Etat à l'Office impérial le l'Intérieur publiait, il y a un mois, un rapport sur les onditions économiques de l'Angola portugais, voisin de la :olonie allemande du sud-ouest. Voilà pour l'action et les iréoccupations allemandes, à l'ouest. Elles ont un pen-lant à l'est. Il y a deux ou trois mois, les journaux officieux d'Outre-Ihin ont fait connaître l'existence de négociations anglo-illemandes relatives à l'Afrique équatoriale, sans, toute-ois, qu'on pût deviner quels étaient les mobiles en jeu. Jne seconde publication du même Office impérial, qui vient de paraître, en laisse cette fois pressentir la nature. Il s'agit d'un rapport concernant les vues économiques de l'Allemagne sur la région sud-est du Congo belge et, plus spécialement, sur le district du Tanganika-Moero renfermant le Katanga et l'Urua. L'écrivain ne cache pas que les découvertes minières faites par les Belges, au cours de ces dernières années dans ces régions, ont frappé l'Allemagne, surtout depuis que l'achèvement du chemin de fer de Dar-es-Salam a fait de ;es deux pays et des rives belges du Tanganika, des tribu-taires économiques de l'Empire. Et il trace un tableau engageant des conditions économiques du district belge du Îanganika-Moero tel qu'il se présentera dans un avenir prochain. « Lors des débats au Reichstag, en 1911, sur le prolongement du chemin de fer de Tabora, dit-il, on n'avait en aucune façon tenu compte de l'avenir du district du Tanganika-Moero; on exprimait seulement l'espoir que, plus tard, lans un avenir éloigné, on réussirait à obtenir pour notre chemin de fer une partie des transports des minerais du naut Katanga, des cuivres de Kamboveetdes marchandises îécessaires à l'industrie des mines. On tenait encore moins compte des vastes contrées intermédiaires, encore peu connues alors. « Aujourd'hui, nous savons que l'on s'était gravement xompé : cette contrée est au contraire d'une grande impor-;ance pour le trafic futur du chemin de fer allemand; le Bas-Katanga (1) comme le haut Katanga, semble posséder également d'énormes richesses en minerais. En outre, les conditions économiques et la géographie de la contrée lui issignent directement comme ligne de communication notre chemin de fer. >> D'autre part, on annonce d'Afrique, que M. Asmis, con-;ul de l'Empire allemand, à Borna, se prépare à entreprendre une longue tournée d'inspection dans le haut ]longo. Il se rendra, d'abord, au lac Tanganika, par les liverses sections du Transcongolais, jusqu'à Kabalo et le chemin de fer en construction jusqu'au futur port d'Albertville. Il est probable qu'arrivé là, il traversera le lac et ■endra visite aux autorités allemandes d'Udjiji et de Kigoma où les locomotives de Dar-es-Salam seront arrivées. Puis, il se rendra à Moliro, au sud du lac, en face de Bis-narkburg, parcourra les parages voisins du lac Moero et . (1) Il s'agit de l'Urua. regagnera le Stanley-Pool par la Luvua, le Sankuru et le Kasai, suivant le tracé proposé par les promoteurs du Chemin de fer de l'Urua. Si l'on ajoute à ces informations, les indications de certaines cartes allemandes qui, déjà détachent de la ligne centrale de Dar-es-Salam àTabora,des lignes secondaires (1) se dirigeant vers Bismarkburg (2), au sud du lac, dans la direction du Moero et du Katanga, on comprendra ce qu'il y a, par exemple, de vraiment suggestif dans le commentaire suivant dont certains journaux allemands accompagnent la notice du sous-secrétaire d'Etat^: « le district du Tanganika-Moero relie l'Afrique orientale allemande à l'Angola portugais. » La carte ci-dessous est parlante, sous ce rapport. Elle montre la solution de continuité relativement réduite, qui sépare Elisabsthville, terminus des entreprises anglo-por-tugaises-belges-allemandes du côté de l'ouest, et Bismarkburg, terminus provisoire des projets allemands du côté de l'est. D'aucuns supposent que les négociations poursuivies depuis quelques mois entre Berlin et Londres, ont pour objet, notamment, de rechercher les conditions dans lesquelles les deux Etats pourront faire disparaître cette solution de continuité, en même temps qu'ils aideraient à la construction d'une nouvelle et importante section du chemin de fer du Cap au Caire qui atteindrait Uvira vers le nord et, enfin, qu'ils réaliseraient la conception d'un transcontinental mettant en communication ininterrompue l'Est africain allemand avec l'Angola portugais et le Sud-ouest allemand, vià la Bhodésie anglaise et le Katanga belge. Un avenir prochain nous dira ce qu'il y a de réalisable dans ces projets gigantesques. Ajoutons, en conclusion, que les conséquences de cette note officielle ne sont, en somme, pas très ' flatteuses pour notre amour-propre national : il semble que chacun travaille à créer une voie d'accès pratique pour se rendre au Katanga, pays du cuivre et à l'Urua, pays de l'étain, sauf ceux qui les ont découvert et les occupent... depuis vingt-cinq ans! A.-J. W. (1) Voir la carte du Mouvement géographique du 5 octobre 1913. (2) Kigoma et Bismarkburg seront incessamment reliés par un service de steamers. \ Stanley\ %j(igoma\ T k ——\ \ t)^\!^1SamH° ] Tr _ -a"°ra Ffrl - La région de l'Afrique équatoriale entre Dar-es-Salam et Lobito. — 31 — — 32 — — 33 —

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