Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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04 Januar 1914
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s.n. 1914, 04 Januar. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ht2g738j1s/
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ABONNEMENTS Belgique .... 12 francs par an. Union postale . . 15 — — On s'abonne au siège du journal et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE A.-J. WAUTERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA COMPAGNIE OD CONGO POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue Bréderode, à Bruxelles. Adresse télégraphique : « Congo » Téléphone n° 564. SOMMAIRE : Le discours du Roi et la Charte coloniale. — Congo belge, 1913. — Les cultures et l'initiative privée au Congo. — Le commerce extérieur du Congo en 1912. — Une expédition allemande au Siam. — Nouvelles et informations. — Congo français. — Chronique géographique. — Rapport du conseil d'administration de la Compagnie du chemins de fer du Congo. Le discours du Roi et la Charte coloniale m icredi dernier, en réponse aux vœux que lui expri-4=3g4= mait M. Nerincx, vice-président de la Chambre, remplaçant M. Schollaert empêché, le Roi a développé ses vues sur l'administration du Congo, dans un discours que nous reproduisons ci-après : « Messieurs, « J'ai tenu à vous entretenir aujourd'hui tout spécialement des intérêts de notre colonie. « Qu'il me soit permis de vous rappeler, tout d'abord, que ce fut le Parlement lui-même qui exprima jadis le désir de reprendre le Congo; il agissait ainsi en pleine indépendance, pénétré de ses responsabilités, revendiquant en quelque sorte un droit. L'annexion s'est faite et l'opinion publique a été heureuse d'y applaudir. Ayons la certitude, Messieurs, que la génération future, qui oublie cependant beaucoup, marquera l'année 1908 en lettres d'or dans les annales du pays. « Par un nouvel acte de souveraineté, la Belgique donna une charte à sa colonie. Cette charte fut ce qu'elle pouvait être, les lois portant toujours l'empreinte des événements qui les font naître. « A la base de notre politique en Afrique, le législateur avait inscrit trois grands principes : non-intervention de la métropole dans les charges financières de la colonie, — séparation entre la fonction administrative et la fonction judiciaire et indépendance absolue de la magistrature organisée comme en Belgique, —• centralisation de l'action administrative entre les mains du ministre parlementairement responsable.« Pendant cinq ans, le département des colonies et les autorités locales ont appliqué loyalement, conformément à ses prescriptions et dans l'esprit où elle fut conçue, la loi du 18 octobre 1908. Aujourd'hui, d'accord avec mon gouvernement, j'ai pour devoir de dire à la Chambre, à la lumière de l'expérience faite, que des modifications à la charte s'imposent dans l'intérêt supérieur de la colonie. Mon ministre aura l'honneur de soumettre, en temps utile, à vos délibérations un projet de loi qui s'inspirera de la pratique des réalités. « Comme je l'ai déclaré à différentes reprises, il est indispensable de constituer sur place, à l'exemple de tous les pays colonisateurs, un gouvernement qui reçoive formellement du législateur métropolitain un pouvoir vraiment effectif. La tutelle intensive que la métropole fait actuellement peser sur l'administration locale ne peut perdurer. « Partout, sur la terre d'Afrique, une autorité autonome et responsable doit être à même de s'affirmer, sous la direction et le contrôle de lasouverainetémétropolitaine.« En reprenant le 'Ùongo, nous avons assumé des - \ — obligations auxquelles nous ne pouvons faillir. Le pays jugera s'il ne doit pas à la colonie, en toute équité, certaines compensations en matière de finances, si, d'autre part, il n'agirait pas sagement, dans l'intérêt même de sa souveraineté, en accordant tout au moins l'appui de son crédit à une œuvre grandiose que ses enfants ont fondée dans le sacrifice. Œuvre grandiose, oui, Messieurs. Moi qui ai parcouru notre colonie, j'atteste, non sans fierté, qu'elle est digne de notre sollicitude et de notre orgueil; et je m'incline, pénétré de respect, devant la mémoire de tous ceux qui, avec une héroïque vaillance, avec une foi ardente, une foi qui ennoblit, ont fait d'une contrée barbare et impénétrable un pays tout large ouvert au progrès, qu'administre une nation éclairée, où la charité humaine et l'apostolat religieux ont fait rayonner l'aurore de la civilisation. C'est ainsi, Messieurs, que la Belgique, paisible et laborieuse, jalouse autant de son honneur que de sa prospérité, a montré et montrera de plus en plus qu'elle mérite bien de l'humanité et qu'elle est digne du respect des puissants du monde. « Notre devoir à nous est d'élever notre idéal à la hauteur des tâches qui restent à accomplir au Congo. La Chambre, qui a déjà donné tant de témoignages de confiance à la Couronne, ne manquera pas, j'en ai la conviction, de porter toute son attention sur le grave problème que je crois devoir signaler à son examen. Je l'en remercie dès aujourd'hui. « Quant à moi, Messieurs, j'ai, je le répète, une confiance ferme dans l'avenir de l'Afrique équatoriale. Il y a là un pays doté de ressources naturelles inépuisables, un territoire immense admirablement arrosé par de nombreux et importants cours d'eau, ouvert à toutes les initiatives et à toutes les énergies. Notre industrie et notre commerce, qui se sont si brillamment affirmés à Gand, sont capables d'organiser et de mener à bien l'exploitation de nos richesses coloniales. « Mais notre préoccupation doit être d'intéresser, de plus en plus, à notre colonie, l'élite de nos concitoyens dans toutes les directions, dans les administrations comme dans les entreprises privées. L'œuvre coloniale est une œuvre de volonté, de réflexion et de désintéressement qui réclame, à ses débuts surtout, le dévouement et les sacrifices. » CONGO BELGE — 1913 — r/fS. çf^-oup d'oeil chronologique sur les principaux faits de l'année. 1er janvier. — Marché d'Anvers. — Les importations de caoutchouc du Congo ont atteint, en 1912, 3,229 tonnes; les importations de copal, 3,000 tonnes; les ventes de cuivre du Katanga, 1,985 tonnes. 9janvier. — Constitution, à Bruxelles, d'une société congolaise à responsabilité limitée, dénommée : « Société de colonisation agricole au Mayumbe ». 12 janvier. — Au Reichstag, réponse à une question du député Muller, relative à l'application de l'acte général de la Conférence de Berlin. 13 janvier. — Un arrêté royal affecte à diverses dépenses l'annuité du fonds spécial créé par l'Acte additionnel au traité de cession. 14 janvier. — La commission pour la protection des indigènes clot son assemblée générale de 1912-1913. 31 janvier. — Constitution de l'Union commerciale africaine, société anonyme. 1" février. — Au Conseil colonial, installation de M. Cattier, élu en remplacement de M. Speyer. 5 février. — Ouverture à la liberté commerciale des territoires anciennement concédés aux sociétés Abir et Anver-soise de commerce au Congo. 6 février. — Sir Edward Grey est questionné à la Chambre des communes au sujet de la condamnation, à Elisabethville, d'un journaliste anglais. 12 février. — M. le gouverneur général Merlin expose son programme de voies ferrées au Comité de l'Afrique française. 14 février. —- Constitution de la « Société immobilière et de construction au Katanga », société anonyme. 28 février„ — Distribution d'un Livre blanc relatif au Congo belge. 1er mars. — Lettre des chefs des missions catholiques au ministre des colonies. 3 mars. — Béponse du ministre des colonies aux chefs des missions catholiques. 4 mars. — Dans le procès de la succession royale, l'avocat général donne un avis favorable aux demandes des princesses belges. 8 mars. — Départ, à Southampton, des membres de la mission de délimitation de la frontière orientale. 22 mars. — Premier départ de Y Albertville, nouveau steamer de la Compagnie belge maritime du Congo. 31 mars. — Dans le procès de la succession royale, la cour d'appel déboute les princesses belges. 7 avril. — Communication de sir Edward Grey à la Chambre des communes, relativement à la reconnaissance de l'annexion du Congo par la Belgique. 8 avril. — Inauguration de l'Exposition d'Elisabethville. 25 avril. — Le Sénat discute la question de l'institution d'une cour de cassation congolaise. 27 mai. — Un décret ouvre les Kundelungu à la libre recherche des diamants et pierres précieuses. 29 mai. — A la Chambre des communes, sir Edward Grey annonce que le gouvernement britannique reconnaîtra l'annexion du Congo à la Belgique. 1er juin. — Achèvement de la jonction des deux anciens piers, à Matadi. 8 juin. — Les émissions de bons du Trésor atteignent 71,876,500 francs. ■15 juin. — Inauguration delà deuxième section du chemin de fer du Katanga, d'Elisabethville à Kambove. 16 juin. — Dissolution de la « Congo Reform Association ». 27 juin. — Sir Edward Grey reconnaît le transfert du Congo à la Belgique. Idem. — M. le gouverneur Fuchs s'embarque à Boma. Il est remplacé par M. le vice-gouverneur Henry. 30 juin. — Un décret contient le titre du Code civil intitulé : « De la propriété ». 3 juillet. — Le ministre des colonies signe une convention concédant les mines de Kilo et d'autres territoires miniers à la Compagnie du chemin de fer des Grands-Lacs. - 3 — 4 JANVIER 1914. TRENTE-ET-UNIÈME ANNÉE. — N° 1.

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