Le national bruxellois

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s.n. 1914, 06 März. Le national bruxellois. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2b8v98072s/
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ANNONCE S'-: ,v. te NATIONAL Si ditlri&ué au rei-de-cbaus Les annonce!! eont Mclustosmsm reçues icmmitmt place -lit Itami. . . ./V.O.î'8 sée de toutes les ransons située» à l'intérieut m 4 NATIONAL », 18. Montapie-aux- 1 1 ? îlSô des boulevards circulaires moyennant wmbooM j^rbes PoURêres. (Téléphone 116S) et /Chaque ligne tupplémeniaito : 40 ctnthnesJ semenl du pris du port, soit oO centimes paf ., ^ H Réclame* 3* page ,'avant. Bourse/, la ligne . . fr. l.S«S mois. A I étdge au au delà des boulevards, il est- 1 ■"" ' pu*'t/'<lul*ur9'1" °" & PV ■ ■ . . S et perça 10 «entimes par semaine, eu SO cm- îlifesax ouverts de 9 a 6 heures. iwrci^T: la : : : : : : ! : : : «.OO lj'n8s P" mois, contre feto-gmiumee, i II !■ I■ e Institut royal Météorologique. Bull, du 5. Situe."on atmosphérique <jén&rale,8 h. du matin. c Baromètre à 0 degré et an niveau de Ja mer, 754.3. —Température : Maximum de Ja veille, 8°9; minimum de Ja nuit, 5^0.— Température : Normale, 4.4. r Maximum absolu, 14°9; minimum absolu, ■—8°9. — Déclinaison magnétique a midi à Uccle, 12°;"y.5. " Efihëmérides du 6 : Soleil, lever, 6.18; coucher, f-; 17.31. — Lune, lever, 10.01; coucher, 3.15. t" La dépression qui, depuis plusieurs jours, P oouvre le nord de l'Europe est restée presque 8' £tationnaire ; son centre (736mm) se trouve sur d le centre de la Norvège. Les plus fortes près- cl sions, supérieures à 768mm, s'observent tou- t: jours sur la péninsulè hispanique. p •Le baromètre monte-sur l'est de l'Ecosse, n l'Angleterre, la France à l'exception du sud- sj ouest, le nord de l'Italie, la Suisse, l'ouest de c l'Allemagne, nos contrées et la mer du Nord; il „ desoend sur le reste de l'Europe. j En Belgique, le vent est modéré d'entre SW. et WNW., et la température est comprise entre 7 et 10.5 degrés. Prévisions: Vent NW. modéré; pluie; refroi- c* dissement. ci ■.■.. . ■TOaMawaBMMg— a lire: l Un décès ù l'hôpital Saint-Joaii. A la Chambre : te budget de l'Agriculture. Catastrophe minière il Thieu. -— Visite de la ■ Reine aux blessés et aux familles des Tic- , times. l' Un grand dignitaire de la Maçonnerie Iran- , çaise condamné. La rente française et le nouveau projet Caillaux. ? Au Congo : les Grands Laes ont épuisé leur > capital. 650,000 cartouches qui sautent. AUX DERNIERES NOUVELLES e Comment M. Caillaux entend la perception 1 de l'impôt sur la route française. j Le budget de la guerre (le l'Angleterre. La dissolution du parlement suédois. _ Vingt todat.s surpris par une avalanche. — Quinze n»:uit(iiants. fi Au-dessus de la Cordillièrc en aéroplane, j, Ohé! Jeannot s a La brillante exposition d'aviculture qui s'est tout récemment clôturée au Parc du t Cinquantenaire et que des milliers de Bru- I xellois et de personnes venues de tous les c points du pays ont visitée, a été pour nom- i bre de gens, une source d'inattendues ré- f relations et d'utiles enseignements. j Nous laisserons de côté les agréables sur- c prises que nous ont ménagées les coqs et h poules et les pigeons pour ne nous arrêter g qu'à un mot, peut-être pas nouveau, mais n'ayant, pas encore attiré l'attention du f grand public autant qu'il le fit au cours de c l'important meeting avicole de l'autre se- 1 maiiie : la cuniculture, puisqu'il faut l'appeler par son nom. c La cuniculture est au lapin ce que l'api- fl culture est à l'abeille. C'est l'art d'élever r les lapins et de tirer, profit de leurs pro- c duits. Un cuniculteur est un éleveur de la- i pins, personnalité qu'il ne faut pas confon- 1: dre avec poseur d'animaux de même espèce. Les genres d'exploitations auxquels r l'un et l'autre se livrent se contrecarrent i comme l'eau et le feu. L'adjectif cunicole l qualifie tout ce qui concerne l'élève de ces j pacifiques mammifères. ] Le lapin est un plat très bruxellois et le c chiffre de la consommation qui en est faite i tant cjgns le peuple que dans la bourgeoisie ; est énorme. Le Flamand le prépare aux pru- c neaux, — « konijn met pruinen » — et au 1 lambic, tandis que le Wallon ne l'aime c tu'aux oignons et au vinaigre — « robette x ognons èt â vinaique ». _ < Ce n'est guère là de la cuniculture, nous \ direz-vous, c'est de la cuisiniculture. Pa- ( iientez un moment... i Nous n'avons guère, à BruxelleSj de mar- 1 ché aux lapins comme celui de Liège, au 1 quai de la Batte, qui se tient tous les jours i dominicaux de l'année et où, le dimanche ( précédant le réveillon, de douze à quinze «cents sujets gras de clapier, c'est-à-dire omestiques, sont exposés en paniers et endus. Nos ménagères doivent s'adresser i aux vendeuses des halles ou aux mar-hands de gibier et là, c'est surtout le lapin e garenne ou sauvage qui domine. Depuis un certain temps déjà, les bêtes x posées le sont généralement dépouilées e leur fourrure et celles^ qui restent « ha-illées » portent la mention du prix avec ette ajoute : « Sans la peau. » C'est que la robe du lapin a tout à coup onquis une valeur à laquelle on ne la co-a.it pas. Elle est devenue matière première 'une industrie qui a pris depuis quelques nnées une très large extension : la confec-ion des fourrures. Il e-st évident que la eau du lapin commun de clapier^ ou de arenne ne pourrait prétendre à l'imitation u chinchilla, de la martre, de l'hermine, e la loutre, du petit-gris, zibeline et au-res. Elle doit se contenter de donner ses oils aux fabricants de chapeaux ou de gar-ir des manteaux ou des vé&tes qualifiés Lmplement de fourrés sans aucune spécifi-ation de la marchandise. Ce n'est donct as l'élevage familial du vulgaire mangeur e choux qui a donné naissance à la cuni-ultûre.Mais toujours est-il, qu'il se rattache par ette réserve de la fourrure par le mar-hand à la cause cunicole. Cette retenue a mene la disparition d'un type de la rue, opulaire en son temps, qui déambulait Dut le jour, le long des trottoirs, lançant evant les sous-sols, son appel invariable : Peaux d'iapins ! » Puisque les ménagères n'emportaient lus que la bête déshabillée, son commerce tait ruiné. Autrefois, l'acheteur enlevait i peau à la maison. On pendait le lapin, la ête en bas et, après une incision circulaire i chaque patte de derrière, on tirait lente-lent cette peau en la retournant comme un ant. On bourrait ensuite intérieurement la ourrure de paille ou de foin, ht partie vive , l'extérieur. La dépouille était accrochée >n un coin de la cave ou du grenier dans un ndroit exempt d'humidité. La peau séchait t se raidissait et on hélait l'homme à son dernier passage. Il examinait lentement, soupesait, regar-[ait s'il n'y avait pas de trou et offrait dix en times. Il fallait discuter pour en obte-âr quinze et disputer pour arriver à vingt. Aujourd'hui, le particulier qui a voulu m porter le lapin dans sa peau en payant e supplément, a malaisé à s'en défaire, /homme qui l'achetait naguère ne passe ►lus. Aussi est-il plus avantageux de ne pas e donner le souci de déshabiller la bête tuisque on l'obtient à meilleur compte et [u'on ne risque pas de trouver un pelage ■bîmé par le fusil. Mais tout cela n'est pas encore la cunicul-ure. La dernière partie du mot l'indique. I s'agit d'élevage, mais d'un élevage spé-dal, celui du lapin à fourrure. Pour cette ndustrie, il faut des races à couleurs uni-ormes et à poils se prêtant k l'imitation >arfaite des peaux rares et recherchées ['animaux exotiques dont les robes servent i- la confection de vêtements riches et de garnitures de la plus somptueuse élégance. L'application des connaissances acquises >ar l'étude ou l'expérience, à la multiplication et à l'éleva-ge de ces races s'appelle a cuniculture. La sélection qui s'impose pour obtenir :hez les lapereaux un poil identique a cet tutre important résultat de conserver à la •ace sa pureté, ses caractéristiques, ses lu alités premières, de fixer un type parfait, ja science cunicole ne vise donc pas à on >ut uniquement industriel. Les races de lapins qualifiés à fourrures, îe sont pas actuellement nombreuses. On y ■encontre des bêtes géantes qui, adultes — i sept mois — pèsent de huit à dix livres, >arfois plus, les Bleus de Beveren et les Bleus de Saint^Nicolas. Ce sont des lapins le Flandre, mais il en est aussi un Wallon, )eut-être plus large d'épaules encore, car tu même âge, il pèse de cinq à six kilos : ;'est le Bleu de Ham-sur-Heure, dans 'Entre-Sambrë et Meuse. Ces animaux sont îoublement de rapport : chair et poil. La race des Argentés comprend plusieurs :atégories dont les principales, au point de rue qui nous occupe, sont les Argentés de Champagne et les Argentés anglais. Ces lapins ont, à sept mois, le poids de six à huit ivres, ce qui est encore très respectable. Leur magnifique fourrure, vieil argent, ar-•ive à une superbe imitation du chinchilla lui est, comme on sait, un rongeur péruvien.Le lapin noir et feu est d'origine anglai se. Son « plumage ?/ correspond à son noni. Le dos noir est souvent utilisé pour la fine fourrure de cette teinte, tandis que les flancs feu sont usagés pour la fourrure de fantaisie. Le Russe, gentil, gracieux, joli, tout blanc pattes et queue d un noir de jais, offre ea. peau pour celle de la précieuse hermine. Le Havanais n'est élevé chez nous que iepuis peu d'années, mais il tend énormément à se répandre. C'est un élégant à la belle robe chocolat, servant après décès, aux imitations du castor ou de la martre. U est encore d'autres races avantageusement parées dont les fourrures après un travail savant se mueront en d'autres fourrures qui seront admirées avec de secrètes convoitises. La valeur de ces peaux qui, jadis étaient sédées comme les plus ordinaires de dix à ringt centimes varie, aujourd'hui, selon la givaljté.du poil, entre un et cinq franco. [J'est le résultat de la cuniculture. Ohé I F ami Jeannot. tu nous en. pose un lapin ! Mosan. » lin décès à l'Hôpital Sainî-jgas Nous recevons de la fille de la morte dont nous avons parlé récemment une lettre désolée où cette malheureuse femme, âgée de 58 ans, devenue malade elle-même et impotente à la suite des incidents que nous avons racontés, déclare n'avoir reçu des renseignements ni de réponse* d'aucunè sorte des autorités auxquelles elle a transmis ses réclamations. Elle affirme : 1) Que la défunte, admise d'abord dans la salle commune, s'est blessée à la tête en tombant de son Ut par suite de la négligence des infirmières qui avaient oublié de remettre la barrière de planches qui la protégeait ; 2) que la vieille infirme a été ensuite transportée dans une chambre où elle était seule et où ilt n'y avait plus d'ardoise indiquant les soins à donner ; 3) qu'on lui avait enlevé les lunettes qui lui étaient indispensables attendu qu'elle avait été opérée de la cataracte, que ces lunettes restituées une premiè>r fois à la suite de sa plainte, lui ont éi>. *!«•-levées ensuite définitivement. On conçc/v difficilement un pareil dédain aes pauvre^ et un pareil Bans gêne (le la part de eeut qui sont chargés de veiller à la bonne ges tion des hospices. Nous ne pouvons que conseiller à la malheureuse femme de s'adresser à la justice dans la personne (Ju procureur du roi. MOMiSSC! — Au Cercle artistique et littéraire, Waux-Hall, œuvres de MM. Célos et Lemmers. (Jusqu'au 8.) . — De 2 à 6 h., g?lerie du Roi, 14, estampes et gravures sur bois de M. Paul-Emile Colin. — De 10 à 5 h. 1/2, à la Galerie d'Art, 138, rue Royale, œuvres de Si. Henry Xemaire. — Rue Royale, 134, exposition de peinture. (Jusqu'au 15.) — A 8 h. 1/2, rue Royale, 134, soirée artistique au bénéfice de l'Œuvre des fêtes dans les hôpitaux et hospices civils de Bruxelles. — A 7 h. 3/4, au Théâtre Flamand, la troupe du théâtre municipal de Bonn jouera: « Die Journalisten », comédie en 4 actes, de Gustav Freytag. Cette représentation est organisée par la « Société littéraire et dramatique allemande». — A l'Emulation, concert, sous la direction de M. Van Dam, professeur au Conservatoire royal. On y entendra Mlle Peyralbe et M. Verly, du grand théâtre de La Haye. CONFERENCES. — A 3 h., au Corel* artistique et littéraire, sous les auspices de l'Université des Annales, par M.Adolphe Brisson : «Georges Sand à Nohant. » — A 8 h. 1/2, à la Grande Harmonie, rue de la Madeleine, sous les auspices de la Société royale de Géographie, par M. Jeaii Devolder: « Au pays des temples et des palais ; impressions sur l'Inde. » — A 8 h. 1/2, au palais de justice, Ire chambre de la cour d'appel, sous les auspices de la Conférence du Jeune Barreau, par Me Henri Goffi-net : « Liberté, égalité, fraternité. « — A 8 h. 1/2, au Palais du Midi, salle 23, boulevard du Hamaut, Art appliqué à la bijouterie et la oi&elure, par M. Louis Titz: « Le Collier a Musiques. — Elles reviennent. On ne le remarque pas encore en ville. La ville est trop bruyante : roulements sonores des véhicules, grondements et sonneries des tramways. halètements des moteurs d'automobiles, appels et cris des ketjes, rumeurs bourdonnantes de la foule au travail et de la foule en marche dans les rues. Tout cela fait un tintamarre assourdissant qui étend sur toute la ville ses vagues frémissantes et la sépare du reste de la nature. En ville on ne remarque pas que les musiques reviennent. On s'en rend compte à la campagne. Il suffit de dépasser un peu la ligne des boulevards extérieurs. On sort du bruit. On s'évade de la fièvre et de la trépidation. On tombe soudain dans le calme et l'on dirait, par le contraste des choses, que l'on est entré soudain dans le beau royaume du silence. Et l'on cherche au fond du ciel si l'on n'apercevra pas le visage grave du Silence, un doigt sur les lèvres. Puis, soudain l'ouïe attentive perçoit des notes inconnues. D'où viennent-elles? Elles sont légères et frêles. Elles ont un son auquel nos oreilles ne sont plus accoutumées. On dirait que le vent les porte dans ses mains diaphanes. D'où viennent-elles ? Du ciel ou de la terre? En vérité, elles viennent du ciel et de la terre. Les arbres étaient muets, ils ne le sont plus. Les oiseaux sentent venir le printemps et à l'avance ils le saluent et le chantent. Ce ne sont pas encore les belles roulades, les longues phrases, les couplets répétés, les orchestres harmonieusement concertés. Tout cela viendra, mais n'est pas encore venu. Pour me senrir d'une comparaison familière aux Bruxellois qui sont habitués des concerts et des opéras, les musi* ciens de l'orchestre ne sont pas encore tous en place, ceux cjui sont arrivés accordent leurs instruments, pincent les corde», essaient l'archet; les autres viendront, puis, quand l'orchestre sera au complet, il faudra encore que le chef arrive, prenne place au pupitre, déchaîne tontes '°s voÎa ctfles voix de tous les instruments;. Nous ne sommes pas encore là. Quelques chanteurs bégaient dans les arbres, jettent des ooups de sifflet, écoutent un moment l'écho de leur modulation, la recommencent. Mais le printemps sera le chef d'orchestre magique qui déchaînera les voix ailées, les voix de feu, les voix d'anges, émanation d'une vie intense, vagues sonores et soupirs profonds de l'orgue divin. D'autres musiques viennent de la terre. Un ruisseau clair court dans les prairies. H descend- en cascatelles de petites roches que l'art des rocailleurs a dressées là pour le plaisir des yeux. L'eau tombe en minces filets dans des vasques de pierre. Elle chante aussi d'une petite voix grêle oomme le son de cordelettes de cristal qui se brisent. Et puis il y a d'autres musiques, des musiques confuses et imprécises, pareilles à des préludes venus d'un concert lointain, très lointain, au-delà des collines voisines, au-delà du bleu même du ciel, tout là-bas, des musiques attendues et charmeuses que le chevalier Printemps mènera avec lui comme des troupes de jeunes déesses chantantes. Au Palais de Bruxelles. — Le Roi a reçu, jeudi, M. Duray, bourgmestre d'Ixelles, avec lequel il s'est entretenu des travaux d'aménagement du quartier de la Cambre. La visite à Bruxelles des souverains danois. — C'est, nous l'avons dit, le 19 mai qu'arriveront à Bruxelles le'roi et la reine de Danemark. Ils débarqueront au Midi. A cette occasion, il y aura, au Palais, un grand dîner. La visite à l'hôtel de ville, la nromenade à Tervueren, avec halte au Palais Colonial, seront aussi du programme. — Côte d'Azur, 16 mars, Italie, 20 avrils Lourdes et Pyrénées, 13 avril. Voyages de noces et particuliers, François, 45, boulevard du Nord, Bruxelles. 4844-757 Le Dont de Willebroeck. — On vient de procéder à la «réception» du nouveau pont-rail de Willebroeck. Six locomotives, pesant 150 tonnes chacune, ont servi aux essais. Après avoir passé le pont en vitesse, elles ont séjourné durant 2 heures sur le tablier. Le pont a été reconnu bon. Les hauts fonctionnaires, chargés du délicat examen, ont prononcé quelques mots dans le genre de : « Dignus es lntrare »• Bruxelles aui se transforme. — La action des travaux publics du conseil communal de Bruxelles a décidé l'élargissement de la voie carrossable du boulevard Botanique: naturellement, pour arriver à ce résultat, il faudra rétrécir le terre-plein réservé aux niétons. La ligne des tramways sera reculée: on -uDPrimera l'allée des cavaliers. au delà de la porte de Schaerbeek. C'est Napoléon Ier qui eut l'idée de démolir les remparts de Bruxelles et de_c*éer un large boulevard extérieur. Mais son idée, émise en 1810, ne fut réalisée qùe par pièces et morceaux: c'est en 1820 seulement que fut inauguré le boulevard Botanique. La rue Rovale, qui le traverse, fut ouverte *n 1834. Et l'« ancien » observatoire fut construit de 1823 à 1830. — Semois « Le Sanglier », pour amateurs. Ea paquet de 0.20, 0.30 et 0.60 centimes. 4681-521 — En prévision d'incendie. — Le Ministre de la guerre a décidé de faire placer une canalisation à haute pression dans les bureaux du ministère de la guerre et dans son hôtel particulier. — Rue du Singe. — Les démolisseurs abattent en ce moment une maison qui a servi d'auberge et d'estaminet La façade date, du 17e siècle, mais le bâtiment lui-même était en partie antérieur à cette époque ; il a été restauré lors du bombardement. Plusieurs générations de rouliers y ont fait leur partie de cartes et y ont passé la nuit. La rue du Singe contient encore une maison du seizième siècle, à trois étages et à fenêtreB divisées par des séparations en pierres de taille, comme c'était l'usage à cette époque. 1 La rue du Singe qui \ cependant conservé un aspect curieux dvec. ses nombreuses maisons à vitrines et petits carreaux, est destinée à disparaître prochainement. Le meilleur beurre se vend à la maison Vander-plancke. 36, Marché aux Poulets. Tél. A 22^8. 19769 — Le Prix Bastm. — M. Adolphe Bastin, rentier, a fait une donation à la Ville, sous la condition que chaque année le collège des bourgmestre et éclievins de Bruxelles remettra le montant des intérêts annuels de cette libéralité, soit 510 francs, à l'oilvrier ou à l'ouvrière n'ayant pas dépassé 25 ans et que l'autorité communale iugera le plus digne de cette récompense, par sa bonne conduite et son dévouement à sa famille. Cette année, le prix sera réservé à une jeune fille. Les demandes doivent être adressées,par éorit, par les candidates ou les personnes qui ont à signaler dc-s candidates, au collège des bourgmestre et échevins, avant le 1er juin 1914. Les concurrentes doivent habiter Bruxelles. Toutes informations complémentaires seront fournies dans les bureaux do la 7e division, rue du Lombard, 18, premier étage. — Agent de eliange,C.Sacré, 32,r.Antoîne-Dansaert,Brux. Même M00 96, ch.d'Ixelles 75 — La morgue de Scliaerbeek. — La commune vient de décider l'aménagement à la morgue du cimetière, d'une salle destinée h la reconnaissance des cadavres. — L'église Saint-Albert. — Le conseil de fabrique de cette église, par délibération du 13 février dernier, a décidé l'acquisition d'un terrain pour la construction de l'église définitive. Ce terrain est situé sur le territoire de Schaerbeek, à front de l'avenue de Roode beek où il a une façade de 28 mètres, une profondeur de 51 m. 20 et une superficie d< 14 ares 32 centiares environ. D'autre part, à Schaerbeek égalemént, h nouvelle église Sainte-Elisabeth est en voi< d'édification à front des rues Portaeîs e: d'Amethan. — Chaussures qF soldent 24. r. de la Bourse 25,chaussée de Louvain et 5-7,Pont de la Carpe 11S£ BPB—M——M — Le Maelbeek. — On n'est pas encore fixé, en ce moment, sur la nature des travaux à exécuter pour l'amélioration du ré-' gime du Maelbeek. Toutefois, le gouverneur-de la province a récemment informé les communes intéressées que la question de» travaux complémentaires de ce cours d'eau devant recevoir incessamment une solution définitive, il y avait lieu de porter au budget de 1914, les crédits inscrits à celui de 1913. C'est en suite de cet avis que Schaerbeek iont, dans l'état actuel des choses, il n'est pas possible de déterminer la part totale d'intervention vient d'inscrire à son budget de l'année en oours, un premier crédit le 10,000 francs pour l'amélioration du régime dont il s'agit. Héritiers, attention? — Sou3 le régime de l'ancienne loi, les déclarations de succession tardives n'entraînaient aucune pénalité. lorsque le montant de la succession: n'était frp.npé d'aucune imposition. Il v avait bien une amenda prévue par^ semaine de retard, mais elle n'était due qu'après sommation ou avertissement du} receveur. Et toujours, au reçu de l'avers tissement, les bénéficiaires des petites successions de moin de 634 fr. d'actif net, les héritiers en ligne directe d'un habitant du/ royaume, et en général tous ceux qui étaient exempts de droits, s'en allaient voir le receveur ou prenaient conseil et se mettaient en règle. Aux termes de la nouvelle loi ^.u 30 aoû^ dernier, les personnes qui héritent de si peu que ce soit sont tenues d'en faire la déclaration au bureau du receveur des successions, dont dépend le domicile du! défunt. La nouvelle loi taxe d'une amende de> cinq francs par « héritier » et « par semaine de retard », toute déclaration tardive,-quel que soit le montant de la succession et même si cette succession est négative. Il', ne faut plus de sommation, et comme on a pour fair la déclaration de succession six mois, l'amende devient exigible dès que six moins sont écoulés depuis le décès et qu'aucune déclaration n'a été faite au receveur de l'enregistrement.^ Ainsi une succassjon dont l'actif est ins férieur au passif, mettant une dette à charge des héritiers, ësb néanmoins passible d'une amende s'il y a déclaration tardive. L'acceptation sous bénéfice d'inventaire n'exempte pas davantage de l'amende.-Seule la renonciation pure et simple à la succession exonère de ladite amende. — Sténo-dactylographie apprise rapidement à l'Institut National, 27, place Ste-Gudule, Bruxelles. Demander prospectus., Le projet scolaire au Sénat. — La Commission des Sciences et .Arts a examiné' jeudi l'article 15 du projet. La minorité a demandé la création d'un cours de morale que suivraient les élèves dispensés du cours de religion. Le débat continuera vendredi1 sur ce point. Au cours de la séance, la commission a voté les articles 13 et 14 discutés mercredi' et a repoussé les amendements présenté» par la gauche. Aux colombophiles. — Les colombophile# belees oui seront intéressés à deB lâcher? en France, devront ^ prévenir les agentg® chargés de la surveillance des pigeons, territoire français, au moins quinze jouré j. -l'avance. Ces avis devront être adressé^ sur formules conformes au modèle dressé par 1<=! ministère de l'intérieur de France. En cas d'annulation d'un lâcher décidé, la sûreté générale devra être prévenue 3 ou 4 jours l'avance, suivant que le lâcher, devait primitivement avoir lieu en deçà oui' au delà de Paris. — Plaies variqueuses, abets, maladies de lai 1 peau, furoncles, boutons, feu du rasoir, etc., bo guérissent-rapidement par le traitement dépura-, 1 tif de la pharmacie F. Fontaine, successeur de A. Vincent, 33, rue do la Limite, Bruxelles. R11930 L'usage de la canne déoroit, ce qui né , veut pas dire qu'on canne moins et que l'u-' > saee de « canne » soit en décroissance. Se-; Ion donc des gens qui se prétendent avertis, la canne tendrait à disparaître. On au-* rait observé, compté, enregistré, statisti-, ! qué sur le boulevard parisien. Il ressort : de ces calculs, que la plupart des passants Feuilleton du 6 mars. 3 Les Liens invisibles PAR VICTOR FELI • — Soudain, l'artiste prit un crayon et écrivit quelques mots au bas de la toile qu'il £assa à Mlle de Brènes. Celle-ci lut tout aut, charmée : « Fleur d'acacia 1 » Une heure plus tard, dans U magnifique salle à manger de Brènes, les trois acteurs des scènes imprévues de la matinée déjeunaient en causant. L'artiste s'était extrêmement excusé de son costu- e de touriste, mais l'amiral avait coupé court à ces regrets avec sa rondeur habituelle, et, ravi de l'accueil qui lui était fait autant que de son aubaine artistique, le peintre ne se sentait point d'aise en s'asseyant à la table . hospitalière. Tout d'abord, Jacques Hiétinger avait admiré, au bas de l'allée d'acacias, en débouchant vers la plaine, le son.tueux château, énorme, avec ses trois corps de logis, les communs, les pavillons, serres, orangeries, parcs, pièces d'eau, etc., qui s'étendaient au milieu des verdures, face aux Pyrénées encapuchonnées de neige elorée de soleil. Très heureux de l'admiration de l'artiste, l'amiral avait avoué simplement qu'il adorait cette petite patrie, dont le charme l'avait queleiue peu dédommagé au moment de la fin de sa carrière navale. Nous sommes en congé définitif tous les deux, n'est-ce pas, Annie ? ajoutart^il en clignant de l'œil gaiement vers sa petito fille. -7 Heureusement, grand-père! répondit la jeune fille non moins gaiement. Et sur quelques mots échangés entre le comte et sa petite-fille, l'artiste put comprendre que Mlle de Brènes avait été libérée depuis peu de la tutelle fastidieuse de l'institutrice qui l'avait élevée et d'une vieille parente qui faisait à Brènes office de maîtresse de maison. — Quelles momies \ grognait l'amiral entre ses dents. Je n'ai jamais opéré un débarquement avec une telle allégresse!... Et l'éclat de rire do la jeune fille, et son regard amusé en dirent long sur la façon péremptoire dont le « débarquement » avait dû être conduit par le vieux marin... Quelques instants après, Tacques Hiétinger put apprécier, dès ses premiers pas à l'intérieur du château, la splendeur des richesses «artistiques qui l'ornaient à profusion; mains dans l'immense salle à manger, un peu sombre, où le joui filtrait par des vitraux anciens, pour glisser sur les vieux bahuts, les précieuses faïences, les poteries étranges, l'artiste suivait chacun des mouvements de la délicieuse jeune fille qui se détachait en clair rayonnement sur les teintes chaudes des vieilles tapisseries. Annie avait été échanger sa robe rose, quelque peu maltraitée par les pluies de fleurs, contre un costume de toile de soie blanche, une souple étoffe qui semblait tissée d'argent, rapportée d'Orient par l'amiral. Quand la jeune fille entra dans la salle à manger, le peintre, qui causait avec M. de Brènes, devint muet tout à coup, tandis que ses yeux exprimaient une admiration cans bornes. Avant de passer à table, Mlle de Brènes s assit une minute dans un fauteuil à haut dossier, sa tête fine appuyée au bois bruni par le temps, ses deux petits mains retombant légèrement contre les bras du fauteuil; elle était la grâce elle-même, la beauté, la jeunesse. Subjugué, le jeune homme n entendait plus l'amiral qui se leva en riant et dit au peintre : — Ab 3 ces artistes ! Vous découvrez déjà, j'en suis oertaii>, un nouveau sujet d'étude dans le contraste frappant de ma petite-fille si moderne, avec ce siègo gothique, si ancien?— Mais oui ! répondit gaiement le peintre rappelé à la réalité. Mlle de Brènes a le don des êtres très beaux qui apportent partout avec eux l'harmonie et l'imprévu. — Ah çal mon cher artiste, disait l'amiral en dépliant sa serviette, ne seriez-vous point un naturel de la bonne ville de Marseille, pour nous offrir des madrigaux aussi hyperboliqu ±î Quelque chose comme une douceur attristée passa sur le visage du jeune homme, qui répondit : — Non, amiral ! Je suis Lorrain. Ah ! ah ! Lorrain 1 J'aurais dû deviner cela à votre haute taille, à vos yeux clairs, à votre barbe blonde, dit le comte, mais... Après une pause d'une seconde, levant des yeux interrogateurs sur le jeune homme : — ...Français toujours, j'espère? — Deux fois Français? amiral 1 répondit gravement l'artiste en s'inclinant. Français de Lorraine- Au-dessus de la table, une main se tendit, celle du vieux soldat. Il ne disait mot, mais son regard humide pariait éloquemraent. Vivement, le jeune homme se leva et ser a avec force cette main vaillante. Une haude étreinte unit en cette minute les leux Français dans le même amour enthousiaste de la patrie. Comme Jacques Hiétinger se rasseyait, >rofondément ému, il tressaillit tout à coup 'iolemnient et ses lèvres se posèrent avec m infini respect sur une autre main, une déale petite main aux doigts fuselés, aux mgles roses, telle une exquise fleur ^ à la >ulpe nacrée, où brillait, semblable à une ;outte de rosée, une perle rare à l'un des ioigts^ mignons. Annie cle Brènes avait suivi le geste de on grand-père, emportée elle aussi par une ympathie spontanée pour cet orphelin de a France... — Eh bien! mon chear ami, seriez-vous lonc par hasard un de nos voisins d'adop-ion, un Pyrénéenj un Languedocien 1 — Mais nen amiral ! Je ne suis qu'un pauvre Parisien, un flâneur qui doit le plus ouvent se contenter des coucher de soleil le l'Arc de Triomphe... Il est vrai qu'ils iont parfois fort beaux, lorsque l'énorme ;lobe de pourpre émerge des brouillards gris, ilas. orangés... — Voilà bien les peintres! interrompit 'amiral. Je consens à vous passer vos ta-neux couchers do soleil bien que je ne les ipprécie que relativement : mais quant à ros brouillards, ils sont humides, nauséa-)onds ët vous conduisent tout droit à la ;rippe et à la bronchite ! Le jeune homme riait : —- Pas toujours, amiral ! Je demande çrâce pour mes brouillards, qui ont parfois les effets merveilleux. — Mon cher, venez donc nous voir à Tou-ouse, cet hiver. Arrivez-nous par le rapide, ït après votre Paris embrumé, vous me direz les nouvelles de notre vieille ville, toute ose, toute claire, baignée d'un gai soleil... \.hl serai-je maheureux, si j'étais condam-îé à habiter Paris ! Il y fait froid"! il y >leut... Ma parole, autant vaut amarrer à ferre-Neuve ! — Mais non ! mais non ! protestait l'artis-e avec gaieté. Et vous, mademoiselle, ajou-;art-il en s'adressant à Mlle de Brènes, pro-!essez-vous pour ce pauvre Paris la même îorreur que monsieur votre grand-père ? — Je ne< sais quelle impression j'êprouve-•ais à Paris, monsieur, je ne le connais pas. — Vraiment ? fit le jeune homme étonné. — Ma foi non! et ce n'est pas moi qui induirai Annie a Paris, dit l'amiral. Je ne laurais lui en faire admirer les beautés, car ie vous avoue que je n'ai plus le courage l'affronter les grands hôtels modernes, ces )dieux caravansérails où tout se passe à la nachine... les domestiques eux-mêmes semblent remontés à la clef... J'éprouve tou-ours des démangeaisons de leur flanquer les coups de canne... Et ces ruesl des royaux, en somme ! où l'on ne peut respi-*er dans une foule qui vous bouscule, vous îcrase et me produit toujours l'effet de gens iffolés qui courent éteindre un incendie... Les deux jeunes gens riaient de bon ïœur. — Riez, riez, continuait l'amiral 3 mais ien n'est plus exact. J'étouffe à Paris et je n'y décolère pas! Mais, d'autre part, j'ai tait les honneurs de nos belles Pyrénées k, na petite-fille. Elle les connaît en détail, maintenant. N'est-ce pas, Annie? — Mais oui. grand-père. Et la jeune fille sourit avec tendresse au cieillard. — C'est autrement intéressant que d'aller 9'enrager à Paris contre les cochers, les hô- els, la foule. le bruit. — Cependant, monsieur l'amiral, je vous ssure qu'on peut vivre en paix à Paris. Ma rand'mère habite à Auteuil une villa tran-uille en laquelle on ignore absolument les ' ormes bruyantes de certaines existences arisiennes. — Madame votre grand'màre habite-, •elle Paris...# depuis l'année terrible? — Mais oui, répondit le jeune homme su-itement rendu pensif.Il ajouta lentement : — J'étais tout jeune à la mort de mes pa-ents. Ma grand'mère les a tenderment rem-lacés. # L'amiral hocha la tête t — Vous êtes dans la même situation que , îa petite-fille, orpheline, elle aussi, de très onne heure. On se levait do table, dans lo fumoir de amiral, le peintre eut le plaisir de détail-3r une collection unique d'armes et de bi-elots anciens ou recueillis sur tous les ■ oints du globe par le marin. — Mais, mon cher artiste, puisque mon home » à l'heur de vous plaire, je vais ous le présenter sommairement. Et ce disant, l'amiral s'engagea de son a3 ferme dans l'enfilade des pièces magni- -iques toutes débordantes d'objets rares et récieux. Ils redescendirent au rez-de-chaussée et à a, suite du grand hall aux proportions de hapelle, le vieux comte ouvrit une porte en lisant : — Voici qui va vous intéresser. C'était une vaste galerie où figuriaent en eurs cadres, antiques ou modernes, les aemhres de la famille de Brènes. (À suivre.) Vendredi 6 mars 1914. La publicité de nos offres si demandes ub»Si,.™c; •,-» Sadique. 2iraa année. — in ^ I H...■■■■ Iirm-.- r 'mu i n..in n «in . mi n - n—,-rn t i i ■ii i , y im-i T"—n-tlimiTl* " 1~-" BF1I "" T"-"—mT ffr—Tr'-riV.—T~"7—T~j-— r°TT~ rTrTr-T-T-nr--r-yr-i—irr—rmi'l du !■ Il irKTi

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le national bruxellois gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1894 bis 1940.

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