Le national bruxellois

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s.n. 1914, 11 August. Le national bruxellois. Konsultiert 17 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rr1pg1jg51/
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LA SITUATION i Mal naos musiques jouis, les lorts se Liège Uni loi. Lundi, 1 heure. "La situation reste bonne. Les troupes al- ; lires avancent à pas réguliers. Le développement du plan d'ensemble des deux armées allemandes se dessine. Pour nous, les conditions semblent excellentes, elles répondent aux prévisions de notre étât-major. Nous sommes armés pour taire face aux éventualités. On ne peut encore dire où la bataille aura tien. D la ut s'attendre dans quelques jonrs à Mae rencontre générale très importante. •% On a de bonnes nouvelles de Liège. Un rapport du commandant d'un fort déclare <jup sa position reste en excellent état; le moral des hommes est sans défaillance; les livres et munitions sont en grande quantité.La population est calme. Lundi matin. Français et Allemands en - Alsace.—Les Français dans le Luxembourg belge : Contact avec la cavalerie allemande. — Les Allemands à 7ongres. — Les Français Vers Liège. Paris, 10. — Communiqué du ministère de la guerre de dimanche, 11 h. 1/2 du soir : Les Français tiennent Ferney, Mulhouse ei 41tkirch. ayant devant eux la forêt du Harz, où la défense parait sérieusement organisée.De nombreuses escarmouches se sont produites sur tout le front. Les Allemands et les Français se renforcent. Sur les crêtes des Vosges les Français se sont emparés hier soir des cote Bonhome et Sainte Marie, après un violent combat qui reprit dans la matinée. Les Français occupent les crêtes dominant SaiHte-Mane aux jMines. ' On entend le canon dans la direction de Slofitigny. Les troupes françaises de couvert ure sont probablement aux prises avec les Allemands venant de Sarrebourg. Dans la région de Longnyon et Sprincourt des forces nombreuses d'infanterie et de cavalerie allemandes ont obligé un bataillon de chasseurs à pied à céder le terrain. Les pertes subies au col Sainte Marie sont assez sérieuses. Les blessés sont évacués sur Spinal ainsi que de nombreux blessés allemands. Un aéroplane a été criblé de balles. L'officier observateur a été blessé mais il a pu rejoindre Belfort.Sa blessure est peu grave. Les Allemands ont tenté d'arrêter la ' marche offensive des Français dans la vallée de la Seille par des inondations, mais les Français ont pu néanmoins passer. Les pertes françaises au combat d'Alt-kirch ne dépassent pas cent tués et blessés. *% La cavalerie française a couvert de patrouilles toute la région de l'Eiffel et est entrée en contact avec la cavalerie allemande sur l'Ourthe et à l'est de Neufchâ-tcau.Devant Liège les Allemands semblent se | refaire, se réapprovisionner. Ils ont pu faire passer dans la région de Tongres d'assez nombreux escadrons qui ont cédé le terrain à la cavalerie française. I n certain nombre de prisonniers allemands faits en Itelgique sont dirigés sur "N»mnr ou Chn rie villc._ Leurs chevaux parafent fourbus. i Eventuellement, voir suit Dernières Nouvelle* > w A LIÈGE «sa 3 ha V&4 Joi Lundi, 5 heures soir. Un train organisé, à Waremme, a pu arriver dimauche matin, à 8 heures, en gare d'Ans, la dernière station avant Liège ,sur la ligne de Bruxelles. 1 Les rails qui, samedi matin, avaient été coupés, en face de Bierset, entre Ans et .Fexhe le-ïlaut-Clocher, par un groupe de fsoldats allemands, avaient été remplacés Ipar des ouvriers belges £ont le travail ne fut à aucun moment interrompu par l'en V nemi: Le train a quitté Ans, à 8 heures et de-mie, sans encombre. ] Les occupants, la plupart soldats belges en habits civils et rejoignant leur corps, sont arrivés à leur destination sans incidents, mais avec d'énormes retards. «CJn d'eux qui devait faire étape à Bruxelles et que nous avons rencontré, nous dit que samedi, tout était calme à Liège, qu'il avait traversé sans être molesté en venant de Wandre pour se rendre à Ans. Les soldats ennemis, avaient ouvert les i rez-de-chaussée d'un certain nombre d'ha y bitations abandonnées. Ils s'installaient aux ^ \ fenêtres, fumant pipes et cigares ou s'éten- ^ Ïdaient sur des matelas amenés sur les trot-* toirs le long des façades. D'autre part,nombreux étaient les soldats allemands qui paraissaient plus émus et £ dont plusieurs pleuraient. 1 Le bruit courait d'un engagement de ca- ■; Ivalerie, samedi à la soirée, à Oreye, à 11 kilomètres de Waremme, sur la route de } 9 St-Trond. ( D'un autre côté, une lettre parvenue à . Bruxelles, lundi matin et apportée de Liège par des voies détournées, fait prévoir, ( pour aujourd'hui, l'avertissement aux ha- < bitants du quartier - d'Outre-Meuse, rive ble droite de la Meuse, d'abandonner leur demeure. ! Lundi, 22 heures. 1 )ur Le grand Etat-Major n'a pas remis de J communiqué à la Presse, les faits de guerre étant nuls aujourd'hui. ^ 5 ^ Les troupes allemandes restent dans l'hésitation et l'expectative. Seuls quelques escadrons de cavalerie ont fait une légère avance et ont pris con- ( LTnjtact avec les troupes des alliés. Des escar-are mouches ont eu lieu de ci de là. Il n'est ^ 'e guère possible d'en tirer une conclusion. Une seule chose est certaine, c'est qu'une an" bataille sérieuse se prépare. Il serait malai- ^ sé de dire exactement quand elle se pro- ^ duira. Aucun renseignement n'a été reçu depuis ce matin au sujet de la situation d'ensem- , ble des armées en présence. ™ Les Français e- occuperaient Colmar. ; G On communique à l'agence Diaz que se-[ZS ^on une dépêche de Baie, les français oo- l euperaient Colmar. « de ■- La médaille militaire»: ~ française au Roi dss BB ses. se Paris, 10. — 1 h. 37 matin. — M. Messimy, ■ et ministre de la guerre, a adressé le rapport sui- : qUj vant au Président de la Képublique : eu- Monsieur le Président, lUX La vaillante armée belge, sous le com- ( mandement supérieur de S. M. le Roi dee 1 de Belges, a^rès avoir victorieusement résis-ou- tê dans Liège à l'assaut cïe troupes enue-veo mies très supérieures en nombre s' «pprête à soutenir, a côté de? troupes franco an glaises, le choc des troupes allemandes qui urt ont envahi le territoire beige u mépris des de traités. U m'a paru qu'il convenait de rendre un 1 éclatant hommage à l"iéroïsm3 de l'armée '* belge et aux brillantes qualités militaires ont du Souverain éclairé qui les cominaude liés en conférant à S. M. le oi Aloert la plus sés haute distinction que puisse recevoir en France un officier général, la médaille militaire.J'ai fait préparer dans ce sons le pro-pu jet de décret ci joint et j'ai l'h< nueur de ve. vous prier de vouloir bien le'revêtir de vo-tre signature. Veuillez, etc. al- ajs Le décret signé par le Président de la République est ainsi conçu : Lit- Art. L — La médaille ailitaire. est con- ; ;£s# férée à Sa Majesté Albert, roi des Belges. Art. [1. — Le ministre le la G.ucrre et le Grand 'Chancelier de la Legioi* (■ ' Honneur sont chargés, chacun on ce oui le concerne, pu- de l'exécution du présent décret, est # ls" Les fflcititte fle l'Ei eraur £ ce tisjlt il Bol fiiDari. , er* L'empereur du Russie a envoyé le télégram- j me suivant au roi Albert : iie. Saint-Pétersbourg, viâ Calais. sur pa. A Sa Majesté le roi des Belges, Avec un sentiment de sincère admiration ou- pour la vaillante armée belge, je prie Votre Majesté de croire à ma cordiale sympathie et de recevoir mes meilleurs vœux de succès dans cette lutte héroïque pour l'indépendance de son pays. Nicolas. « "e La franchise de port pour les sur lettres adressées à nos sol-été dats. M Segers. Ministre des Postes et Télé-® graphes, a tait savoir à M. le bourgmes- 1 d,e tre de Bruxelles, que la franchise de p ri 1 ces est accordée pour toutes les lettres aares- J ne sées anx soldats qui sont en campagne. 1 U BATAILLE DE LIEGE es ^ t Kl m 4 ai S - Joiirse'e Si 5. - Huit ffa S ai 6. (Bulletin de l'état-major Français.J v , n ut i.nt C'est dans la nuit du 3 au 4 que leB co-les lonnes allemandes ont frauchi la frontière ia belge. La cavalerie allemande a prie con-tact le 4 à 14 heures avec les s/vant-postes belges, à l'est des forts, .-'attaque s'est développée dans la journée du 5 août. xts Pour la bien comprendre, il ^st utile de et se reporter aux ^enseignements donnés sur les forts de Liège dans le communiqué du ca 7 août (11 h. 30). H Chacune des colonnes allemandes avait u~ objectif différent déterminé par les forts ^ de Fléron, Barchon, - 7»vegnée, constituant le secteur nord-est. D'autres colonnes atta-,^r quaient le secteur sud-est «.forts de Bon-îa! celles et d'Embourg). ive 1° Attaque du secteur nord est de- a) Attaque du fort de Fléron. — La colonne d'attaque allemande de gauche visait Fléron'même, l'intervalle entre Fléron ^ et Evegnée, l'intervalle entre Fléron et Cliaudfontaine. Dès le début, l'attaque est ralentie. Le , , terrain, en effet, a été hérissé d'obc-tacles par les Belges. Le tir de 1 infanterie t de . l'artillerie du fort est très juste. Les con- rie tre-attaques dans les intervalles sont très on- , énergiques. ar L'offensive est bientôt enrayée. Ce n'est est plus qu'une lutte d'artillerie très meurtrière pour les Allemands. b) Attaque du fort de Barc-on. — La co-^ai" lonne d'attaque de droite attaque en éven-ro" tail. La colonno d'extrême-droite d^>orde le fort de Barchon et se porte sur.la ville. Uls Mais une brigade de réserve beige fait une îm" contre-attaqye immédiate. Les Allemands sont refoulés en très grand désordre. Leurs pertes sont énormes. L'artillerie lourde allemande fait rage m contre Barchon, mais son tli jst mal ré-glé.se- L'artillerie lourde belge prend l'avanta-oo- ge. Deux pièces lourdes allemandes son^ détruites. c} Attaque du fort d'Evegnée. — Ici,c'est la colonne allemande du centre qui attaque. Double riposte : d'une part, par l'ar-r-fl. tiUerie des deux forts de Jléron et Bar-' ™ chon; d'autre part, par une contre attaque. L'attaque allemande est arrêtée. A ce moment, le général von Emmisch envoie un parlementaire qui porte ses conditions à la place : Reddition immédiate ou un « Zeppelin » lancera de la picrite sur les bâtiments de Pétat-major. Réponse im-UJJ.' médiate elle auSsi : le feu des forts redouble et l'offensive de même. Les Allemands sont repoussés à dix kilomètres en arrière. A 19 heures, les troupes beige*, sortant ^ de la ligne des forts, >oursuiveac les Alle-mands à mille mètres au delà de ces lignes, ue- La retraite allemande s'accentue. 2° Attaque du secteur sud-est : Pendant que ces faits se déroulent à l'aies vantage marqué des Belges d is le sec- °°" téur nord-est, les troupes allemandes du ®re sud-est cherchent à déborder les positions on" belges du côté de Huy. !tes ^ 19 heures, elles attaquent les forts de est Boncelles et d'Embourg. Mais ici encore es obstacles accumulés sr.r le terrain les re-tardent sensiblement. Les Allemands ten-sar tent une attaque directe : elle éc^ioue.Leurs pertes sont élevées. Mais les Belges au début n'étaient que 7a'^ 1.500. Les Allemands réussirent à e'enga->rtB ger dans les intervalles. La ligne belge re-ant cute de deux kilomètre» c'est l'instaat critique. OQ" Le général Léman n'hésite pas : toutes ses troupes disponibles sont .ancées. On se bat à la baïonnette. L'ennemi -îst mainte-***' nu. Mais, dans l'obscurité, il so produit VI" quelque confusion. ron Une petite colonne allemand.e réussit à gagner la ville et à y pénétrer. Ce sont dee fantassins. On leur a fait prendre le boa-net de police pour tromper les Belges. L'officier qui les mène ptrle anglais pour e compléter la ruse. Les hommes ont l'arme sur l'épaule. Ils se dirigent ver* les bâti-'re ments de l'état-major. Mais à 50 mètres du bureau, «es gendar- est mes les reconnaissent et les refoulent, c'ast iur~ un violent combat de rues. Le gouverneur put gagner un des forts, -es Allemands co" sont rejetés hors la ville. '• >n sait qu'ils ont e°" été depuis, forcés de l'évacuer complète-rde , lie ment- Telle fut la journée du 5 et ia nuit sui-une . vante. Les pertes Ulemandes sont énormes. Les chiffres antérieurement donnés — 5.000 morts, 24 canons pris, un général prison-nier — sont confirmés. L'attaque allemande a été menée par 120.000 hommes contre 40.000 Jelges. Mais elle a manqué de simultanéité. Au contraire les Belges ont supérieurement utilité leurs réserves. ^ L'artillerie allemand' a mal soutenu mi |'ta" général, des colonnes trop denses. Tir mal ar" réglé. iar" Les torts belges "»nt tenu complètement. lue' Après 3 heures de bombardement, au fort d'Evegnée pas un tué, pas un blessé, oou-isck pôle intacte. :oû" Le tir des Belges ^ été d'une justesse par- ou faite. Preuve : la destruction de deux piè- fur ces d'artillerie lourde allemande Les avions un~ allemands, pour tromper îes Beiges, arbo- l0U~ rèrent des drapeaux belges t français, nds s La tialoraia fraie»- elp. aeg Le gouvernement belge a donné l'ordre aux compagnies de chemins ue fer de 3 mettre j> la disposition des autorités militaires françaises qui pourront requisition-^ a_ ner dans les mêmes conditions qu.o le gou-sec" vernement belge. ée ^ Un hommage du ministre « des Etats-Unis. *n li- M. Brand Withlock, ministre des Etats-Unis,qui a accepté de représenter à Bruxel-o- les les intérêts allemands,fut témoin,.iJ y a le deux jours, de la bouté des Bruxellois ve nant apporter des boissons chaudes et des aliments aux quatre mille Allemands qui se trouvaient réunis au Cirque Royal. (U_ Le spectacle émut le diplomate. Remerciant le gouvernement belge. S. Exc. M Brand-Withlock a écrit au ministre de la n- justice: « Les Belles savent mourir avec autant ie d'héroïsme daHs la bataille qu'ils savent ar montrer d'humanité vis-à-vis des n®n com-e, battants. > Instructions pour la corres-iji pondance destinée aux sol-11 dats. Il est rappelé que les adresses des correspondances pour les troupes mobilisées doivent uidi quer les numéros du régiment, bataillo^ oorn 31* pagnie, etc., et division auxquels les destinataires appartiennent. En cas de doute, s'abstenir de mentionner le n° de la division d'armée. On fera de même lorsque les destinataires appartiennent à l'un des régiments dédoublés (2le. 22e. etc.) ou il n'y a intérêt à indiquer le lieu de destina-o- tion que pour la correspondance adressée à des ,a- militaires se trouvant dans une enceinte fortl-,-je fiée (Anvers, Liège ou Namur). dans les forts n. même, dans les dépôts ou dans les hôpitaux. LE PLS1 ALLEMAND DEJOUE ^ Du t Petit Parisien » : Ce n'est pas seulement en Alsace que la lutte est engagée. Elle se déploie aussi en lé- tre les troupes françaises et allemandes, dans le Luxembourg belge. Un combat de rt cavalerie a eu lieu avant-hier soir à Libra-iB. mont, nœud de chemin de fer important entre Namur et Arlon. * •g Les forces allemandes descendent en oon ,tinçents importants * de l'Ardenne vers la r vallée de la Meuse Mais leurs chefs c croyaient rencoutrer à Namur le3 corps qui, s tats- sortis de la Prusse rhénane par Herbes c ixel- thaï et Verviers. ont marché à l'assaut de t y a Liège. s ve Ce plan eftt réussi, sans doute, si les î des Belles n'avaient pas opposé l'adirfrable ré- î îi se sistance que l'on sait. Si les corps allemands qui viennent de la c mer- ville de Luxembourg ne s'arrêtent pas, ils i M trouveront maintenant devant eux des ef-le la fectifs considérables, où plusieurs nationa- c lités se mêlent I [tant Le plan conçu par l'état-major de Ber- 1 vent lin a été complètement' déjoué dans cette com- région Cet état-major avait si bien cru que la vallée de la Meuse, jusqu'à la jonction J de la Sambre, lui serait acquise sans coun férir, qu'il avait lancé en avant ses sol-dats sans leur donner de vivres Us devaient , se nourrir sur place — et tous ceux d'entre toi- eux çjui ont été capturés soua Liège ont avoue qu'ils n'avaient pas mangé depuis i quarante huit heures L'intendance allemande. qu'on disait merveilleuse, trouvait spon- cependant des ressources abondantes dans la région du Rhin inférieur, d'où sont par-tis les agresseurs de Liège, nous donne une . iatai" idée assez peu flatteuse de l'organisation 1 er le allemande. ( lors- • ( î des rtinar le Paps et la guerre. ; Le Pape vient d'adresser aux catholiques du ' u>rts mon(je entier un appel à la prière: En d'aussi graves circonstances. Noua , sentons et Nous comprenons bien que ce ! !|JE qae ^«mandent de Nous, notre amour pa- i ternel et Notre ministère apostolique,c'est : que Nous élevions les esprits à Celui de qui : ie la 5eu' peut venir le secours, au Christ,prince j i en de la paix et médiateur tout-puissant des 1 ides, hommes près de Dieu -t de |\'0US exhortons donc les catholiques du ibra- , . . . P.M ^tant *nonde entier a recourir avec confiance au trône des grâces et des miséricordes. Le cardinal Mercier ILÏI UUlUHlUi I7IUiU9U8 aux Communautés religieuses du diocèse de Mines Nos chers Fils, 6 Nos chères Filles, { 1 II nous semble voir vos regards tournés vers les Pouvoirs publics et vers nous, *t . vous entendre nous demander avHï un una- ® nime élan : Et nous, dites-nous e que nouB ;® pouvons faire pour notre pam \ t & du Vous pouvez efficacement 1 aider par ces D .tions trois moyens : i Vous bénirez Dieu de la grandeur d'âme e ciu'Il a inspirée au Roi, au Gouvernement, P ts de à la Nation. Jamais le patriotisme belge ^e n re es s'est manifesté avec autant de majesté v s re- Q11'611 ces derniers jours; i -mais le senti- i . ment de notre confraternité ne -'est révélé i aussi vif; jamais la vaillance de notre jeu- ! -eura nesse ne s'est plus puissamment affirmée. 1< Le clergé s'est montré admirable de géné- ! g ■ que rosité. Le niveau moruj de notre pays a :>{j I™» monté. II faut en remercier l'Auteur de i ® " tout bien et le bénir. je re- Prier pour nos soldats et pour leurs fa- r staat milles. Vous avez bien voulu vous engager j à faire annuellement une ovrnée d'aposto- j tes Veuillez, chaque semaine, i,u jour qui ; vous a été dévolu çour l'année, offrir la < Jn se aainte Messe, la sainte Communion, vos ci linte- devoirs journaliers, vos œuwrcs de péni- I oduit tence, vos adorations devar t le très saint Sarement pour notre chère patrie. Nous t autorisons l'exposition du très saint Sacre- j| mit à ment, un jour par semaine, dans chaque j it dee communauté. Plaçons tous notre confiance boa- en notre bonne Mère, la Médiatrice uni 1 *lKes. vers®^e l'Eglise: la très sainte Vierge J " ® Marie, et dans l'intercess-on de saint lo- d P°'ir seph, Patron de la Belgique Prenez part, j 'arme si vous le pouvez, aux offices rùi seront cé- i bâti- lébrés dans votre paroisse. i Enfin, veuillez nous dire si vons pourriez éventuellement mettre vos locaux et votre naar- personne au service des ^mbulacces. Aydz c'ast la bonté de nous faire savoir, sans retard, rneur de combien de lits vous disposeriez. No'js îands nous chargeons de transmettre vos offres aux autorités compétentes, qui vous don- i 8 ort neront ensuite toutes ^es instmetions aè- 1 plète- cessaires. ' 1 Votre piété et votre charité e.-ont un ap- < t sui- constant e la divine Miséricorde, -e î Dieu tout-puissant veillera sur a îielgique. j —. 0 Du calme! Du sang-froid! us ^ u" Un journal wallon publie ces lignes qui méritent toute approbation : Il v a en ce moment à Bruxelles des protesta-311 tations très vives contre certains excès de pré-[al tendus policiers et oii fait appel à l'autorité. Fort bien I L'autorité agira. Mais si le publio commençait par la seconder? Si chacun don-it. nait l'exemple et respectait les arrêtés des ,rt bourgmestres, interdisant les rassemblements? Pourquoi tant de jeunes gens qui pourraient être au feu, tant de femmes qui seraient utiles chez elles, préfèrent-il» flâner par les rues, huer sottement quel<. ae pauvre diable signalé comme • v Allemand, acclamer sans raison des gens qui Lô" passent, aes soldats, qui, — 1e cas s'est vu — ns etaient simplement des fuyards. L'autre soir. )0_ dans un restaurant de la ville, un général étaii descendu. La rue fut aussitôt encombrée, un rassemblement se forma; aux premiers rangs, près des fenêtres, dix personnes faisaient un effort prodigieux pour essayer de voir... le général , qui mangeait; et derrière celles-là, des centaines d'autres s'écrasaient et se bousculaient pour i voir... le dos des privilégiés qui voyaient... le général I N'est-ce pas lamentable, cette badau-3 derie? li- Voyez quels avantages l'ennemi peut tirer de l'affolement des foules. Quelques espions ou simplement quelques imbéciles, annoncent une >u- nouvelle désastreuse. Elle se propage aussitôt, plus rapide qu'un incendie. Elfe décourage, elle désarme plus que l'action effective de Tadver-32g saire Liège a subi, après Bruxelles, la terrible épreuve a'une pareille alerte nocturne. Faire perdre l'esprit à la population civile, l'amener . a presser sur l'autorité militaire pour en obte-la nir la paix même au prix des pires concessions, efs cela fut toujours une tactique des armées et ui, spécialement des Allemands. C'est & ces idées es qu'il faut rattacher l'abominable menace de de bombarder Lié^e. Quelle fière réponse nos amis Liégeois ont faite! Ils ont accepté l'éventualité les épouvantable plutôt que de céder, et quand le -.a Prussien a vu à quels indomptables patriotes il avait affaire, quand il a vu que ses quelques . obus niettaient le feu aux maisons, mais ne .la donnaient point peur aux hommes, il a renoncé ils à son exécrable projet. ef- La réponse'des autorités n'aurait pas pu avoir aa- cette belle allure et obtenir ce résultat, si la population civile s'était affolée. Voilà l'impor-er- tance du calme, du sang-froid, de la confiance, tte "♦ [on Des avions français sont en Belgique. nous dit-on à bonne source, lundi à midi. tre ... __L. : :>nt S L'STâLIE ET L'AUTRICHE ait î,n8 On lit dans le « Petit Parisien » : me L'empereur d'Autriche-Hongrie avait so1-! •on licité l'ambassadeur italien à Vienne, le duc d'Avarna, de faire une démarche au près du cabinet de Rome De cette démarche, on devine tout de suite le sens D s'agissait d'obtenir ie concours de l'Italie contre la France. A cet appui, l'Autriche tenait d'autant plus qu'elle voudrait s'as-, surer la coopération de la flotte italienne, du dans la Méditerranée, contre les escadres française et anglaise. 0U3 L'Autriche ne nous a pas déclaré la guerre, et son ambassadeur est encore à ce Paris. Nous n'avons pas en principe^ Pin pa- tention de rompre avec elle. Mais s'il est est avéré, comme d'aucuns le prétendent, que qui gouvernement de Vienne ait envoyé à Munich des Tyroliens et des Bosniaques, "ce destinés à nous combattre, les relations ac-°'es tuelles ne pourront durer entre nous et lui. Nous ne tarderons pas à être fixés sur du la. valeur des allégations portées. au En tout cas, l'Italie a répondu catégoriquement à Vienne qu'elle ne romprait pas sa neutralité au profit de l'Autricbé. Bvis an fi.Ktaatsl îtKOoal M Berryer, ministre de l'intérieur, avertit les habitants : i II convient de ne pas perdre de me qn« Da d'après les lois de la guerre, les actes jus d'hostilité, e'est-à-dirc la résistance et l*»t-itaque par les araiCs contre les soldats enne-065 mis isolés, l'intervention directe dans les me combats ou les rencontres, ne sont jamais nt, permis & ceux qui ue font pas partie de l'arme méc, ni de la garde civique, ni des corpj de eti volontaires, obéissant à un chef et portant pjç un signe distinctit. eu. i L'oubli de ces règles importantes non sen-ée. lement exposerait les individus ou les petits né" groupes isolés qui poseraient ces actes d'hostilité sans avoir le caractère de belligérant à une répression sommaire, mais il far pourrait servir de prétexte à des rcprésail- KeI les atteignant toute la population, sto- ! Hai La proclamation du lieutenant général la Clooteu, gouverneur militaire du Brabant, vos dit : jp't I Dans les graves circonstances que le pays :>u« traverse, j'invite la population an calme et sre ft la dignité : & l'autorité seule appartient jj^ le droit d'agir. Toute personne qui tente-inj rait de se substituer à elle serait arrptée et rge jugée, et le jugement serait appliqué sans <o- délai. l^'! • 7 _ ^e2 " La Hollande maintiendra tre sa neutralité envers et con-st tre tous. „ 0'J8 !res Bruxelles, 10. — Comme dans certains on- milieux on a exprimé des craintes de voir né- la Hollande céder aux menaces du Kaiser, le Ministre de Hollande, mis au courant de ap- ce qu'on disait, a fait cette réponse catégo-. e rique : [ue. « La Hollande maintiendra sa neutralité envers et contre tous ». Les Uhlans. 3.Ï On a tort de s'alarmer lorsqu'on apprend qu'une poignée de uhlans se trouvent à tel qUj ou tel endroit. j Ce sont d'ordinaire des cavaliers perdus qui se rendent à la première sommation. Il pré- y en a ainsi égarés un peu partout. Cela ne signifie rien au point de vue stra-iblio ... ion- tégique. des La population ne doit pas non plus s'é- ient mouvo^r de l'annonce d'un raid sur Bru- tiles xelles. Les abords de la ville de Bruxelles îuer Sont solidement gardés, nme qui • Pour le ravitaillement de tous les villages non occupés ?0rt par l'ennemi. éral * ttai- On nous écrit d'un village brabançon: >our . le Des soLdats belges qui avaient participé iau- aux combats de Liège ont traversé notre village pour renforcer les troupes de cam-r . pagne. ou Tous les habitants mirent des tables de-itôt vaQ^ leurs demeures et y déposèrent pour' elle ^ soldats tout ce qu'ils possédaient : pain, ver- viande, fruits, chocolat, vins, cigares. Les rible femmes faisaient la distribution des ali-aire ments. ®°er Les chefs de la troupe remercièrent, au >bte- nom (j.e leurs soldats, avec émotion. s°Det Peut-être d'autres troupes belges passe-dées ront-elles encore par ici. Mais cette premiè-! ^ re distribution a raréfié les victuailles. A us-amis si est-il indispensable, que le trafic mar-alité chandises, par voie ferrée,continue réguliè-d le rement vers toutes les localités non occu-es il pées par l'ennemi, ques i ne • once L'Italie,rejetant les offres des H! deux empereurs, reste neu-ipor- tre ,nce. *■' Rome, 7. — L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie exercent encore toujours une pression extraordinaire non seulement sur le gouvernement italin, mais aussi directe-ment sur le roi Victor Emmanuel, en vue . d'assurer la participation de l'Italie dans ,1e conflit européen I Le Eoi et le gouvernement maintiennent ■ ■• fermement leur refus d abandonner leur TP attitude de neutralité, rejetant les offres IL" qui leur ont été faites par les deux Empereurs de futurs agrandissements de terri- so1- * au Dix brigades de volontaires. nsv; IL T EN AL «A BIENTOT DOUZE! Nous avons donc 40,000 volontaires, inai3 , 0 l'on n'en restera pas à ce chiffre. 8 ^ Lundi matin, à l'Ecole militaire, le défi-lé continuait et nombreux sont les citoyens es prêts à verser leur sang pour la patrie qui venaient présenter leurs pièces d'identité 'J aux bureaux de la guerre. La plupart sont des jeunes gens de dix-in. neuf à vingt-cinq ans. Cependant, les hom-eSp mes de trente à quarante ans ne font oas défaut; il en est qui dépassent la cinquan-J taine! ' [i Deux jeunes scouts wallons viennent de ( ' e^. s'engager; l'un d'eux dit en souriant : « Je , sur suis atteint de surdité, mais ça ne m'empêchera pas d'aller où tonne le canon. » Tori- ^ cluo^ 8on am^ r^-P°nc^: ^e. Sl"3 un 3pas l°u<;bei mais avec quel plaisir je regarderai de travers les Allemands I » Mardi 11 août 1914. ^ ^ La publicité do nos offres et dsimies d'e upbi st da sujets est.U plus coasidira-bh en Baltique. 241,39 année. — w 223..

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