Le national bruxellois

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s.n. 1914, 19 August. Le national bruxellois. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m03xs5k65z/
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JJgp, KUE ^uN{AGNE-'AUX^pERBt5^rOIAbERES 12 J| ■"' M_ ;-. ® ANNONCES-! te NATIONAL est distribué au rei-ae-chaus il» "°Z$^ la 'Tfc W f ^ W~ïi ^ TBT &T\. ~Wles annonces sont exclnsitement reçues &tM» demandant place :~Ià 4 tiptm. . . .{f, &-J'& sée de toutes les maisons situées à l'intérieufs ? ^ 1 11 / \/ | f 1 if fi i C »U « NATIONAL »,■«, MonUtgne-aux- ' • * îloo des boulevards circulaires moyennant rembour- w« 0 ig| 3 ^|[ g fa *" H Herbes Potagères. (Téléphone 11823) et /Chaque ligne rupplementairv : 40 centime*J sement du prix du port, soit 30 centimes par e22 f® «£ » H # Êv\ a da iîi M iSf » * i» a TP-T A. "V A. Réclames 5* page (avant BourseJ, la ligne. . fr. l.SC mois. A l'étage ou au delà des boulevards, il est W I \W /\ | ~ ! -.1 a! «#1© ^/i)S°UriJS^0U"PC9C * " ~-Gc' âoo Perçu lO centimes par semaine, ou j? % ® e/ ^ Iv/ Bureaox ouverts de 9 a 6 feeflres.U"^^»" u K*i«loo ume» pu- mois, mwk fickct^iwee. çgawBCTrararereiiiiraTyiB'grantTV'Miftn'MMM^râBTnr'Tâ^^ LA SITUATION kM ^ISUMBiOT MARDI MIDI, Rien (le changé depuis hier. ' La situation de notre armée est exc* lente. Toute incursion vers le centre du pa semble définitivement arrêtée. MARDI, 13 H. Communiqué du Bureau de la Presse i Londres : Le corps expéditionnaire prévu pour service à l'étranger a débarqué sain et sai en territoire français. L'embarquement, transport et le débarquement des homm< et des approvisionnements se sont effectu avec la plus grande décision et sans acc dent de personne. ♦% TJne personnalité militaire oompéten déclare qu'à son avis l'attaque alleman< du côté de Wavre est faite sans convicti< et que les Allemands n'ont nullement l'i fcention de pénérer de ce côté plus aval dans le Brabant. Cette attaque aurait un double but 'étendre le front de nos troupes et emp cher notre armée de prendre de flanc l'a mée allemande lors de la bataille ent français et allemands qui s'annonce coi me imminente dans la région de Dinant. +** ' 'Aucune troupe ennemie n?est signal dans les environs d'Ottignies, mardi. Il n'y a aucun Allemand à Landen.ma <ïi iratin. La cavalerie . allemande s'e cantonnée entre Attenhoven et» Velm. Aucun mouvement de troupes n'est £ gnalé dans les environs de Gembloux < matin. Trois appareils télégraphiques Mo se fonctionnent. 17 HEURES. Le bruit a couru mardi après-midi à Br xeîles que la circulation des trains éta interrompue sur la ligne de Louvain-Ti lemont. Il n'en est rien. La gare do Br xelles-Nord délivre des billets pour Lo vain et les convois partent régulièremen mais la gare de Louvain est laissée juge ( savoir si elle peut acheminer les trains pl loin. Elle prend les décisions que lui di tent les événements. À 4 heures de l'après-midi, mardi, c ignorait à la gare de Bruxelles-Nord qi la ligne eut été coupée au delà de Lo; Tain. Jusqu'à preuve du contraire, on pei donc tenir la nouvelle pour fausse. MARDI, 17 H. 85. LA SITUATION GÉNÉRALE EST BONN MARDI, 22 H. La cavalerie allemande, repoussée dimai chc et lundi par nos troupes, s'est retira ters le nord-est. Rendue plus prudente pi la leçon qui lui a été administrée, elle n pins fait de tentative contre notre armée. Au nord de la Meuse, la siuation n'a pi changé. Les cavaliers allemands, loin t revenir à l'attaque, élèvent des rctraneh ments sur divers points. (Officiel.) * ■ Bulletin officiel français Bulletin français: communiqué du Go ▼ernement. — Paris, 17 août (23 h. 30). La situation continue à être bonne. Not progression méthodique s'accentue. E Haute-Alsace, les forces allemandes so r tirent en grand désordre, les unes -ers Nord, les autres vers l'Est. La preuve ( ce désordre se trouve dans l'abandon d'i énorme matériel tombé entre nos main approvisionnement d'obus, voitures, fou rages, etc. Dans la vallée de Bruehk, nci continuons fortement, appuyés sur le D non, à nous avancer dans la direction < Strasbourg. Il se confirme que les troupes allemand' rencontrées devant nous dans cette ré^io sont complètement désorganisées sur ligne Lorquin-Azoudange-Marsal, nos tre» pes magnent du terrain. Il se confirme que dans les engagemen qui ont eu lieu depuis le début de la car pagne dans cette région, l'ennemi a su des pertes beaucoup plus élevées que coi ne l'avions cru au premier abord. On s'en rend compte tant par les cad ▼res retrouvés que par le témoignage c'< prisonniers. Nous progressons également dans les va Iécs de Sainte-Marie et de Villé. Nous avons donc sur la 'igae front iè depuis Chambrey jusqu'à Belfort, gagi sur l'ennemi une distance qui varie de d à vingt kilomètres et pris pied fortement e 'Alsace, aussi bien qu'en Lorraine. ♦% Bruxelles, 18 (Officiel). — Communiqué de • Le gation de France: » k développer sur tout le front. Marsal e£ évacue par l'ennemi; entre Avricourt e g|> les Vosges. Les Allemands ont été refoulé ^ sur le canal de la Marne au Rhin et Loi 1 quin. Schirmeck en Alsace a été pris. 1 j canon3 et 8 mitrailleuses ont été enlevées ■■■ l'ennemi. Sainte-Croix aux Mines a ét prise. NDans la Haute Alsace, les Français tier nent la ligne ferrée de Cerf-Pont a'Aspacl: Dannomarie. Avant d'évacuer Blamont, les Allemand [• ont fusillé sans aucune raison une jeun fille et un vieillard de 86 ans. . ^ De nombreux actes de sauvagerie or cel" été commis, notamment à l'égard des Ite liens de Briey. ays Une entente s'est faite entre les état* majors français et russe en vue des mesi res spéciales de faveur à prendre envei L» les prisonniers alsaciens-lorrains en Eu; sie et polonais en France. •*. je Paris, 18. — Communiqué à la presse, maxd . à 10 heures du matin; auf le La mobilisation autrichienne ne s'effet nés ^U(? P33 ave9 patriotique et l'ordr , qui caractérisa la nôtre et provoqua l'ac . miration générale. Il se confirme que d nombreux soldats tchèques ont été fusillé à Prague. On annonce de source sûre que, duran la nuit du 9 au 10 août, un régimen nte du 15e corps et un régiment d'infanterie s ide sont mutinés. ion Le bruit circule avec persistance à L >• _ Haye que le Kronprinz serait grièvemen , blessé. Il serait actuellement à Aix-Ia aDfc Chapelle. Suivant des informations de source aile it : mande, le Kaiser s'y serait rendu de so: p£. côté. L'état-major russe télégraphie que 1 mobilisaion s'est effectuée dans un ordr tro parfait. Jusqu'au 14 août, l'ennemi ne s'ea )m- avancé que jusqu'à la ligne Wloslawsk b. Sioratz, Novoradomak, AndTos. Le„ rest de la liçne ne fut pas franchi, au contrai re, plusieurs localités du territoire ennem Aée étaient occupées par des détachements rus ses avancés. iar_ Le succès de tous les engagements fu exclusivement en faveur des Russes qui fi est renfc plusieurs centaines de prisonniers. Sur la côte maritime de la Finlande,tou si- est calme. Les Russes détruisirent un aére ce plane allemand près de Sarno. Quatre avia tours furent tués. •or" « ;u Les armes à feu ^it Les lois de la guerre interdisait fi'- à la population civile de prendn ru" part aux hostilités et toutes déroga tions à cette règle pouvant entrai ner des représailles, beaucoup d< lIus Bruxellois ont exprimé à M. Max ii0. bourgmestre de Bruxelles, le dési, de se débarrasser des armes à fet on qu'ils possèdent. iue Ils peuvent déposer leurs arme ou" dans les commissariats de polio eu où il en sera délivré récépissé. Elles seront mises en sûreté c '• l'Arsenal Central d'Anvers et se NE ront restituées à leurs propriétaires . après la fin des hostilités. an- . £ Plus de oent millions t par jeur hc- Aucune guerre n'a coûté ce que coûterj ) la bataille des nations de 1914. Le minimun est évalué par les économistes à dix mil liards de francs. On évalue à 8,500.000 hom mes sous les armes. A ce chiffre il raut ajou î ter 340,000 marins. Dans la guerre balkanique, chaque hom ou_ me mobilisé représentait une dépense d« 12 fr. 50 par jour. Cela fait, pour la guerri présente, 110 millions par jour ou 3 milliard tre 300 millions par mois. En Le Reichstag allemand a autorisé des dé re_ penses extraordinaires jusqu'à concurrence j de 6 milliards de francs à couvrir par l'em ' e prunt, plus uno,somme de 350 millions à de de mander à la réserve d'argent et d'or d< 'un l'Empire. . Le gouvernement allemand tâchera d'ob ' tenir cet argent par l'émission de billets d< u*" banque non couverts par une réserve d'o eus et d'argent. C'est un procédé qui rappel!» Do les assignats de la première révolution Iran de çaise. / L arrnee autrichienne sur pied de guerri coôte 20 millions par jour. On sait parfai des tement que le Trésor autrichien a été vidi oa, par la mobilisation durant les guerres bal la, kaniques qui ont drainé pendant un an le: ressources financières do l'Empire; et l'oi w " se demande où la monarchie autrichienni trouvera les GOO millions nécessaires pou nts entretenir ses armées et sa flotte pendan im. la guerre qûi commence. , • Tous ces chiffres sont probablement ei dessous de la réalité. Aussi est-il difficile Dus de concevoir comment, au point de vue fi nancier les empires de l'Europe centrale aa_ supporteront pareil fardeau. c'es " ♦ ,a] Un aéroplane allemand descendu à Sterrebeek Un ' Tanbq » a été abattu, mardi, à 7 h ;ne 90 du matin à Sterrebeek, par les soldat dix du transport du ravitaillement. Il étai tIl monté par un officier allemand, armé d< trois revolvers à 10 coups; il avait à bort 60 bombes. On a trouvé sur lui des rensei gnements militaires. Il était à 200 mètre 3 la environ. Après avoir atterri, l'officicr j voulu décharger ses armes sur les soldat belges, malgré ses blessures. Il avait le KP. l'om Kno f-nonc^no L'avalanche Russe. La namnanne iIr la Iriisr xL Sons ce titre, le colonel R-epington, du Wî " Office, écrit à Londres, mardi matin : s Toutes les nouvelles des frontières te: e restres sont bonnes. Il est vrai qu'aucur t collision sérieuse n'a eu lieu jusqu'à pr sent entre les armées principales ét que ! succès remporté dans les mouvements pr i- liminaires ne résoud rien encore, mais ce] - n'est pas une raison pour que nous ne noi 3 déclarions pas très satisfaits de la positic des armées alliées. L'avalanche russe est commencée. El! gagnera en poids et en rapidité et aura so influence sur le sort de la campagne. L'Allemagne n'a tiré aucun avantageai 0 solument aucun de sa très supérieure pr< . paration dans l'Est; l'Autriche non plus.L e Russie a complété ses préparatifs sans il s tervention de l'ennemi et bien qu'elle e j. soit pas encore aussi forte qu'elle le ser t dans une semaine ou deux, elle est déjà a: & sez forte pour se montrer extrêmement d< plaisante. f L'Autriche qui a l'armée serbe sur le G_ bras, dans le sud, qui a un détachemer sur le Rhin et une Italie de jour en jou r plus excitée à ses côtés, n'est pas en m« 1 sure de seconder l'Allemagne de toutes s« forces, mais seulement dans la mesure d'u 3 contingent. t C'est une situation que Moltke a prév , dans ses vieux jours et elle l'empêchait d 3 considérer comme décisive l'aide que l'Ai; • triche pourrait apporter à son alliée. _ Il n'y a pa3 de doute que l'armée prir cipale autrichienne est en Galicie ou à pre ximité. C'est un très sérieux désavantag qu'une si grande partie des forces austre t hongroises soit consacrée à dçs ope - d'un intérêt stratégique secondaire. Le fait que l'offensive russe s'est dessiné avant que les armées allemandes de l'ouet aient fait quoique ce soit de sérieux es d'une importance capitale. Cela brise pa [ la base le plan germanique. Seuls, des cou "h.itfi vitroureux. successifs et triomphanl r peuvent améliorer la situation de l'armé allemande qui, sans cela, se trouvera dan ■ - une situation de jour en jour plus intoléra e rabîe. î- Si en ce moment il y a cinq corps d'aï e mée dans l'Est et 25 divisions de réserves î- les effectifs russes ne sont pas encore à c a point supérieurs qu'ils peuvent assurer 's la Russie des succès formels. Mais la Russi n peut déjà tenir ces forces-là en respect e les empêcher d'aller servir ailleurs. 6 Chaque jour qui passe, améliore la situa n tion de la Russie. Et il est certain que 1 promesse de l'autonomie à la Pologne aur )_ de fâcheuses conséquences pour les enne mis de la Russie. a Pendant ce temps, la situation des allié l_ sur la Meuse reste favorable. Pour autan e qu# nous sachions ce qui se passe, les Al a lemands ne sont pas encore en force ai nord de la Meuse, et les tentatives de L Ire et de la 4e divisions de cavalerie aile mandes pour traverser l'armée belge, on s échoué. Or, tant qu'elles n'auront pas réus ^ si, il ne restera à l'armée allemande qu'; r affronter la bataille parallèle qui répugm toujours à la stratégie allemande et à es s sayer de se frayer un passage le long d< Q la Meuse entre Verdun et Namur. Il ne peut pas y avoir plus de 13 ou 1-a corps d'armée disponibles pour cette opé e ration. H paraît improbable que les Allemand. pourront détacher à cette fin plus d'ui des six corps de Saarbruck et du sud. Ca: I'oifensive française en Alsace a atteint 1< 0 mont Donon et des monticules de la Bas» " Akaoe. Ceci retiendra le 15e corps et tou v ^ V 1 AdiwRâw âniài 5 au R&in. L'offensive française on Lorrain e doit aussi occuper l'attention du 1er Bava k rois, du 14e et du 21e corps, et, à moin ^ qu'ils ne résistent en force, de sérieuse r conséquences sont à prévoir de ce côté pa l" les Allemands. s t Es pi feront les munis L Mutin ët é Billci u illiUUlUIjUU Ul UU eu L'Allemagne compte 4 millions de nais qui, indubitablement, dit le « D! Ies Mail », se joindront aux 12 millions de louais russes lesquels sont maintenant hommes libres. Les Autrichiens peuvent-ils compter a les Polonais de Galicie qui sont mis en li| ,e" de combat contre les Itusscs, contre 'es Busses qui viennent do reconstituer Pologne libre î La Pologne fut divisée entre la Bus l'Allemagne et l'Autriche à l'époque régnait Catherine II, princesse allema: 4e naissance, amie des Allemands et Autrichiens. I* Les Polonais ont toujours été do b * ® soldats, surtout de bous cavaliers. Le uhlans étaient célèbres au temps de Na léon. Ils luttèrent ave« vigueur contre ail- Russie en 1831 et en 1868 pendant la >m- volto polonaise et ils seront aujourd'hui ou" appoint important pour les forces mili >m_ res russes. de La Grande Bretagne et la Répnhli rre française seront garantes envers les Pi nais de la promesse d'autonomie faite lennellcment par le Tsar. Un Etat auto lco me de 21 millions d'hommes, parlant i m- langue propre et confessant une relig i'j- propre, écarte dono la crainte que l'iu monie. battue à Berlin, puisse se recon )b- tuer à St-Pétcrsbourg. de D'après un journal anglais, une Polo ®r rajeunie et une Bohême rcssuscitée po raient former un formidable boulevard tre l'Allemagne, telle qu'elle sera au 1 rre demain de la guerre, et la Russie. ai- idé » al- on Jusque au bout. iur Lo rédacteur militaire du « Times » écrit: int Le plan de campagne de lord Kitche e]Q est basé sur la nécessité de se prépare ,j]e une longue guerre. fj. Il se peut donc que le nouveau minic ajc de la guerre ait à utiliser les 500,000 h< mes aioutés à l'effectif de l'armée, et il possible que, lorsque les autres puissan auront épuisé leurs ressources, l'Anglei re soit, comme dans le passé, la plus à j me de continuer la guerre. Il ne saurait être question en effet d'i paix qui ne serait pas basée sur nos coi h. tions. ats Quand bien même tous nos alliés serai ait écrasés, nous continuerions la guerre ; de qu'à ce que l'ennemi ait relâché son étn >rd te, et comme la Russie est également t ;ei- préparée à une longue campagne, les 'éch res — qui no sont pas à prévoir, mais que a sort de la guerre réserve à tous — ne ats vront pas ébranler la résolution de la B les sie ou de l'Angleterre d'aller jusqu'au bc Aucun désastre ne doit nous faire reçu! L'ultimatum du Japon à l'Allemagn j J LA CHINE S'ÉMEUT. — LE JAl'i S'ENGAGE A RESPECTER L'IM jlo- GRITÉ CHINOISE. lily ^ Pékin, 17. — Le gouvernement chino p0. ériiu de. l'ultimatum japonais, aurait 1': jcs te'ation de reprendre éventuellement pi session de Kiao-Tcheou par ses prop: moyens. sur Tokio, 17. ^— Le gouvernement japon gne s'est déclaré fidèle au principe de l'in ces ZPté Chi110; Il se oornerait à une j tion éventuelle, limitée au protectorat, Kiao-Tcheou .% sic, Londres, 17. — Un communiqué du \ où reau de la Presse dit : Les gouvernemei nde britannique et japonais s'étant mis en co , munication, estiment qu'il est nécessa' at^ que chacun agisse en vue de protéger intérêts généraux en Extrême-Orient, ons ses par 1 alliance _ anglo-japonaise et i urs tamment en ce qui concerne l'in dépende ?)0_ ce et l'intégrité de la Chine. II a été i 1 " tendu que ractivité japonaise ne s'étenc pas dans l'Océan Pacifique au delà c ré- mers de Chine, sauf toutefois si des me: un res étaient nécessaires pour la protecti des lignes do navigation japonaises dans * Pacifique, ni à tout autre territoire étn ger que celui occupé par l'Allemagne 5 que le de l'Asie orientale. so- ♦ ■* une Rémunération. ion igè- Le Ministre de l'Intérieur porte à la et naissance des autorités intéressées que s vant les instructions données à nos agei consulaires à l'étranger, la rémunérati gne due aux familles belges résidant hors iur- Royaume, leur sera payée par les soins ( dits agents, sans l'intervention des adi nistrations communales. cn" Il a été décidé,d'autre part,que l'accrc sèment du taux de l'indemnité allouée a femmes de militaires, en raison de l'es tence d'enfants, sera étendu à celles ( auraient retenu un ou plusieurs enfai d'un mariage antérieur et bien qu'il r ait aucun lien de parenté entre eux et militaire. Les commissaires d'arrondissement d( neront immédiatement connaissance de n,e5 qui précède aux administrations cornu r à nales de leur ressort. itre >m- ces Espoirs déçus. A Reims... le 7 aov une Parmi les blessés allemands soignés da idi- la* clinique du Dr 0. se trouve un sole allemand qui possédait, parmi ses papie en^ deux ordres de rappel. Le premier l'invit ->in ^ reJ°^n(lre son régiment à... Reims, le iien 4°ût. Le second l'avait rappelé, d'urgem iccs à rentrer sous les drapeaux dès le 1er ao ' le Le soldat a ajouté que nombre de ses i ,^c" inarades avaient ains reçu un premier i dre, les rappelant dans telle ou telle vi [er> de France^ ïioiios J6S lois ë la prre 1° Le mercredi 12 août, après le combat J de Haelen, des fantassins allemands ont achevé à coups de revolver dans la bouche le commandant Van Damme qui était si grièvement blessé qu'il gisait face contre Ils terre* ra 2° Le lundi 9 août, à Orsmael, les Allemands ont relevé le commandant Knappen, ar grièvement blessé, l'ont dressé contre un eg arbre et ont tiré sur lui pour l'achever. Ils ' ont ensuite frappé le cadavre à coups de sabre. sic 3° "^e nom^reux soldats blessés, désarmés et incapables de se défendre ont été maltraités ou achevés par certains soldats allemands. Les enquêtes révèlent chaque jour de nouveaux faits de ce genre. 4° En différents endroits, notamment à Ira Hollogne-sur-Geer, à Barchon, à Pontisse, à Haelen, -à Zelk, les troupes allemandes ., ont tiré sur des médecins, des ambulan-1 ciers, des ambulances, des voitures ambu-^ lancières. 5° A Boncelles une troupe de soldats alle-mands marcha au combat précédée du dra-a peu belge. e" 6" Le jeudi 3 août en avant d'un fort de )nt Liège, les soldats allemands ont continué à u,8" tirer sur des soldats belges qui, désarmés 1 a et cernés dans une tranchée, avaient hissé 'ne le drapeau blanc. 7° Le jeudi 6 août, à Yottem, près du fort de Loncin, un groupe de fantassins allemands, ayant arboré le drapeau blanc les 14 soldats belges s'approchèrent pour les faire prisonniers. Quand ils furent à bonne portée les soldats allemands ouvrirent le feu l<*3 sur eux. 1111 Paris, 17. — Un communiqué du ministère ;ar de la guerre dit s Dans la région de Belfort un grand nom-sse kre de prisonniers ont été traités avec la dernière sauvagerie. Les Allemands les dés-iiabi-ièrent;' les ft au;..Vivant f;1.!? »/'!'-1136 gnes, les exposant presque nus, aux balles 7a" françaises. Ils en jetèrent d'autres dans le ms canal les retirant et les y rejetant encore. Un Français en traitement à Besançon a été frappé à la tête et au côté à coups de crosse et de talon par un soldat allemand qui le traîna sur le soL Un autre Français SI a été achevé à coups de baïonnette. Quelques officiers essayant de retenir leurs hommes n'ont pu y parvenir. Un enfant de 7 ans s'amusant à Magny à mettre en joue une patrouille avec un fusil de bois a été fusillé. ?£. Des Allemands civils, en Alsace, tirent sur les Français. jjg A Cernay une section déployée devant îq. l'ennemi a perdu 38 hommes tous atteints os- par des coups de feu qui ont été tirés du res village avant qu'aucun soldat allemand y a-g eut pénétré. A Lutrau un instituteur a tiré sur une pa-ac- trouille de cavalerie tuant deux chevaux, de m Faux dénonciateurs. bu- nts Un confrère catholique de province publie ces nm- lignes que lui adresse un correspondant : les **ens Personnes honorables, que M. • le curé de Marche-les-Dames, près de Namur, aurait été arrêté, étant accusé d'es-~ pionnage; on l'a arrêté dans son église et ~ on l'a traîné devant le peuple indigné. Il i ~ lui a été facile de démontrer son innocence / et alors l'autorité lui a fait^ des excuses. Mais, le scandale était donné, et il en reste . " quelque chose. l0,û A Namur, deux religieux sont arrivés pour € soigner les blessés; ils ont passé la nuit " chez le curé d'une paroisse de Namur; à leur réveil, ils sont arrêtés; des individus sans aveu prétendent qu'ils les ont vus couper des fils téléphoniques ; magré leurs dénégations, malgré le témoignage du curé qui certifie qu'ils sont restés chez lui, on les conduit devant l'autorité en passant devant la populace qui les abreuve d'injures et voulait même leur faire un mauvais par-3n.- ti. Mgr Heylen a dû intervenir en disant 1U1_ qu'il connaissait ces religieux depuis une Rte quinzaine d'années. On a finalement re-l<jn connu leur bonne foi et on les a lâchés, du A Wanfercée-Baulet, on répand le bruit *os qUe les Sœurs des écoles de Moignelée font mi" dire des prières dans les écoles pour le triomphe des Allemands. A Moignelée, on )1S~ dit que c'est à Tamines que le fait s'est pro-'Vx duit. Et d'un village à l'autre on calomnie as7 les prêtres et les religieux. 3111 On attribue la guerre aux catholiques par-n^3 ce que l'Allemagne, qui est protestante, est, dit-on, catholique ! 11 le ce L'inaction We la Hotte lu" allemande. Les écrivains militaires allemands an nonçaient, depuis des années, que la flotte allemande, au lendemain d'une déclaratior de guerre, allait tomber sur l'ennemi ave< ., une rapidité foudroyante ; l'attaque brus quée sur terre et sur mer. Le programme avait été tracé à l'avance tns les escadres allemandes devaient balaye] lat la mer du Nord, porter le coup mortel à h rs marine marchande anglaise après avoii •I anéanti la flotte de guerre; dans la Médi terranée, les flottes combinées de l'Allema 5 7 gne, de l'Italie et de l'Autriche devaien: ce, faire disparaître le pavillon ennemi... ût. Aujourd'hui, le pavillon allemand a dis ca_ paru de la Méditerranée ;Pescadre de la me: du Nord, à part un raid à l'embouchure d< ®r* la Tamise pour y poser des^ mines, rest< 'H© complètement inactive, réfugiée sous le ca non des uorts. rre Nos soldats se disputent ûbat l'honneur de courir au feu. on^ Cette scène s'est déroulée, ces jours derniers,, ucho à la caserne de cavalerie de Lierre : t si XJn commandant rassemble sa compagnie ntre et demande vingt-cinq hommes de bonne volonté qui auront à partir dans une heure .pour X... d'où ils seront dirigés sur la ligne de combat. Tous lèvent la main. pen, On se dispute pour être choisi. Le secré-: un taire du capitaine quartier-maître s'écrie Ils Qu'il n'a accepté cette charge qu'à la con-s de d'être envoyé au feu au premier dé part. Il se mit en une telle colère qu'il fallut bien l'adjoindre au peloton en partance! rmés 1 La lettre suivante, écrite par nn capitaine mai" retraité, réadmis au service, témoigne aussi aile- de l'ardeur qui anime l'armée tout entière : Jour Cher ami, je suis fou de joie. J'avais sollicité mon enrôlement dans l'armée; le mi-ît à nistre de la guerre m'avise que je suis nom-isse, mé capitaine en second de réservo au régi-ndes me,nt 5*e volontaires à Y... , | Enfin, je vais pouvoir verser mon sang u Eour.ma chère patrie et aider à marquer la nbu- j Belgique en traits de feu sur la carte cle l'Europe. On verra de quoi est capable un I Wallon, même à 67 ans ! Le général X... m'a embrassé. Et moi aussi, je vous embrasse, ami des bons et des mauvais jours 1 Je suis heureux, heureux 1 Vive la Belgique 1 t de « •més 'La situation des villes prises par l'ennemi. fort Quelle est la situation, au point de vue du ille- <^roit' dos villes et des territoires envahis par . l'ennemi ? les M.. Nys, professeur de droit international ré-aire pond comme suit : por- Selon la Conférence de Bruxelles de 1874, £eu l'Etat occupant ne peut se considérer que comme administrateur et usufruitier des ; édifices publics, immeubles, forêts et cx-tère ploitations agricoles appartenant à l'Etat ennemi et se trouvant dans le pays occupé; l0m_ il doit sauvegarder les fonds de ces proprié-, tés et les administrer conformément aux règles de l'usufruit. Les conférences de La dés- Haye adoptent les mêmes manières do voir, /'li- Jvarv, 'a-tîi^cn-rr .«'rieutii&qim <ïui' illes actuellement', le fait de l'occupation ne con-1S j0 fère aucun droit de souveraineté, mais la cessation de la résistance d'une part, la >re. présence de l'armée envahissante de l'au-jn a tre créent pour celle-ci et pour le gouver* s de nement qu'elle représente un ensemble d'obligations et de droits essentiellement . provisoires. içaas En vertu des « lois do la guerre sur ter->uel- re », adoptées en 1880, l'autorité de l'occu-10m- pant ne s'étend qu'au territoire où cette autorité est établie et en mesure de s'exer-ny ^ cer. « Aucun territoire envahi, d'après le f .. Code, n'est considéré conquis avant la fin Iusli de la guerre ; jusqu'à ce moment, l'occupant n'exerce qu'un pouvoir de fait, essen-rent tiellement provisoire. Un territoire y est-il j dit encore, est considéré comme occupé lors-. que, à la suite de son invasion par les for-ces ennemies, l'Etat dont il relève a cessé, îints en fait, d'y exercer une autorité régulière s du et que l'Etat envahisseur se trouve "être à 1C1 y même d'y maintenir l'ordre. Les limitées dans lesquelles ce fait se produit déterminent l'étendue et la durée de l'occupation. » ; pa- Mais il convient de rappeler les paroles ix. prononcées, en 1874, par Auguste Lamber-mont, délégué de Belgique à la Conférence ; « Quant au pouvoir de l'occupant, disait-il. il faut que les moyens de l'exercer soient reels et suffisants, question qui présente e ces aussi de grandes difficultés : « la présomp-■ tion n'est pas admise ». « L'occupation no | s'établit pas généralement de plein-pied, e M. disait-il encore : il y a des résistances plus Na- ou moins longues et qui ne cessent qu'in-i'es- sensiblement ou partiellement. » 1e et II faisait remarquer qu'à raison de la ra-3. Il pidité des mouvements dans les condition» ence nouvelles de la guerre, il peut y avoir de» ises. interruptions et des lacunes dans l'occupa-reste tion. Dans la même conférence de Bruxelles, le baron Jomini, délégué de Russie, fai-pour sait observer que l'occupation étant un état nuit de fait et non de droit si l'occupant est en r; à mesure d'exercer son autorité, il y a occu-idus pation véritable et qu'aussitôt que cette cou- possibilité n'est plus, l'occupation cesse. ») i dé-1 L'occupation de guerre s'étend non seule-curé ment sur le domaine terrestre, mais sur le > on domaine d'eau et sur le domaine aérien.. ; de- » par- Ce que dit un soldat» une Nous détachons ce passage d'une lettro adres-» re- sée par un soldat belce à son frère : Druit ...Ce qui nous attend, nous ne le savons font Pas» mais une chose est sûre, nous ferons r le notre devoir de Belge et de chrétien; et on nous nous présenterons devant le Très Haut, pro- avec nos défaillances et nos bonnes œuvres, nnie L'Allemand veut nous réduire par la force ; nous lui résisterons en accomplissant notre par- devoir et tout notre devoir, à la plus gran-est gloire de Dieu ! Cher frère, si nous ne ' devons plus nous revoir, tu prieras pour l'absent, n'est-ce pas ? Autre lettre d'un de nos soldats à sa famiUo® j X. le 14-8-14 de. Mes chers Frères, an- ^ vous effrayez pas outre mesure. Tout» lotte va bien et, après Liège nous les attendons ition de pied ferme sous les forts de Namur. avecj En attendant nous nous amusons à enle-brus- ver leurs patrouilles de uhlans avec une fa-Icilité... Ce que ces gens-là sont bien habil-mee: lésl mais quant à être invincibes oh là làl layer Ecoutez bien : un Belge ne reculera jamais à la devant un Allemand, si ce n'est devant lo î-voir nombre excessif et la mitraille et encore, il lédi- j se fera plutôt hacher. emar Les forts et les intervalles que nous orga-lient | nisons ici sont tout à fait infranchissables, r Si les Allemands tentent de "prendre Na-dis | mur, ils y laisseront leur armée. Et puis les , mer sodats ! Quelle rage, quelle décision, quelle re de impatience 1 Et aussi çjuelle confiance 1 Evj-reste. demment on peut y laisser sa peau, mais e ca-1 cela coûtera cher à l'ennemi. V Compliments à toute la famille* Mercredi 19 août 1914. La publicité da nos ofïres.&t dem&nclss d'emploi et de sujets est la plus coisifebb en Belgique. 2i!ne année. — N° 231.

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