Le national bruxellois

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s.n. 1914, 15 Juli. Le national bruxellois. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8w3804z75j/
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■. liÉI : 9 ^P9^| 9k Êt ÊÈÊB mu*. ttiQTlONAL f J /fil flUE ^ME-AUX-feBE^ÈRK B ifliSiiW k Le3 annonces sont exclosifemsnt reçue * *o « NATIONAL », 12, Montagne-an fcv Herbes Potagères. (Téléphone 11S^) e |& ttAGENCE HA.V-4LS ^ Eiireâ&x «averts de 9 a S htira * ANNONCE Si >S Sujets demandant place ; 1 à 4 bpuss. « vr»/^ 0.7C „ Demanda et offre* d'emploi : • . }*55 4* page de 1 à Slignés, _* '*• . et {Chaque ligne supplémentaire : 40 eenHmctS -s : Réclames 9* page f avant Bourse/, l* ligna. - ./r. 1*®« Vilte et faubourgs i" ou S* page • *• t • — © d *»vl Faits Divers . . r . ■ - ' ' 5*?S 3. Nécrologies : ta liane - .ÇV * ©«OC t« NAÎ10H Al «si distribué au ro-de-ebau* j 5 sée do toutes les inrcsons situées à Pintérieu^ ^ des boulevards circulaires moyennant rembour-i sement du pnx du port, «oit 30 centimes pafj fS mois. A l'étage ou au deii des boulevards, il est ® perçu lO centimes par semaine, ou 50 ctnJ ^ Urnes par mois, contre ticket-quittance. institut royal Météorologique. Bull.du 14. Situation atmosphérique générale, S h. du matin. Baromètre à 0 de^rô et au niveau do la mer, 765.1. — Température : Maximum do la veille, *.6®3; minimum de la nuit, 14°9. — Température : Normale. 18°0. Maximum absolu, 32pS; minimum absolu, 6°1. — Déclinaison magnétique à midi à Uecle, 12°50,5. Ephémcrides du 15 : Soleil, lover, 3.45, coucher, 19.51. — Lune, lever, 22.39; coucher, 12.42. Uiw dépression dont le centre, inférieur à 754- m/m M trouve §ur l'océan nu large des côtes Irlandaises, s'étend sur l'ouest des Iles Britanniques. Sur le reste de l'Europe, la pression est assez élevée; elle dépasse légèrement 765 m/ui sur l'est de la mer du Nord, 4'ouest de l'empire d'Autriche. l'Allemagne du Sud. }a Suisse, la Belgique, le nord de la France, le golfe de Gascoque et la péninsule hispanique. Le baromètre descend sur les Iles Britanniques, le «ord de la mer du Nord,l'océan à l'ouest de la Nor vège. le nord-est de la Baltique et la Russle;il monte ^partout ailleurs. Le vent est faible de directions variées sur notre pays, où la température est comprise entre 18 déférés et 21 degrés 5. j Prévisions : Vent sud à sud-ouest, faible; orageux. lire: M. Buis. ÉLe 14 juillet à Bruxelles. La stabilité automatique des aéroplanes. Jja crise de l'impôt sur le revenu. Questions de droit : L'alfaire de Constan-tiuople.Attentat contre le visionnaire Itaspoutine, favori du Tsar et de la Tsarine. A 7 kilomètres 1/2 en l'air. Horribles tueries. ï/affairc Wilmart : La défense de Rasquin. Cyclisme : Le Tour de France, 9e étape. AUX DERNIÈRES NOUVELLES : te Sénat français adopte le crédit demandé par les sous-açents des postes. II. Humbert maintient ses accusations concernant l'organisation matérielle de l'armée française. Chronique de la mode ^ (CORRESPONDANCH PARTICULIÈRE.! Paris, 12 juillet. Voilà déjà passée cette grande semaine d'élégance, qui a décidé do la mode pour toute une saison, presque pour Te monde entier. C'est en effet à ces réunions sportives «t mondaines que l'aristocratie do tous les pays exhibe les plus jolies toilettes, qui sont ensuite recopiées à grand nombre d'exemplaires jusqu'à ce que la mode se renouvelle.D'une manière générale, c'est le blanc qui •dominait, puis le blanc et noir, c'est-à-dire des tuniques de dentelle blanche sur jupes de taffetas noir. Il y avait une quantité énorme de robes en tulle et en mousseline; beaucoup en mousseline suisse appelée encore mousseline de communiante, très simples, garnies seulement de petits plissés ou de volants et complétées par des ceintures de rubans aux couleurs vives ou de velours noir ; des robes en mousseline de soie ou tulle blanc brodées d'argent; d'autres en dentelle, les unes plus merveilleuses que les outres, trop élégantes même pour le jour. Le Chantilly domine parmi les dentelles et en coupe sa légèreté par une ceinture ou des garnitures de velours noir ou bleu marine. On vit même beaucoup de robes de dentelle avec corsage ontier de velours, ou accompagnées de petites vestes de velours noir ou bleu marine. J'ai noté aussi beaucoup de robes charmantes en linon blanc, garnies de satin de couleur, en linon pékiné avec casaques d'organdi incrustées de dentelles, en crépon à pois do velours, en voile broché de fleurettes aux tons vifs. Puis un tissu nouveau, très joli, portant un nom gracieux : « chute d'eau »; le fond du tissu est de voile ou gaze de couleur et les rayures sont de velours blanc, à moins que ce ne soit le contraire : fond blanc et rayures de velours do couleur. Comme façon de robes, surtout des jupea À longue tunique, des corsages ouverts, des manches longues ou demi-longue. Puis des vestes et casaquins courts, ou de très Ion- ) w gues redingotes; encore quelques capes cour-k tes avec gilets, la plupart en Chantilly, ei » des châles en dentelle genre ospagnols. "Sa Sur les robes légères on oppose des gar-1 nitures de velours, des bandes de fourrure : ' hermine"* ou zibeline, comme nous l'avons iâ déjà vu les étés derniers, mais qui nous semblent (toujours une singulière antithèse. Cependant il est juste de dire que la mode> tnr un instant presque ridicule, est redevenue '4* charmante. S il y a parfois des notes un peu audacieuses il est facile a une femme de bon goût de les éviter. Je vous citerai donc, mal- fjré parfois un peu d'excentricité, les toi-ettes qui aux diverses réunions m'ont paru OA' les plus remarquables; je ne vous engage-«jH rai pas, mes cheres lectrices, à les recopier ;ès. ! tontes exactement, mais je pensé que vou3 ste pourrez glaner çà et là des idées intéressan-I tes. udi Tout d'abord, une merveilleuse robe en >H« | ^ulie blanc, jupe avec longue tunique de 'tulle brodé, corsage garni de petiies hermi-ior®. nesd Puis une toilette do guipure blanche, □te , également à tunique longue, corsage for-'mant fichu retombant sur la jape, manche longue et collante. Une robe en guipure Ivoire, corsage drapé ux. de velours noir se continuant en une ceintura re tombante formant large nœud en arrière. Une longue redingote eu gabardine blanche sans manches,boutonnée par un rang de boutons d'ivoire, posée sur une robe de moire blanche très légère à jupe unie. Une robe en ce tissu « chute d'eau » dont ie vous parle plus^ haut, fond rose rayé es* blanc, formant tunique dentelée posée sur ! une jupe de taffetas :• au corsage une sorte ut- de boléro sans manches faisant deux poin-> tes derrière, sur un dessous en taffetas ic, blanc formant ceinture. Dans un genre plus élégant, voici une jupe de dentelle noire éclairée d'une tunique de dentelle blanche, à volant de Chantilly. Le in. corsage formant veste vague est en velours cerise avec un gilet de satin noir à boutons de jais. Voici encore une autre toilette originale ^, et qui eut beaucoup de succès ; c'est une jupe assez large en tulle blanc pékiné de rubans de velours noirs, chaque ruban ar-®n" rêté au bas par une rose rose. Les rubans ar" font le tour de la jupe en diminuant de largeur; cette toilette rappelle une mode qui = fut très appréciée il y a seulement quelques ; années; certains couturiers prétendent que j nous pourrions bien y revenir, mais ne pré- e tend-on pas également' que nous reVèrroBB ■ la crinoline et jusqu'à présent, nous avons eu la chance d'en être préservées. Enfin je vous citerai, à simple titre de curiosité une toilette assez compliquée mais '• ravissante en mousseline de soie blanche tou-• ,1 te brodée d'or et de perles noires, avec de grands oiseaux bleus, orodés d'espace en es-zr pace ; cette mousseline tant brodée forme ® " une tunique alourdie de chaque côté de I glands de passementerie, elle se prolonge . ®ï sur la jupe de satin banc par un haut vo-lant de dentelle.Le corsage est tout en tulle, ouvert en pointe et avec manches demi-lon-gues.• | Je n'on finirais pas si je devais vous citer tout ce qu'il y avait d'original et je m'a--Îpk perçois que je n'ai pas encore parlé des ^ chapeaux. Je suis donc obligée, de laisser ce chapitre intéressant pour une prochaine orJ chronique. es, (Reproduction interdite.) de Satin Blanc, de M. BULS I On lit dans k « Patriote » : [ M. Buis, mort à Bruxelles, lundi soir, des suites d'une attaque d'apoplexie, naquit en 1837. Il avait donc 77 ans. Son entrée au Conseil communal date de i 1877 II fut échevin deux ans plus tard et devint bourgmestre en 1881, poste qu'il occupa 19 ans. Esthète préoccupé de la beauté des vil-t les, il s'occupa notamment de restaurer la Grand'Place de Bruxelles. Son action po-; litique fut le plus souvent caractérisée par s le sectarisme le plus étroit. Son nom ne fut [ pas rehaussé par son attitude du 7. septem- - bre 1S84. Plus tard, parlant des religieux et religieuses, il osa employer le mot de j « vermine ». j II siégea à la Chambre de 1882 à 1884, et 3 de 18S6 à 1894, — sans y laisser de traces, s Ses talents de parlementaire étaient sans 3 éclat. Lorsqu'il eut évolué du radicalisme - au doctrinarisme les socialistes le traitè- - rent en ennemi; certain dimanche après-& midi de Î893, il fut, par dea sacripants rouges, roué de coups et laissé à demi mort - sur un trottoir de l'avenue Louise. Les : gredins, auteurs de ce mauvais coup, « re-3 haussaient ainsi, «leur geste d'un idéal de = justice » 1 Le bourgmestre, il s'en fallut de • peu, était traité .comme un archiduc... Le 17 septembre 1884, à la tête d'une de-3 putation de bourgmestres auxquels il avait 1 fait jurer de combattre sans paerci la nou-1 velle loi scolaire, il se rendit au Palais, - royal pour déterminer le Souverain à no ■ pas sanctionner cette loi. 1 Léopold II lui donna à cette occasion une " leçon de droit constitutionnel demeurée far r meusp: # / 5 — « Je reçois votre pétition, répondit le * Roi à *]£. Buis, comme étant l'expression de3 vœux d'un grand nombre de citoyens 3 investis des fonctions de magistrats com-3 munaux. J'ai reçu aussi, vous ne l'ignorez " pas, de très nombreuses pétitions en sens > contraire à la vôtre. En présence de ces opinions divergentes je dois me conformer e à la volonté du pays, telle que l'ont expri-, mée les majorités des deux Chambres. » L'apothéose de M. Buis date du 29^ janvier 1911. Ce jour-là, sa carrière politique, ^ législative et communale, fut célébrée par ses amis en l'Ecole normale du boulevard " du Hainaut et une plaque commémorative y fut placée en l'honneur du fondateur de t la Ligue maçonnique de l'enseignement. / La « Dernière Heure » Imprime que « les r collectivistes l'entouraient de respect au-e tant que les libéraux parce que Buis avait L_ compris de bonne heure que l'union des s partis de gauche n'est pas moins nécessaire que l'uniop entre les libéraux j>. Mais, d'a-e près la « Gazette » l'ancien bourgmestre Q n'eut jamais confiance en pareille union,vu e qu'il démissionna après que la R. P. eut B supprimé la majorité libérale homogène du s Conseil parce qu'il ne voulait pas administrer sans l'appui d'une telle majorité, e « La lutte fut âpre entre le groupe doctri-e naire et les nouveaux venus de I'extrême-e gauche » dit le « Peuple >. r- Le moniteur socialiste rappelle que M. is Buls^ brûla ce qu'il avait adoré. D'abord r- partisan de la revision constitutionnelle ii avec MM. Picard, Janson et autres, il ne ;s tarda pas à montrer c ce que deviennent au e bout de. quelques années les bonnes volon-ï~ tés radicales > : 'g Au moment de la scission libérale, il abandonna l'« Association » et adhéra à la « Ligue » comme d'ailleurs presque tous ses amis de jeunesse. ;e La revision ne lui apparaissait plus urgente, le ls suffrage universel le comptait au nombre de ses i- ennemis. Cest contre lui et son groupe qu'il faite lut alors mener campagne pour abattre le régi-B- me censitaire. Le sac du Roi. — On nous écrit d'Osten-de, le 14 : Le Roi se promenait, lundi soir, vers 9 heures, sur la Digue, en compagnie du duc de Brabant et de son officier d'ordonnance. Les promeneurs se demandaient ce que pouvait bien porter le Roi, dans la main gauche. C'était un sac en moiré noir, paraissant assez lourd et ressemblant assez Die*' aux aumônières de dame. Or, ce sac mystérieux ne contient que du sable. On sait que le Roi a conservé une certaine raideur dans le bras gauche, à la suite de sa chute de cheval dans la forêt de Soignes. Le médecin lui recommande, afin de faire travailler le bras le plus possible, de porter un sac lourd à la main. Et le Roi, dan.; ses promenades, ne quitte pas ce sac. On peut s'en convaincre, tous les matins, quand le Roi va prendre son bain, à Maria-kerke, vers 7 h. 1/2. • Le roi Albert, avant de se rendre dans la va'^ée de Saas-Fee pour y faire de grandes :sions, monta aux rochers de Naye et n'-,- fut reconnu par aucun des nombreux j touristes qui, ce jour-là, avaient escaladé cette montagne à l'aide du funiculaire. Un autre jour, le Roi descendit avec la Reine, en au-tomobile, jusqu'à Montreux-^erritet. Les souverains y passèrent plusieurs heures : dans les magasins, achetant des cartes pos-i taies illustrées et des petits souvenirs ae la Suisse. Leur attention ne se porta pas s^u-i lement sur les établissements réputés se-lect. D'autres magasins reçurent également i leur visite. In memoriam. — La mission catEolique . allemande de Bruxelles fera célébrer un i service funèbre mercredi 15 juillet, à 10 heures du matin, en l'église de la Made-; leine, rue de la Madeleine pour le repos de l'âme de feu S. A. I. et R. l'archiduc Fer-. dinand d'Autriche-Hongrie et S. A. Mme la duchesse de Hohenberg. La garde des palais. — Pendant l'absence du régiment des grenadiers du 26 juillet au 6 septembre inclus, les postes des palais [ et du parc de Bruxelles, seront fournis par . le 9° de ligne. y A l*annéc. — Dans le haut commande-\ ment. — Le lieutenant-général Lantonnois-Van Rode^ commandant la 6e circonscription militaire, assiste aux exercices de ea- - dres de la 6® division d'armée: il a trans- - mis son commandement au générai-major ■ Leclcrcq, commandant la 8e brigade mixte. | Le général-major Delforge, commandant supérieur de la place de Bruxelles, a re-. mi a «on commandement, pour la même raison, au colonel Meiser, du 9e de ligne. Les banquets du 14 juillet à Bruxelles. — Mardi, à midi, à l'occasion de la fête nationale, la Société Française de Bienfaisan-do de Bruxelles offrait le banquet traditionnel aux assistés de la colonie. La table d'honneur était présidée par le ministre de France, ayant à ses côtés les membres de la légation, les membres du ? conseil d'administration de la Société, les dames protectrices de l'œuvre et les invités, etc. Quatre-vingt-huit vieillards des deux sexes participaient à ces agapes, tandis que cent dix vieillards nécessiteux avaient reçu chez eux, par les soins de l'économe, M. Lefevre — qui depuis des années orga-® nise cette cérémonie familiale — tout ce d qu'il faut nour célébrer la fête nationale. Des toasts chaleureux ont été portés à la r- France, à la Belgique, aux fondateurs de la Société et aux dames. Les vieillards invitéï ont ensuite entendu un beau concert, au-j. quel ont pris part Mlle Zevane. cantatrice de la Monnaie ; M. Emile Lambrecht, ténoi e- du Théâtre royal de Gand, qui chanta lo « Marseillaise » et la « Brabançonne ■». M 9 Seure accompagnait les artistes — tous vi vement applaudis — au piano. Un second banquet organisé par la Cliam bre Française de Commerce et d'Industrie la Société Française de Bienfaisance, l'U nion Française, la Société Française de Se cours MutueJs. la Fraternelle Française e la Société des Officiers Français, eut liei au Grand Hôtel, à 6 heures. Aux côtés de M. Klobukowsky, ministn [r de France, prirent place MM.Van Elewyck e président de la Chambre de Commerce d' Bruxelles, Zorn, vice-président de la Cham 3] bre française de commerce et d'industrie le baron Lahure ; le commandant Génie,at BEîSESrŒa36ï3HJ3CSH?2ZBEKZZE5eKÏ<n2BBB5}aEaBIBBZ!EES£S JJULJliÎBI ■ ■■lllf !■! Illlll ■!■■■ ■ I IIIIIIIIWI— q- taohé militaire ; Hamaide ; Mottay ; Poisat ; le commandant Piérart ; de Fontaroe, con-r8 seiUcr de légation ; etc. lu La série des discours s'ouvrit par un q- toast du ministre de France à LL. MM. le 3e roi et la reine des Belges. (Applaudies.) la M. Van Elewyck lève ensuite son verre rt à la paix. 2z L'orateur développe ensuite cette idée: iC L'Europe n'est pas assez riche pour se payer ie luxe de guerres désastreuse» et Lj. inutiles. te M. Zorn, vice-président de la Chambre ,j_ française de commerce et d'industrie, re-mercie tous ceux qui ont bien voulu réponse dre à l'invitation du comité. L'orateur termine on disant que le Fran-çais qui haibite en Belgique est un émigré s^ privilégié. a! La - Marseillaise 3 a été chantée ensuite par Mme Lainbrecht-Stevens et la « Brabançonne par M. Bouilliez, du Théâtre de la la Monnaie. es La fête s'est clôturée par l'exécution et d'une série de pièces de musique de choix, ix notamment Valse nuptiale, Louise, La Bo-jé hême, l'ouverture d'Obéron, etc. Je> La grande retraite militaire du sajoedi 18 juillet. — Le cortège se formera à 20 h.30 eÊ à l'Allée-Verte et parcourera l'itinéraire )S- suivant : Boulevards d'Anvers et de U Senne, place de Brouckère, Boulevard Anspacb, me de la 50- Bourse, rue au Beurre, Grand'Placo-arrêt nt (Brabançonne), lue de la Colline, rue Marché-aux-Heroes, rue Centrale, rue Cantersteen, rue des Paroissiens, plçce Sainte-Gudule, Treu-ne renberg, ruo Royale, Boulevard du Jardin Bo-\}n taniquë, boulevard d'Anvers, Allée Verte, où 10 aura lieu la dislocation. le- —— — Semoîs « Le Sanglier », pour amateur». En paquet do 0.20, 0.30 et 0.60 centimes. 4681-521 ne Une attention. — Les délégués qui représenteront la Hollande aux fêtes d'inauguration des nouvelles installations maritimes ;n" do Bruxelles, sont chargés, en même temps, . do déposer une gerbe ae fleurs sur le mo-113 nument élevé, à proximité du palais de }u»-31 tice. en souvenir de ceux qui ont péri, il y a huit ans, dans lo nauirage du premier ^ navire-école belge, * Comte de Smet de u_ Nayer >. L'état civil de Bruxelles. — Dtu 28 au 4 ja" juillet, 74 naissances et 44 déoès ont été i18* constatés dans la papulatiou bruxelloise, 'or soit une natalié de 22.2 et uue mortalité de ^ 13.2 pour 1000 habitants. La moyenne §ui-_ nuelle de la semaine correspondante de la r®~ période 190^-1913 a été de 53 naissances et ai~ de 4G décès. Le groupe des maladies contagieuses a fait 1 victime : rougeole, 1 décès. Les 44 décès se répartissent comme «uit au point de vue de l'âge : moins de l mois, - 1 ; de 1 à moins de 6 mois, 4 ; de 6 à 12 mois, ia~ 0; do 1 à 2 ans, 1; de 2 à 5 ans, 3; de 5 à tn- 10 ans, 0: de 10 à 16 ans, 0; de 15 à 20 ans, di- 0 ; de 20 à 30 ans, 1 ; de 30 à 40 ans, 3 ; do 40 à 50 ans, 5 ; de 50 à G0 ans, 4; de 60 à 70 le ans, 10 ; de 70 à 80 ans, 11 ; de 80 et au delà, les i. du Pour les faubourgs de l'agglomération les bruxelloise? le total des naissances a été de vi- 180 et celui des décès de 140, soit une natalité de 15.4 et une mortalité do 12.0 par >n* 1000 habitants. La moyenne annuelle de la dis semaine correspondante de la période 1909-ï-nt 1913 a été de 164 naissances et de 117 décès, ne, Le groupe des maladies contagieuses a fait ga- 4 victimes: rougeole, 1 à Ixelles; scarlati-ce ne, 1 à Ixelles; diphtérie et croup, 1 s Jette-Saint-Pierre et 1 à Laeken. - la Les 140 décès se répartissent comme suil 1 la au point de vue de l'âge: moins de 1 mois tés 6 ; de 1 à moins de 6 mois, 8 ; de 0 à 12 mois au- 1 ; de 1 à 2 ans, 3 ; de 2 à 5 ans, 6 ; de 5 à 1( •ice ans, 2 ; de 10 à 20 ans, 8 ; de 20 à 30 ans, 13 nor de 30 à 40 ans, 8 ; de 40 à 50 ans, 25 ; de 5< - la à 60 ans, 19 ; de 60 à 70 ans, 15 ; de 70 à 8< M. ans, 18 ; de 80 ans et au delà, 8- vi- Pour l'ensemble de l'agglomération bru xelloise (Bruxelles et faubourgs), le taua im- correspondant sur 1000 habitants a été d< rie, 16 8 pour la natalité et de 21.1 pour la mor 'U- t alité. Se- — ; et — Le Corset Warner's no rouille pas, ne cass lieu Pa®- Mm® Loos, Corset*», 53,March.-aux-Herbef 1165 jtre " ?ck, Les carabiniers cyclistes se trouvent ei de ce momeut, au camp de Beverloo. Ils y ef am- fectuent leur période de tir et de manœu rie, vres. Us rentreront à Bruxelles le 5 sep ,at- tembre. it ; —— >û- Le prix Bastia. — La lauréate du prix Bastin vient d'être désignée par le collège nn éohevinai de Bruxelles. 1© Mlle Anna Van Crombrugghe obtient (?• prix. Mlle Anna Van Crombrugghe, âgée rre de 22 ans, est ouvrière couturière. Grâce à l'intervention de généreux ano-je: nymes, le Collège a pu décerne- deux pri-'6e mea supplémentaires de cent francs cha-et cune à : Mlles Alioe-Jeanne Craps et Marie-Joséphine Yanden Kerckhoven. il* — Sonvenl femme varie, mais jamais pour ion café, car elle emploie toujours l'excel* lente chicorée dea < Trappistes Vincart. > — L'éclairage de la place Rogier. — Ea »r* mars dernier, le conseil communal de Baintr ., Josse-ten-îïoode approuvait un projet de convention avec la Compagnie du gaz de ra" cette commune pour l'éclairage au gaz sur-pressé de la place Rogier. Aux termes de cette convention, la Com-'.on pagnie du gaz devait se cha-rger seulement *x> de l'établissement de la station de compres-sion, de la conduite du gaz comprimé et des foyers lumineux, la commune se réservais ,. d'assurer la transformation des candéla-bres existants et la fourniture du candé-;30 Jafcre central. are Cette transformation des appareils existants devait permettre l'éclairage simul-tané, par le gaz ordinaire, à l'aide des lan-la ternes latérales et, par le gaz surpressé, rêt au moven de la lampe centrale. hé- Or, la Compagnie vient de faire savoir à' en, la commune que la transformation prévue eu- ne comporte pas le fonctionnement simul-Bo- tané des deux éclairages, qui est pourtant on indispensable. Dans ces conditions, le remplacement des candélabres existants par de nouveaux per-«U mettant cet éclairage simultané devenait ™ inévitable. La commune a décidé de confier l'établis" sement des nouveaux appareils à la Com-JJgg pagnie du gaz qui s'engageait à fournir et ^ à placer les sept candélabres à^ deux ali-mentations séparées pour le prix global et :us_ forfaitaire de 3640 fr., soit 520 fr. pièce, ■j Les anciens appareils seront utilisés pour • JL le renforcement de l'éclairage au gaz ordi-naire, en d'autres endroits de la commune. — La Nouv. Boulangerie Nationale,rue Delau-. nor, 14, procure le pl. d'avantag. à ses cliente. u 4 m ««r été —— Lse, — Les candélabres de la Colonne do de Congrès. — Depuis nombre d'années on ^n- constatait que les socies de pierre bleue i la sur lesquels sont posés les candélabres qui s et ornent îe grand escalier donnant communi-îta- cation entre la Place du Congrès et la place ces. du Marché du Parc se fendillaient et que suit des morceaux s'en détachaient. C'est la ois, rouille qui. paraît-il, est la seule coupable ois, «t la ViUe n'a eu qu'une chose à faire, c'est 5 k, de remplacer les socles. A cet effet, des ms, ouvriers ont enlevé les candélabres, brisé ; de ^ coups de ciseaux ce qui restait des socles i 70 <ïui seront renouvelés. Puis les candélabres ©là, recevront une épaisse couche de couleur, à l'intérieur comme à l'extérieur et repren-tion «front leur place. na- —; Treurenbcrg. — On démolira pro~ r chainement le pâté de maisons qui forme le e ja coin de la rue du Bois Sauvage. On disait qqq que les beaux vestiges des anciennes forces to&j^ûîona de Bruxelles existant en cet en-falt *Jîaient également disparaître, mais Li- il n'en est rien. Ces restes au passé fai-1 à autrefois de l'établissement Marugg, un elacier du Treurenberg. A la . construction do la salle Marugg, les fortifi-• cations furent annexées au jardin du . ' doyen et leur conservation est ainsi assurée. à 10 _ Maison Tulkens, 220, r. Blaes. — Li- ïi ^nidation de stores, rideaux et brises-vue. fis _ K13562 a 80 bru- Grandes manœuvres. — En vue de don-taux ner aux quartiers-généraux, aux états-ma-3 de jor8 et aux services, pendant les prochai-^or- nés grandes manœuvres, les automobiles-voyageurs et motocyclettes prévues par la brochure « Organisation de l'armce sur le irbes. guerre », le ministre deja guerre L1652 Pr^e les chefs de corps de lui faire connaître les noms des militaires sous leurs or-j. en dres qui seraient disposés à participer aux y e£_ grandes manœuvres avec leur voiture ou nœu- motocyclette. sep_ Le département de la guerre allouerait, pour les automobiles, une indemnité de Feuilleton du 15 juillet 1914. 36 f^SBENTCHU PAR Pierre L.HANDE En vérité il y avait bien, dans ces misérables scrupules, de quoi gâcher deux vies et navrer deux bonheurs ! Mais à quoi bon-revenir, maintenant, sur ces choset>? Le aort en est jeté! C'est bien fini, désormais! Le notaire est allé à Guztizederra ! On y a tout dit, puisque Miguel savait l'existence du billet I Miguel est héritier et il t'a abandonnée, malgré son cri de l'autre soir. Ah! ce cri : « Oser fc'aimer,maintenant 1 Oh oui ! plus que jamais ! * Eh bien non 1 il ne le dirait plus! Il a réfléchi! On l'a convaincu! On l a forcé, peut-être ! Mais c'est bien fini: il ne s'est pas retourné 1 Mirèn so laissa tomber sur une des marches; elle n'avait plus le couragd de monter, de traverser 1 esplanade pour s'enfermer dans sa chambre ou aller pleurer près de la Vierge. Elle regarda encore vers la boucle du sentier de Lezo qui s'enfonçait dans les ajoncs de la montagne. Plus personne. L'ànesse de l'Ermitage broutait tristement sur lo talus les pointes des fougères gelées l'une des dernières nuits. Des clochettes de troupeaux invisibles brisaient seules, par moments, le aiiencc des grandes combe3. | ,■ ■■ I ■■ ; La jeune fille avait pris la tête dans ses mains. Elle se souvenait du premier départ ' de Miguel, de cette matinée d'automne où elle était allée consoler, à Guztizederra, la pauvre vieille mère pleurant au coin du feu. Ah ! tout le monde prend pitié des mères dont les enfants sont partis. Mais la peine d'une pauvre fille, qui donc ose s'en attendrir? qui penserait à la partager? Par une ironie méchante du souvenir, Mirèn se rappelait quelques-unes des paroles échangées alors, sous l'âtre de la cuisine - où se jouait le feu : j — C'est une fille comme toi, pauvre Mi-î- rèn, que j'aurais voulu voir ici, jeune fem-5 me ! Toi, oui, avec Migueltcho l !i Qui parlait ainsi? Sébastiana. Et Mirèn i répondait : î — Oh ! non ! pas ici ! Je suis trop pauvre 1 La vieille femme disait : ! — La maison est forte et mieux vaut,pour ! sa prospérité, une jeune maîtresse laborieuse, econome, honnête comme toi,qu'une ! femme bioin dotée, mais aux mains trop : ; blanches. | Ah ! c'est beau à dire, cela, guand rien -,ne fait craindre, au foyer prospère, de de- - ! voir tomber un jour à ces extrémités ! C'est -;beau, la pauvreté, quand on nage dans la s ! richesse! Une Mirèn, avec ses seuls beaux i yeux, est touchanto. de loin ( Approche-t-11 elle ? On s'entend fort bien à la détourner! -.Puis, on l'oublie! - Et cependant,si elle avait voulu I Si, l'aju- - tre soir, quand Migueltcho la suppliait, s abattu à deux genoux dans les cendres de t l'âtre, elle s'était ietée dans ses bras ten s dus comme pour 1 emporter ! Si elle avait dit, n'écoutant que son cœur ; c Oui, je viens, je suis à toi! Allons à Guztizederra! , Nous tenterons à nous deux le prodige! » quil es aurait empêchés, eux, les héritiers, , de régner dans 1 antique maison ? Qui eût csé contrarier la volonté de celui qui pou-; vait, seul désormais, sauver le nom et, : peut-être, le foyer? Alors, fiancée heureuse, elle eût enchanté, à hier et à coudre son trousseau, les dix mois qui l'auraient séparée du bonheur; et au lieu de se terrer, i là, entre de vieilles pierres croulantes,com-; me une triste salamandre, elle eût été porter allègrement la cruche de lait dans Fon-tarabie pour entendre chuchoter aux portes: — Mirentchu ! la future maîtresse de Guztizederra ! \ Mais non. Elle serait encore, elle serait toujours Mirentchu, «la fille de la benoîte». ! Elle moucherait les cierges à l'Ermitage et découperait des hosties.Quand monteraient • des étrangers, elle tirerait le voile qui mas-. que la niche et tendrait la main pour re-; cevoir en retour les deux sous.^ Par son rôle I même elle était bien prédestinée à n'être jamais que vieille fille et à rester chez elle, i selon le terme qui, en Espagne, remplace la - « coiffe de sainte Catherine », « para vestir b imàgenes », pour habiller des statues! » l Ces pensées qui, en d'autres jours, au-: raient fait pleurer de faiblesse la jeune^ fil- - le, l'irritaient maintenant, et déchaînaient 1 en elle des revendications amères. C^uoi ! parce qu'elle avait eu de la générosité, du . dévouement, de la grandeur d'âme, elle était exclue du bonheur désormais? Les 3 égoïstes seuls ont le droit de jouir? et Dieu prenant au mot les sacrifices qu'on lui pro-ti pose enrichit ainsi les méchants des dépouil-3 les volontaires de ceux qui le servent ?Quoi ! parce qu'une Mirèn s'était montrée un jour magnanime, une jeune femme au visage étranger irait bientôt commander sur Guztizederra et ne témoignerait jamais à la fille de la benoîte qu'une condescendante pitié? Allons donc ! mieux vaut prendre son parti d?un monde mauvais et se conformer a ses basses lois. Un Joshé-Antoni a-t-il le goût de la pêche : il lâche son majorat et tout est dit ! Ceux que viendra gêner cet affranchissement imprévu s'arrangeront de leur mieux. Un don Pantaléon convoite-t-il la terre du pauvre : il compromet le bonhomme et s'empare de son bien. Indélicatesse? . Mensonge 1 Bah ! cela empêche-t-il le marin de fumer sa pipe, assis, les pieds dans la b vague, à la proue de son canot, ou l'usurier de rêver, le soir, sous le tulle de la lampe, k tandis' que sa Maritchu, au piano,^ chante b une « malagueiia »? Mais Dieu lui-même, - en laissant éclater au dehors le bonheu» . des méchants, ne nous invite t-il pas à sui-3 vre leurs tortueux chemins?... 3 Ainsi allaient s'exaspérant dans le cœur de Mirentchu les folles voix de l'amertume i et de la douleur : certes eiîe-même y discer r nait confusément les violences déchaînées du Tentateur. Mais incapable, à ce momeut, - de contenir cet orage, elle lui livrait le - champ libre et nu de son esprit désemparé, t Elle éprouvait un soulagement sauvage, ! comme celui d'une vengeance raffinée, à i sentir tressaillir sa conscience SÔus le .galop e effréné de ces suggestions _ malsaines. Un s sourire qu'elle ne se connaissait pas soûle j vait le coin de ses lèvres contractées, et ses - doigts broyaient machinalement les petites - aiguilles odorantes des romarins. ! Pourtant, depuis quelques minutes, Mi- mm 1 rèn écoutait d'une oreille distraite le grelot d'une voiture, au-dessus d'elle, sur la 1 route en lacets. Parfois le bruit s'étouffait au creux de quelque méandre, puis le pas I du cheval venait a frapper, plus clair, la route sèche, et la clochette tremblait. L'at- ' telage montait rapidement. Mirèn se redressa. Ce grelot, ce pas souple et long, ce frou-frou des roues caoutchoutées,ce gémissement du harnais verni... Elle connaissait bien ces bruits... Le cabriolet de Maritchu ! Une moue de contrariété passa sur «on visage. Elle eut la pensée de rester blottie ! contre cet escalier perdu. Sur l'esplanade, où la voiture venait de , s'arrêter, une voix joyeuse de jeune fille • cria vers les fenêtres : — Mirentchu ! ; Mirèn entendit qu'on sautait légèrement , à terre, qu'on entrait dans la maison. Au bout d'un instant, la voix cria encore, de ■ l'intérieur : — Mirèn ! Où es-tu ? Mirentchu 1 La petite rêveuse songeait : « Pourvu ; qu'elle ne vienne pas voir au jardin, du haut du mur ! » > Il y eut quelques minutes de silence,puis, , tajit à coup, Mirèn entendit à deux métrés ; au-dessus d'elle, un immense éclat de rire. . Elle leva vivement la tête et aperçut, au , ras de 1 muraille, un long visage pâle et i frais qu'égayaient deux yeux d'un gris vif } sous une auréole de cheveux blonds, i — lia ! Ha ! Mirèn -Petite sauvage ! Crois-tu donc que j'aie ouDlié notre ancienne ca-s chette pour fuir les visites? Grimpe, qu'on b t'embrasse! Découverte ,ma chère! Si nous avions le temps, c'est moi qui irais me ca-- cher, maintenant, et ce serait à toi de cher- t——M———Mi—M——fi——MO——— Mirèn avait remonté l'escalier. Sur l'esplanade, elle embrassa Maritchu. — J'étais si mal mise ! expliqua-t-elle. Regarde : à peine coiffée ! — Oh l là! là 1 fit Maritchu. Mademoi-cher I selle se met bien en peine do sa toilette ! On reçoit donc beaucoup à l'Ermitage? De mon . temps, guère! On était d'un simple! Vois, t moi : me suis-je mise en frais? [ Maritchu venait tête nue, ses superbes i bandeaux maintenus souplement par une > mantille de blonde gris-perle. Un petit costume tailleur do la couleur de sa mantille, 3 et des espadrilles rouge vif, haut lacées b sur les bas blancs. — Eh bien ! tant pis ! ajouta-t-elle aveo nno moue maligne. Je t'emmène comme tu t 'es 1 3 — M'emmener! s'écria Mirèn effrayée.Et e où donc, je te prie? Maritchu tira la langue, pencha la tête : — Visiter ma ferme, mademoiselle ! u — Ta ferme? La tienne? LJ — Si, sefiorita! la mienne! la mienne à moi ! ma ferme de Goïkotchca !... Allons, i hop ! ajouta-t-clle en prenant la main de s Mirèn et la tirant vers le cabriolet. Je te raconterai cela en voiture. Monte ! mais u monte donc, paquet ! Là, c'est bien ! on di-t rait, ma parole, que tu rêves! [f — Maman, je vous l'emporte pour une heure. Je vous la ramènerai! Nous serons sages! Conduisez, dit-elle au groom. l- Elle vint s'asseoir à l'intérieur, en face n de Mirèn. suivre.) f'7, e (i'fkSÀ t Mercredi 13 juillet I9U. y" ""la WtHotti «i 4» sujets sst 11 plus Montas» »» année. —N3196.

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