Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 05 Februar. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p55db7wp8n/
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iK.udï .-; Février CINQ CENTIMES 80'année — ]*î0 36 Le Nouveau Précurseur AJBUiN 1>J Jr_j ivi-rr_j^xj j_ «13 : un an 12.00 fr.: six niois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. ANV®S'm , 15.00 fr. - 8.00 fr.; » 4.50 fr. ; ®ÏÏRANnF - 32.00 fr.; - 16.00 fr.; - 8.00 fr. HOLLANWS' , 32.00 fr.; . 16.00 fr.j . 8.00 fr. [ S'POSTALE, - 42.00 fr.'; . 21.00 fr.; . 10.50 fr. [ Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON s'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des ! en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOBES { N° { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. -A-KTlSr ON OB^ Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1,50 » 1 à 4 lignes . » 1.00 Faîts divers, la ligne . . » 2^50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers . . . » 3.00 Le* annonces de Vétranger* et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agence Eazas, 8, place des Martyi'S, à BruaeMes, 8, Place de la Bourse, à Paris, et 20, High Holborn, à Londres. L'Irlande H i n M Synge, l'auteur du „Baladin <}u ■r^idental", Irlandais de race a, com- 5H dit si bien wilUam sPetl1' traité îf façon admirable, les mœurs et le mi-îfndais Cependant, nul n'ignore, que, il Sais ^ pique de connaître IllW', aucun ne peut dire si l'Irlande ■ le ou pauvre; si le paysan est heu-1' ou malheureux; si les fermiers sont W viiraes ou des exploiteurs;si les esprits dïmtos pour l'émancipation politique ou ■S Is tutelle un peu rude que le gou-1 it de Londres fait peser sur eux V Iip \ l'avenant. Je ne crois pas qu il I ï un pays plus proche et plus difficile »■" ie II n'y en a pas, il est vrai, ou fcrastes soient plus nombreux, plus '«"'juf'mie le côté de l'île qui fait facê à Eterre s'est ouvert au progrès, à l'in-Ife fet offre des villes qui ressemblent à il ' de l'Angleterre même, la partie occi-r'f I Imirnée vers l'Océan, a conservé Pt mœurs d'autrefois. Et quand je R't o"st par impossibilité de Jiji'ser davantage. Depuis des siècles, rien Éeta'rU'on ne voit tant de pierres que ESLagne du Connaugt: des grosses, K S des petites, taillées par la na-Kmblelt-il pour faciliter les cens-k • m; ot 1p navsan en fait un usa0e 1 peut dire immodéré. De là un premier . f ta paysage local. Tout est en pierre; Bot mur d'enceinte, clôture de pré, de j|n%™e sais-je, même des sièges, des Xis'ces villages de pierre vit une popu-Son au caractère étrange. Si limité qu en RI cercle, il abonde en contradictions, imanche dans ces village irlandais, on Cession d'une population cossue, pro-Ïp es ue élégante*; Pas de blouse, pas de Euetle pour les hommes, mais des com- ■ a bonne étoffe et des ..melons" sur la [ du linge blanc. Les femmes portent Lu et costume de ville, sont correcte- £f chaussées, les enfants bien tenus et !lets Eh bien,ces espèces d idmgènes se Bfct et s'habillent une foi par semaine. Xparesse? Qui pourra le définir? Leurs tees sont maigres, ils y cultivent un peu Sine, des pommes de terre et des choux Pas il autre élevage que celui du porc, dont fetirent, outre une partie do leur nourriture, le plus clair de leurs revenus. Avec Boduit du porc, ils payent les impôts la H du comté pour lés routes, la taxe des K la dime; ils achètent du whisky et Hé, sara compter leurs habits. Tthique, travaillant juste assez pour Ere les bouts, l'Irlandais de 1 ouest, u'on pourrait croire endormi dans lj rou-», est homme d'initiative et de résolution, ïiénnent deux mauvaises années de suite, illerme sa maison, quand le propriétaire ne rejetasse pas, et file avec femme et en-la,,!; pour l'Amérique. Des innombrables exemples, fournis par ses ancêtres, il ne considère que ceux qui ont réussi, ils lui lignent qu'il y a toujours là-bas une hanche de salut, et, au bout, peut-etre la fortune. L'émigration est le grand mal dont souffre Kmpagne irlandaise; depuis deux siècles, glane cesse de drainer le pays. Depuis louante ans, environ quatre millions de , toaysans ont passé l'Océan. Aussi ceux qui iont à cœur les intérêts de ce peuple pré-taient-ils avec désespoir que si ce mouvement continue, bientôt il n'y aura plus, en Bdc, un Irlandais et que l'île sera ab-miée par les Ecossais, qui s'y installent de plus en plus nombreux. Ils ont fondé une ligue ces quelques Irlandais encore atta-Échés au sol natal pour enrayer le courant; ■«•échent par tous les moyens possibles, par la presse, par l'école, par l'église, M'àmour du sol natal; ils disent les mécomptes qui attendent l'émigré et surtout Hbrt qu'il fait à sa patrie. Ils ont réussi jusqu'ici ii diminuer cet exode de cinq pour cent, : Par contre, dans l'Est, à côté de ce fléau, fleurit une incontestable renaissance de la langue, de la culture, de la littérature irlandaises. Le gaélique, qui est la langue nationale, est enseignée à cent mille enfants dans les écoles primaires. Partout se jouent des drames, partout se fredonnent et se chantent des chants irlandais. Une grande fête annuelle, qui dure plus d'une semaine, réunit dans tes villes, dans les gros bourgs, des poètes, des orateurs, des conteurs qui viennent en des concours se disputer des prix destinés à encourager le réveil de l'esprit irlandais. L'industrie même a fait, dans le sens nationaliste, de réels progrès. Le paysan qui naguère recherchait les produits anglais et étrangers, ne veut plus que du drap, des chaussures, du tabac, travaillés dans le pays. La ligue ne s'attache pas seulement au développement de la langue ancestrale,mais elle s'efforce de faire revivre les vieux usages, les1 anciens chefs-d'œuvre de la littérature locale, tout ce qui peut rendre la vie plus douce, le cœur plus chaud, l'âme plus noble. L'Irlande ne contient-elle pas dans son passé tous les éléments de cette résurrection intellectuelle. Le jour où elle sera définitivement accomplie, le prestige du Nouveau monde pâlira aux yeux de ses volages enfants. MARTINE. Au Dehors ANGLETERRE Un discours de sir Edw. Grey A un banquet de la Chambre de Commerce de Manchester, sir Edward Grey a prononcé un discours fort intéressant, dont nous donnons ci-dessous quelques extraits. Après avoir parlé tout d'abord de certaines questions commerciales internationales, qui ont pour Manchester et la province de Lancashire un intérût particulier, sir Edward Grev arrive à la définition de la politique extérieure de la Grande-Bretagne. ,,L'objet principal de nos efforts, dit-il,est de préserver notre pays de la guerre, non pas par un manque de caractère qui pourrait impliquer que nous avons peur de la guerre, mais en raison du sentiment dont nous sommes, pénétrés, que la guerre est un pur gaspillage." Parlant alors des possibilités d'une guerre, l'orateur dit: ,,11 n'y avait pour l'Europe qu'un seul moyen d'arrêter la guerre- balkanique: intervenir par la force. La chose eût été hasardeuse, mais il est possible qu'il n'en soit pas toujours ainsi. L'heure peut venir, où une guerre éclatant entre deux pays, d'autres pourront s'élancer pour y mettre fin sans que les peuples voisins considèrent cette action avec plus de suspicion que n'en éprouvent les uns vis-à-vis des autres ceux qui se précipitent pour éteindre un incendie.„Donc la politique de la Grande-Bretagne est non seulement de préserver la paix pour elle-mOme, mais de préserver la paix dans le monde entier. ,,-C'est pourquoi, dans cette, môme crise balkanique, hérissée pourtant de difficultés, notre pays a vieillée à ne point causer de complications d'aucune sorte." Mais sir Edward Grey est d'avis que, si pacifiques que . soient les desseins de_ses gouvernants, l'Angleterre doit être forte. „Le coût des armements est un lourd fardeau pour l'industrie. N'attendez pas de moi que je révèle à ce sujet les secrets des Conseils de cabinet ou que je vous débite des lieux communs. La raison du montant élevé des armements n'est pas une question britannique, c'est une question européenne. Non pas qu'il y ait, comme on le dit parfois, une „course aux armements", dont le but serait, du reste, assez malaisé à distinguer. Quand un pays accroît ses forces, on p-eut être sûr que les Etats voisins l'imiteront. Mais, s'il arrêtait son effort, il n'y a au-► cune raison de croire que son exemple serait suivi et son action serait sans doute interprétée comme un signe d'épuisement. „Chez nous, cette question d'armements est une question navale. Ce ne serait, du reste, pas un soulagement pour l'Europe que d'économiser sur un budget naval et d'accroître un budget militaire. L'effet reste toujours semblable" ALLEMAGNE La politique maritime allemande Dans la discussion du budget de la marine à la commission du budget du Reichstag, on a parlé des relations de l'Allemagne avec l'Angleterre au sujet de la question de la flotte aérienne. Le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, M. von Jagow, a dit que ces relations pouvaient être considérées comme très satisfaisantes. La détente et le rapprochement font des progrès. Les rapports entre les deux cabinets sont inspirés par une très grande confiance. D'après l'amiral von Tripitz, en ce qui concerne la question des calibres, l'Allemagne a suivi l'exemple d'autres nations qui se sont efforcées d'augmenter le calibre en diminuant le nombre des canons et de rester à la limite extrême du déplacement. A une autre question, le secrétaire d'Etat répond qu'il ne peut être pris aucune décision au sujet du maintien de l'escadre de la Méditerranée. Cela dépend de la tournure que prendra par la suite la situation politique, chose qu'il n'est pas encore possible de prévoir. Le secrétaire d'Etat, amiral von Tirpitz, fait ressortir que sans la proportion des forces navales telle qu'elle a reçu son expression dans la loi sur la flotte, il ne se serait vraisemblablement. pas produit une orientation vers de meilleures relations avec l'Angleterre. Nous avons donc toutes raisons de nous en tenir à notre loi sur la flotte qui a fait ses preuves. Le secrétaire d'Etat affirme encore une fois que l'Allemagne n'a jamais donné et ne donnera jamais l'exemple en ce qui concerne les plus gros déplacements et les gros calibres. Les Juges de Strasbourg Le „Lokal Anzeiger" annonce que le général de brigade P.elet de. Narbonne, commandant la 38e division de cavalerie à Strasbourg, qui présidait le conseil de guerre dans le procès du colonel von Reutter, est nommé commandant de la division de cavalerie de la Garde.- Le général de division von Liden est nommé gouverneur de Metz. Emprunt prussien Etant donné le très grand nombre de souscriptions par lesquelles a été couvert le récent emprunt de bons du trésor, l'administration des finances de Prusse, a décidé ct'offrir au public deux cents autres millions de mark de bons du trésor 4 p. c. amortissables. Cette émission clôturera la série des émissions pour les besoins de la Prusse en 1914. PORTUGAL Le nouveau ministère Le sénateur Bernardino Machado, ambassadeur au Brésil, est arrivé hier matin à bord, de 1' „Avon". M. Alfonsa Costa, M. Antonio Maciei-ra, ministre des affaires étrangères et les ministres de la marine et de l'instruction publique se sont rendus à bord pour le recevoir. Les clubs républicains ont fait une ovation à M. Machado qui se rend chez le président Ar-riaga, au palais de Belem. M. de Arriaga, président de la République, a chargé M. Bernardino Marchado de former le nouveau ministère, M. Machado a accepté cette mission. ESPAGNE Les prochaines élections Le conseil .des ministres a fixé au 8 mars les élections des députés et au 15 mars celle des sénateurs. La chambre se réunira le 2 avril. ITALIE Le coût de la guerre de Trlpolltalne Le compte rendu des dépenses résultant de l'occupation de la Libye, de celle des îles de la mer Egée et des événements internationaux a été déposé à la chambre. Il en ressort que les dépenses s'élèvent à 1,149,757,564 lire, dont 903,891,638 pour la Cvrénaïque et la Tripoli-taine, 21,857,809 pour l'occupation des îles de la mer Egée, 3,351,123 pour l'Albanie et 50 millions ont été payés à l'administration de la dette publique ottomane en conformité du traité de Lausanne, SERBIE Les éleotlons communales Les élections communales, dont les résultats sont maintenants connus pour toute la Serbie, sont nettement favorables aux vieux radicaux. Le gouvernement de M. Pachitch se trouve ainsi consolidé. ROUMANIE Un pont politique Le ministre de Bulgarie à Bucharest, M. Ra-def, le colonel Merezoff et les ingénieurs La-zarof et Voltchef sont chargés par le gouvernement bulgare d'étudier de concert avec une commission roumaine la question de la construction d'un pont sur le Danube qui raccorde les deux réseaux de chemins de fer. La visite du Diadoque Les journaux de Bucarest saluent l'arrivée du Diadoque à Bucarest. L'officieuse „Indépen-dance" ajoute: Un nouveau facteur des relations d'intimité de la Grèce et de la Roumanie est le traité de Bucarest dans le cadre duquel les peuples balkaniques agrandis peuvent se développer librement au gré de leur génie na tional et sur le terrain d'une paix bienfaisant se rencontrer en vue de consolider leurs rap ports d'amitié. TURQUIE L'incident International La Porte, en réponse à une note des chel des missions étrangères au sujet de l'incider de la légation de Hollande, a présenté des excu ses pour la violation du jardin de la légatio et déclaré que les policiers coupables de cett violation seraient sévèrement punis. La Porte a exprimé l'espoir que le ministr de Hollande se montrerait ainsi satisfait € n'insisterait pas sur la remise du prisonnie Barry bey, ancien député de Dibra. Pour trouver de l'argent La porte vend toutes les concessions qu'o lui demande, dans le seul but de faire d l'argent. Un groupe arménien offre 100 millions d francs; la Banque agricole avancerait 300.00 livres turques; on ne donne pas les condition des deux prêts. La maison Krupp prêterait de nombreu millions à la Turquie à conditions d'obtenir d nouvelles commandes très importantes. ETATS-UNIJ Mainmise sur la Colombie On croit savoir que, dans sa forme actuelh la convention qui se négocie entre les Etatî Unis et la Colombie prévoit: 1. L'acquisition par le gouvernement de Etas-Unis de stations de charbons sur la côt de Colombie; 2. La concession aux Etats-Unis du dro exclusif de construire en territoire Colombie un canal reliant l'Atlantique au Pacifique; 3. Le paiement à la Colombie d'une soram s'élevant, dit-on, à 125 millions de francs. MEXIQUE Les armes américaines Après la promulgation de l'ordonnance ré tablissant la liberté du commerce des arme avec le Mexique on a appris que 15 millions d charges d'artillerie, 14,000 fusils, 4 mitrail leuses et 60 revolvers ont été emmagasinés la Nouvelle-Orléans et dans les villages d voisinage jusqu'à ce qu'ils puissent être passé en contrebande sur le territoire du Mexique. Le général Huerta 6'incHne Le président Huerta a annoncé qu'il ne don nerait pas ses.passe-ports à M. O'Shanghness chargé d'affaires des Etats-Unis. Il a ajout que l'ordonnance américains ne modifierai aucunement son attitude à l'égard des Etats Unis ou des citoyens" américains habitant 1 Mexique. PEROl Une révolution Une révolution soudaine à éclaté hier mati à Pérou. C'est plutôt un coup de main hardi car la population de Lima n'y est pour rien. M. Auguste Durand, chef du parti révolu tionnaire, a déterminé des troupes à marchei le matin à 4 1/2 heures, sur le palais de 1 présidence. Les soldats se sont emparés d président Guillermo E. Billinghurst, qui a ét conduit à Callao et sera exilé. Un petit combat s'est livré dans la rue; 1 ministre de la guerre a été tué. M. Auguste Durand formera un nouvea gouvernement. AFRIQUE-DU-SUC Les excuses du gouvernement Le général Smuts,, ministre de la défense a expliqué à'la chambre l'attitude du gouver nement dans la grève récente. La salle étai comble. M. Smuts a parlé pendant 3 1/2 heu res. Il continuera son discours jeudi. Il a déclaré que le syndicalisme est une cho se moderne et que la" société n'avait pas en core trouvé le moyen efficace de le combattre La société avait coutume de regarder un en nemi comme un homme armé d'un fusil, mai il y a maintenant un ennemi plus dangereux c'est la Fédération travailliste. Le ministre a ajouté qu'il y avait ainsi deu gouvernements et que la situation était into lérable, car l'un et l'autre devaient fatale ment se heurter et qu'il en résultait un con flit permanent. Aucune armée d'invasion n pourrait infliger de plus grande destruction, d plus grand désastre à un pays que le syndica lisme conspirant pour le terroriser. Le général Smuts a décrit Johannesbur, comme étant la ,.Mecque" des malfaiteurs. 1 a déclaré encore que le syndicalisme avait éta bli un état de siège par la force, du nombre. La discussion reprend aujourd'hui. - JAPON La corruption Les imputations de corruption à rencontre de hauts fonctionnaires et d'officiers supérieurs "m de la marine japonaise formulées à Berlin au cours d'un récent procès provoquent à Tokio une vive agitation populaire. On tient à ce sujet de grandes réunions publiques. Les accu-s sations portées sont extrêmement vagues, t On est disposé jusqu'ici à s'abstenir d'émettre un jugement à leur égard sauf à ..la n diète où une fraction de l'opposition met en e avant les noms de certaines personnalités telles que le premier ministre, de tous les mem-e bres du cabinet, des amiraux, d'autres offi-t ciers. L'agent à Tokio d'une maison alleman-r de a été arrêté. On croit qu'en raison de l'agitation populaire le gouvernement sera forcé de réduire "le budget de la marine. BILLET PARLEMENTAIRE 0 «M» Le 5 février 1914. x La discussion de la loi scolaire reprend. e Discussion n'est pas le mot exact; l'opposition fait de vaillants efforts pour améliorer , la loi, pour garantir la liberté de conscience ) et assurer le maintien des écoles communales. Bien n'y fait, tantôt le ministre, M. Poullet, tantôt le rapporteur, M. Woeste, s'oppesent aux amendements de la gauche et 'I ceux-ci sont régulièrement repoussés. Ce sont des votes automatiques, droite contre s gauche. e Mercredi, le ministre a poussé à l'extrême l'impudeur politique.On sait que le pro-jet de loi est présenté sous le couvert de la liberté des pères de famille; or, le ministre e repousse un amendement bien modéré, de M. Pecher, disant que' l'on doit maintenir une école communale, si 40 pères de famille • ayant des enfants en âge d'école, le deman-" dent. Et dire qu'en 1884, seulement 20 pères de famille avaient le droit de réclamer l'ins- 1 titution d'un cours de religion! Pour obtenir le maintien d'une seule 3 école communale, il faudra l'assentiment de _ la députation permanente; or, dans 6 pro-îi vinces sur 9, les députations permanentes i sont cléricales et hostiles aux écoles offi-3 cielles, et ce sont justement les députations des provinces dont les communes sont aussi cléricales. Bientôt, dans ces 6 provinces, il n'y aura plus que des écoles congréganistes. Du reste, M. Buyl montre que nous n'en f sommes pas bien loin en ce qui concerne i l'instruction des jeunes filles. ' Au 31 décembre 1903, il n'existait plus en " Belgique que 1,308 écoles communales pour 3 filles. Dans certaines provinces, lé nombre de i ces écoles est à peu près nul. ' Dans la Flandre occidentale, sur 248 communes il y a seulement 23 communes qui comptent encore une ou plusieurs écoles i communales . pour filles. Dans la Flandre orientale, sur les 298 communes que compte cette province il y : en a 28 qui possèdent encore une école com-j munale pour filles. ! Sur 152 communes de la province d'An-i vers, il y en a 34 qui ont une ou plusieurs écoles communales pour filles. e La province de Li'mbourg ne compte que 22 écoles communales pour filles pour 20G 1 communes. Presque partout on a supprimé dans les > écoles communales pour filles les cours de ' couture et de travaux ménagers, et cela uniquement pour chasser les jeunes filles vers les écoles religieuses. , Faut-il dire que M. Woeste s'oppose à - tout amendement proposé j>ar la gauche? ' Cette fois, le prétexte est qu'il faut ménager les ressources des communes; il paraît qu'il . en est autrement quand il s'agit de subsidier . les couvents. M. Lorand prononce un très bon discours pour défendre la liberté réelle des 3 pères de famille contre le, sectarisme des ■ droitiers. A quoi bon? On ne l'écoute pres-t que pas; comme il a été décidé que la . Chambre ne votera plus par appel nominal, . après 5 heures, les bancs se vident presgue - complètement. 3 M. Camille Huysmans prouve la nécessité : d'avoir des écoles froebéliennes dans les communes industrielles. M. Poullet recon-» nait cette nécessité, mais demande crédit 1 jusqujà ce qu'il ait pu étudier la question; - il n'a° probablement pas encore trouvé le moyen de favoriser les jardins d'enfants des nonnettes. On passe à l'article qui fixe le traitement des instituteurs; il est accepté par assis et levé par les rares députés présents. A l'article suivant, M. Cocq présente un amendement soumettant au contrôle ; do l'autorité publique, qui les subsidie, les livres, règlements, le programme et le budget des écoles adoptées ou subsidiées. Naturellement, M. Woeste combat cet amendement; il ne faut pas que l'on connaisse les manuels scolaires catholiques; ils ne pourraient plus être sectaires et injurier les non-cléricaux. Jean GOSSING. r» o sm Nouvelles de l'Étranger Une nouvelle terre polaire Au cours de leur campagne de 1913, les brise-glace russes ,,Taïmar" et „Waïgatch", qui explorent depuis trois ans le passage du nord-est, ont découvert une nouvelle terre polaire arctique, dont le capitaine Wilkizki a pris pos-. session au nom de la Russie, et à laquelle il a donné le nom de terre Nicolas II. Le dernier fascicule des ,,Petermann's Mit-: teilungen", qui donne quelques détails sur cette découverte, nous apprend que la terre de Nicolas II, qui semble s'étendre sur une longueur de plus de 200 milles, est située au nord de la Sibérie, par 97° de longitude orien-* taie, c'est-à-dire au large de la presqu'île da Taïmar, et par 80° de latitude septentrionale. Cette terre, naturellement couverte de glaciers, paraît être d'origine volcanique. On.ignore pour le moment jusqu'où la terre Nicolas II s'étend vers le nord, mais on pense que son existence explique les difficultés de la débâcla dans la mer de Kara et dans la partie de l'O-» çéan glacial arctique voisine du cap Tché,-. liouskine. Une collection de 25 millions de francs M. Williams Riggs, Américain très riche, qui habite Paris depuis 1854,-fait don au Metropolitan Muséum de New-York, de sa collection d'armures, évaluée, par des experts, à cinq millions de dollars. C'est, avec la collection do tableaux offerts dernièrement par M. Altman, le don le plus opulent dont ait jamais bénéficié le musée. Sauf quelques pièces laissées à Paris pour être restaurées, toute la collection est dans les sous-sols du musée, en attendant son installation définitive dans des salles spéciales.Elle comprend de très précieuses armures, que le catalogue dit avoir appartenu à Marc Antoine,à Colonna,Louis XIII,Charles de Bourbon, Bassompierre, Henri II, Henri IV, Laurent de Médicis, Charles-Quint, etc. Depuis son installation à Paris, M. Riggs n'a fait que trois voyages à New-York. Encore les suffragettes Un incendie a éclaté mercredi matin au château d'Aberuchill, près de Crieff, en Ecosse. Un salon contenant des tableaux .et des meubles de grand prix a été détruit. On attribue ce sinistre aux suffragettes. Un incendie s'est déclaré également à Hou-se of Ross, maison actuellement inhabitée efe située dans le même district. Des meubles de valeur ont été brûlés clans une maison appartenant au président de la Ligue antisuffragiste à Saint Fillant (comté de Perth). Cet incendie est attribué à des suffragettes. Les Inondations au Brésil Le gouverneur de Bahia télégraphie que le9 inondations ont détruit de nombreuses localités et dévasté des villes et des villages, ainsi que de grandes étendues de champs cultivés. Les dégâts sont incalculables. Plus de 1,000 personnes ont péri. Vol plané de 30 kilomètres Hier après-midi à Londres, l'aviateur Rey-harn, avec l'aviateur Blackbum comme passa-: ger, pilotait un biplan de marque ai^laise. Il volait à une hauteur de 4,500 mètres, au-dessus de l'aérodrome de I-Iendon, et, profitant d'un vent arrière très fort, il se laissa transporter en vol plané vers l'aérodrome de Brookland, distant de 80 kilom., où il atterrit dans d'excellentes conditions, sans avoir re-î mis son moteur en marche. Un emprunt russe La Russie profiterait de la bonne tenue dea finances pour faire un emprunt en Angleterre* En tout cas il y a des pourparlers à ce sujet avec la grande maison de banque Baring. On croit que de cette façon da Russie ne devrait pas insister pour que la France lui permette sou emprunt pour les lignes de chemins de i'er.D'ail-leurs les conditions qui lui sont faites en Ans gleterre paraissent plus acceptables. Binilleton du «Nouveau Précurseur» 52 SANG DE TRAITRE «*rand Roman (inédit & ÎM ■PéïieienEJ^ACI^A QUATRIEME PARTIE La marche à l'abîme B®4' été juste de prévoir que le frèr ■nonne serait désarçonné sous le ps répétés que venait de lui porter so K r; il n'en était rien. "■ogant, insolent, affichant liuo incon i il regardait tour à tou R " «ta°nne d'un œil provocateur o " déjà des désirs de vengeance. ®an pied du mur, il ne baissait pa i'. ne montrait aucun repentir et lais , voir en cette minute que so 1 cuirassé de cynisme. I r'it I un tableau eût dû l'émou li ta.1,, "en ce'u' de ces deux jeune L ai®M, ^ luttant dans leur mutuc Krin » Ie ''abjection qu'avait apporté 'le si.ïu ^ sa fi"e et qu'Augusti ik n'1 , ïî cherchait à étendre encori ton tro.P- La révolte. l'indi Icaim? rf b'en heurté par le ma [Mient Ëtlmonne. IPit rniow®','3 ^ sa Qualité de sœu: "e fillo î11.Iîute les ,iens dn sang, et 1 s ta n*i ?e dressa soudain, bel] | la P&leur, dans le tumulte de so âme, et, en phrases hachées, jeta des accusations terribles à la face de son frère-I —• Qui a tué grand-père? fit-elle d'une voix étranglée par l'émotion, s Un haussement d'épaules fut la seule réponse d'Auguste. — C'est vous! continua-t-elle, frémissante.Elle ne tutoyait plus son frère; elle le toisait d'un regard imposant en continuant son terrible interrogatoire. — Quel est le meurtrier de Folissier? Auguste fixait maintenant le sol avec persistance; pas un muscle de son visage ne bougeait, son âme restait insensible. Mais sa sœur poursuivait: — C'est vous l'auteur de ce crime abominable.s i — Vous ne répondez pas! La main qui a frappé ne peut pas même faire un geste de dénégation! r Les paroles d'Edmonne résonnaient Iugu-li brement, on eût dit un être de l'au-delà prenant un instant contact avec la réalité s pour stigmatiser la scélératesse d'Auguste. — Le sang de cet homme, continuait- ■i elle, versé par une main de traître, retom- ! bera sur vous, appelant le châtiment. Le bruit d'une parte ouverte avec vio-s lence rompit l'impression de terreur qui ré-1 gnait dans la pièce. e Mac-Hynne venait d'entrer. — Non, cria-t-il d'une voix forte, assez de malheurs accumulés! " Il est temps, mes amis, que cette série 1, noire d'infortunes ait un terme!" Et, en disant ces mots d'apaisement, le \ vieillard se rapprochait d'Auguste, lui par-a lait à voix basse daus l'oreil(e, pendant e quelques secondes. n Que lui disait-il? Ni Edmonne ni Jean ne pouvaient l'entendre.Toujours est-il que, Mac-Hynne ayant fini sa confidence, Auguste sortait brusquement de la torpeur dans laquelle il semblait plongé. Ses yeux se dilataient démesurément, comme au spectacle imprévu d'un meurtre épouvantable, tandis que de sa bouche tordue sous la convulsion de la colère sortait cette phrase: — Vous entendrez encore parler de moi! Et avant que les témoins de cette fureur aient eu le temps de s'y opposer, Auguste se précipitait dehors par la porte laissée entr'ouverte. Les pas du criminel en fuite résonnaient encore au fond du couloir, lorsqu'un cri strident, cri de douleur, d'agonie, fit retourner Mac-Hynne et Jean. Inerte, écrasée sous le poids des émotions, Edmonne était tombée sur un fauteuil.On eût dit que le misérable venait de commettre un nouveau forfait et qu'un troisième cadavre, celui de sa sœur, s'ajouterait à la liste funèbre de ses crimes. —- Pauvre enfant! soupira Mac-Hynne qui s'était mis près d'Edmonne. — L'infâme! gronda sourdement de Vil-leray en serrant les poings et en les levant tendus vers l'issue par où avait fui Auguste,— Chère petite, elle, l'honnêteté même, se sentir attachée par les liens de la famille â cet être d'abjection et de honte! Jean, ému jusqu'aux larmes, contemplai! longuement avec un amour meurtri sa chère fiancée. Sa douleur était poignante; il paraissait abîmé dans le mirage lointain d'un bonheur qui fuyait. Le vieillard eut pitié de lui: — Venez avec moi, lui dit-il en lui tou chant amicalement l'épaule et en l'attirant dans l'embrasure de la fenêtre. Docilement, presque inconsciemment, de Villeray s'arracha à la contemplation de sa bien-aimée qui reprenait ses sens, et obéit à Mac-Hynne. — J'avais besoin do vous entretenir à part, lui dit aussitôt le vieillard... Mieux vaut tout de suite que plus tard. De Villeray, encore troublé par les larmes qui lui étaient venues malgré lui, répondit dans un soupir où s'exhalait toute l'amertume de son âme: — Quelle nouvelle tristesse allez-vous m'apprendre? ■— Je ne veux rien vous annoncer, mon ami, au contraire... c'est moi qui tiens à vous questionner un peu. En entendant ces mots, Jean montra d'abord quelque surprise, mais il se ressaisit bien vite et dit: -— Je suis â votre • entière disposition, monsieur. Mac-Hynne, devenu solennel, sans toutefois abandonner son air affectueux habituel, s'exprima ainsi: -— Les malheurs d'Edmonne n'ont rien changé à vos projets de mariage avec elle? — Rien. — Vous sentez-vous capable de lui garder votre foi, votre amour, si à un moment donné éclatait quelque scandale dont serait forcément éclaboussé votre foyer? — Ne l'ai-je pas déjà prouvé? — Oui, mais la tare do la famille Belgrin n'est connue jusqu'à ce jour que de vous et de moi, tandis que bientôt le scandale éclatera à nouveau... Tout le monde saura que vous épousez la fille d'un traître... n>aurez-vous pas alors quelque défaillance? — J'ai prévu tout ça, mais je ne comprends pas votre Insistance sur ce point... Voudriez-vous par hasard me décourager? — Loin de là. Je veux savoir si vous êtes sincère dans votre amour pour Edmonne. — Oh ! fit Jean offensé... Je le suis éper-dument.— Je vois bien que mon langage vous étonne; aussi je tiens à vous dire tout de suite qu il m'est dicté par mon affection de père pour Mlle Ridley, que je considère comme ma fille. — Non, rien de ce qui touche à Edmonne ne me remplit d'étonnement, car autour d'elle tout est mystère... — Sans doute, mais la lumière viendra. —• Il n'y a qu'une chose dont je sois sûr, fit Jean avec conviction, c'est de son amour. Un peu de joie se manifesta sur le visage du vieillard. Alors, solennellement, i! tendit une large enveloppe à de Villeray en disant: —- Vous êtes sûr de l'amour d'Edmonne, elle est sûre du vôtre... Je vous la donne... rendez-la heureuse. L'accent de gravité avec lequel avait été prononcée cette phrase, troublait Jean au plus profond de son être. Pas un mot ne lui vint, en réponse: ni une parole de remerciement, ni une parole de curiosité. Et son étonnement continuait encore quand il ouvrit l'enveloppe, en sortit une feuille de papier timbré, et lut: „Acte de consentement à un mariage." Avidement, il parcourut les premières lignes de cette pièce notariée; une joie sans mélange s'empara de lui; dans un éclair de vision lapide, il se rendait compte du rôle magnanime joué par Mac-Hynne, Ali! comme il s'expliquait maintenant l'obstination de ce dernier à lui arracher l'aveu de son amour inébranlable pour Edmonne, Et ce fut pendant quelques minutes un vertige délicieux 0(1 8'ontre-choquaient son bonheur et sa reconnaissance pour cet homme qui personnifiait en ce moment à, ses yeux la Providence généreuse. Mais la Il n'eut pas le temps de formuler un refolie de sa joie fut vite écourtée. merciement que Mlle Ridley, revenue complètement à elle-même, ayant tout entendu, bondissait, pâle, frémissante, vers les deux hommes et, avant qu'ils eussent pu l'en empêcher, arrachait des mains de Jean le précieux papier. — Tous les sacrifices, fit-elle en se tournant vers Mac-Hynne, tous les héroïsmes, poursuivit-elle en s'adressant à de Villeray, sont inutiles, condamnés à l'avance à la stérilité, mes chers amis. Ils échangèrent un regard d'inquiétude, par lequel ils semblaient se demander si Edmonne n'était pas la victime d'un accès de folie. Mais cette ponsée première tomba vite lorsqu'ils l'entendirent s'écrier: — Tout ce que vous faites pour moi ;no commande la plus grande reconnaissance et c'est un devoir auquel je ne faillirai oas' mais laissez-moi vous dire que ma décision ' est prise, irrévocablement. Je ne... Elle regarda un instant de Villeray et ro prit: — Je ne veux pas imposer à un homme chevaleresque, probe, de partager le poids de ma honte. — Qu'avez-vous dit, Edmonne fit Jean suffoqué par cette déclaration. — Que je no me marierai pas, pour na pas faire revivre ce nom qui Serait proclamé à côté du vôtre... ce nom qui m'écrase de toute son ignominie, - Edmonne, fit le vieillard avec autorité tu n as pas le droit de parler ainsi, El que dois-je dire, si ce langage m'est interdit? Je vous répète que jo ne veux pas associer mon nom à celui de Jean... Quelque chose qui est plus fort que mon amour ou, mieux, mon amour même me le défend. ., . . (A continuer.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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