Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 06 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pn8x922f9c/
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^urull « ^vril CWQ GEKTIIUES 80™ année • IV0 »6 Le Nouveau Précurseur ABOi-risrErMrBisrTS - •NVUES un *» 18 00 fr-: 911 moi« S 52 £•"' trois œûîa 8 £2 ?' ^BRIMIR » 15.00 fr.; • 8.00 fr.; • 4.50 fr. SftriNDB . 33.00 fr.; « 16-00 tr.; . 8.00 fr. Hambourg . 3s.oo fr.j . ic.oo fr.; . s.oo fr. iiffpOSTÏLE, . 48.00 fr.; L 31.00 fr.; . 10.50 fr. Tout «bonnement so poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE A Anvers au bureau du journal et d&na tous les bureaux dea posto eu Belgique. JOURNAL DU SOIR IftiPIMES { ïffiggiu., »• *•>* { 38, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. Ordzkàiebs, 1apetite li^ne. fr. 0.30 RâcLjums, la ligne. . . fr. 1.50 » 1 à 4 ligne# . » 1.00 Faits divers, la ligne. . • 2.50 PDUMOGkMtt, 1» ligne . . - 0.50 Chronique Anvers . . . - 3.00 Les annonces de Y étranger et de la Belgique g ont reçues aussi par l'Agence Havas, 8, place de* Martyrs, à BnmeUes, &, Plate de la Bourse, à Paris, et 20, High Soliom, à Londres. Chronique anversoise i - JC,.t artistique et conférence salutaire Le ion temps pour les soldats. — j[ de Broqueville, mauvais chrétien. __ Les mesures qu'il urge de prendre rae souviens d'être entré un jour, -grâce à quelles hautes protections 1 l'endroit est inaccessible aux profane; i car,' s Un local étrange, sans façade, ca i 7,i tans un bout de rue près de la ru 5« Peignes Au fond d'un corridor étroi 1 T «ait dans une grande salle enfume' éclairaient encore des becs de gaz dit pa ZLs (Vous voyez par ce détail que cel; ! S date pas d'hier.) A gauche de l'en ,L une estrade, devant laquelle un pian< 2 le passé devait avoir été plus long qui finrieux au milieu de la salle, des ban Sottes Au fond, le comptoir, où se debi bit la bière d'orge à un sou le grand verre è,,r ie comptoir, on voyait aussi un granc nnt rempli de tabac tout noir, dans leque ire consommateurs venaient puiser à dis rrétion pour bourrer une grosse pipe, ou plus rarement, pour rouler Tine cigarette. nés curés, gros, roses, gras, repus, lui sants ventripotents, heureux, promenaien majestueusement parmi les groupes des ci 'ares et des conversations privées. Ce! croupes se composaient exclusivement d( I soldats qui buvaient martialement et lu maient de même. Jusqu'à ce que, sur 1< coup de sonnette donné par l'un des ensou I taI1és le concert commença. Ah, pour ur beau concert, ce fut un beau concert! Ur ténor qui, Pour ne Pas avoir le talent d< M Mario, était nonobstant nanti de beau coup de bonne volonté, chanta l'air de «Mi «non» en se tortillant à la dernière phras< de chaque couplet: "0, 6, mon cœur, do-on ne lui, donne lui ton rayon de soleil!» -cependant que le pianiste, qui n'avait pa; ]a musique, improvisait un accompagne ment de roulades et d'arpèges qui ressem blait davantage à du Sydnoy Smith qu'à di Thomas qui portait le doux prénom d'Am broise. Après quoi, un jeune comique, af lligé d'une calvitie paradoxale et d'un ne; mauve comme une printanière aurore vin chanter un refrain cascadeur: Suivez-moi, mademoiselle, Au d'ssus de l'obélisquel une basse, profonde comme une idée d< M. Bongers, détailla non sans originaliti l'air de «Benvenuto», cependant, que, der rière son comptoir, le préposé au buffè ne cessait de répéter les commandes com me les garçons dans les établissement: huppés: - Viertien glazen garsten, vertien! **» Mais, si ce concert ne brillait pas par de: qualités artistiques très transcendantes c'est qu'on avait réservé la part la plu: belle à la conférence. Alors que l'assistan ce, imitant le comique de tout à l'heure fredonnait encore sa chanson et priait uni «mademoiselle» lamentablement absente di la suivre «au d'ssus de l'obélisque» ui moine respectable s'installa sur l'estrade e le silence fui. Il expliqua, aux soldats bel ges, leurs devoirs. Ceux-ci consistaient tou particulièrement à fuir les mauvais lieux les caberdouches infâmes emmi lesquels li vice se tient en embuscade, où l'on boit le: larmes et le sang de ses père et mère, où si ruine la santé et se perd la belle âme touti blanche que tous les auditeurs avaient en core conservée, sans doute, depuis leu: première communion. Il parla avec volubi lité, en des métaphores hardies et sugges tives, avec des onomatopées choisies, d ces femmes que Satan lui-même avai élues pour décimer l'armée de notre chèr Belgique. Sa voix s'enfla,prit des inflexion caverneuses, sépulcrales, lorsqu'il évoqu: l'image décharnée de la Mort guettant ai seuil des bouges le jeune militaire qui fu cueillir là des baisers défendus. Il dit, d'é loquente sorte, la perversité fascinatrice d ces malheureuses dont les artificielles ca resses sont à ce point grisantes que les ver tus les plus solides sombrent è tout jamai (Mon carnet de notes porte que, ce soir-là, | j'y suis allé voir si c'était vrai.) «e * * C'était, vous l'avez deviné sans peine, le Cercle militaire où j'étais entré. Ah, c'était le bon temps des soldats vertueux! Du tabac à l'œil, un concert au même prix, de la bière à cinq centimes la grande chope, et un sermon par dessus le marché! Sans compter les faveurs inhérentes à la fréquentation du Cercle; car, ainsi que le disait un couplet flamand dans une revue de fin d'année: «En revenant de la messe, il y ' a toujours moyen d'avoir un congé; après la confession, on obtient la permission de î la nuit, si l'on peut exhiber sur le front la t croix du mercredi des Cendres, on reçoit î trois cigares; porte-t-on un scapulaire, on a droit à une pinte d'orge...» Je ne sais si les i. cercles militaires existent encore, et, si oui, s'ils ont encore la même vogue. Si oui, je ) crains bien que cette vogue aille diminuant, i Car nous avons présentement un ministre de là Guerre qui remplit fort mal ses devoirs de chrétien. I — Qu'est-ce que vous nous chantez là, I Marzerelle? Vous ne lisez pas les journaux; vous devriez savoir que M. de Broqueville a interdit aux officiers l'entrée dans les 1 Loges; que, la semaine dernière encore il n'a pas su répondre grand'chose à l'interpellation de M. Terwagne sur des actes de ; pression dans l'armée; que... | Mais si, j'ai lu tout cela. J'ai même lu ' que le ministre avait fait exécuter ce qu'on ; appelle un grand nettoyage autour du camp de Beverloo, et qu'il en a chassé bon | nombre de pécheresses dont l'amour était par trop vénal. Mais j'ai lu aussi un jour-| nal catholique qui accuse nettement M. de Broqueville de se soucier peu ou prou de la ; moralité des soldats. Et cette feuille pieuse ne le lui envoie pas dire. * * « Car, enfin, le ministre de la guerre devrait savoir qu'il ne suffit pas que les soldats fréquentent individuellement la messe; qu'il faut encore que les «pékins» puissent le constater, que les militaires leur donnent l'exemple de la dévotion et que leur piété ' s'accroisse en voyant que nos fiers guer-: riers se prosternent devant Dieu. Pour ce, M. de Broqueville avait donné l'ordre, l'été passé, que les soldats du camp de Beverloo devaient aller en cortège à l'église. Seulement, il paraît que cette excellente coutume se relâche, et même que la mesure a été rapportée.Il va de soi que nous ne pourrons : jamais avoir une armée vaillante et forte si ! les unités qui la composent vont à la messe comme vous et 'moi, et non en groupe! Ah, si les Prussiens savaient qu'on ne promène | plus les pioupious pour qu'ils se rendent au 1 temple du Seigneur, comme ils feraient de nous une bouchée! Mais il y a des choses plus graves, que M. de Broqueville tolère. Les aumôniers, d'après ce que je lis dans la feuille pieuse . que j'ai sous les yeux, ne sont pas les maîtres absolus dans les casernes. Pensez donc ! combien cette situation est intenable!Même à l'hôpital,leurs fonctions sont subordonnées au contrôle général du service sanitai-I re, c'est-à-dire qu'il leur est interdit d'impo-| ser l'Extrème-onction à un soldat qui n'a qu'un petit mal aux cheveux... Et puis, se demande le confrère orthodoxe, pourquoi ; l'aumônier doit-il se contenter de n'être . qu'au même rang que les officiers, sans en avoir le grade? : Et ce ministre prépare une chose plus i intolérable encore. Il est question, parait-il, : de n'accorder aux aumôniers l'accès de la i caserne qu'à partir de six heures du soir, l'heure, précisément, où les soldats sont sortis et où les casernes sont vides! Il urge de prendre des mesures. A la tête de la caserne, l'aumônier, avec le grade 3 d'officier. Il conduira les soldats, en groupe, 1 à travers les rues, à la messe, aux vêpres, 5 au salut. La confession sera obligatoire, et 5 quiconque ne portera pas de scapulaire 1 fera quinze jours de salle de police. Les 1 Cercles militaires toucheront intégralement t tous les subsides alloués jusqu'ici aux théâtres._ Ce n'est à ces conditions là que nous aurons une armée de tout premier ordre. 3 Pierre MARZERELLE. Au Deliors ANGLETERRE Autour du Home rule Samedi dernier, les adversaires du Home rule ont organisé au Hyde Parck à Londres, une grande manifestation en faveur des prétentions de mister. Plusieurs centaines de mille manifestants, répartis en 22 cortèges ont parcouru la ville et au Hyde Parck, on a entendu 70 orateurs différents. Ils ont voté une motion contre l'emploi de la force pour imposer le Home rule à l'Ulster. Des libéraux ont organisé une contre manifestation et se sont bornés, à huer et à siffler. Mais les suffragettes ont voulu détourner la manifestation de son but. De là des bagarres qui ont nécessité l'intervention de la police et qui ont duré plus d'une heure. Le successeur du maréchal French Le nouveau chef de l'état-major de l'armée anglaise, le général sir Charles Douglas, abandonne, pour succéder au maréchal French, les hautes fonctions d'inspecteur général des forces métropolitaines qui furent successivement occupées par les plus glorieux soldats, notamment par les maréchaux Wolseley et lord Roberts, et auxquelles est attaché un magnifique traitement de 250,000 francs par an. Mais il parait qu'il n'aura à subir pécuniairement aucun sacrifice. Le nouveau chef d'état-major continuerait, en effet, à toucher son traitement d'inspecteur général et son successeur, dans ce dernier poste, ne recevrait que la solde affectée ordinairement à celui de chef de 1 état-major général.Sir Charles Douglas passe pour un homme de premier ordre. Il n'a jamais été en dessous de sa tâche dans aucun des postes qu'il a occupés au cours de sa longue et brillante carrière, et il jouit dans l'armée anglaise d'une réputation sans conteste et d'une estime unanime.FRANCE M. Caillaux sera oandidat M. Caillaux a reçu samedi une délégation des maires de la Sarthe et un certain nombre d'amis personnels résidant dans ce département, qui ont insisté très vivement pour qu'il acceptât de demander le renouvellement de son mandat législatif aux électeurs de Ma-mersM. Caillaux cédant aux sollicitations doni il était l'objet, a consenti à poser sa candidature aux élections du 26 avril. Voici la lettre que M. Caillaux vient d'adresser à chacun des 0,000 électeurs de son arrondissement. Mes chers amis. Vos témoignages de fidèle sympathie dans mon malheur me touchent profondément. Je vous en remercie. Vous êtes les témoins de ma vie, vous savez que, pas un seul jour, je n'ai cessé, depuis que vous m'avez donné votre confiance, de servir la France et la République, inséparables à mes yeux. Les calomnies et les attaques qui me poursuivent sans répit ne vous touchent pas et ne peuvent vous toucher. Vous les avez vues invariablement s'exercer contre tous les chefs de notre parti, contre quiconque a eu le courage de vouloir sincèrement des réformes et de chercher à les faire triompher. Vous savez, en particulier,que je n'ai cessé d'en être l'objet depuis des années et des années. Laissez-moi quelques Jours encore réfléchir au sort qui m'est fait; mais, soyez certains, mes chers amis,qu'en venant alléger ma peine d^ns la douloureuse épreuve que je traverse, vous avez resserré les liens qui déjà nous unissaient si étroitement. Je vous suis plus que jamais dévoué, comme je reste attaché de toute mon âme à notre généreux idéal de progrès républicain. Votre fidèle et reconnaissant député. J. CAILLAUX. L'affaire Rochette Le gouvernement, sorti assez péniblement ne l'impasse Rochette, veut détourner l'attention en pressant des sanctions en dehors du monde politique. Le conseil des ministres aurait décidé d'en lever à M. Fabre ses fonctions de procureui général et de le nommer conseiller à la Couï de cassation. Quatre candidats pourraient être appelés S recueillir la succession de M. Fabre: ce soni MM. Lescouvé, procureur de la République Lecherbonnier et Fabreguettes, conseillers à la Cour de cassation, et Monier, président du tri bunal civil. Toutefois il semble dès à présent que le choix du gouvernement se porterait plutôt sui un membre de la Cour de cassation autre que MM Lecherbonnier et Fabreguettes. Le magistrat qui remplacerait M. Fabre à la tète du parquet général de la Seine aurait, en cette qualité, a requérir contre Mme Caillaux. RUSSIE Contre l'industrie allemande Selon le «Courrier de Saint-Pétersbourg» de ce matin, les ministres des voies communications, de la guerre et de la marine auraient définitivement . décidé de passer dorénavant toutes les commandes de matériel en France, en Angleterre et en Belgique à la suite des derniers incidents de presse et des arrestations de Russes en Allemagne, du chef d'espionnage.ITALIE Succès du nouveau cabinet Après le discours qu'il a prononcé samedi après-midi, M. Salandra, le chef du nouveau cabinet italien a déclaré accepter avec la signification d'un vote de confiance l'ordre du jour suivant déposé par M. Bettolo: «La chambre ayant écouté les déclarations du gouvernement passe à l'ordre du jour». Cet ordre du jour est adopté à l'appel nominal par 304 voix contre 122 et 9 abstentions. Les radicaux républicains et les socialistes ont voté contre cet ordre du jour. Le mariage civil et le divorce M. Salandra a déclaré en ce qui concerne le divorce, que losqu'une proposition due à l'initiative parlementaire viendra devant la Chambre chaque ministre votera suivant ses convictions personnelles. Lui, Salandra, votera contre. (Applaudissements. Commentaires divers. L'orateur cite des précédents analogues qui se sont produits en Angleterre au sujet du vote des femmes. Le ministre maintiendra avec quelques modifications le projet de priorité du mariage civil. ALBANIE Situation grave La situation en Albanie est très grave. S'a-près toutes les dépêches qui arrivent ici d'Athènes et de Durazzo, on peut conclure qu'il faut s'attendre sous peu à de nouvelles prises d'armes sur les Balkans. Le correspondent du «Times» à Sofia qui fut un des premiers artisans de la première ligue balkanique, télégraphie aujourd'hui à son journal que les collisions entre Albanais et , Epirotes peuvent mettre à nouveau le feu à . tous ces pays. Il fait comprendre aussi que la j Bulgarie pourrait bien profiter d'une nouvel-, le guerre pour prendre sa revanche des der-i nières injustices commises contre elle. Malgré | toutes les dénégations bulgares, malgré les as--, surances pacifiques du gouvernement il n'est pas douteux qù'elle reprenne les armes aussitôt que la Grèce ou la Serbie serait entraînées dans une guerre. Le «Daily Telegraph» reçoit au sujet des motifs de la crise les déclarations suivantes, d'un diplomate rompu aux affaires des Balkans: Le prince d'Albanie a envoyé il y a une quinzaine de jours le major Thompson aux notables Epirotes pour terminer pacifiquement le conflit qui existait entre Albanais et Epirotes. Ces négociations avaient été couronnées de succès, car le chef des Epirotes avait consenti à déposer les armes à condition que l'Epire gardât son autonomie. Mais Essad Pacha parvint à faire changer le prince d'avis à faire retirer l'autonomie concédée et à faire désavouer le major par la prince. Au môme moment Essad promit au prince de lever une armée de 25,000 hommes et | de marcher contre les Epirotes. Le prince envoya alors une note aux grandes Puissances et communiqua que la Grèce intriguait en Epire. Il demandait dans la note,que les grandes Puissances l'aidassent dans ses conjonctures difficiles. Seule l'Italie fit à Athènes une démarche dans le sens indiqué par le Prince Le gouvernement Grec répondit à l'Italie, par une note du 31 mars, que l'évacuation des territoires occupés par les troupes grecques,amènerait certainement une crise sérieuse puisque le pays se trouvait sans défense, contre les battaillons sacrés qui infailliblement s'en empareraient. A ce moment, les affaires en sont au point que seule l'Italie soutient l'Albanie contre l'autonomie de l'Epire, tandis que toutes les autres grandes puissances, y compris l'Autriche-Hongrie, désirent que le pays soit autonome. Par suite de ces diver-geances de vifes des grandes puissances une action commune en faveur de l'Albanie est im-posible. Les puissances attendront donc un combat décisif éventuel entre Epirotes et Albanais, pour faire entendre alors des conseils de modérations. On en est à se demander de la façon dont les choses se présentent si une victoire Epirote ne serait pas préférable à une victoire Albanaise. Dans ce dernier cas on peut attendre que l'Epire soit mise à feu et à sang par les vainquers, tandis qu'au pis aller une victoire des Epirotes n'apporterait i à ceux-ci que l'Autonomie. Moboiisatton generaie A la suite des nouvelles graves venues de Koritza ,1e prince d'Albanie a réuni son conseil des ministres et a proposé de partir à la tête des troupes. Après une très longue discussion, le conseil des ministres a décidé la mobilisation générale. Au secours de Koritza Le gouverneur Hakkis Pacha est parti en toute hâte d'El Bassam, avec 2,000 hommes, pour aller au secours de Koritza. Tl/RQUIE La révolte de Bitlis Les Kurdes qui se sont mis en révolte contre la réforme projetée pour l'Armenie ont été défaits à Bitlis, dont ils s'étaient emparés. Ils se sont retirés en desordres vers les montagnes.La ville de Bitlis a été déclarée en état du siège. MEXIQUE Le problème de Torreon La légation du Mexique à Bruxelles a reçu de son gouvernement le télégramme suivant: «Torreon se trouve toujours sous l'autorité du gouvernement fédéral. Cette ville est à l'abri de tout danger. (signé) J. Lopez Portillo y Rojas. D'autre part une dépêche de Torreon dit que le général Villa a expulsé 600 Espagnols de Torreon. Les autres étrangers sont en sûreté. Les biens des Espagnols seront probablement confisqués. Si le général Villa a pu prendre des mesures, c'est qu'il s'est emparé de la ville. Les pertes des deux côtés, au cours de la bataille de Torreon, ont été d'environ 10,000 tués et blessés. Le général Villa Le général victorieux est maintenant l'idole du public, et il n'est pas douteux qu'il profitera de sa grande popularité pour tâcher de remplacer son chef, le général Carranza. L'avance du général Villa Des dépêches d'El Paso disent qu'après avoir reçu un message du général Hernandez, disant qu'il avait «embouteillé» les fédérés qui s'étaient échappés de Torreon, le général Villa, a quitté Torreon pour San Pedro à environ 40 kilomètres. C'est le général Villa qui va. commander à San Pedro, où l'on s'attend à un terrible massacre. Le croissant mouvement des rebelles, après avoir écrasé les survivants fédérés de Torreon, essaiera de marcher sur ■ Monterey et Taltillo. On croit cependant que I les fédérés évacueront ces deux villes,qui sont j éloignées de 60 kilomètres, sans livrer aucune j résistance, et que la première grande bataille s aura lieu à San Luis Protosi. Les fédérés font d'actifs préparatifs en vue darrêter les rebelles.EGYPTE Nouveaux ministres Mustapha-Fahmi ayant échoué dans la con-^ stitution du cabinet, le khedive en chargea Roucliday-Pacha, dont la combinaison à réus-i si. | EncoreleSalonûeBrnxeltes | Il y a quelque temps nous avons, ici même, signalé la circulaire que la «Vereeni-ging van Antwerpsche Kunstschilders» avait adressée à tous les artistes de la pro-• vince d'Anvers, pour les engager à s'abstenir au futur Salon de Bruxelles, abstention basée sur le fait qu'on vient, encore une fois, d'exclure l'élément anversois des comités d'admission et de placement à la dite exposition. Cette protestation n'est pas restée sans écho, puisque dans la séance de la Chambre des Représentants de vendredi 3 avril, à propos des sciences et arts, deux de nos députés, MM. Frédéric Delvaux et De Mees-ter, ont ardemment pris la défense des intérêts artistiques anversois. Avec une vaillance admirable,ils ont stigmatisé les injustices qui se commettent en haut lieu au détriment de l'art pondéré et purement académique; ce que l'un des in-terpellateurs, M. De Meester, a défini très justement en ces termes: «C'est l'apothéose du procédé, de la tâche, qu'elle soit blanc de craie ou noire, pourvu qu'elle trouve dans la Presse des critiques d'art sachant y dé couvrir aes merveilles qui eenappent au commun des mortels, et des snobs pour opiner du bonnet». Et le même orateur a ajouté: «Le rôle du pouvoir est de pousser à la décentralisation artistique et de ne pas élever la préémi-nance exclusive de Bruxelles et de ses bureaux pour écraser les centres artistiques provinciaux. Or, on s'attache à détruire l'intérêt des Salons de province pour y substituer les expositions annuelles de Bruxèl-les».On ne saurait plus clairement mettre à nu la plaie qui nous dévore en ce moment et qui porte la grangêne dans le mouvement artistique. Ce langage, rempli de dignité et de vérité, découvre l'imminence du danger que i court notre Ecole flamande au point de vue . de la protection à laquelle elle a droit, et | qu'on lui retire non seulement si audacieu-; sement mais aussi si injustement, au pro-| fit d'une petite chapelle de flatteurs et d'incapables.j Lors, avec sa crânerie, son bon sens et son éloquence habituels, notre vigoureux , député M. Frédéric Delvaux est, de son cô-j té allé encore plus au fond du débat. Il a eu le noble courage de dire: «A côté de M. le ministre, dans son département, il y a quelqu'un qui a juré de faire disparaître Anvers comme capitale artistique du pays: c'est in-: déniable.»... «Notre Institut supérieur végète; l'Académie des Beaux-arts aussi; Elle demande vainement, depuis huit ans un règlement organique. Qui est le mauvais génie qui, au Département des Beaux-arts, veut qu'Anvers soit tenu en tutelle? On oblige le Ministre à poser des actes qu'il ne poserait certainement pas s'il était libre». Puis le Ministre s'étant écrié: «Je suis li-1 bre», M. Delvaux a riposté. Il doit être bien facile de circonvenir votre volonté. Mais Anvers en a assez! Anvers désire être mis sur le même pied que les autres villes»... «Tout le monde sait qu'il y a en ce moment deux écoles de peinture, l'une vantée ici par notre ami M. Franck, l'école moderne». Sur quoi, M. Franck ayant riposté par lea mots: «L'école flamande!», M. Delvaux a énergiquement rectifié en disant: «Non, ce n'est pas l'école flamande, c'est l'école qui préconise l'usage et la combinaison de toutes les couleurs extraordinaires, au point que les humbles mortels ne s'y retrouvent plus et qu'on arrive à confondre le rouge avec le vert». Comme c'est bien cela, tout-à-fait cela! : quel superbe coup de massue, appliqué au bon endroit et sous le poids duquel lès ad-! versaires ont dû baisser la tête! | («Cent-cinquante-huit artistes, a complé-j té M. Delvaux, ont décidé de ne plus parti-; ciper à aucune exposition en Belgique tant qu'ils n'auront pas reçu satisfaction du tsar qui règne à côté de M. le Ministre, dans l'administration des Beaux-arts». Alors, M. Franck ayant proclamé que M. Verlant est un très bon Directeur des Beaux-arts,», M. Delvaux a conclu comme suit: «Non, c'est un détestable Directeur. Je n'avais pas l'intention de prononcer son nom, mais puisque vous le citez, je déclare qu'il a trompé la confiance du Ministre». Sur quoi, on a pu savourer cette étrange, extravagante et déplorable réponse du Ministre: <(Je vous en prie, prenez vous en au Ministre. Au point de vue parlementaire, je suis responsable». Nous voilà donc fixés: au point de vue parlementaire le Ministre est responsable. Mais alors, que fait il des autres points de vue? Car, en l'occurrence, tout ne s'arrête pas au seul terrain parlementaire; il y a encore, et principalement, le point de vue artistique.L'aveu est flagrant, décisif, incontestable. Des influences existent, qui expliquent le parti-pris contre notre véritable Ecole anversoise, laquelle continuera à en souffrir si l'on n'y met pas bon ordre, fût-ce par des moyens violents. L'attitude décidée de MM. Delvaux et De Meester est un premier pas vers une rénovation nécessaire, et nos artistes doivent leur savoir gré de leur intervention courageuse.Mais, pour que ces efforts soient fructueux, il faut persévérer dans la voie des protestations, en intéressant à la lutte les au-j torités communales et tout ce qui, de près ; ou de loin, a des attaches avec le monde ar-J tistique relevant de nos bonnes et anciennes traditions. Cela est d'autant plus nécessaire que, dans la séance de la Chambre où ces débats j se sont développés, nos officiels avec la par- Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 21 l a Faute de Béatrix ËÉii! PAR J'ïSTUS MELSS FOFÏMAN Adaptation do l'anglais par E. PIERRE LUGUET Cachée dans une demi-obscurité, elle laissa les larmes monter à ses yeux; l'une d'elles roula sur sa joue. Braitwhaite la vit et crispa ses mains très fortement. — J'ai pour vous beaucoup d'amitié, reprit-elle, je vous aime beaucoup!... c'est pourquoi je vous ai laissé lire en moi. Peut-être aurais-je pu vous donner plus... je ne dois pas en dire plus... Il y a quelque chose qui me défend de vous aimer... Je vous en prie, croyez-moi... — Vous en aimez un autre? Elle ne le regardait pas, ses yeux ne quittaient pas l'endroit où Mrs Buchanan, assise, causait avec Stambolof, et jamais ses yeux n'avaient eu une expression si désespérée.Un froid mortel glaça le cœur du jeune homme. — Oh! mon Dieu! murmura-t-il, oh! mon Dieu! Stambolof!... Stambolof! La jeune fille se tourna vers lui avec ur frisson. — Que voulez-vous dire? Elle rougit jusqu'aux cheveux, puis devint pâle, ses yeu> disant trop clairement sa malheureuse his toire. Et pourquoi pas lui? ajouta-t-elle tou feas au bout d'un long moment pendant le quel il ne l'avait pas quittée des yeux,pourquoi?— C'est une homme mort! s'écria Braitwhaite; son cœur et son âme sont morts depuis longtemps. — Je le sais, je ne lui demande rien... je n'espère rien... je l'aime... je ne peux ni ne veux ne pas l'aimer... et je ne peux en aimer un autre. Elle tomba dans un silence affligé. Alors... je suis triste de vous avoir fait souffrir; vous ne saurez jamais combien je suis triste...; si ce n'était pas pour... si les choses étaient différentes, je crois que je vous aurais aimé, vous êtes l'homme dont une jeune fille serait heureuse et fière d'être la femme... Voulez-vous essayer de me pardonner, pour vous avoir laissé m'ai-mer?... J'étais malheureuse et vous... vous m'étiez bon et doux... je n'ai pas compris. Voudrez-vous essayer de me pardonner...un peu plus tard? Le sang afflua au visage de Braitwhaite; un sanglot se brisa dans sa poitrine. — Je n'ai rien à vous pardonner; si j'a: été aveugle et fou, est-ce votre faute? Je suis... je suis heureux de yous aimer, j'er suis fier! Il n'y a que vous au monde poui moi et, je vous le jure, il n'y aura jamais que vous!... Je ne veux pas m'abandonne] à l'espérance, mais un jour vous trouvere: peut-être que vous pouvez... que vous pou vez...Je ne vous demande aucune promesse je vais attendre...attendre et espérer...Vou! ne pouvez m'en empêcher! — Non, dit-elle tristement, je ne peu: vous en empêcher; mais je suis peinée parci que je ne peux vous donner aucun espoir., ni maintenant ni jamais. Oh! s'écria-t-elle je ne vous ai apporté que peine et chagrin Je voudrais pouvoir vous donner quelqm chose pour vous dédommager... Mais je n'a rien à donner. — J'attendrai! La jeune fille allongea la main, lui toi cha la joue, lés lèvres du bout des doigts... Ce fut une singulière petite caresse. — Vous feriez mieux de ne pas attendre, murmura-t-elle, vous feriez mieux de m'ou-blier.— Si je vous oublie, dit le jeune homme gravement, c'est que jé serai mort. Les adieux de Stambolof furent plus brefs mais Alianor ne devait les oublier de sa vie. Il était allé à la gare pour veiller aux bagages et installer les voyageuses dans leur compartiment réservé. Tandis que les employés fermaient les portières et criaient: ((En voiture!» il resta un moment à la portière, se pencha sur la main de la jeune fille, la baisa avec sa courtoisie de gentilhomme. — Au revoir, Mademoiselle, dit-il, vous avez été la rose dans le désert pour un vieil homme bien las... au revoirI XIII TROUVE MORT! Ce n'était plus le temps des ciels bleus, des mers calmes qui rendent les voyages délicieux; les coups do vent d'équinoxe régnaient dans le nord de l'Atlantique et le Saint-Louis dut lutter avec eux de port en port. Chose singulière, Béatrix Buchanan semblait aimer la clameur des éléments, car, avec Aliapor, elle passait son temps sur le pont déserté du navire et, là, s'accrochant de toutes ses forces au garde-fou, la respiration haletante, restait des heures entières sous le vent, la pluie et l'écume; et quand son endurance était à bout, elle se glissait, i épuisée et ruisselante, jusqu'à sa cabine et tombait dans un sommeil stupéfié. Miss Trevor raconta que cela la reportait aux - jours, depuis longtemps passés, de Bacha- nan-Lodge, quand Béatrix revenait, joui après jour, échevelée, fatiguée de ses longues courses solitaires sur la falaise ou sui ! la plage. Plus tard, elle obtint du médecin du bord une certaine dose de sulphonal qui la fil dormir nuit et jour. Elle parlait peu, dil Miss Trevor, mais quand elle rompait le silence, c'était pour exprimer la crainte de ce qui l'attendait à New-York. — Cette tempête est un triste présage, di sait-elle. Vous souvenez-vous, Baby, qu< lorsque nous avons quitté l'Amérique nou; avons toujours eu un temps divin, une mei calme, un ciel sans nuage? Nous allion: vers le soleil et la paix... Je ne peux m'em pêcher de penser que ces bourrasques son l'image de l'avenir... Cher Baby, j'ai peur., j'ai peur! Miss Trevor essayait de discuter avei elle, lui faisant ressortir que le voyage n< pouvait avoir que deux résultats: la preuvi que le corps trouvé était bien celui d'IIer bert Buchanan (c'était alors la liberté, h liberté absolue) ou celui d'un inconnu, au quel cas elle n'aurait qu'à retraverser l'At lantique et reprendre sa vie de paix dan Paris, entourée de ses bons amis. La chose très simple en soi, ne pouvait apporter n malheur ni désespoir, de quelque façon qu tournassent les événements. Mais Béatrix n'était pas en état de rai sonner; ces arguments ne faisaient aucun impression sur elle; elle hochait seulemen la tête et répétait: — J'ai peur, Baby, j'ai peur! Ce qui amenait Miss Trevor à un éta d'exaspération désespérant. Un jour même certaines paroles qu'elle prononça stup<! fièrent la jeune fille parce qu'elles sem blaient n'avoir aucun rapport avec la si tuation. Elles causaient de leur sujet hab ttiel; après un petit silence songeur Mr: Buchanan dit: — Savez-vous, enfant,je crois quelquefoi: que j'ai en moi de singuliers abîmes de mé chanceté; je crois que je manque parfois di sens moral ou qu'il est altéré!... Si j'étai: née dans une autre classe de la société, i me semble que j'aurais volé, sans com prendre que je faisais mal...Je me demand. pourquoi c'est ainsi? Miss Trevor la pressa de s'expliquer,mai: | elle n'ajouta pas un mot. Ces paroles sem ' blaient être la conclusion de quelque lonj | courant de pensées intérieures qu'elle refu sait de dévoiler; avaient-elles un rappor ! avec ce qui les rappelait en Amérique? ; Le navire arriva en rade le dimanche ma tin; la tempête l'avait considérablement re tardé. Arabella Crowley traversa la bai< par le bateau de la douane et aborda ei ; quarantaine. Personne ne l'attendait; auss i Mrs Buchanan n'était-elle pas sur le pon î pour la recevoir, mais Alianor Trevor étai - là pour jouir du spectacle pittoresque de h l vieille dame poussée et tirée sur l'échell de Jacob, aux acclamations des passager de l'avant. Arabella embrassa Miss Trevor avec ef fusion puis demanda à voir Béatrix. L? jeune fille la mena à la cabine où Mrs Bu chanan surveillait la fermeture de ses sacs Béatrix poussa un petit cri en voyant si vieille amie et courut à elle. Mais après le 3 premiers mots de Dienvenue, elle s'éloigna t observant très anxieusement le visage d Mrs Crowley. — Est-ce... Herbert, tante Arabella? de t manda-t-elle dans un murmure. — Je le crois, ma chérie, tout le monde 1 pense, mais nous ne pouvons en être cei tains sans votre affirmation. Les, serviteur du Lodge se sont dispersés depui que vou . avez fermé la maison, et nous n'avons p ; en retrouver qu'un ou deux dont l'opinion n'avait pas grand poids. Le valet de cham-, bre d'Herbert est parti pour l'Angleterre et . n'a pu être retrouvé... Il est un point que » vous seule pouvez éclaircir. î Mrs Crowley regarda la femme de cham-l bre occupée à ranger les objets de toilette de sa maîtresse; Béatrix la renvoya. La pe-* tite Miss Trevor s'excusa et quitta la cabine; les deux femmes restèrent seules. ; — Le corps, reprit Arabella, fut trouvé . dans l'eau, ma chère, et — il est plutôt dés-r agréable de parler de cela — il y a séjourné . assez longtemps, vous comprenez, pour que t l'identification ne soit pas aussi facile qu'on le croit... Il ressemble à Herbert, il lui res-. semble réellement beaucoup; il n'y a qu'un . point, comme je vous l'ai déjà dit, que vous > seule pouvez éclaircir: le corps... cet hom-t me dont le corps a été trouvé a une cica-L trice singulière et bien visible sur le côté t du bras .. t Mrs Buchanan poussa un cri perçant et l se mit à trembler, puis à sangloter 1 — Le bras droit, dit-elle, au milieu de ses ' larmes, le bras droit? — Oui, chérie, et la voix d'Arabella était - elle-même un peu tremblante, aussi s'arrê->• I ta-t-elle un moment avant de continuer. Ce doit être lui, dit-elle enfin, cette preuve semble décisive; bien entendu, vous devrez 1 voir par vous-même, ils insisteront, je pen-3 se... J'en suis peinée, ce sera très pénible... mais il ne doit subsister aucun doute. 2 Elle regarda la jeune femme en hésitant, ne sachant, comment continuer; devait-elle exprimer la satisfaction qu'elle éprouvait, ou le chagrin que les convenances lui dic- 3 taient? Béatrix surprit ce regard et sourit faiblement. 5 5 1 (A continuer.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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