Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 02 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g44hm53f4x/
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- Avril lî>14 CirVQ GEKTIlUEg HO** année — IV" 9S Le Nouveau Précurseur iN ri ivi rixN JL. - Bn an 18.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 8.50 fr. - 15.00 fr.; . 8.00 fr.; . 4.50 fr. • 32.00 fr.; • 1 b'.OO fr.; . 8.00 fr. HOLLANI&. , 32.00 fr.; . 16.00 fr.; • 8.00 fr. i$^STALE. . 48.00 Ir.'; ^ Si.OOfr.; . 10.50 fr. Tout «bonnement so poursuit jusqu'à refus formel. ON s'ABONNE à Anvers au bureau fin journal et dans tous les tairoaux de» «oit» «n Belgique. ! JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { îSSàuon: N° { 39, VIEILLE BOURSE, - ANVERS. A.isr3sroKrcrEî3 - OamNAmES, la petite ligne, fr. 0.30 I Mclambs, la ligne. . . fr. 1.50 » 1 i i lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . . 3,50 Financières, 1a ligne . . » 0.50 ' Cihiqnqw) Aktrrs ...» 3.00 Les annoncée de ¥ étranger et de la Belgique mit reçues aussi par VAgence Hanae, 8, place des Martyrs, à Br\meUcs, 8* Place de la Bourse, à Pans, et 20, Eigh Uo&orn, à Londres. Au Dehors ANGLETERRÏ Autour du Home rule ™tnnrend le dernier discours de sir El ,rrpvfaisant fonction de Premier,jusqu' "il l'on de M. Asquith qu'on pourra ' "S loi accordant aux diverses provn ""■Spterre et d'Irlande une den«-aut( s nii'elles possédaient d'ailleurs jadn fi, entrerait dans la fédération irlanda 1 .les droits égaux à ceux des autre |J„eCs du Sud réunies. Cette offre ser "" Hnute formulée de façon précise à 1 "■h 7i,r jour où la loi du liome rule passer KUtoe des Lords. nouante députés unionistes, après le du ÏÏ Se sir Edward Grey, ont tenu une ré\ ! .( nrfnaré un amendement basé sur 1( ■ Snsitions du ministre des Affaires étrai ïCelles, croient-ils, seront accept, ÎB pour les deux parties. Un vote ironique . ciut) national libéral a voté un ordre d ,r félicitant ironiquement les conservateui (urs tentatives en vue ûfc corrompre l'a [ et je s'en servir comme un înstrumei i lijue L'ordre du jour affirme la confiai ( du club dans le gouvernement. Cet ordi niour a été voté au milieu des acclamatior lir le Roi et M. Asquith. Les recettes de l'Echiquier Les recettes de l'Echiquier britannique pei ml l'année finissant le 31 mars se sont él r ^ à 198,242,897 livres sterling, soit une aui plalion de 9,440,898 sur l'année prcédent FRANC! En l'honneur de M. Brland Le parti républicain socialiste avait orgî jsé mercredi soir, à Paris, un garnd bai net en l'honneur de M. Aristide Briand. Vers 8 heures, plusieurs centaines de man fr mis, munis de sifflets, sont descendus d Jontmartre et ont tenté de pénétrer dans 1 aile du banquet. Les agents les ont refouK près une courte bagarre. 'me autre colonne de manifestants, ayar i sa tête deux conseillers municipaux soci; isies du quartier, ont également tenté d lénétrer dans la salle, mais ils ont été di, lerïés par la police. Trois arrestations ont été opérées. Les manifestants se sont alors reformés e letiors des barrages de police et ont fait ei îendre des coups de sifflets. Le discours de M. Briand bans le discours qu'il a prononcé au bai ht du parti républicain-socialiste, M. Brian i déclaré que les tentatives de„ ses adversairt Sf/a décourageaient pas. Il travaillera mêir i rendre la République plus grande, pli forte et, plus généreuse. "M. Briand a exposé le programme du part qui désire que dans la République tous 1< citoyens, môme opposants, jouissent de : tnême liberté. La France et la République : doivent d'être un, afin que dans certami [heures difficiles, tous les Français sentei passer dans leur cœur le frisson de la sol darité nationale. M, Briand s'étonne que les radicaux, apri l'avoir combattu, finissent par prendre comn programme toutes les réformes que lui-mên a proposées, notamment la réforme fiscale le maintien de la loi de trois ans. M Briand se plaint de la confusion qi règne dans le pays, où elle provoque du m Jaise. La République doit faire régner la co; corde et la justice. L'orateur expose ensui le programme social du parti et termine e exprimant l'espoir que la France sera le pr [lier pays qui affranchira les travailleurs proclamera la justice sociale. L'Enquête Rochette la commission d'enquête a décidé d'ente: 4re les membres de l'ancien cabinet Monis. M le général Goiran, Delcassé et Antoir Perrier, anciens ministres, et M. Malvy, a: pen sous-secrétaire d'Etat, n'ont pas été e: Pdus jusqu'ici. MM. Constant, Cruppi, Steeg, Messung, D pont, Panis et Choumet déclarent ne rie avoir appris quant au procès Rochette et i s'en être occupé pendant qu'ils faisaie; panie du cabinet Monis. MM. Constant et Steeg refusent de répond: «une question de M. Jaurès leur demanda: pourquoi ils se sont rendus à l'Elysée c< derniers jours. Us conclusions de la commission d'enquêt Le rapport de la commission d'enquête i déposé; il sera probablement discuté a jourd'hui. La commission maurigène un pi toi le monde. Elle conclut que MM. Monis et Caillaux so , intervenus près au Parquet pour obtenir une > remise de l'affaire Rochette, et qu'ils ont eu: tort d'en agir ainsi. Le procureur général Fabre et le président Bidault de l'Isle ont eu tort d'accepter les sug- I gestions ou la pression des ministres. Les ministres qui ont succédé au cabinet Moris ont eu tort de se taire et M. Barthou a [- eu tort d'enlever la pièce dite Fabre. On ne à sait comment copie de ce document a pu être t remise à un journaliste qui menait campagne i- contre M. Caillaux. i- Enfin le ministre actuel M.Bienvenu-Martin, ;. n'a pas assuré à la commission le moyen de i- faire la lumière complète s On voit que chacun à sa part des répriman-a des générales. ALBANIE Optimisme officie! s On dément de la façon la plus absolue dans i- Iss sphères autorisées les bruits dont certains i- journaux étrangers se font l'écho et concernant des troubles intérieurs et une situation anarchique en Albanie. On ajoute qu'une parfaite harmonie règne entre le souverain, le u gouvernement et la nation. D'autre part, on espère que l'évacuation du r_ I territoire albanais du Sud s'achèvera rapide-> ment en conformité des engagements pris par i la Grèce. Luttes religieuses Suivant des nouvelles de Scutari, l'attribution de la totalité des fonctions à des Albanais catholiques soulèverait des objections parmi les Albanais musulmans du Nord. HAÏTI Nouveau mouvement révolutionnaire - Le général Zamor est à peine installé à la présidence qu'un nouveau mouvement révolutionnaire éclate en faveur du général Ville-l- brun-Guillaume, candidat du parti noir à la l- présidence, appuyé par le sénateur Davilmar. L'Artibonite et l'ouest se sont soulevés; la st-i- tuation est précaire dans le nord. La ville e d'Ouanaminthe résiste encore, a Le gouvernement est impopulaire à Port-au-s Prince. Le général Villebrun-Guillaume est réfugié [t dans une légation. Il assure n'avoir pas d'as-t. piration à la présidence; cependant le génê-e ral Zamor, qui craint son retour dans le nord, 3- refuse de le laisser embarquer. MEXIQUE i- Le sort de Torreon Hier, nous avons dit, d'après le «New-Yorl< Times», que Torreon s'était rendu mardi aux constitutionnalistes. i- Maintenant une dépêche d'un journal fédê-d ral dit que cela est inexact, tout en ajoutant ;s qu'on peut s'attendre à. chaque instant à la e chute de la ville. is Un emprunt i ® Le correspondant du «Times» à Mexico si-' gnale qu'un accord a été conclu en vue de l'é-,e mission par-les banques d'un emprunt gou-' vernemental de 45 millions de dollars à 9C 't pour cent. 1 Comme suite à la conclusion de cet emprunt, le ministre des finances a pris un dé-cret dont voici les dispositions principales: p 1. Le décret du 12 janvier 1914 qui suspen dait le service de la dette est abrogé à partn du 1er avril. Les sommes représentant l€ 2 montant des coupons seront reçues et conser vées dans les caisses de la Banque National* II et versées aux porteurs lorsque la piastre se ra revenu à un cours meilleur. }' 2. Le décret du 18 octobre 1913 établissant 'e une surtaxe de 50 p. c. sur les droits d'impor ^ tation sera abrogé à partir du 15 avril. 31 CHINE La dictature en Chine , Le correspondant du «Daily Telegraph» à Pékin télégraphie à son journal: De jour en e jour il apparait plus clairement que le gou-1. vernement de Juhan Chi Kai prend l'aspecl ^ d'une dictature qui n'a rien à envier au despotisme des anciens empereurs. Juhan Chi Kai j. éloigne tous les fonctionnaires républicains n pour s'entourer des anciennes créatures de ie l'empire. il L'autre jour encore il installa dans un haul poste un prince impérial qui avait une très .e mauvaise réputation. Les conséquences de cette attitude est que les provinces n'anvoiem >s plus à Pékin l'argent des impôts. La caisse est vide; le «Loup Blanc» gagne tous les jours de nouveaux partisans et le gouvernement 3 central n'est plus à même de la combattre ef ficacement. Sans s'arrêter devant les murs des a grandes villes, il infeste les campagnes poui u" ne pas exposer son armée dans une lutte ho ÎU micide sous les fortifications. La commissior de révision de la constitution est un instru ^ ment docile dans la main du dictateur. BILLET PARLEMENTAIRE Le 2 avril 1914. Décidément, nos pères conscrits paraissent atteints d'une fringale de travail; mais ce n'est qu'une apparence; en demandant à siéger jusqu'à des heures tardives et à supprimer leurs vacances, ils obéissent tout simplement à l'ordre du clergé, leur maître qui exige le vote de la loi scolaire avant les prochaines élections de mai, de peur que ce ne soit plus possible après cette consultation du corps électoral. Sur la proposition du questeur, M. de Baillet-Latour, le Sénat a décidé de siéger jusqu'au mercredi avant Pâques et de reprendre les séances le mercredi suivant et les séances seraient tenues jusqu'à 6 heures du soir. La proposition a été votée droite ■ contre gauche Le Sénat s'est de plus occupé du budget de l'Agriculture et des Travaux publics, j On est étonné de constater tout ce qui ! ressort au département de M. Ilelleputte. On a parlé de culture,d'élevage,de moisson, de bétail. M. Van der Molen s'est occupé de la chasse, de la police rurale et des baux. M. Vinck de la mortalité infantile et du lait. M. I-Ianrez de la viande congelée. Quel étrange hochepot. Nous publions ci-après le résumé du discours de M. Van der Molen. A la Chambre, budget de la Guerre. M. Terwagne parle de l'hygiène de la caserne, de la nourriture des troupes et très longuement du médecin militaire, Chapeau-ville, persécuté pour ses opinions philosophiques.Puis, quand la Chambre eut limité à 10 minutes le temps de parole de chaque orateur, des députés se sont suivis parlant successivement des choses les plus diverses, de sorte que plus personne n'était capable de suivre, ce qu'on appelle, par dérision, i sans doute, une discussion générale. La Chambre prendra ses vacances à partir de demain soir. Jean GOSSINQ. ww Discours de M. Van der Molen Le gouvernement a le plus grand tort d'accueillir indifféremment, chaque fois que nous discutons le budget, nos critiques relatives ' à la chasse et de repousser presque dédaigneusement nos offres sincères de concours en vue du relèvement de cette branche impor-I tante de notre richesse nationale. J'insiste encore sur ce point que .la chasse j n'est pas seulement un noble sport qui, à ce point de vue seul, devrait mériter et connaître la sollicitude des pouvoirs publics, mais elle constitue également un facteur productif et bienfaisant de l'industrie. Cela est avéré et personne ne peut le contredire. La chasse à la malchance d'être traitée en paria par le grand public, avec la complicité ou sur l'instigation des grands quotidiens et l'ignorance des uns ainsi que l'entêtement frivole des autres font échouer toute tentative d'amélioration dans la réglementation de la chasse. Je vous ai dit l'année dernière de quelle façon je comprends la protection de la chasse et quels sont les moyens que la corporation des chasseurs belges préconise. En ordre principal nous poursuivons la majoration du prix du permis de chasse et en i ce qui me concerne personnellement j'ai dé-' claré que je me rallierais volontiers à la proposition faite l'an passé en section centrale ) de la Chambre de porter le droit de timbre ! du permis de 35 à 60 francs, voire 70 francs, , à la condition formelle que tout ou partie i (mais cette dernière hypothèse dans une proportion équitable) de ces nouvelles ressources soient affectuées a la protection et au relèvement de la chasse. Il est intéressant de noter que le principe J n'a pas été repoussé, même par les démocrates les plus ardents et que le ministre lui-même a constaté qu'une entente n'est pas impossible.r| | Une autre question, d'ordre social et répressif est d'extrême et urgente nécessité, c'est celle de la police rurale. ' i Pourquoi cette question intéresse t-elle si ! intimement le sort de nos populations rurales? Parce que, dans l'esprit de tous elle est ap-; ; pelée à enrayer le commerce clandestin résultant de la contrebande, parce qu'elle doit empêcher la maraude qui se pratique à : la campagne sur une échelle et avec une ' j audace incroyables, parce qu'elle doit coopérer à déraciner la fraude des denrées, parce que son roie sera de prévenir, sinon de poursuivre les actes de banditisme de grand chemin et tous les délits de droit commun, qui, à l'heure actuelle, jettent l'effroi dans les campagnes. Je ne saurais assez vous recommander de lire l'étude remarquable qu'a présentée à ce sujet, M le procureur général Terlinden, sous forme de discours de rentrée à la cour de cassation en 1911. Ce n'est pas faire l'apologie de cette œuvre de dire que personne mieux que son auteur ne pouvait juridiquement et pratiquement nous exposer cette réforme; il l'a fait sans phrases superflues, en véritable sociologue, pénétré du danger social que crée le régime actuel au point de vue de la criminalité et de la répression. Après avoir stigmatisé la défectueuse organisation de la police administrative ou communale et avoir établi que la police administrative doit être ayant tout, préventive, M. Terlinden définit le rôle et la vocation de la police judiciaire: « La police, dit-il, est l'œil et la main de la justice. Comme celle-ci, 'elle doit donc émaner d'une autorité qui ne discute point, être toujours en éveil, être égale pour tous, ne jamais se relâcher, être énergique, je ne dis pas être impitoyable.* Que la police comme la justice soit, quand c'est possible, humaine et miséri-i cordieuse, mais quand l'intérêt pubhc est en ! jeu, qu'elle ne désarme plus et sache se faire craindre et respecter par tous les citoyens et à. tous les moments.» La police rurale, et j'entends par ces mots l'institution qui, pour toutes espèces d'infractions, rurales ou autres, doit assurer la sécurité et la tranquillité des habitants, l'intégrité et le respect de leurs biens et de leurs droits, peut-elle réunir ces qualités si elle reste ce qu'elle est actuellement? Nul ne s'avisera de le soutenir. Il suffirait de convertir les conclusions de M. Terlinden en quelques articles pour créer un projet de loi, lequel, présenté sous les auspices des différents ministères intéressés, serait accueilli à la quai-unanimité par les deux Chambres. Reste la question des finances. Un gouvernement, réellement soucieux de la sécurité de ses citoyens, peut-il regarder à quelques centaines de mille francs, lorsqu'il s'agit de proté-; ger et de rassurer les deux tiers au moins de la population? Il s'agit ici d'une question où la politique n'a que faire. Soit dit en passant, en France aussi elle est agitée et elle y est dictée par des motifs à peu près identiques. J'évoque à vos mémoires le banditisme de Meysse, l'affreux assassinat de Moerkerke et le poignant drame de Deulin! Quelle désillusion que la sécurité ruralel Reconnaîtrez-vous enfin que nos campagnes sont infestées par des hors-la-loi, des vauriens, des pirates, incapables de gagner honnêtement la vio, existant uniquement de rapines, grâce à une lacune dangereuse dans notre organisation sociale? Serez-vous encore plus longtemps cléments pour les bandits ruraux, pratiquant les guets-apens ou les embûches? j II s'agit de savoir oui ou non si la propriété du cultivateur, le bien du petit propriétaire rural, du commerçant honnête, si leur propre personne enfin, sont désarmés devant les violences des pillards. | Je me défends de toute exagération. J'adjure le gouvei.iement de se ressaisir, de prendre en main la defense de cette nombreuse et courageuse population, de ne point user de demi-mesure et de croire qu'en cette matière l'indulgen ce ouvre la porte aux i .es violations de la loi et que seule la rigueur, l'intangible rigueui : peut y mettre un terme. Pourquoi l'Allemagne connaît-elle à ce poin de vue plus de sécurité? Parce que le peuple . et les pouvoirs s'y entr'aident pour la pro tection de la propriété, et que la maraude e la contrebande y sont flétries comme une mo dalité de l'injustice. Aussi s'y félicite-t-on de la rareté des con flits armés entre les représentants de l'auto rité et les malandrins. Chez nous, nous con statons que le respect du droit de propriéti est un vain mot et tend à disparaître. Nos po pulations rurales n'ont plus de confianci ; dans le glaive de la justice. Les indulgence: ! excessives de certains juges pour les dévali | seurs leur paraissent dangereuses. La jeu î nesse délinquante est sûre de l'impunité; l'a ! dulte en est quitte avec une peine condition nelle. M. le ministre de la justice a dans une cer taine mesure voulu remédier à cette situatioi intolérable et il a édicté sa fameuse circulair des «hands up». Elle ne peut me rassurer n'est-elle pas exposée à s'évanouir avec le dé part de l'honorable chef actuel du départe ment de la justice. Il nous faut d'urgence une loi sévère et com plète sur la police rurale. Si l'honorable M. Helleputte voulait fair œuvre utile et sociale il seconderait M. le dé puté Giroul qui, le 7 janvier dernier, a de mandé la mise à l'ordre du jour du projet d loi relatif à la réorganisation de la police rural et il ne méconduirait plus,comme l'année passée en me répondant «qu'il y a six ans déjà, ej 1907, il a eu l'honneur de déposer sur le bu reau ae ia onaniure ie projet ue îui uum o a-git, et qu'il n'était pas parvenu, malgré ses instances, à- obtenir que la Chambre le discutât.»D'ailleurs il trouvera aide et protection auprès du président du conseil, qui fut rapporteur (l'un projet de loi sur la police rurale et nous pouvons même regretter actuellement, à ce propos, que l'honorable M. de Broque-ville ne soit pas resté simple député, parce que nous aurions été plus avancés. J'insiste auprès du ministre pour qu'il use de toute son autorité afin de faire aboutir la réforme au cours de la session présente. En supposant que l'ordre du jour de la Chambre, trop chargé, devait s'y opposer, ne pour-rait-il en saisir d'emblée et d'urgence le Sénat, sans qu'il faille, pour cela, provoquer un conflit d'incompétence ou enfreindre le règlement? * Un mot au sujet des baux relatifs aux fonds | ruraux. Bien des propriétaires fonciers ignorent la justice et l'équité. Un nouveau projet de loi a vu le jour, dû à l'initiative de MM. Jourez et consorts. La mesure s'impose indiscutablement; voilà de longues années que règne l'arbitraire et que l'ajoute aux dispositions de l'article 1775 du Code civil attend la ratification parlementaire. Est-il possible qu'une chose si simple puisse rencontrer tant ] d'obstacles et être exposée à tant de tergiver- i sations? La clause du droit de résiliation réciproque 1 aura les effets les plus salutaires pour les propriétaires, puisqu'elle incitera le fermier à faire tout ce qui est dans son pouvoir pour rendre le sol productif et que le bailleur a certainement un intérêt considérable à voir soigner ses terres en bon père de famille. Je concède qu'en cette matière des baux écrits les droits du preneur, imposés légalement, sont encore restreints; mais de la façon dont le projet de loi déposé à la Chambre préconise la réforme, nous faisons déjà un grand pas en avant vers plus de justice. Je souhaite vivement que le ministre, cette fois encore, montre sa bonne volonté et donne la main à l'opposition pour se rallier à sa proposition et faire en sorte qu'elle soit votée immédiatement, dut-on lui accorder un tour de faveur. Cela lui sera d'autant moins difficile qu'au cours de la session dernière il a avoué que la revision de la législation s'impose! Dans cette enceinte, je suis persuadé qu'elle rencontrera beaucoup de sympathies et qu'avant de nous séparer elle pourra réunir nos suffrages. Nouvelles de l'Étranger «y L'impératrice d'Allemagne et les accidents L'impératrice d'Allemagne aurait-elle le mauvais œil. Les Italiens superstitieux n'en doute-, ront plus après la journée d'hier. i Le train spécial emmenant l'impératrice à Vénise, a eu à souffrir d'un retard important. L'express précédant son train ayant tamponné, à quelque distance de Cassel, une automobile dont les six voyageurs, furent en partie gravement blessés, la locomotive sortit des rails et le convoi ne put reprendre sa marche qu'une demi-heure plustard. i Voici comment l'accident s'est produit: Une automobile renfermant quatre voyageurs | venait de Mayence, à toute vitesse. Après avoir ! dévallé une pente très rapide, la voiture a ren-; versé la barrière d'un passage à niveau et s'est ! engagée sur la voie au moment où arrivait à i une vitesse de 81 kilomètre à l'heure le train ' 187 allant de Cologne à Leipzig. L'automobile à été renversée et ses voyageurs projetés au | loin. Aucun d'eux n'a été tué. mais tous ont été • grièvement blessés. ; Le train de l'impératrice s'était rapproché du lieu de la collision, l'impératrice descendue 5 de son wagon, alla exprimer ses condoléan-! ces aux blessés. . i Pendant ce temps, son fils, le prince Joachim . '• qui habite Cassel, se rendait à la gare de cette ville pour y saluer sa mère. Le prince, en se rendant à la gare, a eu un léger accident. Le cheval, attelé à son dog-cart ' s'est abattu, pour se relever aussitôt. Le choc donné à la voiture à précipité l'aide de camp sur le sol, tandis que le prince, projeté en ' avant est demeuré suspendu par les pieds au siège de devant. Les passants ont aidé le prince à sortir de sajDosition gênante. Ni le prince ni l'aide de camp n'ont été blessés. 3 Les oheminots et postiers italiens Les cheminots italiens menacent d'une grève. 3 Le comité central des «ferrovierie» a lancé 3 une proclamotion aux travailleurs italiens invoquant leur soladirité. Dans le cas où le gou-î vernement voudrait militariser le personnel des chemins de fer, le syndicat recourrait à la tral est allé à Milan pour conférer avec le secrétaire des postiers; un autre est allé conférer avec le président de la fédération des gens de mer, afin de combiner un mouvement d'ensemble.Le comité central des postiers et télégraphistes a décidé d'organiser un referendum pour savoir si un ultimatum sera adressé au gouvernement au sujet des satisfactions reclamées par ce personnel. Le comité a décidé, en outre, qu'une agitation serait faite d'accord avec les cheminots. Aviateurs brûlés vifs Mercredi soir, à l'aérodrome de la Champagne, vers 4 heures, M. Festulat, chef pilote d'une maison d'aviation, essayait un nouvel appareil militaire avec le mécanicien Avigny comme passager. Par suite, probablement, d'un mauvais fonctionnement, n'ayant, pas été maître de son avion, il ne put atterrir. L'appareil tomba sur un pylône de l'Observatoire de l'aviation militaire et y resta suspendu. Le réservoir d'essence s'étant ouvert par le choc, les deux malheureux aviateurs furent arrosés par le liquide enflammé et brûlèrent comme des torches vivantes. Festulat fut Messé mortellement et son passager fut entièrement car bonisé. Torpilleur coulé Le torpilleur «358» a coulé en face du Cap Lardier, à l'ouest de Saint-Tropez, près de l'endroit où il y a une dizaine d'années coula le torpilleur «l'Espingole». Un groupe de torpilleurs de la défense fixe de Toulon était parti pour effectuer des exercices (l'école de pilotage quand une voie d'eau se déclara à la coque du 358 par suite du dê-foncement de la tôle. L'équipage essaya en vain une réparation de fortune; mais, le danger devenant de plus en plus imminent, il demanda du secours et tous les hommes purejit être sauvés au complet par le torpilleur «34^ Le torpilleur «358» est échoué par un fond de 35 mètres, d'où il ne peut être renfloué. En conséquence, ordre télégraphique a été lancé à la flottille de rentrer au plus tôt à Toulon. L'instruction de Mme Caillaux Convoqué hier à deux heures et demie par M. Boucard, juge d'instruction, M. Barthou, ancien président du conseil, est arrive exactement à l'heure fixée au Palais en automo-! bile; il a été immédiatement introduit dans i le cabinet du magistrat, où il est resté une heure environ. Voici le résumé de sa déposition aonneo par M. Barthou lui-même au «Teifrps». —Mme Caillaux a déclaré, au cours d un de ses interrogatoires, que Mme Gueydan m a-vait lu un soir, sous un réverbère, les lettres dont la prévenue redoutait la publication. J'ai répondu à M. Boucard que le fait est absolument inexact » Mme Gueydan habite la même avenue que moi. Nous nous sommes rencontrés tout à fait 5 par hasard, il y a environ dix-huit mois;nous avons causé de bien des choses, mais elle ne m'a pas dit un seul mot de ces lettres, dont je ! n'ai connu l'existence que par les révélations faites au lendemain du meurtre de Calmette. A l'heure actuelle d'ailleurs, j'ignore com-. plètement le contenu de ces lettres; quant à. celle où il est question de l'impôt sur le reve-| nu, j'en savais l'existence, comme à peu près ( tout le monde; mais c'est seulement par la publication faite dans le «Figaro» que j'en ai connu le texte. Telles sont les déclarations que, sous la foi du serment, j'ai faites, dans les termes les i plus formels au juge d'instruction. J'ai ajouté que mon intervention auprès de i Calmette n'a eu trait qu'à la non publication soit de documents relatifs à la politique ex-j térieure, soit, du rapport Fabre lui-même. | La première démarche avait été faite sur le ; désir de M..Doumergue et de M. Caillaux; j'ai | fait la seconde d'accord avec M. Briand et en sa présence. C'est tout ce que j'ai à dire. On ne réussira pas à me faire jouer, dans cette tragique affaire, un rôle qui n'a pas été le mien. Mais je revendique à nouveau l'entière responsabilité de tout ce que j'ai fait, dit, ou lu.» „ Après l'audition de M. Barthou, le jup;e d'instruction Boucard a entendu le journaliste Vervoort qui a déclaré que Mme Gueydan lui proposa, fin 19T1, de faire publier,dans un journal, des lettres adressées par M. .Caillaux à son épouse actuelle, alors mariée à Léo Claretie. M. Vervoort déclara que Mme Gueydan paraissait irritée de son divorce avec M. Caillaux. Toutefois, devant les objections de M. Vervoort, elle n'insista pas. M. Vervoort prévint M. Desclos, qui était alors chef du cabinet du Président du Conseil, et sur la demande de M. Desclos, il réussit à empêcher la publication des lettres. M. Vervoort a ajouté qu'il est, persuadé que M. Calmette n'aurait pas publié les lettres, mais Mme Caillaux pouvait en craindre la publication.U — ■ Feuilleton du ««Nouveau Précurseur» 18 La Faute de Béatrix PAR JUSTUS MILIS FORMAN de l'anglais par E. PIERRE LUGUET |0~ Qiarid on pense que je vous ai tou-l(r .cn* M être terrible! Vous n'êtes pas 'est i ra°ins du monde, lord Strope, W m 'an'aronnade; vous aimez effrayer ni s,v^ersonne, me connaissant si peu, vous» • 19 ^ s' k°n Pour Savez- îrevn'J6 iCro's 1ue j'irai à Paris si Miss ile^Mentante... Je suis tout à fait J'avai.8 av'8 Pour 'e Caire et autres lieux, if ernf, ')Cns^ k Florence ou Sienne, mais 'res 1ue Paris vaudra mieux... 3e serai Monsi»UreU8e c'e rencontrer Isabeau de plus inHa V Lady Wgan plutôt. C'est la 'ai ,emme d'Europe, n'est-ce pas? Je lord cfi entendu dir® kîue peUte^fiUe.flèrement; H adorait son in» n'L!6 J'admets ne pas être un " nii,i ?? 1 car Ie chéris l'enfant. Elle liez à po,.-1111168 c*e £rands amis... Oui, veines connaîtrez quelques per-^ spr<^^ SNuques qui vous plairont, et devons c.,,-, ?erv^e ^es fâcheux que nous dre contré0 ' ^ous aurez à vous défen-te Peux ria C0.mPatriotes... mais là, je r?tournPr J?"" D*rai-je à Gianbattista de C'est lugubre Toi ^ l6S bateaux de milsique? * tard, alors que Miss Trevor arran geait ses cheveux pour la nuit. Mrs Bucha-nan vint dans sa chambre échanger quelques mots et lui souhaiter bonne nuit. — Oh! Baby, Baby, je vous dis que le soleil aura plus d'éclat où nous irons! il brille déjà davantage! La jeune fille lui passa les bras autour du cou ; ses joues étaient singulièrement animées, une lueur sombre éclatait dans ses yeux. — Oh ! oui, chérie, dit-elle, oh ! oui, oui! X RUE DU LUXEMBOURG La rue du Luxembourg longe le tranquille jardin du même nom, de la rue de Vaugirard à la rue d'Assas. Cette voie calme, à chaussée d'asphalte, est délivrée des voitures de gros trafic, la rue Madame, plus longue et plus directe, les absorbant toutes, et les fenêtres des maisons qui la bordent s'ouvrent sur la délicieuse verdure des jardins. Il n'y a dans cette rue courte qu'un hôtel, ancienne maison de ville d'une famille française ayant joué son rôle dans l'histoire; le reste est occupé par ces immeubles nobles et, respectables qui sont la caractéristique des grands quartiers de Paris. C'est une rue tout indiquée par ceux qui veulent jouir d'une belle vue et s'éloigner de la horde de touristes de Baedeker, échapper à la gaîté des grands hôtels, fuir l'animation fiévreuse de Paris. Un demi-mille plus loin, de l'autre côté du jardin, le boulevard Saint-Michel, le Boul'Mich', gronde et rit. Ce qui reste du quartier latin y prend ses ébats,maisl a rue du Luxembourg ignore tout cela ; ni étudiants ni cocottes ne s'aventurent dans cette rue austère. Plus loin, au delà de la rue d'Assas, dans le quartier Montparnasse, l'écho répercute les mille voix françaises, anglaises ou américaines qui s'y font entendre, mais de cette grande colonie polyglotte la rue du Luxembourg ne sait rien encore. Elle est là, calme, digne, respectable, et regarde à travers des grilles de fer les taillis des jardins du Luxembourg, réputés à juste titre, assez beaux et assez intéressants pour qu'il soit inutile de regarder plus loin, au delà de ses limites, dans ces mondes étranges et impies. Là, vers la fin d'octobre, Mrs Buchanan et Alianor Trevor s'établirent dans un spacieux appartement dont les fenêtres regardaient d'un côté sur le parc public et de l'autre sur un jardin privé dans lequel croissaient trois marronniers et des massifs de lilas. Stambolof y vint souvent, et lord Strope amena comme il l'avait promis quelques amis, hommes et femmes, qu'il savait devoir être sympathiques aux deux Américaines, et qui prirent rapidement l'habitude de venir sans cérémonie à l'heure consacrée au thé et à la causerie. Isabeau de Monsigny lunchait là lorsqu'elle était en ville pour la journée. Avani de s'installer, Mrs Buchanan et Alianoi avaient passé une semaine au château de Monsigny, près de Versailles. Tout aussi tôt s'établit entre les deux jeunes femmes une de ces amitiés soudaines et intimes qui se produisent souvent sans cause ap parente et sont rompues, selon les circon stances, avec une très légère souffrance ce qui ne veut pas dire qu'elles ne soien pas sincères et désintéressées pendan qu'elles durent. Il était intéressant de les voir ensemble Mrs Buchanan était considérée comme trè: belle, et à cette époque ceux qui la con naissait disaient qu'elle avait encore embel li, car à la perfection de lignes s'ajoutai quelque chose d'indéfinissable : pensée âme, esprit, ce que vous voudrez, qui adou- = | cissait et faisait plus gracieux un type de beauté dont la froideur eût été plutôt déplaisante.Pourtant, à côté de la merveilleuse beauté de la petite-fille de lord Strope, elle devait, même à son apogée, souffrir de la comparaison. Depuis le commencement du monde, il y avait eu probablement des femmes aussi resplendissantes qu'Isabeau de Monsigny, mais, alors, elle était unique. — Je me fais l'effet d'une poissarde à côté d'elle, disait Mrs Buchanan au comte, d'une paysanne en rupture de culture... Comme elle nous éclipse toutes! Je devrais la haïr, mais malgré tout je ne peux pas, personne ne le peut... Je n'ai connu de femme aimée et glorifiée par tant de gens! Stambolof, dès le commencement, était devenu le commensal fidèle de la rue du Luxembourg ; il s'en allait occasionnellement une semaine ou une quinzaine en Angleterre, mais quand il était à Paris on voyait presque toujours, à côté de la table à thé, son visage mélancolique et ceux qui le connaissaient le mieux, le vieux comte, Isabeau, lord Loggan, et d'autres, dirent ! que pendant cet hiver il sembla, non pas heureux — ce mot ne pouvait s'associer à son nom — mais plus content, plus doux, , plus éveillé au monde qu'il ne l'avait été , depuis de nombreuses années. Il introduisit dans le petit cercle un de ses amis, un jeune Anglais revenant de la ; guerre sud-africaine à la suite d'une légère : blessure qui l'avait empêché de reprendre : du service et l'avait transplanté dans un monde raffiné où il semblait un dépaysé et embarrassé de sa personne. Comme les au-; très, le jeune homme — il se nommait Braithwaite — prit aussitôt l'habitude de se rendre rue du Luxembourg sans atten-• dre que Stambolof l'amenât, et là, par une tactique bien militaire, il parvenait toujours à s'isoler avec la petite Alianor Tre vor, et à apitoyer le cœur compatissant de ! la jeune fille sur sa blessure. ( Stambolof, de son côté, plaidait sa cause * avec chaleur . — Ils sont admirablement assortis, dit- 3 il un jour, Mlle Trevor est charmante!... [ charmante! Elle a du tact, de la bonté et ; : de nombreuses qualités délicieuses; elle a i J toutes les vertus qu'un homme désire dans i la femme qu'il épouse. Gérald Braithwaite 1 ' est un joli garçon, il est riche et sera titré ; un jour. Il paraît de plus en plus épris... ; Oh! j'y arriverai, j'y arriverai! Mais, chère Madame, vous devriez aussi faire votre partie...vous devriez tendre la main. Mrs Buchanan le regarda avec curiosi- j té; elle le savait toujours sincère et franc, mais ne pouvait croire cependant qu'un homme, même sérieux et vivant hors du monde, piU être à ce point aveugle. — Ne vous est-il jamais venu à l'esprit, Boris Michaelvotich, dit-elle, et Stambolof sourit à cette appellation de son pays, que le cœur de l'enfant pouvait être donné à un autre? Il leva sur elle des yeux si pleins d'éton-nement et d'inquiétude, que Béatrix ne put retenir une légère exclamation. Il était aveugle! inconcevablement aveugle, et le cœur de la jeune femme saigna pour celle qui devait souffrir. \ — Mais en tout cas, dit Stambolof, ce ne doit pas être un amour bien sérieux, car Miss Trevor n'aurait pas quitté l'Amérique avec vous, pour si longtemps Il s'arrêta un moment, le front baissé. — Ah! reprit-il à voix basse, c'est peut-être un amour incompris, malheureux. Voilà pourquoi elle est ici, pourquoi ses yeux sont quelques fois si tristes. — Très malheureux, j'en ai peur, Boris Michaelovitch. Stambolof regarda vers le coin éloigné où la jeune fille causait avec Gérald Braithwaite. — Si jeune! dit-il tristement, et il ajouta juelque chose en russe, en hochant la tête, fe suis peiné et regrette que son cœur soit )lessé... J'avais toujours eu la croyance — ausse, c'est évident, — que la souffrance îst une punition du péché. Mais cet enfant l'a pu rien faire de mal, elle est incapa )le... je suis peiné! Béatrix le dévisageait comme si elle devinait une allusion à ses propre soucis ; Stambolof n'avait pensé ni à elle ni à ses iffaires; il regardait la jeune fille. — Je suis peiné! dit-il encore. — La souffrance ne peut-elle venir à un nnocent, Stambolof..., à cause des fautes l'un coupable?... Ceux qui souffrent ont-ls toujours péché? Le Russe tourna vers la jeune femme ses feux tristes. — Non, chère Madame, dit-il, hélas! non. Le sujet ne lui sembla pas bien choisi, :ar il détourna les yeux, une rougeur vint i ses joues. Pour le moment, il avait complètement oublié les soucis de Mrs Buchanan.— Je l'aime beaucoup, reprit-il en regardant toujours Miss Trevor; elle a... certaines qualités qui me rappellent... une autre femme... qui est morte... Je me suis senti attiré vers elle comme vers ma fille: 3lle est tout à fait digne d'être aimée... Je ne peux supporter la pensée que son cœur 3st meurtri! — Pauvre Baby! dit Mrs Buchanan, et sa voix tremblait. Ah! pauvre Baby! Et très rapidement elle se leva et marcha à travers la chambre, sentant que, si elle restait là, elle ne pourrait contenir un rire nerveux, tant le rire était près des larmes dans ce malendu tragi-comique. (A continuer.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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