Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 25 August. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/r785h7cw27/
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AI fi •><!■ ■% ikiî t ISIl^S- CïWQ CTEIVFIMIIS», 80™ année — iv «:uï Le Nouveau Précurseur m whiihiim—■ ———- AE03SnSTEnVCE3SrT3 -ANVERS un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 9-50 fr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; • 8.00 fr.; » 4.50 fr HOLLANDE, » 53.00 fr.; » *®-00 s'nn £' LUXEMBOURG, . 32.00 fr.; » *6.00 §•! * ,«'22 L' TSNION POSTALE, » 43.CO fr.; » 81.00 fr.-, s 10.50 fr. Toui abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE & AiivcfB an bureau <S* JoonMd ot dans tans lu bureaux dos JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { ïffiSîtioa: N'{ 39< VIEILLE BOURSE. - ANVERS ANNONCES: Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.60 » i à \ lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . » 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers . . . » 3.00 Les annonces de L'étranger et de ia Belgique sont reçues aussi par l'Agencé Eavcu, 8, pksc* des Martyrs, à BruœcUcs, 8, PUtoe de Us Bourse, à Paris, et 20, TTbih Holborn. à Londrc*. P5S3W m Betgsça*. UNE ALERTE Un Zeppelin plane sur la ville et jette des bombes. — Calme remarquable de S — ^ AUII I MlliS M là (ju tjn dirigeable allemand, un Zeppelin, >. Survolé la ville et a lancé des bombes ei 'différents endroits. C'est un nouveau crime qui s'ajoute i ïousceux dont s'est rendue coupable labru te sanguinaire qui a déchaîné la plus horri foie des guerres dont se souvienne l'huma tiité. foulant aux pieds toutes les lois que le haiiofië civilisées ont adoptées pour garan tir la vie de citoyens inoffensifs, de femme Ct d'enfants incapables de se défendre, l'êtr qui n'a d'humain que le nom, a recour aux armes les plus lâches pour assouvir s; Eo'f de carnage et de sang. Les événements de cette nuit feront s'élt Ver dans le monde entier une clameur d Colère et d'indignation. Us hâteront la chute retentissante de 1 nation de barbares qui s'est mise volontaire ment au ban de l'humanité. * * * C'est vers une heure de la nuit que 1 Zeppelin a jeté une première bombe qui es tombée rue des Douze-Mois, et a partiel lièrement atteint la maison portant le n. ! A côté de cette maison, occupée par » .Vainberg, fabricant de cigarettes, il y a ] Môrse-Shoe-Bar, tenu par M. J. Genin < fen face au n. G, il y a le «Schiedam», cal tenu par M. FI.' Geudens. Ces deux maison ont également beaucoup souffert de la bon lie, de même que la plupart des maison voisines dont tous les carreaux sont brisé' Les victimes enlevées, les pompiers s'en pressant de prévenir tout autre accident t renversent les pans de murs branlants. Rue des Escrimeurs aussi une bombe porté; elle a enlevé le toit de la maison po tant le il. 40, occupée par M. le doctev Mertens. Nombreuses vitres brisées dar le voisinage. Une troisième bombe a éclaté rue de ! {lustice. Elle est tombée sur la chaussée côté du trottoir en face de la maison n. Un trou montre la place où la mach ne infernale toucha le sol. Toutes les ma sons voisines sont criblées par la mitrail de la bombe; ces trous ont une profondei tle dix à quinze centimètres et partout 1 (Vitres ont volé eû éclat. On ramasse t gros morceaux de verre et des blocs d'aci tordu que contenait la bombe. Partout c une bombe a éclaté, on a également trou un grand sac qui semble indiquer que 1 engins sont enfermés dans les sacs si pendus sous la nacelle du ballon. Rue Verdussen une quatrième bombe abîmé les maisons n. 29 et 31. Dans la rue Lozane une bombe a renvei un arbre et brisé des carreaux; rue Le pold l'annexe de l'hôpital Ste-Elisabeth eu à souffrir, êans d'ailleurs occasionu des accidents de personnes. C'est au Poids Public que ies plus gran dégâts ont été produits. Il y a là au: malheureusement des. victimes. On signale encore une bombe qui a éc té à la caserne Falcon, mais sans occasic ner d'accidents graves. # * * Voici la liste des malheureuses victin de cet ignoble attentat: Victimes de la rue des Douze Mois: Mi 'Anne Dieudonné, âgée de 02 ans, et M Marie Billiaux; âgée de 17 ans. Deux vieillards ont encore été blessés t légèrement dans cette affaire. Dans la maison du docteur Mertens, i des Escrimeurs, la servante Anna Smec âgée de 21 ans, a'été tuée et sa sœur Mai âgée de 26 ans, giavement blessée. • Rue Verdussen, te sont M. et Mme ters-Herniaux qui furent blessés à la t< Us ont été soignés à leur domicile. Rue Falcon 20, le dacker P. De Packe été tué et le typograph\ J. Peynenborg, meurant au n. 38 de cètte nie, gravem blessé. . Au Poids Public on coi.ipte 14 victin dont cinq morts et deui mortellem blessés Ce sont: Jules Van Cottheni, agent de lice, père de 6 entants, tué: .!cari Janst docker, demeurant Poids i iiolic, -d, ■Jeanne De Bruyn, cabaretu'rs, Poids j,isc 4 tuée; Arth. Van Hceikc, docker •meurant dnas la même niaise tu Hui . tine Bamaeckers, ménagère Poids Pul 13, tuée. L'agent de police J V u Hoc est mortellement blessé et a p iut-etre ex au moment où nous écrivons ces Hg Quant à l'agent P. Goethofs, il a eu la j foe droite arrachée, Los autres vicames,] ou moins gravement blessées, sont: M De Vos Poids Publie. 20; !.. Coevinans. baretière, Poids Public, 1: G. De Poe ouvrier, idem; Sophie WilsçneA Poids Mie, 4, Aug. Windev, menni-ere, ■ le Enlalie Luyckx, Poids Public, G, et .! Rodants, rue du Navet, 24. Il s a elonc en tout sept morts, deux i \ellemuit blessés et treize blessés, : ctmptei ceux qui ne sont q^e Lgerer atfoints. Lfa=> cacKvrês ont été transporte; la uorgue; quant aux blesses, on transportés auv; hôpitaux et aux anibi ;ces. ICblWU l * * * Ici il convient de féliciter tout spécialement et les membres de la Croix Rouge et 1( t coips des pompiers. Les premiers médecins, infirmières e: brancardiers se sont littéralement sacrifié: et cela au risque de leur vie, de môme que les; pompiers qui, tous, depuis M. le com mandant Schepens jusqu'au plus humble des hommes, ont fait plus que leur devoir ïl convient aussi de rendre hommage £ la police, à M. le commissaire en che: 3 Schmit, à ses commissaires adjoints e' 3 agents dont le coi-ps vient d'Gtrc si cruelle ment éprouvé. . 3 A. propos de ce lâche attentat contre 1 le-droit des gens et les règles de la guer rel commis par les assassins prussiens .- plisieurs bruits ont circulé. Q ,D'aucuns prétendaient avoir vu donne: des signaux du haut du «Hansa Halls», bà timent appartenant à M. von Mallinckrodt -1 La police, prévenue, fit des recherches aidée par la gendarmerie. Le bruit étai faux. [D'autres disent que le Zeppelin aurait et< touché à I-Iemixem, où il serait tombé su; deux villas.Les 21 officiers qui le montaien auraient été tués. Celà n'est malheureuse e nient pas vrai. Le démoii a pu échapper, t % L- * * '• Ce qui est remarquable,c'est le calme, h e iiig-froid admirable dont le public a fai ;t ^LeTbruit des explosions avait réveillé lei é habitants qui n'ont eu rien de pins press< s que de se vêtir sommairement pou*, aile-l" constater «de visu». s Cette attitude est tout à l'honneur d& no tre population qui fait preuve d'un couragi " stoïque en présence de la douloureas< épreuve que nous traversons. a r ls a à H. i-i-leLl-îsle îr lù /é es s- a sé û-aer ds >si a-n-tes ne 11c -ès vie .ts, •ie, Pe-;te.r a de-ent. ies, ent po-ms,ne; ' Pu-de-)cr- \ lie, ren )iré ies. amollisarie \ ca- \ iter, \ Pu- t \ em; ulie uor->ansient s h es a im:i ■TJJlJUliaBaBil —■ n ' njgjQ i 1 ; i ( il H j l I II i ■■ j ; j awewwBBM—a—————BW———afc. m x ri wm —g— o i Jk. AHYEBS { V I \ Aux sujets américains | -l'oit sujet américain désirant être rap ( trié eU prié de se présenter au consulat g ! nérai les Etats-Unis, 24, rue dès Frères Ci j lit,es, nardi 25 et mercredi 26 courant. Pâssa'ce délai, aucune aide ne pour . être accordée. Aux députés ■ • MM., les Viembrès de la Chambre des i présentants^qui résident actuellement Ailvers sont priés de faire connaître le adresse à M. De Bue, questeur, Opéra f] mand, avenus, des Arts, Anvers. 1 Poir nos soldats ' Des livres flamands et fiançais pour u soldats pourromètre remis au 3e bure de l'hôtel de vllA rue des Serments 4, f se chargera de la faire parvenir aux s dats cantonnés ojns la position fortif: d'Anvers. i Mandataires dtl sujets allemands Le lieutenant géiVa',1 Dufour, gwiiv neur militaire, char* le bourgmestre faire connaître à seaconcitoyens l'arr suivant: Le lieutenant gëhérA gouverneur de position fortifiée, Revu nos arrêtés des et 24 août, Arrêté: Article premier. — ïoites personnes i par acte privé ou autheràque, soit mê par convention verbale mt été constitu comme mandataires, géraks, porteurs procuration ou chargées a ni titre quelc que d'intérêts commerciaux ou civils, j des sujets ele nationalité allemande,devise faire connaître à l'autoritémilitaire. épouses ou parents de sujets'ennemis puisés, chargés de fait, d'uni gestion l'espèce, sont tenus de la rnênv obligati Article 2. — Le habitants dfihvèrs, I eluwi et Borgerhout feront 1; .susdite ctaration par devant M. le irocurcur Roi. Les habitants des autres ommunes . la position fortifiée devront adresser bourgmestre de^leur commun}. Article 3. — Les intéressés mi, avan 20 août à 24. heures, auraient îégiigé d< conformer au présént arrêté, ffiront co dêrés comme espions et punie confor meut aux lois militaires. Faite à Anvers, le 24 août 19.4. Le gouverneu milita DUjpUR. Protêts et autres actes conservatoii délais, prorogation Les dispositions de l'aride 1er le l'a té royal du G août 1914 confernanfllës têts et autres actes consirvatoii-is, modifiées ainsi qui'l suit: Les délais pendant lesquels doivent êtr faits les protêts et tous actes concernan a les recours, pour toute valeur négociabl échue actuellement ou venant à échéanc avant le 13 septembre 1914, sont prorogé jusques et y compris le 15 de ce mois. Le remboursement ne pourra être deman dé aux endosseurs et autres obligés pen dant ce délai. Pendant le même délai, le porteur es dispensé de l'obligation d'exiger le paie ment le jour de l'échéance. Il est tenu d ■e- donner avis que l'effet peut être payé a à domicile du porteur. ir Les intérêts seront dus depuis l'échéanc a- jusqu'au paiement. Dans l'armée Pài- arrêté royal du 24 août 1914, le gène ral-major Bertrand, V.-L.-J., est nomm lieutenant général. oT- Gouvernement militaire ée Le Moniteur de ce jour publie l'arrêl royal suivant: ALBERT, roi des Belges, ?r- A tous présents et à venir, Salut, de . , .... ité Revu l article premier cie notre arrê; du 7 août 1914, n. 2304, proclamant l'éti de siège dans les provinces de Brabant* e 'a Hainaût, de la Flandre orientale, de Flandre occidentale et d'Anvers; Sur la proposition de notre ministre < la Guerre, jui Nous avons arrêté et arrêtons: Art. 1er. — Le territoire non occupé pi S3 les Allemands et les armées alliées eons e tue un seul poste militaire. Art. 2. — Le lieutenant général Clooti est nommé gouverneur militaire de 3 poste. Art. 3. — Il exercera ses pouvoirs confe mément aux prescriptions de notre arrê du 7 août précité. Art. 4. — Notre ministre de 1a. Guerre e 'Sî" chargé de l'exécution du présent arrêté. ri' Donné en notre quartier général, lé rlo août 1914. ae ALBERT. au Par le Roi: t 'e Le ministre de la Guer 1 se Ch. de Bruquevillc nsi- mé- , A G AND Le collège de Gand siège en permanence l'hôtel de ville pour prendre les mesures née sitées par les circonstances. Tout l'argent de la Banque Nationale a dirigé sur Ostende, le transport vers Anvers raissant trop dangereux. rrâ. Samedi il ne restait plus un centime en c se. Aujourd'hui mardi un peu de numén P ~ sera envoyé à la Banque afin de lui perme sont f0urnir de la monnaie aux fabricants p leur personnel. La conflagration Pour éviter la guerre, les Etats l'ont préparée. Si vis pacem para bellum. Pour assurer la paix, l'Europe dépensai l 15 milliards par an et enlevait au travail productif des millions d'hommes et les armements exagérés multipliaient les mauvais sentiments internationaux. Malgré les rodomontades et les menaces, la guerre semblait reculer de plus en plus. Les explorateurs, l'industrie et le commerce ouvraient à l'activité, du monde toute la surface du globe; ils cherchaient à résoudre les questions auxquelles se lient la tranquillité des nations, le repos de l'humanité. Malheureusement, la politique tortueuse ne cesse de troubler la paix. L'Allemagne cacha son programme; elle dissimula ses projets et vient livrer combat dans nos plaines, violant ainsi .ses engagements. Le sens du mot inviolabilité du territoire a été donné notamment dans l'entretien de 1847 du duc de Broglie avec lord Palmers-ton, au sujet des difficultés en Suisse: Lec parties belligérantes ne peuvent choisir le pays neutre pour champ de bataille, aucune d'elle ne peut traverser le territoire neutre pour attaquer son adversaire. Ecrasée par les impôts, ne pouvant se contenter, pour son armée, du matériel liumain, devant se créer,pour les nouveau* régiments, dés ressources hors de proportion avec ses finances, l'Allemagne a perdi avec l'équilibre budgétaire, l'équilibre mo ral; Elle a profité des difficultés dans les Balkans, pour allumer la conflagration générale, comptant sur sa puissance militai ré 'arrivée à l'apogée, pour réduire le France et la Pvussie. L'empereur Guillaume qui, à chaque oc casion, lançait des appels au sentiment d( justice et de paix, a réveillé la guerre des tructive, malgré l'autorité de l'opinion pu blique, de la conscience humaine, malgrt la dépendance mutuelle des peuples. On savait qu'un embrasement européer devait accumuler des ruines. A peine les hostilités furent-elles ouvertes qu'elles en traînèrent partout des perturbations éco nomiques et financières dont personne n< peut encore escompter l'ampleur. C'est ur désastre qui confirmera la thèse des éco nomistes que la guerre est une industrie qui ne fait plus ses frais. Tout le monde } perd. La lutte actuelle a arrêté la vie économi que sur le continent. En Angleterre le tra i vail continue; le commerce et l'industrie ^ ont gardé leur personnel, la marine bri tannique transporte toujours les produits les usines du Royaume-Uni s'alimentent d' matières premières, expédient les marchan dises fabriquées et ne rencontreront plus bientôt, dans les pays transocéaniques, 1: concurrence de leurs rivaux du continent Toutefois, le pouvoir d'achat de leur clients les meilleurs aura diminué. 3 Quand les autres nations en guerre se t ront épuisées, l'Angleterre restera maîtres 3 se de la situation. Probablement aurons 3 nous, pour le centenaire des traités d i Vienne de 1815, une autre conférence, u autre congrès jetant les bases d'un nouvea - droit public. Le marchandage des peuple y sera sans doute condamné; l'Angleterr y arrêtera les visées trop ambitieuses; ell t rappellera qu'au centre de l'Europe il fai: - une organisation puissante pour la défense e mais faible pour l'attaque. Et qui sait « i J l'on -n'arrivera pas alors à la limitation de charges militaires qui, depuis tant d'aï e nées ont pesé sur les nations européenne entravant l'expansion des richesses, le d' vcloppement du bien-être général. Vérus. i ' LA GRANDE BATÂILLI i — | Les premières phases de la grande b ,é : taille qui est actuellement engagée au si de la Belgique, se signalent par le recul d a- troupes allemandes qui, sur une partie e front, battent en retraite. le u. On se liai aux environs I rie Mm ce r- l'ne partie de l'armée allemande repoi st sée par les Français s'est repliée, dans direction de Malines où elle s est heun à l'armée belge. Un vif combat est actuel * ment engagé. Les canons de Wiielhem prennent u e' part active à l'engagement. i La victoire serb ; Des détails parviennent sur la grai victoire remportée par les troupes ser : sur les Autrichiens. Elles ont fa.t 4,500 j été j sonniers et se sont emparées d'un très Pa" . portant matériel de guerre. ifs. i Les Autrichiens, malgré des forces coi n e i dérables, — ils avaient mis en ligne près ■ 200,000 hommes, — n'ont pu résister à | vaillante armée serbe qui accentue sa toire en poursuivant l'ennemi au .delà de la Drina. Une charge de cavalerie serbe à mis en déroute un régiment autrichien qui a abandonné des obusiers, plusieurs canons, etc. A laLiguecontrelaTuberculose Dans les heures douloureuses que traverse la Belgique, la section anversoise de la Ligue nationale contre la tuberculose i cru remplir un devoir patriotique, en transformant ses locaux de l'institut Van den Nest en ambulance pour les blessés de la guerre. Elle a dû, à cet effet, suspendre momentanément ses services ordinaires. Elle n'a pas, cependant, renoncé à toute action antituberculeuse: la Ville maritime de Wenduyne est toujours ouverte à l'en-" fance débile. Plus que jamais, le conseil d'administration, soucieux de poursuivre la voie qu'il s'était tracé, estime que tous ses efforts doivent tendre à fortifier notre jeunesse. Grâce à de nouvelles transformations effectuées dans le courant de l'été, le nombre des pensionnaires de la villa a pu être considérablement augmenté. La section anversoise. ayant appris qu'un comité de secours pour l'assistance des familles réfugiées, de Liège s'était formé à Bruxelles lui proposa d'admettre gratuitement à la Villa maritime les plus faibles de leurs enfants. C'est ainsi cju'une cinquantaine d'enfants provenant des provinces wallones, si éprouvées, ont trouvé sur notre littoral la quiétude et les soins affectueux que leu.r prodigue sans s'épargner le personnel dévoué de la villa. L'administrateur-économe, M.Fons Chris-tiaens, inlassable dans l'accomplissement de sa mission de bonté, veille avec une sollicitude paternelle au bien-être de ses petits protégés en faisant trois à quatre fois par semaine le voyage d'Anvers au littoral. Toutes les mesures ont été prises pour assurer le fonctionnement normal de l'établissement. Aussi, nombreux sont les témoignages de gratitude de la part des parent s soulagés du poids de voir leurs enfants partager leur misère, heureux de les savoir en sécurité, à l'abri des privations et protégés par le drapeau blanc à la croix de Lorraine. L . ^ lus li 1er 11 M Une communication du Consul général île Grande-Bretagne i Sir Cecfl Hertslet, consul général de Grande-Bretagne, à Anvers, nous commit-> nique la .note suivante publiée par l'ami-1 rauté anglaise: L'amirauté désire attirer Inattention sui s son avis précédent aux neutres sur le danger de traverser la mer du Nord. Les Allemands continuent le procédé de poser des mines sans aucun plan sur les routes commerciales ordinaires. Ces mine? B ne sont pas conformes aux conditions de le 1 conférence de La Haye. Elles ne deviennen 1 pas inoffensives après un certain nombre s d'heures, elles ne sont posées en conformit< e d'aucun plan militaire bien défini tel que 3 la fermeture d'un port militaire ou comnn t une opération distincte contre une flotti 'i en combat, mais paraissent avoir été dis ;i séminées dans le but de frapper par hasare s individuellement, des navires anglais cl l" guerre ou de commerce. s En conséquence de cette manière de faire les navires neutres quelle que soit leur de? tination, sont exposés aux plus graves dan gers.Les navires danois steamers M-arylam et JIrobcrg ont été détruits depuis vingt quatre heures par ces mortelles machine dans la mer du Nord pendant qu'ils navi guaient sur les routes commerciales ord: naires à une distance considérable de 1 côte anglaise. Œ Outre cela, on rapporte que deux ste? m mers hollandais quittant les ports sûédoi m ont fait explosion hier à la suite du conta c de mines allemandes, dans la Baltique. Dans ces circonstances l'amirauté désii faire connaître expressément non seule ment au commerce neutre, l'importance v taie de toucher les ports anglais avant d'ei trer dans la mer du Nord dans le but ej connaître, d'après les dernières inform; tions, les routes et chenaux que l'amiraul nettoie et le long desquels ces dangers poi les navires et les navigateurs neutres sot réduits autant que possible. L'Amirauté, cependant qu'elle se résen la plus grande liberté de représailles coi tre cette nouvelle façon de faire la guen annonce qu'elle n'a, jusqu'à présent, po: aucune urine pendant la guerre actuelle Si qu'elle s'efforce de tenir les routes maril mes ouvertes au commerce pacifique. Sir Cecil Hertslet a défendu aux navir anglais de quitter notre port jusqu'à nouv ordre. is- î La flotte allemands g f ne POURQUOI ELLE RESTE IKACTIVE Voilà une question que nous entendons si vent poser. Les amiraux de canotage la rés vent d'un mot: parce qu'elle a peur de 1'; ^ glaise. Pas du tout, répond le chro ii h.-fcî naval du «Times», la raison e-si plus ^ravr plus stratégique. H s'agit de défendre les ce*» allemandes. La flotte se tient à l'ancre, p 1(18 bablement derrière Heligedand, mais clic p< Des être facilement transportée dans la Baltic i ! par le canal de Kiel. Or, qu'est-ce qui empêche la Russie ae ■ni" ! barquer sur les côtes de la Baltique un co: i expéditionnaire qui coopérerait avec l'armée . terre? Pas autre chose que la flotte alleman l5t" : Si l'Empereur envoyait sa flotte dans la r de _ du Nord offrir bataille à la flotte angla ja i rien ne défendrait plus ses côtes contre i invasion russe par mer. La. flotte intacte r'L& permis de faire l'économie de nombreux .co

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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