Le patriote

1596 0
23 Januar 1914
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 23 Januar. Le patriote. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/t43hx16p09/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

^ Vendredi 23 janvier 1914. _ 3centimes le numéro jpour toute la Belgique, " ... " ' Trente-unième année. — A 2 ! Administration (tél. fi 82) - Rédaction (tél. 332) bruxelles 12, Montagne-aux-Herb«s-ï*otagéres, i 2 Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 fr. ; 6 mois, S f> ; 3 mois, fr. 2.50. Étranger : Un an, 30 fr. ; 6 mois, fr. 15.50 ; 3 moi3, 8 francs. Hollande et Grand - Duché de Luxembourg : 3 mois fr. 6.50; 6 mois tr. 12.50; 1 an fr. 25.BD. A l'étranger, la plupart des bureaux posteaux délivrent des abonnements arec réduction sur ces prix. ANNONCES (téléphone H82> reçues exclusivement au bureau da PATRIOTE, 1t, rue Montagne-aux-Herbes-Potageres et à l'Agence Ha vas. S, place det Martyrs, a Bruxelles. wS„ x^adani Piace : 1 à 4 petiies lignes 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. 1.00 : de 1 à 3 lignes 1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 WxireSïivw»a^ '" (av'les Boursesilaligne 1.25 £v&V? . .L.1P?(comm', milieuoufin):5.4ou 3.00 ® JUDICIAIRES : la iigne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligno 3.00 On ne garantit pas les dates d'insertion. En pariant > de neige et de gel. w V# Pa.ito.ut où la vraie nature subsiste, des forêts dépouillées d'Ardenne jusqu'en nos plaines brabançonnes, la neige vient de s'étendra et de resplendir, pour un peu de temps, dans sa blancheur triomphale. C'est seulement aux portes de nos villes modernes que l'invasion, victorieuse jusque-là. Earaît s'arrêter. Des cohortes multiples de raves gens, sur l'ordre des municipalités attentives, pourchassent l'intruse sans trêve ni merci ; la population coopère à cet ouvrage selon ses moyens modestes mais ingénieux. La visiteuse, que les poètes ont chantée, est reçue à coups de pelle et de balai. Pauvre neig-e des' villes, si, profitant du sommeil de l'ennemi, elle veut s'installer de nuit et très silencieusement chez nous, elle n'en est pas moins condamnée, vaincue d'avance! Quand elle ne vient pas s'abîmer sur la cendre et le sel, qui la contraignent à-fondre, elle est bientôt noyée sous les flots abondants vomis par les arrosoirs des ménagères et même par le matériel d'incendie. Nos honnêtes travailleurs municipaux ne lui laissent même pas l'amère a-tisfaction de nous obliger à clapoter d an s la boue glacée, car, en quelques heures, les «rtères de nos cités sont redevenues, grâce à eux, praticables et nettes. Bravo ! Bien sot serait celui qui y trouverait quelque! chose à redire; mais d\i coup, nous voilà sevrés, nos enfants sur tout, de la majeure partie des plaisirs de l'hiver. Nos jeunes générations en sont parfois réduites à contempler la neige, d'un fil curieux et avide, à travers les grilles d un parc. »** En compensation, les fortes gelées récentes ont réjoui des milliers de patineurs insoupçonnés et improvisés. De tous les sports, celui du patinage est celui qui associe le mieux la grftce, l'exercice et le plaisir. Il vient à son heure et il part très tôt sans nous avoir lassés. Voyez oette fillette qui vous croise! Entendez-vous le gai cliquetis de ses petits patins suspendus par une courroie à sa menotte gantée 1 Quelle hâte ! Quelle joie de drfsir ! Sa maman, sur le chemin du champ de glace, ne peut la suivre. Là nous trouve- c rons des familles entières, évoluant avec ■une souplesse charmante ou une maladresse comique. Les enfants vont et viennent sans ' perdre une seconde; les mamans s'arrêtent ! oh ' si rarement ! — de patiner pour poti- ■< ner. Mais je doute qu'il y ait dans tout < Bruxelles un endroit de plaisir où la gaîté ! Boit d'aussi bon aloi qu'en celui-ci. C'est un bien vieil amusement que le pa- ' tinage. Il était déjà célébré, il y a deux * siccles, dans la langue des dieux. Vous avez ! ^ peut etre. rencontre, d-ans vos pérégrijia-'- ^ tions chez tes bouquinistes ou chez les an-j ' tiquaires, de vieilles gravures représentant' ! % qia-t'-e ^sona. I/une | * i?: îorme ti'uû groupe (le U.&QUX». ^OUS 1 l'image, vous aurez lu la légende suivante, 1 dont personne n'ignore le dernier vers : < Bous le mince cristal,' l'hiver conduit leurs pas. e Le précipice est sons la glace. c Tolie est do vos plaisirs la légère surface: t Glissez, mortels, n'appuyez pas. c « Ces vers, attribués à Voltaire, sont du c poète Roy, (1) connu par ses épigiamines. t Bien que Fontenelle ait dit de lui : « C'est l l'homme d'esprit le plus bête que j'ai connu », le vieux Roy avait parfaitement saisi et rendu le symbolisme charmant qui se ué- 1 gage de ces glissades légères et gracieuses, s * è * * ^ g Mais le plaisir du patinage, tout élégant, j qu'il soit, ne me fera jamais oublier la bon- j tio vieille glissoire qui fit jadis notre bon- ^ heur. Au temps où les voies de communi: cation n'étaient guère si encombrées^ ni ; ( d'un abord si dangereux qu'aujourd'hui ;au c temps heureux pour nous où.la neige montait jusqu'à nos seuils comme pour nous s inviter, nous étions, pour quelques jours, , et sans conteste, les maîtres de nos rues. j Dans les chemins montants, dès la sortie T des classes nous avions tôt fait d'établir, t par le seul frottement de nos semelles sur ^ la neige, une immense glissoire. En ce , temps-là, tout ce que le quartier comprenait de gamins frémissants de vie, riches et ( pauvres mêlés, se rassemblait pour le jeu. j Quel envol ! Quelle cohue ! Quelle enfilée ! j Les plus contente étaient ceux qui possé ( d aient des sabots, parce qu'ils glissaient ( plus vite « Ce que j'ai fait ennuyer mon j père, me disait le docteur X..., pour en ob- j tenir ! » Une caisse à sucre défoncée, —sous la- ] quelle un brave forgeron, qui aimait les en- , fants, appliquait deux lamelles de fer, — j nous servait de traîneau. Nous _ osions des ( prouese étonnantes; nous risquions à chaque instant de nous briser la tête ; nos mamans étaient dans les transes et n'avaient pas le cœur de nous retenir à la maison. ( Quelquefois, l'un d'entre nous s'amenait , avec des patins. Mais il avait tôt fait, sous les quolibets qui pleuvaient dru, de les abandonner... Souvenirs! souvenirs! Que les temps sont changés ! Mon enfant ne connaît pas ceux du voisin. Dans nos rues nous passons comme des étrangers l'un à l'autre...C'est la forge que je revois, le bon gîte où nous allions réchauffer nos mains craquelées de gerçures. Nous noirs y retrouvions toujours à la tombée de la nuit. A la joyeuse flamme du foyer, nous avons contracté des amitiés qui durent encore. La claire flambée ! Elle jetait — comme cela m'est encore présent à l'esprit! — ses vives lueurs sur des visages roses et frais. Est-il possible que nous ayons fait tant do chemin depuis ! Où sont les neiges d'antan ! N'approfondissons pas trop. Ne prenons pour nous si possible que le charme qui se dégage de ces chères évocations. Eooutons, pour ne point céder à la mélancolie, le bon poète de tout à l'heure : « Glissons, mortels, n'appuyons pas! » Laurent Dolé. (1) Fournicr et Rozan, cités par Fossé d'Ar-Notre feuilleton: AU SOLEIL COUCHANT en cinquième page. Coup d'oeil dans la « menagerie » Tous les compères belges de F.". Vadé-card, le stratège du casserolat maçonnique, sont en proie à une fièvre inquiétante. Les discours de MM. de Broqueville, Woeste et Brifaut sont la cause c'o cet état pathologique réjouissant. L * Indépendance ■> a donné le signal, ébauché le t. ème ; cela vaut, à divers points de vue, d'être lu : Nous sommes loin... La séance que tint hier ïa Oliambrc des députés est uno des plus tristes, des plus affligeantes, auxquelles on aura assisté en oos trente années de domination cléricale. On a pu constater hier à quelle déchéance politique peut mener l'esprit de parti quand on ne gouverne que !>ar et povsr lui. La querelle de M. Renkin et des missionnaires ne nous intéressa jamais beaucoup, mais tout de même, au point de vue général, il y avait quelque chose de réconfortant dans le fait d'un ministre catholique défendant ses fonctionnaires contre les calomnies et se re-i fusant h faire le jeu de gens qui prétendent confisquer la oolonio au pirofit des missions religieuses. M. Renkin a peut-être des rancunes personnelles à satisfaire, nous voulons l'ignorer, mais il représent© dans cette affaire le pouvoir civil qui n'abdique pas devant le pouvoir religieux. C'est pourquoi on entendit avec satisfaction, la semaine dernière, le ministre des colonies qualifier durement, comme il convenait, les gens qui sans le m-oindre scrupule de loyauté poursuivent depuis des mois leur campagne haineuse contre des magistrats et des fonctionnaires de l'administration coloniale qui ont fait scrupuleusement leur devoir. (C'est sans doute pa.rce qu'ils sont calomniés, parce qu'ils ont fait leur devoir que ces fonctionnaires et magistrats ne trouvent aucun défenseur à gauche! N. du « Patriote «). Or, hier, M. de Bro^ue-ville a fait entendre un tout autre langage. Il a cru sauver la situation en se déclarant d'accord avec M. Renkin, mais, en même temps, il a loué tout ce que l'honorable ministre des colonies avait blâmé. Il a exprimé son admiration pour M. Brifaut; il a glorifié les missions et les missionnaires ; i! a dénoncé l'action de la Franc-Maçonnerie... Après cela, les discours de M. Woeste et de M. Brifaut lui-même n'avaient plus aucune importance. C'est M. de Broqueville qui a donné le ton; c'est lui qui, en fait, et malgré l'affirmation fie leur accord aussitôt démenti par l'ensemble de son discours, a condamné M. Renkin.La « Flandre libérale > n'est pas moins désorientée • Quant au-discours de M. de Broqueville, on peut s'étonner de ce qu'il ait suscité à gauche un si violent émoi. Ce discours a été digne de la fausse modération de M. de Broqueville, de sa fausse courtoisie et d'un ministre qui parla décidément beaucoup trop de sa oorreetion, de sa loyauté, de sa bonne foi, de l'honneur, etc. M. de Broqueville est peut-être, dans le privé, un fort galant homme. Mais l'homme politique manque vraiment un peu trop de scrupules dans les moyens, Certains de ses amis le j1 trouvent fort habile' c'est qu'ils ont cette men-: i talite spéciale que donne l'édmeatiort cléricale i et selon laquelle la lin justifie toujours les! fjucvifrè — ,-rr- —- -=■» 11 a <•■*«•*' i l'œuvre Ut M- l>ntaut, cuiint a qu it n avait j&- !, mais Pii, quant à lui, dans l'attitude du collègue en question que le fait d'un ami qui obéit à la i voix de ce qu'il oroit. être sa oonscience »... et. : ajoutant: « Dans cette voie oii le conduisait sa < conscience il est allé de toute sa croyance, de , tout son courage et de toute sa bonne foi ». Et | encore: « Le but de l'honorable M. Brifaut estj, celui que j'entends poursuivre moi-même parce, i que c'est le plus élevé qu'on puisse pourauivre . en matière coloniale et qui a toujours ete suivi par les grands colonisateurs »... Un journal radical de Liège rapportait, hier matin, que M. Hymans et M. Masson se montraient particulièrement « excites », k l' issue de la séance de mardi. M-au paroxysme de la colère, aurait signifié à M. Berryer que M. Brifaut serait chas#é de la Chambre ! Hé, M. Hymans, vous n'avez plus conscience du ridicule... Vous accusez M. Brifaut de « calomnie ». Qui a-t-il calomnié? Quels F.', ont à se plaindre légitimement? Le travail de M. Brifaut, qui fut 1 occasion de l'interpellation Cîoblet au Sénat était relatif aux faits de Stanleyville : sauf la participation de F.'. Detry à « la farce de mauvais goût » (style Brunet), en quoi l honorable député de Philippeville s est-U trompé? Toutes ses affirmations ne demeurent-elles pas debout? . „ M. Brunet a repris le sujet a la Chambre : qu'a-t-il prouvé contre M. Brifaut? Et lee missionnaires, que leur reprochez-vous ? Et l'affiliation des agents coloniaux à la Maçonnerie, constituée au Congo pour empêcher l'application bienfaisante de 1 Acte de Berlin et de la Charte coloniale, comment la justifiez-vous ? - . , Avant de poser en Deibler au vestiaire de la Chambre, montez à la tribune; expliquez-vous sur ces points. Après quoi, s'il vous reste du « culot », vous demanderez tant qu'il vous plaira la tète de M. Brifaut. Inutile de reproduire d'autres échantillons de la bonne grâce et de la , nsée maçonnique. Les deux textes ci-dessus sont une sorte de canevas à broderies, eelon les cas. Toutefois, signalons le délire de la feuille de 1' Devèze, quï ïftarqlie 42° : Peu importe, à présent; la comédie est parfaitement connue. Le chef du gouvernement « dénoué l'affaire... Debroqueville, Woeste, la droite tout entière applaudissent h « l'œuvre » de délation et de calomnie de la ligue antiinaçonnique, et le ministre des colonies, qui l'avait stigmatisée comme une œm re odieuse et méprisable, en est réduit à féliciter son chef, qui félicite la casse- r°Ie- ...Tl faut attendre la fin. La casserole affirme qu'il y a un complot maçonnique au Congo. Le ministre le nie. La casserole prétend que des fonctionnaires, des magistrats et le ministre lui-même persécutent les missionnaires. M. Renkin le nie. La casserole a porté, contre certains magistrats, des accusations précises. M. Renkin affirme que ce sont des mensonges et des calomnies. , . Il ne suffit pas de faire l'éloge des mission-j naires et de calomnier la maçonnerie, pour mettre le ministre et la casserole d'aocord. Le prochain discours d<? M. Renkin sera curieux à entendre... ** * L'« Ami de l'Ordre » ac-clame les orateurs de mardi s Bravo, bravo, un triple bravo pour M. le baron de Broqueville, ministre de la guerre, chef du cabinet, pour M. Woeste, ministre d'Etat et chef do la Droite, pour M. Brifaut, député de Dinant-Philippeville, le plus vaillant des champions du mouvement antimaçonnique. Tous trois, en des déclarations énergiques et franches, ont vengé les missionnaires des attaques de leurs ennemis jurés et ont flétri les machinations maçonniques dans notre colonie. La Droite tout entière a soutenu et approuvé chaleureusement ses trois éloquents interprètes. Le pays, lui, les acclamer». Non seulement les catholiques, mais tous les honnête» gens qui réprouvent les menées criminelles do la secte maudite. La séance d'hier peut compter parmi les tneil-? leures pour la cause de la civilisation chrétienne, et aussi parmi les plus mouvementées. Les ferblantiers qui siègent dans les deux Gauches se sont démenés avec, furie. Les chefs ' de la Gauche ilbérale, les Hymans, les Masson, , les Neujean étaient des plus exaltés. Les fils de la Veuve, les hauts gradés notamment, vociféraient des injures à l'adresse de notre ami Brifaut. Et pour cause ! . Il a joliment plu sur le Temple, en diache i abondante et continue! L'impudence des Fï"V. leur a joué un mauvais tour. Et nous parierions que, si c'était à recommencvr, F.'. Brunet '>e mettrait plus le feu aux poudres ! Le débat continuera mardi prochain, mai», dès aujourd'hui, en présence de la Droite et c'iu Gouvernement unis, on peut déclarer que t!a question est vidée et que le Grand Orient le Belgique, au lieu d'avoir une victime expia , ' te, encaisse le juste ch.ùlimeut de ses l frs complots. ,çvj ' : ^ t BEVUE DE IA PRESSE? ^ Qu'est-ce encore que ceciï — Une feuiK ■ radicale de Tournai parlant de « la qifr;-sli_ relie lamentable que quelques réactionnai-.ja- res ont cherchée à l'administration des hii-x>- pices de Bruxelles » publie ces lignes syb c-it, lines: rte On a été fort étonné quand M. Max a pro-a. posé, i potir tout concilier », que quelques-ufis ùt des administrateurs donnassent leur démissio'i. te ,,A 'a vérité, cette demande s'adressait tout ut d'abord à un administrateur — ami de M. N • \-a- .et qui se flatte d'être dix fois plus réacticlt-e! naire que celui-ci, qui joue un rôle néfaste daus toute oette histoire et qui détient un mandat :re de conseiller provincial. 3i- Plusieurs journaux libéraux ent joué un b n- tour à ce singulier administrateur, en insérant ne un ordre du jour de l'« Union libérale du Nord-é. Est ». t ; Cette « union libérale » est présidée p.<" s; quelqu'un qui fait partie, do même que J'admi-... nistrateur tn question, du oomité de la Ligv lo Or, il y est entré ik la suite d'une campagne .le n- son « union libérale » contre le cumul des manié data, et le clan du bourgmestre a été battu phl-r- sieurs fois par celui dont notre président fait m- partie sur ce programme. n- Comme c'est un pince-sans-rire consommé il n'a pas perdu une occasion unique de s'amusa-un brin et il a fait voter un vœu selon lequel J s administrateurs des Hospices ne devraient p?s être des hommes politiques. „n . ^'e'a avait l'air d'être dirigé contre la min i-ie r'^ Progressiste. Mais en réalité, c'était in [a coup droit aussi contre le « cumuleur »... V £ C'est du chinois, dijez-vous. Peu import ■. îa ^1° chinois fait très clairement comprends s ou en est, pour le quart d'heure, I'ï unif i libérale ». î_ Une nouvelle comédie à siffler. — Le «JL le frage des femmes est au programme d<.x >/ i- liste. Mais à ceux qui le prônent, F.'. Va t-e^ervelde tient présentement ce langage: | I tej — « Vous ne défendez le suffrage. He.«,.£o< C i ut ' .'idemm&it c. .«'..m, à, i , • p les que si l'ère révisionniste s'ouvrait i f-a main, le leader socialiste et ses ami» vei -,t raient contre le suffrage des femmes af ; a a de ne pas tomber dans ce qu'ils appellent 0 un piège des cléricaux. '| Mais alors que signifie le pétitionnerne» t j en faveur du « pur et simple » organise p jr * le parti socialiste et qui donne des résut-ri ïats comme celui-ci que le : Peuple » affiche triomphalement : A Avelgem, petite commune de 4,000 habi-> tants de l'arrondissement de Court-rai, en c® 1 seul jour, on a recueilli 105 signatures dont i'ô , signatures d'hommes et 29 de femmes. ^ De même à Marneffe (Huy) 153 adhésions » d'hommes, 103 adhésions de femmes. i N'insistons pas sur ce qu'il v a de décisif dans de tels chiffres : 105 pétitionnaire s . sur 4,000 habitants Avelghem. cela fait - bien, après déduction des enfants, un amateur du pur et simple pour vingt qui liSe - l'aiment pas. Et si l'on déduisait les fen -t mes t x On attend avec curiosité l'avis de la e presse libérale sur le referendum-bouffe. î * 1 Cs pi se pass; sans ai ijiiai- • orphEiinat < éuM sseiiient-modèls » ces caneiilstes au KM. ® M. Bekaille, directeur de l'Hospice-Orpheli-nat et de l'Hôpital-Sanatorium da Jumet, révoqué par la Commission administrative des e Hospices civils de Jumet, nous écrit en vertu s- du droit de réponse : s Je viens d'avoir connaissance de l'article publié dans le « Patriote », du 9 courant et relatifs aux Hospioes civils de Jumet. l8 Tout en réservant tous mes droits judi-j ciaires, je tiens cependant à répondre in? r médiatement quelques mots à l'article en j question, attendu que le public est toujours . plus ou moins enclin à considérer le silène comme un aveu. Je ne m'attarderai pas à apprécier l'indk r- crétion très coupable de l'employé qui vout a a communiqué l'extrait d'un registre aux procès-verbaux : la justice le fera en temps ™ voulu. !*e Et je passe à l'examen du réquisitoire. »- io Fréquentation scolaire irrégulière den ^ orphelins. "T Nos orphelins ne s'absentent de l'école que pour cause de maladie ou pour motifs n0 excessivement graves. Le absences de deux L,0 orphelins (un demi-jour) qui ont donné naif es sance au reproche ci dessus datent des an-re nées 1911 et 1912 et ont été motivées de la tt. façon la plus sérieuse. ;r- 2° Leur mise délabrée. M. Nos orphelins, par leur tenue propre, font et l'admiration de tous. Cependant, au début de 1912, notre population à l'orphelinat s'est J" accrue dans des proportions excessives < pendant plusieurs semaines nous nous soin ,ra mes trouvés pris au dépourvu en vêtements et bottinee. Dès que ceux-ci ont pu être con fectionnés, tout est rentré dans l'ordre. 3" Malpropreté des locaux. M Cet état de malpropreté relative a pu être constaté par une Commission d'enquête en 1® mai 1912 dans certains locaux. Il était dù à re> la surpopulation de l'établissement et à l'in ir® suffisance du personnel mis à ma disposi ' tion. J'ai maintes fois réclamé à ce sujet. in 4° Actes immoraux d'un vieillard sur de< fillettes. ta. Il n'y a jamais eu aucun fait de ce genre Qft_ Mais, un vieillard, contrairement au règlement, s'est' pei'mis à J'égard de certaines ivé fillettes, des manières qui, en clles-mêmea, es. n'offrent rien de répréhensible. J'ai cepen snt dant- signalé moi même le fait -immédiate ui ment et le vieillard a été congédié par mère sure de précaution. 5° Mauvais traitements. ' " ^ Une servante-cuisinière a douné des gi-" fies à deux orphelines de 14 ans, qui trar |x vaillaient à la cuisine. J'ai fait rapport au fg 0°rise'l et la personne a été congédiée. 6° Nombreux vols. lé Une servante a transporté des os,même de la viande, dans une maison de logeurs. Elle i- a> nié le fait, mais l'enquête, que j'ai conduite moi-même, m'a donné la preuve de e sa culpabilité. J'ai fait rapport au Conseil; cette per-1S sonne a été renvoyée. e - 7° Orphelins enfermés dans des chambres mortuaires. 'J Six orphelins, et non deux, ont été placés, a pour étudier leurs leçons, dans des places e de l'infirmerie, places dans lesquelles sont soignés les enfants mêmes qui sont indispo-rsjses. _ < j Chacun y .a été confortablement assis, de- ' vaût une table, en face d'une fenêtre ouverte.Ces places sont mortuaires comme le sont toutes les places d'un hôpital, où il meurt de temps en temps des pensionnaires. Mais, qu on se rassure, il n'y avait, à ce moment , dans ces salles, ni mort, ni malade. S0 Etat signé, import reçu et non remis. . . Tous les jours, je signe des états d'entre-_ tien pour acquit et j'en reçois l'import. J'en enyoie îe. montant, lorsque je le juge convenable (déclaration du Conseil) à la caisse du receveur. Il en a été de même de l'état et de l'un-' s port en question, et le président, après mes , explications, a bien voulu déclarer au nom t du Conseil que ma parfaite probité n'était ' pas en cause. 9®_ Critiques contre le Conseil d'adminie-' tration et le secrétaire-trésorier. Critique est un peu sévère; disons plutôt divergences de vues, ce qui arrive dans toute administration. 10° Accusations de vol reconnues mensongères.J'avais dans mes attributions la surveillance du personnel. Il ne m'est jamais arrivé d'aocuseir personne sans preuves formelles et de le faire congédier injustement-. Mais, il m'est arrivé, pour dégager ma responsabilité, d'attirer 1 attention du Conseil, sans plue, sur des faits anormaux, tel <^uq disparition d'objets : c'était mon devoir et je l'ai rempli avec impartialité. 11° Refus de communiquer des documents -au Conseil. 1 Le Conseil a tous mes documents à sa F disposition et je lui ai toujours donné tou-tes les explications qu'il m'a demandées. 12° Part active prise dans une enquête faite par un échevin non délégué. J ai donné à un docteur, chef de service à P' l'hôpital, des renseignements qu'il était en . droit de me réclamer, n J'ai fourni ces mêmes renseignements à M. le président sur sa demande écrite; M. le te président les a communiqués lui-même à !e i'échevin. bc 13° Manque de discrétion, sincérité et 01 loyauté constamment constaté. 8' Ce erief sorait conclusion do ÇA"- Kl Vu -ci poîOîsiiqfe i!e preft" t V, J'ai été attaqué, ainsi que les infirmiè- d ros, par le « Rappel ». , ?! J'ai répondu pour nous disculper et reeti- t!,' fier les renseignements erronnés qu'il don- £e nait. e 15° Refus de continuer ma besogne. or J'ai simplement demandé à être déchargé se d'opérer des recettes et d'effectuer des dé- ni penses pour l'établissement, attendu que je se n'avais aucun mandat pour faire cette be- ai sogne, qui est du ressort du receveur. se 16° Proposition de me décharger de là res- rs ponsabilibé et de la surveillance qui m'in- m oombent. , Dans une lettre personnelle à un membre du Conseil j'ai demandé si je ne pourrais pas mettre les pièces que j'habite à la dis- n position de nos dévouées infirmières qui ei jusqu'à nrésent ont dû se contenter, à cet 1' égard, d'Tun confort très relatif. Je n'ai par- d' lé ni de moins de responsabilité, ni de moins d' de surveillance de rna^ part. p 17° Mes lettres de démission. , ri J'ai écrit, en effet, que si ma démission E était de nature à ramener l'apaisement des S( esprit et la fin des difficultés que le Conseil venait de traverser, j'étais prêt, dans l'in- CJ térêt de notre établissement; à remettre ma B( démission moyennant certaines garanties. ^ Et c'est tout. Certaines personnes se sont laissé frap- j per par l'exagération voulue des termes em- Cl ployés : négligence grave, — mise délabrée, R — actes immoraux, — lérita'jle coulage, — chambres mortuaires infectes. — reçu indue- n ment, etc. , . , ti Ces expressions exagérées constituent le ^ gaz dont on a gonflé le ballon; elles parais- n sent être aocumulées à plaisir pour tenter ^ une diversion et pour laisser planer la suspicion sur mon honorabilité. _ Permettez-moi de ne pas insister aupur- £ d'hui et laissez-moi espéreo-, Monsieur le Di- . recteur, que vous voudrez bien publier^ces , quelques lignes sous même titre et en même ^ place que l'article précédent; v Veuillez agréer, etc. ♦% Tout ceci, à titre documentaire, comme la pièce officielle que nous avons publiée et qui n'émane pas d'un employé; en frappant quelqu'un, on commettrait une odieuse injustice. ÊTRENNES PONTIFICALES NEUVIEME LISTE. é Roport des listes précédentes: 28.872 Comte et comtesse Liénart van Overstraeten, Aie-, V. V U. s M. Dujardin-AIlard, Leuze, g' t M. A. "Verbaeghe, Vichte, _ Directeur et Professeurs du Séminaire de î St-'L'rond, . c E. H. Janssens past. van het Gastnuis, ; Temsche, » 11 ei il go Huis, J',,! , i, Heilige fcUiis, 100 : Cllan. Ivips et professeurs pretres de 1 Insti- { tut Ste-Ma-rie, Bruxelles, lljj i , -Monastère de la Visitation, Bruxelles, OU ] ' Mlle Do Mol. Ninove, 25 J. D. G., Louvain, 25 E. U. Ceulemans, past. van S. Laurentius.lOO Mev. J. Aerts, 100 î Verschiedene parochianen, rn J J. Ophoven, Liège, 50 t Supér. Générale dos Filles de la Croix, Liège, 100 .luf. E. F. B., Poperinghe, 25 Mlle Huyghe, 50 M. et Mme Vanderstraeten, Eyne, 200 M. R. Labaye, curé de St-Jean, Tongres.10; Tout pour la plus grande gloire de Dieu, 6 ; H. • V., Malines, 5; Merci, A-, 10,30; J. L., 4; L. - V. V., 20; Goed God help mil, Kuysbroeck, 1; a Breng mynen vader, id., 1; H. Vader bid me-i, de. id. ,1; 0. L. Heer behoudt, id., lj Voor de i- bokering. id., 1 j V. Vador zegen eçn arme Malaisse, Pavenne-Custine, 20; Mlles Alénus, llaelen-sur-Nèthe, 20; Familie J. de Frésin,20; Anonyme, Nivelles, 10; Un prêtre retiré, Bon-secours, 5; M. et Mme D. Tillieux, Cinev, 5; Une intention particulière. 6; P. L., 5"; Un abonné, 2,50; Jésus, touchez le cœur de mon frère A., 0.50; Ik... splen ? Wie nog ivat saasp 20; En l'honneur du S.-Cœur, 10; S. M. dienst-meicl Gent, 4; M. Frans Hamerlynck. id., 5; M. K. L., id., 5: Voor eene genezmg, Waar-senoot, 10; X. Meenen. 1; Tôt lafenis Corto-marck. 5; Naamloos, Linckhout, 5; B. Vader, zogen ons Jabbcke, 2 ; Dank aan zuster There-sia, Oostende, 1; C. De Troy, Geeraardsbergen, 6; A. D. S., 2 ; V. D. S.. Middelkerke, 2 ; Naamloos, 5. — Ensemble: 240,30. Total: fr. 28.724,80 Erratum. — Dans la troisième liste il faut lire: Comtesse Floriinond do Liedekerke, Have-I lange, 100 francs. On peut adresser les souscriptions au bureau du journal ou à M. M ALLIÉ, secrétaire, 7, rus de la Tête d'Or, Tournai. - ...A. ■ — LES BEAUX HIVERS Les beaux hivers des temps passes. — Vous souvient-il de notre enfance? Les beaux hivers dos temps passés, Sont revenus un peu lassés Du fond des claires souvenances. Les beaux hivers du cher antan — Le cher antan avec ses neiges. — Les beaux hivers du cher antan Sont revenus tout miroitante. Le-givre en fleurs leur fait cortège. Les beaux hivers et les grands gels — Vous souvient-il des fleurs aux vitres? Les beaux hivons et les grands gels Siir les étangs ont mis leur scel Et les étangs sont gemme et nitre. Les beaux hivers avec leurs jeux ■— Oh ! les glissades sur la neige ! — Les beaux hivers avec leurs jeux Qui font s'ébattre aux oreux neigeux Toute l'enfance en doux manèges. lies beaux hivers au grand froid sec O les bons feux clairs et folâtres 1 — Les beaux hivers au grand froid sec Sont revenus des loins avec Le bon vieux cercle autour de l'âtre. Emilio. « CHOSES AUTRES Chinoiserie. On obtient cîos raisins en toute saison par cultures forcées. On en conserve jusqu'en hiver les grappes coupées à l'automne, mûries au plein air ou sans abri, et portées sur des fragments de sarments. L'extrémité de la branche tient dans des flacons remplis d'eau, qu'un peu de charbon de bois empêche de se putréfier. Les Chinois ont une méthode toute différente Les grappes de raisins, choisies saines, sans au- < d'une ou plusieurs grappe3 suivant leirrs grosseurs, sént placées dans un endroit fiais et sec, sorte de silo, recouvert d'un ! réseau de fil de fer, et surmonté d'une 1 feuille de papier ou de toile sur laquelle on tasse de la terre sur 10 à 25 em. d'épaisseur. Sur cet espace clos, obscur, sec, l'air ne se renouvelle pas; les grappes y mûrissent lentement et s'enrichissent en sucré aux dépens de'la betterave dont elles absorbent le jus. On peut ainsi conserver les raisins frais jusqu'en février, mars, et même au delà. Avis aux amateurs. Il est à rider, , Outre tout ce qu'on a dit du tango moralement, il u'est de mal qu'on ni puisse en dire physiquement. Le « Gentlewoman » l'appelle la mort de toute morale. Un médecin l'appelle la mort de toute beauté : il donne des rides. Déjà, on le prétendait propagateur de neurasthénie, maladie qui , rend le cerveau aride. Il est aussi à rides. Excelsior a produit des photographies absolument convaincantes. Apparition do deux rides à la naissance des (Sourcils, au milieu du front, rides causées par la préoccupation du pas à exécuter ; Formation de plis autour de la bouche, dus à l'expression de tristesse et de mélancolie lasse que doit adopter toute tan-gueuse consciente de sa responsabilité ; Développement prématuré diij double menton .dû au port de la tète baissée, notamment dans le « pas de côté », où la danseuse met tout son orgueil à coordonner le mouvement de .soa pied avec celui de la partie adverse ; Génération lente, mais _sûre, de rides profondes, le long des carotides, rides causées par la pose de la tête, qui se tourne à l'inverse du corps et de ta direction des épaules, dans le « pas de côté » arrière et dans d'autres fantaisies qui sortent du cerveau des tangueurs toujours en mal de conceptions inédites. Par colis-postal. L'Amérique ost le pays des drôleries vraies ou imaginaires. Il n'est extravagance qu'on y invente ou qu'on y soit censé inventer. Dernièrement, on y a fait voyagér par colis-postal, une fillette de 8 ans. Elle a 8 ans, elle est Bavaroise. Elle a été expédiée par les fonctionnaires de l'émigration, avec apposée sur elle, cette étiquette : « Cette fillette Julia Kohan va retrouver son père John Kohan, boîte 117 R. F. D. n° 4 New-Lexington. » Le colis eBt arrivé en parfait état à New-Lexington qui est une localité située dans l'Ohio et a été délivré à M. Kohan, père, par le facteur rural. Depuis la Bavière.l'enfant avait été confiée aux bons soins de la poste. Son voyage de 7,000 milles, comme colis-postal, pa-1 raît n'avoir altéré en rien sa santé et son 1 humeur. LA JOURNÉE Au Palnis Royal. — Le Roi et la Reine do Danemark, seront en mai prochain, pendant quelques jours, les hôtes de nos Souverain . « , M. Neujean, ministre d'Etat, ancien dû-, pu té libéral de Liège, est gravement ma-i lade. Le buste de M. Schollaert. — Il existe à' ; la Chambre une double galerie : celle des a portraits des présidents et celle des bustes i des chefs de cabinet. M. Schollaert a déjà ? son portrait dans la première. Il aura son * buste dans la seconde d'ici à quelques ! jours. Les questeurs de la Chambre sont al- lés le voir hier chez le sculpteur Lagae qui met en ce moment la dernière main à son ! œuvre. « > Qui sacrifier? M. Boël ou le citoyen j Braiiquartî —_ Le comité de l'Association libérale de Soignies s'est réuni mercredi ; avec des délégués socialistes et les députés sonégiens des deux partis afin de rechercher une base d'entente en vue des pro-( Ghaines élections. , Aucune solution n'est intervenue. M. Gravis leur donne à tous une jolie venette 1 « . Les petits alentours du patinage. — La patinage pour l'heure roule comme sur des roulettes. Il n'est pas d'eau, par le pays, qu'elle soit grande comme deux fois le format du « Patriote », qui n'ait sa glissade ou son champ de patinage. Il y a beau temps qu'on s'en était donné, ainsi, à patins que veux tu et dans les grandes largeurs.Ce sport allègre et sain est joie et liesse i pour beaucoup. Il est aussi profit pour quelques-uns. En tout premier lieu, le loueur de patins. Il est la providence de ceux-ci qui n'en n'ont pas ou de ceux-là qui venaient baguenander dans l'environ sans but bien déterminé et à qui l'appétit est venu en regardant. Il en possède un assortiment complet: toute la gamme, les •américains et les hollandais et ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre. Il les loue à tant l'heure, placement compris. Puis il y a les attacheurg de patins qui ont surtout comme clientèle les dames à cause des « buses » et autres armatures auxquelles on a oublié de mettre des charnières aux jointures. Citons encore les balayeurs et les pous-seurs de traîneaux.Il y a aussi pour eux pourboires menu ou gros, selon la main qui le tend, à attendre et à recevoir. Puis, tout autour des pièces d'eau bien fréquentées et devenues pièces de glac les marchands de comestibles solides ou liquides — les comestibles évidemment — : boules de Berlin et autres beignets, tartes, fruits et bonbonneries, bières, sodas, vins chauds et tutti quanti. Ceux-là font, pour l'ordinaire, florès, la fringale des dents n'ayant d'égale — en cette circonstance — que la fringale des pieds. Ils le savent, et l'escomptent. Pour ce. ils se transbahutent avec toute leur vaisselle, leur ehnuferie et leurs potiquets vers tous rassemblements humains-similaires.Pour les vieillards. — En 1912, dit la « Revue Sociale Catholique », le Gouver-"W" ° ira^llnoationv de vieil- avaient été émis. Pendant les quatre dernières années, l'Etat a donc déboursé, pour ces allocations, une somme totale de fr. 54,777,385. A cette somme, il faut ajouter 23,014,056 francs, montant des primes et subventions accordées aux titulaires de livrets de retraite.Au total, donc, pour les pensions de vieillesse, l'Etat a versé, denuis 1910 jusque fin novembre 1913: fr. 97,791,411. On falsifie!... — Quoi? Tout! Notamment «le lait.Les laitiers ont une réputation peut-être imméritée. Nous ne prenons pas parti, mais nous donnons des chiffres officiels. Sur 170 échantillons de lait soumis, en décembre dernier, à l'analyse du laboraj toire communale de Bruxelles, huit ont été reconnus falsifiés; trois étaient écrémés; quatre contenaient de l'eau et encore, pas des masses : 10 et 15 p. e. enfin, un seul contenait de l'acide borique. A ce propos, de récentes découvertes ont, dit-on, amené les savants à croire que l'acide borique sur lequel tous criaient autrefois « haro » n'est pas aussi dangereux qu'on a bien voulu le dire. Açceptons-en l'augure, puisqu'on ne sait jamais au juste ce qu'on absorbe. Ajoutons aux chiffres cités plus haut, 5 échantillons déclarés suspects. Le pourcentage des fraudes constatées pour les laits de provenance suburbaine introduits directement à Bruxelles et débités par les laitiers s'élève à 61.1 p. c. ; il est de 33 3 p. c. pour les laits mis en vente dans les boutiques de la ville. A l'abattoir, fonctionne un service de vérification qui a saisi 14 chevaux. 13 vaches, 11 moutons, 6 pores,. 4 porcelets, 3 bœufs; de plus des quartiers de viande de bœuf, de vache, do veau, de mouton, de porc et de saucissons, formant un total de 11,637 kg., ont été reconnus impropres à la consommation.Volaille et gibier aussi, ne sont plus toujours rie toute première fraîcheur. Le service des vérifications a eu tôt fait d'arrêter au passage 1,228 pièces parmi ces Spécimen.;.Quatorze homards auraient, eux aussî, bien voulu jouer les crustacés frais ; ce fut en vain. Il en fut de même nour 2.520 écre-visses. 1,000 huîtres, 100 kg d'escargots et 1.100 kg. de poissons. « Merci pour îa langouste ! » «. En franchise postule. — L'an dernier, 37.500,000 pièces ont été envoyées en franchise postale. Denuis 15 ans. ce service a presque doublé. M. le ministro des postes a déclaré qu'il lui semblait urgent de « reviser ». Le règlement de la Bourse. — On noua ■ écrit : Le conseil communal de Bruxelles aura bientôt à discuter un nouveau règlement, visant, la fréquentation de la bourse et l'admission des valeurs. Lo nouveau règlement tend à restaurer le monopole d'une manière détournée. En effet, l'article 4 stipule qu'il faudra t produire un certificat justifiant d'un stage de trois années, dont le début aura été constaté chez un ou des agents de change régulièrement inscrits il la Bourse de ; Bruxelles ». 11 suffira donc que les agents de , change décident de ne pas accepter des stagiai-3 res ou de n'en accepter que quelques-uns pour que la libre concurrence n'existe plus. Or, la loi prévoit précisément la liberté de courtage, la liberté de fréquenter les Bourses. C'est la violer que vouloir instaurer un régime - qui permettrait de créer une oligarchie qui, k • son gré, permettrait ou non à des concurrents i d'exister.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le patriote gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1884 bis 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume