Le patriote

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s.n. 1914, 12 August. Le patriote. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8k74t6fw3b/
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—■——g■ Mercredi 12 août 191£ ö centimes le numéro pour toute la Belgique. Trente-unième année. — N. 224 Administration (tél. {(82)- Rédaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Montagne-aux-Herbes-Potagéres, 12 Le* manuscrits non insérés ne sont pas rendus. ABONNEMENTS BELGiaUE : Un an, 10 fr. ; 6 mois, 5 tr \ 3 mois, fr. 2.50. Étranger: Un an, 30 fr.; 6 mois, fr. 15.50; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand-Duché de Luxembourg : 8 mm* fr. 6.60; 6 mois tr. 12.50; 1 An ir. *o.UU. A l'étranger, la plupart des bureaux posteaux dé- Urrent des abonnements avec réduction sur ces prix. LE IOTE Tr oisièmeEditioïi (minuit; ANNONCES (téléphone U82) 1 Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, iî, rue Montagneaux-Herbes-Potagères et à l'Agence H a va s, 8, place des Martyrs^ à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. 1.00 — : de 1 à 3 lignes1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 RECLAMES, .*-(av* les Bourses) la ligne 1.25 FAITS DIVERS (comm\milieuoufin):5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne2.00 On ne garantit pas les dates oVmsertion. LA SITUATION Mardi, midi Il résulte des rares renseignements arrivés au département de la gueire que la situation générale est i>eu claire. Cela résulte évidemment des précautions prises par les belligérante pour celer leurs dispositions. Pour ce qui nous intéresse particulièrement en Belgique, au nord de la Meuse, les jAlîemands ont poussé dans la iirection He l'ouest, des forces qui ne parussent pas considérables et que notre armée est parfaitement en état de repousser. Nous avons eu des engagements d'avantpostes au coure desquels l'adversaire a Sté repoussé. Au sud de la Meuse, la situation n'a pas changé : les Allemands se sont fortifiés sur la ligne de FOurthe, ce qui semble indiquer qu'ils ont l'intenton de rester sur la défensive. L'état moral et matériel de nos troupes jest excellent. Mardi, 4 heures. Dès ce matin, on entendait de Louvain le eauon. Les combats d'avaut-poste s'éïaient multipliés, la cavalerie allemande ayant lancé en éclaircurs plus de six mille liommcs. Ces détachements sont suivis par ties corps d'infanterie. Depuis plusieurs jonrs,on signale l'entrée Cn Belgique derrière Tongres de forces allemandes importantes. D'après des renseignements, la cavalerie allemande, qui a pénétré en Belgique vers L»xhe, s'est portée vers Tongres et SaintTtond; à Tlannut, un détachement comprenait des hommes et des mitrailleuses. On dit que, partout où ils se sont rencontrés •vee nos troupes ou avec les Français, ces détachements ont été repoussés. Ces ren«&Btpeg«& auraient eu lieu entre St-Trond et a'irlemont, à Orsmacl, Gusscnhovcn, etc. 21 heures. Au grand quartier général de l'armée l)clgc on dit qu'aucun fait de guerre digne d'être signalé n'a eu lieu aujourdêhui. De petits engagements se sont produits, comme les jours précédents, sur le front des troupes. Nous avons eu quelques blessés LCs pertes allemandes sont plus considérables sans qu'il soit cependant possible de les évaluer exactement. 11 est inexact que la gare de Landen ait ifcté incendiée. * * Les troupes allemandes n'avancent pas. Elles continuent à se retrancher dans leurs cantonnements. Seule leur cavalerie se porte en avant, faisant des reconnaissances «ombreuses mais refusant d'accepter la bataille. Elle fuit dès que notre armée de campagne fait mine d'avancer à sa rencontre. Mardi, 22 heures du soir. La situation reste bonne; notre armée n'est pas entamée. Il y a eu aujourd'hui quelques engagemonts d'avantposte à la suite desquels les Allemands paraissent avoir battu en retraite. Certains points occupés par eux hier soir et ce matin, sont en ce moment évacués. Les Belges ont fait sauter un certain nombre de ponts sur le front de l'année, ce qui a pu faire croire à un combat d'artillerie. A l'heure présente, aucun renseignement n'est parvenu qui permette de supposer qu'une action de l'espèce ait eu lieu. D'autre part, il est vrai que des troupes de cavalerie française sont intervenues dans la zone de notre armée de campagne. Les nouvelles que Ton reçoit de notre armée sont bonnes. Les soldats attendent avec impatience le moment de se mesurer avec l'adversaire. Il n'y a rien à dire au sujet de nos alliés qui cachent avec soin leurs mouvements et leurs dispositions. Il se confirme que les Allemands prévoient l'éventualité de la défensive car on signale qu'ils remuent la terre en beaucoup d'endroits pour faire des tranchées. La pointe qu'ils ont poussée vers nous semble bien n'être qu'une nouvelle tentative d'intimidation ayant pour but de frapper l'esprit public et d'amener le Gouvernement à composer. En haut lieu, on affirme que cette tentative n'aura pas plus de succès que les* précédentes •% avec Les communications sont rétablies Landen. Les félicitations du roi (TAngleterro. Le Itoi-d'Angleterre a adressé au Roi Albert le télégramme suivant : Londres, 7 h. 15. Le Roi, Bruxelles, Jo vous félicite cordialement de la voie splendide dans laquelle votre armée défend son pays et spécialement pour la résistance chevaleresque opposée aux attaques répétées contre Liège. Vous devez être fier de Tos braves troupes. GEORGES R. I. Le Roi des Belges a répondu immédiatement : Sa Majesté le Roi, Londres, fProfondément touché de vos chaudes félicitations, je vous remercie de tout mon cœur et je vous exprime la sincère reconnaissance de l'armée et de la nation belges. ALBERT, j Bugture entre rflutricfie-Hongrie et la France. Remise des passe-ports aux ambassadeurs. Paris, 11. *— A la suite des échanges de vues poursuivis à Paris et à Vienne, spécialement au cours des trois derniers jours, le gouvernement français en raison de la situation internationale et vu l'insuffisance des explications fournies par le gouvernement austrohongrois au sujet de l'envoi de troupes autrichiennes en Allemagne, a fait connaître dans la matinée à l'ambassadeur d'Autriche qu'il se voyait dans l'obligation de rappeler l'ambassadeur de France à Vienne. L'ambassadeur d'Autriche-Hongrie a répondu en priant le ministre des affaires étrangères de lui faire remettre ses passeports. L'ambassadeur a quitté Paris à 7 heures 15 minutes par train spécial à destination de l'Italie». Le directeur du protocole Ta accompagné jusqu'à la gare. Des deux côtés, toutes les dispositions sont prises pour assurer le départ des deux ambassadeurs conformément à la tradition habituelle de courtoisie internationale. Les ambassadeurs des Etats-Unis à Vienne et à Paris sont chargés de la protection des intérêts français et austro-hongrois. L'attitude de la Bulgarie, du Japon et de la Hollande. Paris, 11. — L' « Echo de Paris » dit : « La rupture des relations isiplomatiques entre la France et l'Autriche-Hongrie donne à notre flotte dans la Méditerranée sa complète liberté pour contraindre l'escadre austrohongroise à rester dans ses ports ou d'affronter un combat qui lui offre peu d'espoirs. Nous contribuons à rassurer l'Italie sur les conséquences d'une politique indépeadante et vraiment nationale vers laquelle la porte ses sentiments. « Quant au complot turco-bulgare contre la Serbie et la Grèce on ne voit pas comment il pourrait réussir si les forces de la France et de l'Angleterre font sentir leur supériorité sur les côtes de l'Empire Ottoman. » L* « Echo de Taxis * conclut que la situation devient donc nette dans la Méditerranée et en Extrême-Orient à la suite de la volonté exprimée par le Japon de faire jouer l'alliance AngloJaponaise et nul ne blâmera le Japon ai celui-ci prend des précautions radicales contre les appétits allemands en Chine. « En ce qui concerne l'attitude de la Hollande on s'était demandé, dit 1' t Echo de Paris », en France et en Belgique si la Hollande se rendait clairement compte de la menace de3 appétits allemands, et on craignait que les allemands en traversant le territoire néerlandais et en utilisant ses railways pour s'approvisionner vinssent tourner les Belges par le Nord;mais il semble maintenant certain que le peuple hollandais a manifesté franchement son désir de combattre de toutes ses forces quiconque violerait sa neutralité. » La Reine visite les blessés. Lundi après-midi, la Reine a visité les premiers blessés arrivés à Bruxelles. Sa Majesté s'est rendue en premier lieu à l'hôpital militaire. Elle portait une robe de cachemire blanc et avait 6ur la tête une toque de velours noir. Pas de bijou. Une personne qui s'est approchée de la Reine, dit que ses yeux portaient les traces de larmes. La Reine était accompagnée du lieutenant général Jungbluth, adjudant général du Palais; du prince de Ligne, président de la Croix-Rouge de Belgique; du général docteur Mélis, médecin en chef de l'armée; du commandant docteur Derache, adjoint au général Mélis ; du docteur Depage. A 1 hôpital militaire, avenue de la Couronne, la Reine a été reçue par le docteur Deltenre. Il y a là 250 blessés. La plupart sont peu grièvement atteints. La Souveraine s'est entretenue avec chacun d'eux, les encourageant, les réconfortant, s'intéressant à leur famille, etc. En quittant l'hôpital militaire, la Reino s'est rendue à l'hôpital Saint Jean où il y a 103 blessés. Aucun cas grave. Ici comme à l'hôpital militaire la Reine s'est entretenue avec les blessés, leur serrant la main, les interrogeant sur les combats auxquels ils ont participé. Avant de se retirer, la Reine a également visité l'ouvroir installé dans les locaux de l'hôpital et où des dames de la haute société confectionnent de la lingerie pour les hôpitaux. Tous ceux qui ont pu approcher de la Reine, ont été touchés do la bonte, de sa simplicité et des attentions affectueuses qu'Elle a pour tous et pour chacun. Il était 7 heures lorsque notre Souveraine est rentrée au Palais de Bruxelles. Le généralissime français au Roi des Belges Paris, 10. — Le général commandant en chef des armées du nord-est a adressé au Roi des Belges, commandant en chef, la lettre suivante: Sire, Je viens de recevoir la proclamation que vous avez adressée à l'armée belge le 7 août et qui contient le fraternel salut de Votre Majesté à l'armée française. De cette pensée si flatteuse pour mes troupes, j'ai hâte de vous remercier en leur nom et au mien. Appelés, par la plus odieuse agression, à combattre le même adversaire, vos admirables soldats et ceux de la France se comporteront en toutes circonstances comme de véritables frères d'armes, confiants dans le triomphe de leur juste cause, et ils marcheront ensemble à la victoire. (Plaise à Votre Majesté d'agréer l'expression de mon profond respect. { Signé) Joffre. Les Français maîtres de la Haute-Alsace. Actions de détail. — En Bel' gique : les Français sabrent les Allemands à HouHalize. — Atrocités commises par les uhlans à Affléville. Paris, 11. — Un communiqué du ministère de la guerre eu date du 10 à 23 h. 30 dit: Au cours de la nuit dernière des forces allemandes, très considérables provenant de Mulheim et de Neuf-Brisach, ont attaqué les avant-gardes françaises, poussées sur Cernay et Mulhouse. Devant cette attaque les Français ont quitté Mulhouse et rassemblé leurs forces légèrement en arrière sur un emplacement où on a arrêté l'offensive de l'ennemi, supérieur en nombre. Les actions de détail ont été brillantes pour les troupes françaises qui restent maîtresses de la Haute Alsace. De nombreux mouvements de troupes ont lieu vers Morhange. Dans la région de Blamont une tentative contre Rogerwillers et Hablin ville a échoué complètement grâce à l'appui du canon de Manonvillers. L'action contre les cols Sainte Marie et Bonhomme fait le plus grand honneur aux troupes françaises. Les troupes françaises ont montré dans toutes les circonstances une grande supériorité sur les troupes adverses. Dans la région de Spincourt, la cavalerie ennemie, appuyée par de l'artillerie, a dû reculer. Quelques débarquements allemands continuent dans la région de Gérolstein mais les principaux débarquements s'effectuent derrière Metz et Thionville. Des travaux de fortifications sont exécutés autour de Luxembourg et au sud de Metz vers Luppy. Des avions français ont survolé les zones de débarquement de l'ennemi au milieu de la fusillade et de la canonnade. ••• Un calme complet règne en Belgique où les allemands paraissent se réorganiser devant Liège. Leurs avant-gardes sont sur l'Ourthe. Une patrouille française conduite brillamment à Houffalizo où elle a sabré un escadron ennemi faisant 17 prisonniers.. De semblables faits se renouvellent quotidiennement. •*• Samedi matin deux uhlans en reconnaissance le long de la frontière française ont pénétré dans le petit village d'Affleville d'où ils ont été chassés par une patrouille de trois chasseurs à cheval. Le lendemain un peloton de uhlans est venu incendier *a ferme et tuer le fermier, qui cherchait à éteindre l'incendie. Le garde champêtre est intervenu courageusement et a expliqué que le combat de samedi avait été livré exclusivement par des militaires. Les allemands ont soutenu contre toute évidence que des civils y ont participé. Dans i'après-midi,un escadron de uhlans est revenu à l'heure des vêpres au moment où tous les habitants priaient dans l'église. Les uhlans jetèrent du pétrole sur toutes les maisons et y mirent le feu. La population épouvantée a pris la fuite sans argent ni vêtements. Le curé a disparu. Les habitants d'Affleville ont été recueillis à Etain, secourus et réconfortés, puis dirigés sur Verdun. •% Des manifestations enthousiastes en faveur de l'Italie ont eu lieu à Nancy et dansplusieurs autres villes.(Havas.) L'action de la flotte anglaise. La flotte anglaise agit en grand my6tèr3. Déjà la mer du Nord est close pour tout le trafic commercial allemand. La pression de cette tactique commence à se faire sentir en Allemagne. L'industrie maritime allemande dans laquelle d'innombrables millions sont engagés est paralysée. Les manufactures allemandes, privées de la matière première, qui doit leur venir d'out.'e-mer, seront rapidement condamnées à *' inaction. D'autre part, la marine anglaise se remet en mouvement maintenant que la confiance est rétablie. Des navires seront perdu6 : c'est inévitable dans une guerre navale. Mais cela n'affectera pas outre mesure le peuple anglais. Graduellement a mer deviendra plus sûre, à mesure que se fermeront les refuges où les cuirassés alleman is pourraient s'abriter.La saisie de Togoland, petite colonie allemande de l'Afrique ocïidentale est caractéristique du sort qui attend les autres possessions allemandes d'outre-mer. KiaoChau, le grand centre allemand en Extrême-Orient est directement menacé par le Japon dont la flotte a pris la mer hier. La nation anglaise et ses alliés ont fait face au premier choc de la guerre avec calme et courage : ils savent que leur cause est juste et ils s'apprêtent à lutter pour son triomphe, jusqu'au bout, vu prix de tous les sacrifices. 800 chevaux français traversent Bruxelles Mardi matin, vers 3 heures, 7 à 800 chevaux français conduits par la bride par des soldats français sont passés avenue de la Toison d'Or se dirigeant vers Etterbeek. Tous #les soldats portaient sur leur képi un petit drapeau belge. Gomment on YerYlétols traversa les lignes mmésl Voici le récit que fait M. Waldmann, originaire de Verviers, qui a traversé les lignes allemai des ^ Pirtis de Duisburg le lundi matin à 9 heures, nous arrivâmes, mon ami Baudou et noi (Waldmann) à la frontière belgs, ver- 4 heures de l'après-midi, Après av >ir • se la Hollande en chemin de fer. la frontière belge nous fûmes reçus par ceveur, qui nous livra sans plus de forés à un officier allemand, qui cassait oûte avec deux hussards. Visite de n >s f, poches, etc. Arrive un autre officier : Vous êtes officiers frauçais,Messieuts'/ demanda-t-il. Nous répondons : — Non, nous eommes belges. Alors partez, nous n'en voulons pas k, la Belgique, mais seulement aux cochons de Français. quelque cent mètres de là, l'officier >evient et semble vouloir nous arrêter définitivement. Il place deux sentinelles et aller prendre conseil à son chef d'eson; il revient bientôt, s'excuse podmeiit, nous serre la main en nous disant : — Vous êtes libres, et il disparaît bientôt. Nous sommes libres, croyons-nous, mais nor ; trois cents mètres plus en avant, nous us la route jonchée #d'arbres; c'est 'a dé\astation, dit mon ami Peu après, nous rer outrons une forte troupe de hussards, qui nous arrête. Nos valises sont de nouveau visitées; on nous laisse passer. us allons ainsi de poste en peste, et >urs on nous visite nos valises, nos poet on nous demande nos papiers. — Vos papiers, dit un officier, peuventêtre faux. Nous insistons et on nous lâche encore un>; fois. us entendons alors le ronflement d'un meeur : c'est un aéroplane qui vient d'Allemagne. Aussitôt un crépitement formidablej des milliers de coups de fusil,des coups de canon, mitrailleuses sont dirigés vers l'aéroplane. Nous assistons à quelque chose d'effroyable. L'aéroplane s'élève et dispv raî bientôt. Nos cœurs bondissent de joie c'é'..ait un aéroplane belge ! La nuit arrive. Ne sachxnt où aller, nous livrons enfin à un poste allemand; on noi.s conduit dans une petite ferme de Bom- Une sentinelle est postée devant la porte. Deux officiers allemands entrent cment, revolver au poing, et disent : s mains en l'air ! » Ils vjouteot : t Nous en tenons deux maintenant de ces eo- si » us passons la nuit dans cette ferme, et. au petit jour, on nous laisse partir. mardi 3 août, nous"'assistons à la desl ar 'os ie 1« raiiie. Ne voulant rester au centre liela bataille, nous nous livrons à ce régiment. Deux soldats nous emmènent et, exposés au feu des soldats allemands et au feu venant du village de Berne .u, on nous visite et on nous fait définitivement prisonniers. On. nous conduit au camp, on dresse une petite tente, on nous donne une botte de foin, un pain noir, un morceau de lard et une gourde pleine Veau, qui n'était pas des plus pures. Le régiment des chasseurs, qui nous a fait prisonniers, nous livre ensuite au régiment des grenadiers nQ89, régiment dont le roi Albert est colonel et £ui, le premier, envahit notre territoire, qui est allé au feu avec le drapeau belge!... A l'assaut que ce dernier régiment a livré, le 5 août, aux positions de Liège, il \ perdu plus de 2.000 hommes. En effet, 450 seulement sont revenus. Pendant notre captivité nous avons sété assaillis de questions de la part d'officiers, de sousofficiers et de soldats. IJn off ici 3r me demande : « Selon votre avis, combien de temps peut tenir Liège 1 » Je jui réponds ironiquement : « Six heures; c'est l'avis de mon père, qui est ancien officiel 1 » Il nous demande encore combien de jours de marche nous séparent encore de Paris, de Bruxelles et d'Anvers. Il nous pose un tas de questions sur les fortifications de la Meuse, nous demande si les Anglais ont débarqué et ai les Français viennent au secours de la Belgique. Nous restons complètement muets sur ce dernier point. A tout bout de champ, on menace de nous fusiller et les occupants des villages de Mouland, Berneau, Bombaye, etc., ayant inquiété les Alleman is pendant la nuit, nous sommes mis au tecret. Nous n'osons plus prononcer un mDt de français et l'on ezt des plus sévères envers nous. Nous sommes exposés à entendre toutes les insanités que la soldatesqie allemande nous adresse, et je ne trouve pas de paroles pour les rendre. Ayant demandé pour être conduits à Aixla-Chapelle, cette faveur nous est refusée et c'est par télégramme qu'on prend s

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le patriote gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1884 bis 1914.

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