Le quotidien

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s.n. 1915, 19 Oktober. Le quotidien. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/b853f4mr93/
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Î* rnnnA*. ir f12 Le numéro (à Bruxelles et en province) : 5 centimes* Lundi 18 octobre 1915. Adr«S3tr tonie» la communications A LA M ginéralii il « QaeîidisB » 146, b*uï*r&ió âtllhsJss Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus» 1 'màu chaque jour, dès 1 hear*! du matin, à Bruxelles et en Province) Gasïoh BONNET Directeur général.Aijwep-W. GÀSPAET, Directeur de 1a Bédaction.Jl, BOGHÀEET-VACHÉ, Rédacteur en clief. ADRESSER TOUT CB QUI CONCJCRNI LA PUBLICITÉ A A.KTHU* LAUK1MV Admlnltlratien piar ta Bitytw 70, rae Ja Midi (près de la Boaru) U journal éielins iomtt responsabilité quant û la teneur des annonces. rtnmripn LES CHEFS Une multitude rassemblée spontanément ou convoquée dans un certain but, ressent le besoin impérieux d'être commandée : car, comme le premier sentiment qui naît dans une foule est celui d'obéir, sa première pensée sera naturellement d'avoir un chef. Si elle est réunie par une volonté étrangère, c'est cette volonté qui aura le soin de lui procurer un chef. Le chef él* ou imposé subira certaines influences de la part de ceux qu'il commande et exercera à son tour une influence sur ceux qu'il conduit. En règle générale, tandis que l'individu quand il fait partie d'une foule perd de sa personnalité, quand il est chef, par le fait de la responsabilité, que lui incombe de par sa fonction, et parce qu'il concentre en lui la fores de la foule tout entière, il gagne en énergie, en volonté, en initiative «t en perspicacité. Mais la modification ne se borne pas seulement à l'accentuation des qualités; souvent le chef change radicalement et acquiert des qualités, dont il était privé absolument auparavant. On pourrait comparer la collectivité à une lentille et le chef à son foyer, où s'emmagasine la force de la masse, pour la réfléchir à son tour. Pourtant il y a des chefs qui ne se comportent pas vis-à-vis de leur masse comme des foyers. U y a des hommes qui sont d'excellents subalternes, et de très médiocres chefs. C'est ce qui arrive quand la responsabilité se trouve engagée; le manque d'une énergie assez suffisante pour éviter de se laisser dominer par la crainte fait fléchir l'intrépidité et le courage. L'influence du chef sur la foule est une question encore plus intéressante. Nous avons des chefs élus ou proclamés, et des chefs nommés ou imposes. Les chef* élus sont généralement des hommes enez qui l'intérêt personnel est sacrifié, leur instinct de conservation même se trouve anéanti, et ils sont fervents de devenir des martyrs. La foule-aime le chef qui sacrifie sa personne à la cause, si bien qu'elle aime concentrer en son chef toute l'énergie, la volonté et la résolution qu'elle ne trouve pas en elle. L'individu est dans la collectivité un çrain de sable, que le vent transporte avec la plus grande facilité; le vent de la foule c'est ion conducteur. Pour la faire commettre un acte, n'importe de quelle nature, criminel ou moral, il aura recours à des suggestions vives des mots, des formules, des images éclatantes : voilà les armes de chefs. « La puissance des mots est si grande, qu'il suffit de désigner les choses les plus odieuses pir des termes bien ckoisies et la foule les accepte». Parmi les suggestions, la plus puissante est_ l'exemple, car l'homme est extrêmement îmitatif, et l'exemple l'impressionne par la double force de la suggestion et de la contagion. Donc pour convaincre et pour faire pénétrer une opinion ou une croyance, le chef n'a pas besoin de discuter ou d'argumenter, mais seulement d'affirmer, de répéter et d'affirmer encore. C'est ainsi que Rostopchine fit assassiner Verastchaguine par une foule qui n'était disposé» à aucun meurtre, surtout sur un homme qu'elle ne croyait pas coupable. On avait abandonné Moscou et son gouverneur, le comte Rostopchine, était très contrarié de cet abandon de la ville par l'armée et par la plus grande partie des citoyens, mais ne pensait pas moins à les suivre et se disposait à quitter a ville à son tour. Au moment où il voulait sortir, sa cour fut envahie par les citoyens demeurés dan« la cité et qui demandèrent sa protection La foule était énorme et Rostopchine fut frappé subitement'd'une idée qui veigerait sa déconvenue et lui ouvrirait un chemin pour partir. Dans la cour, parmi tant d'au tres, était un certain Verestchaguine, cen damné par le Sénat aux travaux forcés pour un manifeste imprimé qu'on savait bien n'être pas émané de lui. RostopchiiK apparut à son balcon et saluant la fouk lui promit de venir dans son sein, mais h pria d'abord d'en finir avec le misérable auquel on devait la parte de Moscou. Y demanda Verestchaguine et s'écria : «Voici celui qui a trahi le souverain «t la patrie celui qui #st vendu à Bonaparte. Moscou périt par lui, je le confie a votre jugement Prenez-le » Le malheureux regarda la foule et m croyant encouragé par sa sympathie soarit tritUmssait Rostopckîa* aria de nouveau : « Pienezle, tuezîe, rmppez4e. 55 La feule était pétrifiée. L'accusé s'écria : «Comté, un même Dieu nous jugera!;) Restepebine réitéra de nouveau l'ardre de frapper. On hésita eneore. Alors il commanda aux soldats de eemmeaoer à le frapper et, après tant d'injonctions, le malheureux reçut le premier oo»p d'un dragw, «prr te garéart. K peussa iml cri de douleur et ce cri décida de sa perte. Les sentiments humains qui étaient jusqu'alors en suspension dans cette masse surexcitée cédèrent d'un coup et le crime commis déjà à demi ne dut plus s'arrêter. Nous avons cité cet exemple pour montrer le pouvoir de l'affirmation et de la répétition. Les chefs imposés sont çénéralemetic des hommes ayant moins d'enthousiasme, mais plus de durability, parce que chez eux le commandement est une profession et qu'ils se sont préparés par une éducation plus ou moins prolongée à imposer à d'autres leur volonté. Une qualité très importante pour tous les chefs c'est le prestige, que nous contenterons ici de citer. Le complément du prestige et son facteur le plus important est le succès. Seulement, si le héros est abandonné le lendemain par l'étoile de la réussite, il ne doit plus rien attendre de ses admirateurs d'hier. Ils le précipitent avec la même rapidité qu'ils l'ont élevé, même avec furie, car ils se vengent de s'être incliné devant une supériorité qu'ils ont cru être étemelile et infaillible, et qui n'a été en réalité qu'éphémère et passagère. LVW. +*»—— Nouvelles de la Guerre ir««»'->w^Hr"-T—rrr BULLETIN ALLEMAND Berlin, 18 octobre. — Officiel d'hier. Théâtre occidental de la guerre Des attaques ennemies à la grenade à main dans la région de Ver mettes et de Roclincourt sont restées infructueuses. Nous avons évacué volontairement cette nuit le versant occidental de l'Harlmannsweilerkoff sans être inquiétés par l'ennemi, après que les retranchements ennemis eussent été complètement détruits. Près de Saint-Souflet, au nord-ouest de Souain, le lieutenant Boelke a fait tomber au cours du combat aérien un avion de combat français, ce qui fait le cinquième depuis peu de temps. L'ordre du jour suivant, trouvé sur un officier français d'état-major tombé le 13 octobre indique, à part l'ordre du jour du général Joffre déjà publié, quelles espérances l'ennemi fondait à l'ouest sur ses entreprises et quelles forces il a déployées dans ce but : Grand quartier général de l'Est, _ Etatmajor général, 3* bureau, n* 12975. Grand quartier général', 21-9-1915. — Secret. Ordre aux armées du Nord et du Centre Il y a lieu d'indiquer, en vue de l'offen sive, à peu près de la manière suivante, à tous les régiments, la force considérable de] l'assaut que déployeront les armées françaises ;et anglaises. Sont destinées aux opérations : 35 divisions commandées par le général de Castelnau; 18 divisions sois les ordres du général Foch; 13 divisions anglaises, 15 divisions de cavalerie (dont] 5 anglaises). En outre, sont prêts à l'atta- ] que : 12 divisions d'infanterie et l'armée belge. Les trois quarts des forces françaises prennent donc part à la bataille générale. Elles' seront soutenues par 2,000 canons lours et 3,000 canons de campagne, dont les munitions dépassent de loin celles du début de la guerre. Tous les préparatifs en vue d'un succès certain ont été assurés,surtout lorsqu'on se souvient que 15 divisions et 300 canons lourds seulement ont participé aux dernières attaques dans la région d'Arras. Théâtre ericntal de la guerre. Armée du maréchal von Hindenburg : A l'est de Mitau nos troupes ont rejeté !'ennemi de ses positions. Au nord et au nord-est de Grand Eckau les Russes ent été refoulés jusque sur la Visse. Ils ont laissé entre nos mains, 5 officiers et plus «le 1,000 hommes prisonniers. Devant Dunabourg de fortes attaques russes ont été repoussées; les Russes y ont perdu 4 officiers et 440 hommes prisonniers, De même au sud de Smorgon, attaques ruswista. LA BULGARIE ET LA GRECE De l'agence Reuter : Le Giarnale d'Italia écrit : La Bulgarie a annoncé à la Grèce qu'elle n'a signé aucun traité avec l'Allemagne et l'Autirche, qui lèse les intérêts grecs. Cette communication avait pour but de prévenir une entrée en lice de la Grèce. LE CASUS FOEDERIS Toute la presse grecque discute le casus foederis. Les journaux-favorables au gouvernement le considèrent comme non existant. Le Messager d'Athènes écrit qu'il est question dans le traité serbo-grec d'une entrée en lice d'une troisième puissance, ce qui n'est pas le cas ici. En outre la Serbie, dit ce journal, a rompu ses rapports avec la Bulgarie, d'accord avec la Quadruple-Entente.La neutralité armée sert actuellement le mieux les intérêts serbes. LE SIEGE DU GOUVERNEMENT SERBE Le Secolo mande de Bucharest : Le gouvernement serbe a transféré son siège à Mitrovitza. TURQUIE ET BULGARIE L'agence Havas mande d'Athènes que le territoire cédé par la Turquie à la Bulgarie est actueUement en entier entre les mains des autorités bulgares. A cette occasion, Enver Pacha a envoyé à M.Radoslavoff une dépêche où il assure que la Turquie a cédé ces territoires avec la conviction profonde qu'une amitié éternelle liera dorénavant la Bulgarie et la Turque, et que le sacrifice auquel a consenti le gouvernement ottoman, pleinement conscient de la nécessité d'assurer des rapports de bonne amitié avec la Bulgarie sera le point de départ d'une ère nouvelle dans les Balkans. LES AFFAIRES ETRANGERES EN FRANCE D'après les journaux suisses, M. Léon Bourgeois,sénateur de la Seine, se serait déclaré disposé à accepter la succession de M. Delcassé, au ministère des Affaires étrangères. #•• Le Nieuwe Rotterdamsche Courant mande de Paris que,M. Briand est désigné comme le successeur de M.Delcassé. M.Dupuy remplacerait M. Briand au ministère de la Justice. M. SONNINO Le Corrier délia Sera dit que le bruit de la retraite de M. Sonino est sans fondement. LES JOURNAUX FRANÇAIS ET LA CENSURE Le comité du syndicat de la presse parisienne s'est réuni hier et, à l'unanimité, il a décidé de remettre au gouvernement une protestation motivée contre les saisies et suspensions illégales d'un grand nombre de journaux parisiens. LE PASSAGE DES DIRIGEABLES ET AVIONS Les journaux hollandais annoncent que le gouvernement allemand a envoyé des excuses au sujet du passage de dirigeables allemands au dessus de la Hellande, en ajoutant que les commandants et pilotes du dirigeables et avions allemands ont été avertis, à nouveau, d'éviter, autant que possible, un territoire neutre. L'ILE DE SACHALIN AU JAPON D'après les journaux suisses, une information russe, acceptée par la censure, dit que le matériel de guerre provenant des arsenaux du Japon et cédé à la Russie, 1 été payé par la cession au Japon de l'île de Sachalin. LE GENERAL MARCHAND Le Petit Journal annonce que le général Marchand qui fut blessé pendant la dernière bataille de Champagne, est arrivé jeudi à Paris. Son état est satisfaisant. LE TROISIEME EMPRUNT DE GUERRE ANGLAIS Un conseil des ministres extraordinaire présidé par le président du Conseil, asquith, et où on disoutera le ehiffre du troisième emprunt de guerre anglais, aura lieu prochaine* ment. Les pourparlers du ministre des finances Mac Kenna avec les grandes banques de Londres ont amené une base d'entente. L'emprunt sera ouvert avant le nouvel an. LA RETRAITE DE SIR EDWARD CARSON Du Daily News : Le premier juriste de la Couronne, sir Edward Carson, a donné sa démission. CONSEIL DES MINISTRES ITALIEN Le Conseil des ministres italien qui devait avoir lieu vendredi a été remis à samedi. M. Sonnino est indisposé depuisquelques jours. Son état n'est pas inquiétant. LE TSAR AU FRONT Ainsi que nous l'avons annoncé hier, le Tsar est parti jeudi de Tsarkoe-Selo pour le front et s'est rendu au Quartier-général du général Russki. Le général Poliwanow accompagne le Tsar. M. Sasonovy ira retrouver sous peu Nicolas II. LA FLOTTE AMERICAINE L'agence Reuter annonce que le Président Wilson vient d'approuver le projet de renforcement de la flotte américaine qui prévoit la construction de six dreadnoughts, de six croiseurs de ligne et d'une grande quantité de sousmarins et destroyers, qui seront terminés dans les cinq ans et coûteront 500 millions de dollars. Deux dreadnoughts et deux croiseurs de ligne seront achevés la première année. LES ARMEMENTS AMERICAINS Le projet de réorganisation de l'armée américaine prévoit la mise sur pied d'une armée activede 140,000 hommes,-d'une.armée dite « Continental Army » de 400,000 hommes et une garde nationale de 125,000 hommes. Le temps de service dans la garde nationale sera de six ans. Les hommes de cette garde nationale feront deux mois de service annuellement pendant les trois premières années. Les trois années suivantes,ils seront renvoyés en congé, avec rappel éventuel. CHEMINS DE FER STRATEGIQUES EN BULGARIE La participation de la Bulgarie à la guerre européenne attire l'attention sur le réseau des chemins de fer de ce pays, les voies ferrées jouant incontestablement un grand rôle au point de vue stratégique dans la guerre actuelle. La ligne principale, allant du Nord-Ouest au SudEst, relie Sofia a Constantinople. A part cette voie,qui constitue en quelque sorte Ja ligne principale pour le trafic à travers les Balkans, la Bulgarie possède plusieurs autres lignes de communications formant un réseau très important au point de vue des transports rapides de troupes. De Sofia part une bonne voie de communication se dirigeant vers Plevna et de là vers Rustchuck, d'où partent diverses bifurcations, la principale allant vers Waina. D'autre part, le raccordement de cette voie avecla liçne Tirnova-Sofia, permet le déplacement rapide de troupes vers la frontière serbe. Un autre moyen de eemmunicatien facilitant les transperts de troupes prend son origine à" la gare de Burgas. Citons enfin une grande voie ferrée partant de Sofia et se dirigeant, via Kôstendil, ver9 le Sud-Ouest jusqu'à la frontière serbe. LE BARON ISJI L'ancien ambassadeur japonais à Paris, baron Isji, est arrivé à Tokio où U vient de prendre possession du portefeuille des affaires étrangères. LES INTERNES EN ANGLETERRE D'après le Times, le nombre des sujets étrangers internés en Angleterre est de 32,400. MORT D'UN AVIATEUR FRANÇAIS Le Temps mande d'Abbeville : L'élève-pilote., sergent Thomas, est tombé au cours d'un vol d'essai. Il s'est tué net. L'EMPRUNT FRANCO-ANGLAIS L'emprunt franco-anglais a été signé par les membres de la Commission et par M. Pierpont Morgan comme représentant du groupe des banques américaines. *«» LE SOCI1XISME EN SUEBE Le parti flo«ialist© f*ga© en puissamee de jeu* en jour en Suède. Il comptait, il y a trrô ans, 9,000 adhéreat*; aujourd'hui, fl en pessède, d'après une statistique établie récemment par les-dirigeant* du parti, 84,410. Ce résultat, est la suite d'une propagande intensive et adairaelement organisée. C'est surtout depuis le début de la guerre que U peuple •uédois, koeiile à tolte idée belliqueuse, Mxiole se réfugier dans l'idéal pacifique du socialisme. 780 sociétés collectivistes sont établies un pea partout, en Suède. Dan* les eonseils communaux, provineiaux et à la Chambre, les sooialistes possèdent 4,79S représentants. Il est à remarquer que beaucoup de femmes s'engagent dans ses associations socialistes et ee sont elles qui en sont los propagatrices les plos dévouées. LE PAJILEMINT EÖPA.0NO& Le eosjseü des Ministres espajifti * fixé la réouture du PadeoMa* au 6 n^veaalxre. MESURE ECONOMIQUE Ha Hellande vient d'interdire l'exportation ae l'étain. R'AGEJNCE REUTER . En place du bar&n Reuter, décédé, M. Doderiek | Joies, ancien correspondant dé Reuter en Afrique j du Sud, vient d'être ïuwamé djretftour général &? j l'agence t&égraphftrae Reuter, LA FIEVRE TYPHOÏDE EN HOLLANDE On mande de La Haye qu'une épidémie de fièvre typhoïde a éclaté dans la garnison de Tjamsweear, un camp situé à proximité de la communo de Appin- gedan». Les autorités militaires ont prescrit une vigoureuse quarantaine et aucun congé n'est accordé aux soldats hollandais habitant la région contaminée. LE VEGETARISME EN AMERIQUE Tous tes Américains feuillettent en ce moment un livre que vient de publier miakresse Henderson. L'Aristocratit de la santé — tel est le titre d* l'ouvrage — veut prouver que toutes Los boissons alcooliques et que le tabac, le thé, le café, lee éjtfces et les viandes, loin d'être à l'usage des nommes, ne sont, en réalité, que des poisons sur la compte desquels il faut mettre toute la séquelle des maux qui affligent rnumajniié. Longtemps, mistresse Henderson a été une des personnalités les plus en vue de la société de Washington. Avant de s'installer dans sa résidence de Boundary, «lie tenait a Saint-Louis un rang considérable. Son livre fit grand bruit; c'est un* excentricité, disait le public, un curieux coup de tête, pensait lo grand monde; cela passera. Mais les dîners, purement végétariens, «6 lo fait d'avoir anéanti la cave de son mari on* prouvé que mistress Henderson agit sérieusement «t qu'elle esi en train — pour de bon — do mettre on pratique les théories qu'elle profoase. Pour ceux do ses «mis qui n'avaient „pas pjfttt a son livre une attention suffisante, los diners de légumes do Boundary funmt une grande surprise. Une table réputée par la qualité de ses viandes el le „choix des vin*, n'aüait«elje-pa» perdre au nou. veau régime? On avait compté, sans 1* maî&es6e de maison. Mistress Henderson s>ppliqua. non seu» lemen t à une étude approfondie de son. eujet, mais elle eut l'art de découvrir et de taire venir en Amérique un chef cuisinier végétarien qui oonnaît lts secrets — les mystères — des sevuees sans épices et des plats sans viande. Voici le menu que mistross Henderson fil préparer pour les déléfués du eonçrès d'hygiène à' Washington qui rient d'avoir lieu à l'exposition de San Francisco : Soupe aux fruits Saumon factice sauce hollandais» Concombres Jus de raisin non fermenté mélangé avec de Vapollins,ris Tranches de protoss de pommes de pin cuittg Vin de Caiawbt, non fermenté Œufs t ls, Villeroi aux champignons Timbale de C. C. prstosc, saucé tomate Raisins et salade de oerises Fruits glacés, gelées, gélatin Kellogg Café factice Pour les mêmes raisons qui lui font combatte» r«Jimentation carnivore, mistresse Henderson es! l'ennemie déclarée de l'alcool, du café et du thé. Ce sont, à son jugement, des boissons antinygié- niques. Mistress Henderson- ónumère, dans une longue liste, les «gents qui provoquent certaines sënsalions anormales. Cette liste comprend toutes sortes de breuvages, depuis les boissons alcooliques quo Mistress Henderson appelle o spécialités amêrioaines », depuis la « mixture tiwtnthique • des Français, depuis les vin srésinés des Grecs, jusqu'à ces préparations que les Hindous óbüennénl •n distillant le suc de divers arbres et arbustes, et dont le goût rappelle celui du pétrole et de redid* sulfurique. Les théories de mistress Henderson onb trouvé un adepte convaincu en la personne de Wu Tto^g Feng, ancien ambassadeur de Chine à Washington qui s'est publiquement déclaré converti aux idées végétariennes. :-'♦•» ECHOS LITTERAIRES, ARTISTIQUES ET SCIENTIFIQUES Encore un salonnci belge. — Les expositaonJ d'artistes belges se multiplient; en Hollande. &J dernier salonnet, consacra aux œuvres de AJ Dirkx, s'est ouvert samedi et a obtenu dès le preJ mier jour un grand succès. Lee toiles qui coastaJ tuent l'œuvre de plus de deux années se rappcrJ tent toutes au séjour que fit l'artiste en Italie oj présentent, par le fait, une hcroofiénéito qui fall le charme de ce salonnet. Parmi les œuvres laJ plus intéressantes on cite des rues de Venise, dj Lago di Gardo, du Eago Magiore, de Gênes, ■ "■ Lts funérailles de Karl Staaf. •— Les fanerai de Karl Staaf ont eu lieu à Stockholm au ail d'une grande affluence : On remarquait not los délégués du Roi et des divers ministères, memkres des ambassades de Norvège, de du Japon et du Danemark. Les étudiante et ancic étudiants de l'Association universitaire Verc fondée par Staaf ont porté le corps du savant ji qu'au erématorium, où U professen* Nils membre dn Parlement, prononça on un émom discours, l'éiogo funèbre du dolus*. • •• La colhetUn Inove. — La mort du marquis Inoye l'homme d'Etat japonais, a privé l'empire du Jap non seulement d'un de ses censeiHer* les plue ros, mais aussi d'un de ses amateurs d'art tes pU réputés. 8a maison était un véritable musée curiosités et de merveilles chinoises et jaj ¥n grand nombre d'eeuvres de l'histoire de Vt boudbiçjue et de livres des hauts faits de Tempi du Soleil-Levant, formaient une bibliothèque taînement unique au monde. Enormément d'œuvres en porceltaine gamisaaic les escaliers de son palais somptosax. Les arti japonais se montrent très inquiets .VI sujet ak" de ces merveilles, parce que le uliarquia Imrç n'ayant pas de desoendants, il est à ofaindre qu'< ne soient dispersées par le monde et n'aillent les demeures des milliardaires américaine.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le quotidien gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1917.

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