Le soir

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s.n. 1918, 24 November. Le soir. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p843r0qr3x/
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LE SOIR a été particulièrement frappé par les Allemands, qui lai ont enlevé la presque totalité de sou matériel. Des 80 bons de réquisition qu'il a ou devrait avoir en sa possession, un seul constate l'enlèvement de près de 59 moteurs électriques; d'autres de 200,000 kilos de papier, qui ont été pris pour être livrés aui Journaux censurés. Nous paraîtrons donc jusqu'à nouvel ordre avec des moyens de [ortune. Nos lecteurs nous excuseront. Des machines, un outillage complet out été commandés il y a six mois aux Etats-Unis, et nous permettront de paraître bientôt dans des conditions meilleures que celles de 1914. Les abonnements sont provisoirement suspendus, l'ennemi nous ayant enlevé nos approvisionnements. Ils seront rétablis sous peu, notre papier arrivant à la suite de l'armée. Nous dédurons du pris de l'abonnement nouveau la valeur des mois non servis en 1914. LE SOIR Demandes d'emplois (tarif réduit) ... a petites lignes. i.OP Toute ligne en plus 0.46 Toutes autres rubriques ou annonces commerciales • . . 0.6t Faits Divers (ir# partie) la ligne, 6.0Ç — (2ra0 partie) — B.Ofl — (3m# partie) ...... — 4.00 Sport et Réparations judiciaires .... 3.00 Nécrologies •- 2.50 Réclames avant les annonces. • • • — 2.00 Théâtres et Spectacles — s.oO Téléph. : Annonces : A 591 — Administ. : A 4738 — Réd. : A 196 et A 354» Rédaction et Administration : 23, Place de Louvain, Bruxelles. Deux éditions : AB à 2 h. et B à 6 il, La Confiance ea soi-même !i Nous parlons souvent de «l'école de l'a-d- V ■versité». C'est là un cliché des plus cou-rants. Dars l'adversité, en effet, les senti-irients sont comme passés au crible et les , grands cœurs distingués des petits; mais l'énergie humaine aussi y subit l'épreuve décisive. C'est dans le malheur surtout que -l'hon i peut manifester toute sa puissance, , toute sa valeur. Quand tout semble perdu, ^ c'est l'heure des grandes âmes! . n' Nous venons, en tant que peuple, a avoir notre heure critique et glorieuse. Au sortir de la terrible calamité qui s'était abattue ' sur elle, la Belgique se trouve grandie mo- £ ralement, et jamais l'honneur de notre nom île fut plus pur qu'en ce moment. Mais abstraction faite de cette couronne fenviable dont voici notre front est orné, plus d'ur avantage précieux est résulté pour nous de la leçon douloureuse des événements à peine révolus. Et d'abord celui de mieux ^ nous connaître nous-mêmes. Oui, nous avons y pris conscience de ce dont nous sommes ca- i( cables; nous avons pris conscience de nos u forces et haussé notre idéal. u * P « * Il n'est pas de plus heureuse disposition d es-prit, pour une nation comme pour un individu. il n'en est pasnon plusde plus féconde e que cette confiance en soi-même, grâce a laquelle les raisons de vivre d'une belle vie n apparaissent plu3 claires et les moyens de le faire plus proches et plus faciles. ti La force magnétique qui résulte d un tel b état d'âme et s'exerce à l'égard de la destinée » n'est pas moindre que celle du succès, lin o effet, on l'a justement dit, le succès attire le succès, comme l'argent attire l'argent. Pa-reniement les portes s'ouvrent toutes grandes ° devant celui qui se fie à lui-même. ^ uKct-tl heureux?» demandait Mazartn, a avant d'accorder à quelqu'un quelque charge e ou quelque mission. Superstition d Italien, j ou de joueur?... Peut-être. Cependant, ce r mot «être heureux» ne faut-il pas l'entendre , dans le sens d'avoir à la fois un esprit apte à préparer et à diriger ses entreprises et t un caractère assez fort pour maîtriser la i fortune au lieu de se soumettre aveuglément à ses caprices? Quoi qu'il en soit, on ne peut f nier la force entraînante du succès. » « « I Celle que nous confère la confiance en nous-mêmes ne lui est pas inférieure : si I toutefois il ne s'agit pas d'une seule et même chose considérée dans sa cause et dans ses effets. Et il Vri sans dire qu'il ne faut pas confondre cette confiance dont je parle avec une opinion trop avantageuse de soi, qui n'est que présomption vaine. Mais quanti nous croyons en nous, en cette pùHsanee inné; que nous sentons s'agiter en notre poitrine, alors nous sommes capables de devenir vraiment forts et de dominer. Nous pourrons même cnchntner la Fortune, parce que noi'^ serons à même de nous soumettre les causes et les effets, qui sont com^e les chanceliers de cette reine canriri-nse. Car le secret de la Chance n'est-ce pas, peut-être, la joie féconde dont s'emnlit le cœur de ceux qui ont foi en leur génie? Us * * Cette Intuition de notre valeur morale, source de pensée et d'action, combien souvent elle nous a fait défaut depuis ce bref sursaut d'énergie nui, en 1830. nous avait fait conquérir une existence pmwe^fe'-i-oti'S-sance d'une liberté froWHWtfWÔW^lfteinps attendue nous avait grisés, tandis que les facilités toujours croissantes de la vie matérielle endormaient nos forces vives. Nous acceptions de toutes les mains le bien ê're, la richesse, les plaisirs. Touiours actifs, cor. tes, laborieux, nous nnraissions sans souci d'être nous-mêmes, d'être des créateurs. Où trouverait-on trace de ces vues larges et hardies, de ces desseins audacieux auxquels notre g*nie propre aurait nu donner l'essor? «Petit pays, petits esprits», répétaient parfois quelques-uns d'entre nous aux heures où les écœurait plus particulièrement notre manque d'enthousiasme. N'v a-t-il pas déjà plus d'un demi-siècle que Baudelaire notait ironiquement, comme la vertu be'ge la plus désirée, cette m conformité», laquelle prend justement en aversion ceux qui Be fient à eux-mêmes? , , On n'en finirait pas s'il fallait énumérer toutes les occasions dans lesquelles, an cours de notre histoire confemooraine, s'est trahie cette absence de conscience claire et fière de ce que nous valons. Mais il n'est j>as d'exemple plus frappant, je crois, que lin-d!r,érence publique au milieu de laquelle s'élabora l'œuvre coloniale h laquelle un roi clairvoyant avait voué son Intelligence et ses efforts.'A moins que ce ne soit celui de notre Incurie dédaigneuse et counnb'e en ce qui concernait notre défense nationale. Et, justement, on a pu établir naguère combien a été important le rAle économique de 1 Belgique africaine dans la guerre mon-diale; et, pour re qui est d1' poids dont no're résistance militaire, si vaillante, si spontanée a pesé dans la balance des combats, il a été considérable, on le sait assez. Ainsi donc les éiénements nous ont, encore un coup, révélés à nous-mêmes. De loin en loin, tme fois par siècle, peut-être, ce phénomène moral se produit : le dieu qui estf en nous et que nous avions oublié se manifeste tout à coup Gardons-nous de le méconnaître. Hcnorons-le comme ii convient pour qu'il > ve rros cœurs, éclaire nos desseins, soutienne nos volontés. Jamais, sans doute, à aucune épôque en core, nous n'avions eu plus de raisons de Vivre d'une vie plus ardente .et plus noble qu'aujourd'hui qu'il nous est permis de rechercher non plus seulement notre sécurité et notre prospérité, mais encore toute la h. vérité, toute la beauté, toute La justice. Tous ^ * les domaines sont ouverts à nos activités régénérées, conscientes et confiantes; et le eg monde tourne ves nous ses regards sympa-i„ thiques. Ne trompons pas son attente. _ r< vp A Bruges, dans une des salles de l'antique la Hôtel des sires de la Gruuthuus, qui penche ,p son visage mélancolique sur les eaux lentes de la Reye, on peut lire cette devise : «Plus ' est en toy ». Je voudrais qu'elle pût deve-s- nir celle de notre jeunesse, rappelant à cha-j- cun, jusqu'au plus humble, qu il peut et doit P; ' sans cesse s'efforcer de réaliser tout ce qu'il '' porte en lui, en puissance, de grand, de noble di ou. simplement d'humain. m PHORMIS. ne ' ✓ ^ ri t Le Nouveau Gouvernement S tts Le Moniteur a pu paraître ce matin samedi, .\1 l1X à. son heure régulière ; les Allemands ayant us publié jusqu'au dernier jour, dans ses ateliers, a- leur « Bulletin officiel des lois et arrêtés ». os tout s'y t-..i retrouvé intact ou à peu près, à part ia saleté traditionnelle de tout ce qui porte la trac, du passage boche. Le numéro de ce jour publie les arrêtés con-cernant les modifications ministérielles. Dans un premier arrêté, M. Léon Delacroix le, est nommé ministre des finances, à Un deuxième arrêté accepte la démission des rie membres du cabinet Cooreman. de Un troisième crée le ministère de l'agriculture, « auquel sont rattachées toutes les attri-tel butions concernant l'agriculture, lesquelles ,ée sont détachées du ministère de l'agriculture et 2n des travaux publics, qui prendra la dénomina-je tion de ministère des travaux publics. • v >a_ Un quatrième arrêté est ainsi conçu : « Les n ip«, attributions et services concernait le ravitail- j, lement des populations civiles dépendant ac-5 tuellement des ministères de l'intérieur, des , affaires économiques et de l'intendance civile '&e et militaire, sont transférées au ministère de în' l'industrie et du travail qui prendra la déno- c ce mination de ministère de l'industrie, du tra-'re vail et du ravitaillement. » v Cinquième arrêté : « Article 1er. — Le minis- j et tère de l'intendance civile et militaire est sup-la primé. înt » Art. 2. — Les attributions de ce ministère 3ut font retour aux départements ministériels auxquels elles étaient rattachées, avant. Nos arrêtés du 17 févripr 191B, du 4 août 1917 et du 1er janvier 1918, ainsi que. par l'acord inter-en venu entre les ministres de Ta guerre et de si l'intendance, le 4 (îée^hre 1917. me Les arrêtée suivants Pépiement les nouveaux ses ministres: M. Vandervelde, ministre de la nas justice ; M. Paul Hymans, ministre des nffai-vec res étrangères ; M. de Rronneville, ministre qui de l'intérieur; M. Harmiernie, ministre des sciences et arts ; M. Albert Ruzette,' ministre 3ffp de l'agriculture ; M. Edouard Anseele, minis-ïtr>r ^ des travaux nubiles : M. Joseph Wautei . ministre de du troynii et du ra- P vilainement • M. Jules Renlcin. ministre des ier- chemins d<* fer, marine n^st^s et télégraphe ; ine, jyj Louis grande, r^tnictre rinp colonies ; M. sou- Fulgence MaRsôn. mtnis+re de la défense na-10'e tion aie : M Henri Jaspar, ministre des affat-ise. res économiques. gur Les nouveaux nvnîsfrea d'E'at MM. Henry Carton de Wiart, Paul Sesrers, Aloïs Van de Vyvere, Ernest Solvay, Michel Levie, Adolphe M;jx. Emile Franqni et Paul a|e Van Hoecraerden sont nommés ministres d'Etat. sou- M. Cooreman g7ant!-CDf"r!on Kref , Voulant reconnaître les services rendus fait par M. Gérard Cooreman, ministre d'Etat », le «'S- Roi vient deroconférer Je Grand Cordon de mps l'ordre de Iî^fiJ9ol3 ^"l'ancien^président de la les Chambre. até- ■—c--aS3» fous ^ S PETITE GAZETTE La présidenoi de la Gha ;ibrî j et Un groupe nombreux de droitiers et de gau- uels chers se disposent à offrir la p ésidencedo la Cham- ?or? bre à M. Henry Carion de Wiart, un do nos nou- ient veaux ministres d'Etat. heu- MM. Bertrand et ThéoJor Beraient appelés à fient deux des vice-présidences. Dans le Corps diplomatique, e'çe Le marquis Carignani, ministre d'Italie, et M '■elle Djurara, ministre de Roumanie, nous prient de fient dire qu'ils ont été empêchés, par une pan no d'auto, d'arriver à temps, hier, pour assister à 1a érer séance royale de.î Chambres réunies. M. Vandervelde ministre des cultes, 'e et ^ne ^es °hoses curieuses dues a l'Union sacrée s pag C'est M. Vandervelde qui a désormais les cul-l in- tes dans ses attributions. îelle .Notre » Premier ». 1 rf^ En vertu d'une décision prise en conseil, M. De-* ?es lacroix, qui a été ch rgé de former le Cabinet, qui prendra ie titre do « premier ministre » Le cabinet du « Preir.ier ». '.'^re M. Delacroix a prié le chevalier Ernst, chef de lf*"e cabinet du département de la jus;ice depuis de longues années, d'occuper les fonctions de chef de m ta- cabinet du « premier ministre ». il a Nous manquerions à la vérité si nous no disions que M. Delacroix a eu la main heureuse, en l'oc-en_ currence. ï'eût-llls et fils de jurisconsultes émi-}0jn nents, M. Ernst est uuo des personnalités les plus phé- distinguées —- disons môme u.ie • autorité » — i est du département do la justice. L'institut royal de Messiues. "ent ^ur 'a P'0?0®^011 Carton de Wiart, l'In-stitut royal de Messines, actuellement établi eu France, sera établi provisoirement — un provisoire î en- pourra durer quelque temps, tant Messiues a s de cochonne » par les Allemands — au camp lohle d'Lïiernemeut tTÀuinkerke. e- Un conseil d'Etat déc té II est dès à présent acquis que, parmi les tâches tio assumées par le nouveau ministère, figure la créa- ces tion d'un conseil d'Etat. le Lans la magistrature ga: a- Il est certain que le projet de loi relatif à la réduction du nombre des magistrats sera soumis à le la prochaine législature. le JL3 ravitaillement national 'J BS *r ,• "1^ jg M. Wauters a pris, dès ce matin samedi, pos- m- session du nouveau département du ravitaillement. a_ 11 a installé ses bureaux, en de qui concerne cette A} lit partie spéciale de ses attributions, à l'Hôtel de cù 'ij France, rue Royale. Les bureaux do l'industrie et de le du travail restent établis rue Lambermont. irn Nos députés et cànateurs. es Au cours de cette guerre, vingt membres ^ — de la Chambre ont passé de vie à trépas, — ° dix cathodiques, quatre socialistes, cinq libéraux m et un démocrate-chrétien, à savoir : ^ li, MM. Bôval, suppléants MM. Renard; ut Hoycis — Houtart; |-r s, Duvignon, — Rutten ; de Lalieux, — Terlinden; . à Heynen, — Braffort; ui Nerlncx, — Fieullien ; Schollaert, — Caeluwaerts; n- Verhaegen,— Pussenier; 1-a Bastien, — Dental; te ix Caeluwaert,— V.Ernest; le Cavr.ot, — Souplet; es Em. Royer, — Defaux; d( F. Delvaux, — Vekemans; U] il- L.Huysmans, — Robyn; ri- G. Lorand, — Rahlenbeek; es VanDamme, Van Canteren j et Warocqué. — Vilain; ia" M. l ierre Daens a comme suppléant l'akti- viste Planoquaert, fugitif. 11 faudra donc ja ®s une nouvelle élection à Alost, oomme à Rou-lic lers, où MM. Delbeke et Van Merris sont dé-es cédés ainsi que leurs suppléants. v( jjg Au Sénat, treize membres ont disparu au j" ,0. cours de la guerre; ce sont : et *a- MM. Jules Van den Peereboom et Meyers, sé- p nateu.rs provinciaux ; g£ MM. Mesens, suppléants MM. Orban de Xivry; oi ip" Catteau, — Behaeghel; q' Leclef, — baron Cogels; 04 de Ramaix, — Vorcruysse; ° rg. Briart, — De Meester: n du de Nève, —. Schellekens; ri er- Van Naemen, — CtJdoBergeyck; ri àe R e;isaet, — VtL'de Ghellinck; r< de Savoye, ~ V4'Vilain XlIIIj ux Stiénon du Pré,— De Bruycker; , 'f1 Wernr de Mérode, Thiébaut; ai" Fraeys de Vreuboke, Landas; , Vanderkelen — Swinnen; * Vandewalle, — Caiiens; ^s. Piret-Gob et. — Dryon: . Edin. Steurs, — Croquet; ^ ra- Keuman, — Deuieibès. Nos m n 3'.ère^. d La mise en train des nouveaux dépariements mi-nn. nis ôriels ne sera guère chr.se facile. D.uis les lo- r fal- eaux, tout est dans un état abominable. Il n'y a c vraiment nulle part une place que l'on puisse oc- t cuper décemment. erg iS'os minis res, pour la plupart, ont installé pro- c visoirement leurs cabinets dans leurs demeures v aul privées. I tat. Nous.n'étonnerons personne en ajoutant que îa 11 commission d'enquêtes sur les atteintes au Dioit c des gens sera incessamment reconstituée, afin do * procéder a un examen des dégâts commis dans les r ' divers ministères. i la ' ' Le Rbî dïib^Wi\É^iî3^t ' c Vers 6 heures, vendredi soir, le Roi s'est ^ rendu chez M. Ernest Solvay, en compagnie 1 Ed-e M. Delacroix, chef du cabinet. Il avait ( tenu h remerc.er personnellement réminent , philanthrope, dont on ne saurait assez louer ,r3 l'action généreuse au cours de ces quatre , années de guerre. , ïam- Un3 adresse du Wilîemsfcnas au Roi. < i.ou- Le comité du Willemsfonds, que préside notre confrère M. Julius Hoste, vient de faire j à rjinettre au Roi l'adresse suivante : : Le « Willemsfonds » de Bruxelles a chargé les soussigné "exprimer (t Sa Majesté.'A. l'oc-[ue. casion de son entrée triomphale dans la capi-M taie, les sentiments d'admiration et d'attache-t ment qui animent tous les Belges. Sous la direction éclairée de notre Souve-i rain, notre pays se prépare A un nouvel ave-^ la nir. oui sera scellé par l'union i. time de tous ses fils. tes. La réédification de la Belcrjoue trouvera réu-rée • nis* (^ans une ^n'^te fraternelle. Flamands et . Wallons, en vue d'assurer ft la commu- cul* ne des destinées m^ve-lles dans le domaine intellectuel et social. ' ;r ». Nos ' ^ro8. De- Par une attention délicate et que chacun inet, appréciera, quatre fa- t u ls avaient été pla cés à la Chambre, à droite du bureau pré-sidsntiel, pour la séance royale, c'est-à-dire >r »• à droite du Roi. if de Us étaient destinés au cardinal Mercier, s de nu général I>eman, à MM. /Moln^e Max et 3f ae Ernest Solvay, qi'i s'y trouvaient cô'e à côte "L* dernière offm ive. îions llG iRoi, dans le discours du Trône, décrit ainsi J ce dernier efiort de l'armée belge : ^im~ Le 28 septembre», à l'aube, tendant toute sos énergie, plus tlleboiulit à l'assaut «les ligues ennemie». <?t, d'un si-ul " —* mais irrésistible et sublime élan, conquiert 'a crête de* Flandres, qui avait jusqu'alors délié li^ attaques des Lies. troupes lés plus valeureuse*. l'In- noa an),5« tlu' eu^ privilège d'assister li eu eommo officier à celte attaque, nous disait: soire « L'armée s'y prépara avoo un véritable centi ics a ment religieux du devoir. Chacun se détermina à camp donner tout ce qu'il pouvait, absolument tout. Oa no savait paw quel serait le résultat, mais oa était décidé aux suprêmes sacrifices. Il ee fit une sélec-bs tion complète des bons éléments, laissant de côté a- ces quelques soldats faibles qui disparaissent dans le premier trou d'obus dès que l'oiricier ne les ro-^ garde plus.On partit à la mort. On perdit beaucoup ja de gradés. Ce fut une offensive d'officiers et de ,d< , £ bons soldats. » le Humour populaire, q Le «populo» bruxellois trouve parfois ei moyen d'exprimer sa verve satirique d'une il ,s" manière vraiment pittoresque. a Ainsi, au coin de la rue des Quatre-Fils- n te Aymond, quelques loustics du quartier ont ti de confectionné un fantoche à la ressemblance U et de l'ex-Kaiser : suspendu à un poteau et d maintenu horizontalement par des cordes, il a ■3. est revêtu de la tunique gris de fer, du tradi- c! eg tionnel casque à pointe et couvert des insi- r< _ gnes des « boclievistes ». Dans le dos on lui a fiché une hélice rudi- d mentaire, et le poteau, qui indique par une a flèche « Frontière de Hollande », porte cet t; écriteau lapidaire : « Nouvel aérohélice /on- a tral. Gas très pauvre, 1,500 kilom. à l'heure. » n Il est des humoristes qui n'eussent pas q trouvé mieux I t; La journée Adolphe Max. n La médaille qui sera vendue au cours de q la «journée Adolphe Max» est due au sculp- « teur Godefroid Dcvreese, et, une fois de plus, C le maître-médailleur s'est surpassé. s A l'avers, la tête d'Adolphe Max, superbe h de ressemblance et de caractère; au revers, un coq (le Courage), tenant en son bec une e balance (la Justice), dressé sur une miche t de pain (la Charité). r Les frères Fonson l'ont éditée avec leur s habituel souci d'art. f ti- C'est une belle médaille. Chacun voudra d nc la posséder. t »u- Dss souliers s. v. p. r ^ Des centaines de prisonniers anglais arri- q vent journellement d pied des camps allemands. La plupart n'ont plus que des sou- \ au liers informes, déchirées, laissant entrer l'eau t et la boue; les chaursettes n'existent plus qu'A r s^" l'état de souvenirs, et bien des pieds sont en 1 sangl Tous ces malheureux prisonniers qui ï ry; ont souffert, et souffrent encore, n'aspirent c qu'à retourner en Angleterre, mais Ils doivent g encore marcher jusqu'à Crand. On les nourrit, c on les habille, mais il n'y a plus ni souliers < ni chaussettes à leur donner. Aussi c'est avec ] reconnaissance que. le Comité de secours, 17, t ck. rue du Chêne. ?i Bruxelles (local de l'Alliance), cjc'. recevrait souliers, bas et chaussettes. ] r; L'Union nationale M. Vandervelde prend possession du Ministère de la Justice M. Carton de Wiart a présenté, ce matin, M; Emile Vandervelde, le nouveau titulaire du porte.eulllô de la Justice, aux fonctionnaires de ce 8-s. département. mi- L'ancien ministre et le nouveau ont pris la pa-i io- rôle et rien n'attes.era mieux la volonté de tous y a d'unir les bonnes volontés pour la reconstitution oc- du pays que ie contexte de leurs discours. Je souhaite la bienveuue à mon ami Vandervelde, a pro- dit tout U'abord M» Henry Carton de Wiart. Lorsqu'il y 1res a se^t ans j'ui pris la direction d« ce ministère j'avais le senti.ueut ires prolond de l'énormité ce la U\ehe qui 5 ja allait m'incomoer. J'avais l'impression qu'elle exigeait lj0jt c! ia icrmjté et do la mansuétude. Et les moyens me i do laissaient quelque peu perplexe. les lrouv" Prea ^es fonctionnaire* du Départe- ' ment, une collaboration à laquelle je ne saurais ass z rem' o hommage. Leur réputation était excellente; elle javT.' ' .*i, i^ên^dr^ardnt^aUs'qa^.j.ts.iiiée. Jè lès remer-l'esi ' ^lC (ïe^ûul *^4 et'qu'il nie hoit permis ausw de les féli-rJ1 jc t iier n'avoir contribué comme ils l'ont fait au maintien vait nîlli°,1,ilte. 4 , l'urrai eux, il y a eu des martyrs, des morts, des bles-v' nés, ces prisonniers qui ont beaucoup eouflert. ,Uer J'ai l'<tssurance,mon cher Vanuei v^lde (jue tous aurez Itre ^ ernur de récompenser ceux qui se sont bien conduits, comme vous saurez avoir la lermeté nécessaire pour Roi. ceux qui auraient fauté. side M. Carton de Wiart énumère les projets impor-aire tauts élaborés avec la collaboration de ses fonctionnaires et il ajoute : irgé l'OC- Vous avez, mon cher ami, une expérience des hom-apj. mes et des choses, une senn^e de la sociologie que Che- chacun connaît. Vous avç* collaboré essentiellement à ces mesu.es contre l'alcoolisme qui seront le plus grand uve_ honneur du gouvernement Uu Havre. J'ai conlianoe que ave. V*>U2 ,erez lc* de la bonne besogne. tous t>un> mesure modeste où je le pourrais tout mon. appui, toute ma sympathie seront acquis à vos efforte. réu- M. Carton de Wiart, ayant présenté nominative-'s meut les fonctionnaires au nouveau ministre, M. Vandervelde prend la parole en ces termes : Autant que mon ami Carton de Wiart, je ressens, en T08. assum.int la redoutable charge qui vient de m'étre con-,cnn liée, combien elle est lourde. D'autant plus lourde que je Pla ne vous qu'une volonté .ernie de réiormes, qui est, en mtmjvem^s, une bonne volonté. Ni mes études dire fcl'&'iales, ni mon expérience professionnelle ne me préparaient ce rôle que j'aurai à remplir. Si je succt.de à . prédécesseui-s, j'aurai peine à les remplacer. " e ! C étaient dei amis,Lejeune, Jules lienkin, Léon De Lants-* e dette. Carton de Wiart. Mais je puis compter sur l'ami-"îOte. tié do mon prédécesseur, et je compte aussi sur sou con-pi. eours. ainsi Des ré ormes s'imposent qui apporteront des changements vitaux à l'organisation delà justice,à la réorga-^rgie, nisation judiciaire et de la bieniaisance notamment. ii seul N(Hls ai,0',s nous mettre à la tâche tout de suite arec (|cg le désir Uo bien laire. s des Mon cher Carton, ai noas étions de« adversaires politique jut>qu'ici, nous avons toujours été des umis per-sounils.îister Mous nous trouvons associés aujourd'hui à une cause qui nous ist chita eutre tous > la rénovation de la Bel-senti gique. Je Compte eur vous, in* * Après quelques parole de M. De Rode seeré-^ "!l tairo-géncral du départemeat, M. Vandervelde a était prJg aligiit0t possession de son cabinet. Deux u Ice visite au Théû're du Parc ■o- el au Cercle artistique JJP Depuis quatre ans, le Parc et les bâtiments m de .des ministères formaient un îlot dont les Al- n lemands gardaient soigneusement les abords. s< 'e. Quelle noire cuisine entretenaient-ils en cet >is endroit? Quel étrange sâbbat y menaient-ne ils? Mystère. Nous nous doutions qu'il y 81 avait là des « Soldatenheime », des cantines; Ql ls- nous savions que le Cercle artistique était n nt transformé en lieu de réunions pour mili- lfl ce taires; q ue l'on jouait au théâtre du Parc a et des pièces du répertoire allemand. Nous t il avons eu la curiosité de voir l'endroit où ces v di- choses s'étaient passées et les traces qui en a si- restaient. l' Guidé par M. Reding, nous avons pénétré 8 di- dans le théâtre du Parc, non sans quelque n ne appréhension. Dieu, qu'allons-nous rencon-'et trer? Nous voici d'abord dans le foyer des J )n" acteurs. Nous nous étions effrayé à tort : il (; >• » n'y a rien, il n'y a plus de meubles, à moins *ts que nous ne désignions sous ce terme une r table boiteuse et un canapé dont le tissu **• montre la corde. Au mur, un écriteau îndi-de que l'heure des répétitions. A 10 heures, lp- «Zum weiss Rœssl»; à 4 heures, «Emilia us, Gallotti», et, plus bas encore, un seul mot significatif, « Aus I », annonçant le départ, *be la fuite. r s, Nous montons sur la scène. Le plancher ne est sale. Tout est sale. La saleté est la carac-;he téristique des endroits où les Allemands ont pénétré, quand ils n'ont rien détruit. La sur salle nous apparaît encore belle. Seuls les fauteuils sont un peu fânés. Les loges Ira d'avant-scène ont été dépouillées de leurs tentures. Les trois loges de face du premier rang ont été transformées en une seule loge, rri- qui était celle du gouverneur. Ue- Nous quittons la salle et nous gagnons, ou- par un escalier de service, le bureau direc-sau torial. Quel tableau 1 Tout y est d'une saleté u'A repoussante. Sur la table nous remarquons en les reliefs d'un repas; sur une assiette, des qui morceaux de hareng; dans une autre, des • , ent débris de légumes marinent dan> une ent sauce innommable. D'autres pi^.es sont en-Tit, combrées de vieux papier* accumulés en tas iers et mêlés à des ordur^'g <je tout genre. Nous vec parcourons sucp£Sgjvement les loges des ar-17, tistes, jadis élégantes et mises à neuf à la ce), veille m eme de la guerre. Là encore une malpropreté sordide. Sur les armoires blanches 'traînent des pots à pommade et à maquillage; tout est taché et souillé. Nous demandons à M. Reding, le directeur du théâtre du Parc, ce qu'il pense de cet ion état de choses, Nous le croyions consterné. Nous le voyons sourire. Il y a moyen de réparer, et promptement. Si la Ville veut lui lin, prêter son aide, il ne désespère pas de rou-du vrir le théâtre vers le Nouvel An. Un net-e ce toyage énergique, quelques couches de couleur, cela suffira. Les chaudières qui assurent pa- le chauffage sont intactes. C'est là la grande :ous affaire. Puis, il y a encore la question des tion décors. Il n'y en a plus : ils ont été brûlés, déchirés. On en fera de nouveaux au fur et à .mesure des créations Le théâtre possédera "v: ® ainsi un matériel tout neuf. J M. Reding a pleine confiance. Il songe déjà 5 qui aux engagements qu'il conclura. Il compte -élit sur une interprète sympathique entre tou-] me tes, M1,c De Cléry, la fille du baryton de la Monnaie, quLa joué sur les théâtres du front artc- et a obtenu un succès enthousiaste. nss z Nous sortons du théâtre et nous entrons ; au Cercle artistique. La malpropreté alle-mer- mandô a çsas-sé lè ^et- laissé'idesntraces plus féli- répugnantes si 'possrM'è. iLâ pétitk* salle d'ëx-ntien position fait penser à une cuisine sordide ou, bl plutôt, au «buen retiro», caractéristique ea" des brasseries munichoises. Près du grnnd ïurez orgue on avait installé une cantine. Le .plan-luits cher est rongé par la moisissure et l'humi-pour dité. Des cafards s'agitent sur les murs et sur le parquet. Partout un désordre indescriptible. On se croirait dans un magasin 1Por" d'accessoires plutôt que dans un endroit qui ltl0n" fut avant la guerre le lieu élégant de réunion de la bourgeoisie et des artistes bruxellois, hom- Nous abrégeons cette description de crainte 5 quo de nous répéter, La malpropreté, une mal-ent à propreté répugnante, se rencontre à chaque jrand pas. Là aussi il faudra nettoyer à grandes e(lue eaux et passer à la couleur fraîche. Cela fait, on pourra songer à rouvrir le Cercle, et mon. on ^espère pour un temps plutôt nrochain, la seconde quinzaine du mois de décembre. ^ ativ0" ,inri -n. mcs ■ L'entrée des troupes anglaises •'•J* à Charleroi lue j? (De notre correspondant particulier) études Les troupes anglaises ont fait leur entrée mer-e pré- credi, à midi, à Ciiarleroi, au milieu d'une foule ïede à enthousiaste. lacer. Le défilé des régiments do la 4° division du VI- corps d'armée, commandée par le général aoon" Rawlinson, a été superbe. Il a duré plus d'une heure et demie. Une réception a eu lieu après à l'Hôtel de Ville, 0ù M. le bourgmestre Devreux a salué les vain-|t° b'a~ queurs et rendu hommage à tous les alliés. > avec général Rawlinson a remercié au nom des troupes britanniques, et a félicité la vaillante armée s poli- belgo. j per- Le major Van Tielt, des carabiniers, a répondu à ce discours. cause lunch, auquel assistaient tous les o"8ciers de s Bel- l'état-major, ainsi qu'un officier français, on a bu auîsi à la France et l'orchestre a exécuté les hymnes tecré- nationaux des pays alliés. Ide a On s'est ensuite répandu en ville où la musique de la garde anglaise a donné un concert. Les conditions fle l'armistice Voici le texte complet des conditions de l'aï* mistice, signé le 11 novembre, à 5 heures du matin, par les délégués allemands et les représentants des Alliés : A. SUE LE FROflT D'OCCIDENT I. Cessation des hostilités, sur terre et dans les af«L sir heures après la signature de l'armistice. II. Evacuation immédiate des pays envahis : Belgl» Que, France, Luxembourg, ainsi que l'Alsaoe-Lo»-raine, réglée de manière à être réalisée dans un délai de quinze jours à dater de la signature de l'armistice.Les troupes allemandes qui n'auront pas évacué Iei territoires prévus dans les délais fixés seront faites prisonnières do guerre. L'ocoupation par l'ensemble des troupes alliées et des Mats-Unis suivra, dans ces pays la marche de 1 évacuation. ' Tmi la mouvements d'évacuation ou d'occupation sont réglés par la note-anneze n- 1, arrêtée an moment de ia signature do l'armistice. III. Rapatriement, commençant immédiatement et devant être terminé dans un délai de Quinze jours, ae tous les habitants des pays énumérés ci.dessus (y compris les otages et les prévenus ou condamnés). rid ffSS étoetmaniIe3 dU maté- SVmiîra'iSfe^sf" '°Urd8 " ^ de 3,000 minenwerfers: 1,700 avions de chasse et de bombardement, an premier lieu tous les D 7 et tous les avions de bombardement de nuit, à livrer sur place aux trou- de d^Sîl flS^r»îe8i at5"Cnls dana Ies conditions de détail fixées par la note-annexe n* 1, arrêtée au ?rmf> signature de l'armistice «oV rlIaoUati0n d£3 pay® de Ia rive gauche du Bhin par les armées allemandes. .a* «w de la rive gauche du Rhin seront admi-t a«torités locales, sous le contrôle des t troupes d occupation des Alliés et les Etats-Unis a ^!Si.lroupes.,desJAUIé3 et des Etats-Unis assure-S ront 1 occupation de ces pays par des garnisons te-a îxcntJ pI,°c,Paux Points de passage du Rhin ,Coblentz. Cologne), aveo. en ces points, 3 ^ pclnj kilomètres do rayon sur la r e-1 des Çartn,s°ns tenant également des points stratégiques de la région. !» A» nu*™™ n®",t'usera réservée sur la rive droite . en 16 j10"7® et «"P ligne tracée parallè-I ? x^ -1 d® P°nt et au fleuve, et à 10 kilo- ' mètres de distance depuis la frontière de Hollande ^"8,(j.u à la frontière de la Suisse. é „rij®*>aou®'^tion par l'ennemi des pays du Rhin (rive q ^ rive 861,11 réglée de façon à être Wa ♦ S'Dn- -*af de aci'/,e nouveaux jours, soit S et jours après la signature de l'armistice. _q . -^us les mouvements d'évacuation ou d'ocoupation seront réglés par 1a note annexe n* 1, arrêtée au ie moment do la signature de l'armistice. y. VI. Dans tous les territoires évacués par l'ennem! toute évacuation des habitants sera interdite; il ne l8 sera apporté aucun dommage ou préjudice à la péris sonne ou à la propriété des habitant^ Personne na la 's .1- ^r^ filés "aS emn°''tés dans les délais d'évacuation f £nd^d|é7aTet.^„1USr,PTi^X S. leur peTsô^el. mdustr,el9 réduction dan, tonfo nntnJl°ieS-Gtrrao^ens do communication de u- nonts tiiSova vo>es ferrées, voies navigables, routes. "t d^Micûne détérioration^ 3e" M <IeTr°nt etr0 ''«M6* le utnïst ÏVrTZZliï'1 Ct ^tuellement 08 Fnnnera aus Puissances associées : :S> i 9 !nontéc9 150.000 wagons .en bon < état de roulement et pourvus de tous reehanees et ra fi?é â rSfneîà^. cda^si deBi',él:'is 'lont le détail Kt passer trente e" un "joûïs '6 t0ta* "e d°'ra pns dé" là mIlhîS,r«!P!>!""ent "ri? .5 ™ «avions autl'mobile# to rï. d!Ul? uï d61a,' de trente-sin jours. d«af tfn î • Alsaoe-Ijorraine. clans un U- if trente et un jours, seront livrés dotés de la Ke réseau00"" matériel a£fcotés organiqunment nt »lnBn9 ioatoo,vie^ra,atér«}el nécessaire h l'exp.^ftation sur place ® &auche du Rhin 80r^ 'afssé f13 l'Tiprovis«onnement8 en charbon et ft»>lè. le- res d entret ^n, en matériel de voles, de signe^*-US seront laissés snr pince. Ces apv> . visionnemente 9CrOnt entretenus par l'Alïd&iaKnw •X- ce nui concerne l'exploitation d^e voies de commît U. m,on des pP? de,,a rive ganche du Rhin loua les chalands enlevés aux alliés leur serot, - rendus, la note annexe n* 2 règle le détail de os5 DU me°ures. .n- . vm- commandement sera tenu de signalai ni- ran ?n ai .de.Quarante-huit heures après la sign* ture de I armistice, toutes les mines ou dispositifs » et retard agencés sur les territoires évacués par W SS- troupes allemandes et d'en faciliter les recherches à . la destruction. * un n signalera également toutea les dispositions nuf [Ul Bibles qui auraient pu être prises (tels qu'empoisoîi-qji nement ou pollution de sources et puits, etc.). «Le tout sous peine de représailles. » IX. Le droit de réquisition sera exeroé par les a* lté ^ces des Alliés et des Etats-Unis dans tous les tei» al- ritoires occupés, sauf règlement do comptes avef qui-de-droit. i,,e L'entretien des troupes d'occupation des pays du les Knin, non oompris l'Alsaoe-Lorraine, sera a la oharge »j^ du gouvernement allemand. t X. Rapatriement immédiat, sans réciprocité, dans des conditions de détail à régler, de tous les prison» in, niera de guerre, y compris les prévenus et condam-re. ..nés des Alliés et des Etats-Unis. Les Puissances alliées et les Etats-Unis pourront en disposer oomme bon leur semblera. Cette condition annule les conventions antérieures au sujet de 1 échange des prisonniers de guerre, y l/S compris celle de juillet 1918. en cours de ratification. toutefois, le rapatriement des prisonniers de guerre allemands intornés en Hollande et en Suisse continuera comme précédemment. Le rapatriement des prisonniers allemands sera réglé & la conclusion des préliminaires de paix. er- XI. — Ijes malades et blessés inévacuablea laissés u lo s,ur territoires évacués par les armées allemandes, seront soignés par du personnel allemand, qui sera laissé sur place avec le matériel nécessaire, du B. DISPOSITIONS RELATIVES AUX FRONTIERES irai ORIENTALES DE L'ALLEMAGNE, lue XII. — Toutes les troupes allemandes qui se trouvent actuellement daus les territoires qui fal-saifrnt partie avant la guerre de l'Autriche-Hongrie, lie, de la Roumanie, de la Turquie doivent rentrer im-lin- médiatement dans les frontières do l'Allemagne telles qu elles étaient au 1er août 1914. Toutes les troupes allemandes qui so trouvent ao-des tuellement dans les territoires qui faisaient partis nxa avant la guerre de la Russie devront également ren-tror dans les froutières de l'Allemagne, déanies oomme «i-deesus, dès que les Alliés jugeront le mo» a x ment venu, compte tenu de la situation intérieure <ie oes territoires. XIII. — Miso en train immédiate de l'évaouation t de par les troupes allemandes et du rappel de tous l« fou instructeurs prisonniers et agents oivils ct militaires r.™ allemands se trouvant sur les territoires de la Russie nés (dans leurs limites du 1er août 1914). 7 Renonciation au traité de Bucarest et de que l»rest-Lltowsk et traités complémentaires. XVI. Les AlWés auront libre accès aux territoires évacués par les Allemands, sur les frontières orieu- 1 Le prucès (le Miss Ml par M» Sadi KIR3GHEM Quelques jours après l'exécution de miss Ca-vell, le colite de Besart demanda à lu chambre des Lords si le gouvernement anglais pouvait donner quelques détails sur cette exécution, et s'il ne serait pas possible, par l'intervention des pbys neutres, (Ventpécher que be ; reproduisit ce qu'il appelait « l'une des plus grandes tragédies de la guerre -. Le .marqui;-: de Landsdowne déclora dans sa répons^ au <•< inte de Besart: e Pendant les derniers mois, Dotis avons été constamment ré volté'"par dt^ faits dius terribles et plus émouvant.- le uns que les autres, mais je doute qu'aucun incident a mitant ému l'opinion pu blique dans ce oa'yi que la manière dont cette pauvro rerum ''ul oxécutée — j oserais dire de sang-froid. » L'émotion on le sait, ne fut pas moindre dans les pays de l'Entente et dans les pays neutres l.'oj i l'on publique allemande elle même, si déci lée qu'elle se fut montrée depuis le début des brr. tiiilés légitimer les rigueurs les pluj ex rénies ou ô les absoudre au nom des nécessités de la guerre, s'étonua é la non velle du criu.< accompli, la preuve s'en trouve dans le ton même des explications fournies par la pre^ e allemande elle s'en trouve également dans le fait que plus jamais, dans la suite, une femme ne fut exécutée sans qu'on prît l'avis de l'empereur, sans qu'An lui laissât le temps d'adresser ur e requê en grâce m rie permettre h PinterVentio.i des n<*.t'es de s'exercer. Ainsi le cri de réproba ion et de pitié que poussa la con^-'enee nuit' rselle fut. é propos de l'affaire C.aveII entend par ces sombres et Implacables suppflt« dt Ja guerre, et les fit réfléchir, en dépit de leur volonté de -e rien écouter, lit l'on peut dire avec assurance que, malgré ce que dirent leurs Journaux, si le coup eût été à refaire, ils ne l'eussent point refait Il y a déjà toute « une littérature • sur l'affaire Cavell; ou a.écrit, d'innombrables volumes, les journaux et les revues ont publié des centaines d'articles, la presse des Etats-Unis a créé un Mrss Cavell'sman ; à chaque instant en-cote des « révélations » se font jour, de nouvelle*. discussions s'engagent; on glane des interviews, en recueille les souvenirs les plus in directs. Ou apporte des impressions rétrospectives de deuxième o*i de vingtième main. Et, dans ce fatras d'informations, s'avèrent des contradictions étranges des disparûtes marquants ou l'erreur et — il faut le dire — la mauvaise foi, le disputent quelquefois à l'igno rauee. Le rapport fait par la légation d'Amérique no relaie pa les faits tels qu'ils se sont réellement déroulés à l'audience. Des accusations vraiment stupides se sont fait jour e' lt\ el je serai forcé de rencontrer plus loin quelques allégations assez sottes que des journaux étrangers formulèrent h mon sujet et auxquelles je .répondis lorsqu'elles se produisirent dans la mesure ofi je les connus, 1 et i i il m'était permis de les relever (1;. Si l'on veut bien songer ti ceci : qu'en dehors 1 des juges et de l'auditeur, seuls cinq avocats furent admis aux débats, on comprendra que, ' me trouvant au nombre de ces cinq .avocats, je considère comme un devoir de fournir à la L vérité historiq»; une relation documentée, du procès et de«< incidents qui l'ont accompagné 4 J'ipporte la contribution t rie ce que mes yeux 5 ont vu », Je l'apporte en toute loyauté, avec le i.r i minutieux de l'exactitude, car j'ai la pleine conscience de l'importance objective de cette * contribution. î * t * * s (1) Voir appomiiee. On a appelé cette affaire, l'affaire Cavell, bien ^ que l'auditeur militaire l'eut introduite sous ct ie titre : « Affaire Philippe Bauoq et consorts», jî du nom d'un architecte bruxellois qui, colla- s'< borateur dévoue de l'héroïne anglaise, fut tu- $ sillé en mémo temps qu'elle, et dont l'altitude avant, pendant ct après le procès, fut égale- n< ment digne d'admiration. Le nombre des in- h culpéSjfut de trente-cinq. Etait comprise dans cl les poui^uites, une deuxième Anglaise, Mme ii: veuve A«ia Bodart, née Delierty, devenue Belse el par son mariage, à charge de laquelle l'audr- P' Unir militaire requit également la peine de ct mort et à qui une condamnation à 15 ans de travaux fo.rtés évita le teriibie honneur de p livrer son nom à l'histoire. Je ine. souviendiai toujours des heures tra- h giques de ce procès, qu'un auditeur militaire rl nouvellement arrivé du front, " _ Streber, me na t?àriïtx»ui* nattant, et dans laquelle il requit » en un tour de main neuf peines de mort. Je ferai plus loin le portrait de cet auditeur mi j litaire, qu'on semble avoir fait venir expressé- i ment de la ligne de feu. Jusqu'à l'affaire Cavell, y on n'avait fusi.ié. personne, sauf les mûlheu-reux Franck et Backelmans, dont il sera parlé dans un autre chapitre. Les auditeurs avaient r bien requis la peine de mort, mais la défense, " surexcitée et sentant ses moyens doublés par 3 la menace, avait trouvé des accents inattendus *' pour sauver la vie des accusés. r [ M» Alexandre Brauïi, Dorff, Braffort et moi i défendioj' les ,;o a • usés de miss Cavell. Me de 1 Saèdeleer lils fut autorisé à assister aux débats, v { en qualité de secrétaire de son beau-père f i» M® Braun. 11 prit, comme moi, le plus de notes 1 : i u'»1 ptif. Heux avocats se trouvaient parmi e ! i inculpés : M0" Demoustier et Albert Libiez, du barreau de Mous. Leurs confrères étaient r vi us noinbret x de cette ville avec l'espoir ç d'être adniis à l'audience, mais cet espoir fut -i déçu. £ M° Thomas Braun avait été i i 1 l'arrestation de miss Cavell, de lui prêter soi* s concours, mais, à la suite d'un incident d'uu- '• dience rapporté dans un précédent chapitre, il t l- s'était vu interdire, par l'auditeur Mewes, l'ac- e i- t;és du prétoire des tribunaux de campagne. i e M1 'lhomas Braun, d'accord avec mon émi- s nent confrère de la cour de cassation. M® Eug. i t- IlaiLSseus, me pria, le 7 septembre 1915, de me c s charger de la défense de miss Cavell, j'en i e informai aussitôt celle-ci, et lui demandai si i e elle m'acceptait comme son défenseur, mais la i r police dut intercepter ma lettre ou la sienne, e car je ne reçus jamais de réponse. e J'essayai de me renseigner sur l'affaire. J'ap- ' e pris qu'il ne s'agissait que d'une accusation de recrutement, et je fus rassuré : en effet, jusque i- là, les ti ibunaux ne s'étaient pas montrés d'une •e rigueur ex ces'- ve pour ce délit, réservant toutes leurs sévérités pour les affaires d'espion-it nage (i). ie x * * l. Enfin, nous pensions toub que jamais ce tri-j buna' de soldais ne verserait 1e sang d'une j' femme. Notre illusion durait encore après la pre mière audience • lorsqu'à l'issue de celle-ci, qui e avait été tout entière occupée par les interro-gan ires et les dépositi ms, nous conférâmes 1S entre avocats sur les moyens de défense et que nous escomptâmes le réquisitoire, nous fûmes 0i Miiruent d'a"is que miss Cavell ne serait pas condamnée à plus de cinq ans Je me sou-s' vien0 qui! nous nous séparâmes assez satis-rg faits, parce que nous étions convaincus qu'il Rs n'y aurait pas de peine Capitale. ni !Z« '!) A la vérité, il s'était trouvé un auditeur pour nt renuérir la peine de mort contre Baudowyns, mais il r celui-ci avouait qu'il avait fait passer huit cent9 jeunes pêne on Hollande et, encore, le conseil de guerre avait-il introduit Ini-mème nn rocours en "o, quo le Gouverneur général prit en considéra-^>4* tioa. Nous devions être épouvantés le lendemain... ^ Ajoutons que cette alîaire Cavell, avec ses la trente-cinq accusés, éuiu la première grande jy affaire, ie premier « beau cas » qui 6'oifrait à d€ la police Elle avait fondé beaucoup d'espoir v-sur c< procès, elle l'avait si bien entouré de mystère, qu'ello r'e.i laissa rien transpirer jus- j i qu'à l'âudienoe. C'est tout juste si on ne chica- na pas sur i otre présence au banc de ia dé- ® fense, alors que, jusque là, on nous y avait ad- j" mis sans difficulté. Le policier Pinkhof, qui se faisait appeler ét « M. le juge Henry », fit carrière à la suite de te ' cette affaire, et le gouvernement le décora. tr ; Je n'avais pas à me plaindre particulière- p; [ ment de ne pas avoir vu Miss Cavell avant jr [ l'audience, et d'avoir été laissé dans l'igno- Sl 1 rance totale du dossier: c'était ta règle, mais Ir jc dois noter qu». contrairement aux usages, on n m'interdit d'adresser la parole à ma cliente ^ non seulement pendant les débats, mais en- a, core après la clôture de ceux-ci. b 3 b * g •ir -tr ^ ^ * Cl ,! C'est dans la salle des séances du Sénat que s se tint la première audience du procès, le s e 7 octobre 1915. 'a deuxième dans la salle des p s Députés, le Sénat étant déjà letenu depuis p it longtemps, ce jour-là, pour une conférence- i< i- l'auditeur Stœber avait voulu ce théâtral dé- r >- cor pour la mise en scène de la tragédie où t] il il faisait de sensationnels débuts. à Qu'on se figure le vaste hémicycle du Sénat c où tout invite au recueillement, où les tapis (î ir de haute laine assourdissent les pas, la solen c is nité des fresques encadrées d'or, et les lambris c J9 de bois précieux, les emblèmes de la souverai ( ;* neté de la nation conquise, ou bien le prestige ^ d'une salle historique, comme celle de la Chambre des représentants, encore fréLiissp^te de la fièvre patriotique qui transporta toute la législature à cette suprême séance du 4 août 1914, où le Roi annonça que l'étranger venait de franchir la frontière et proclama d'une voir vibrante qu'un peuple qui défend sa liberté ne peut mourir... : qu'on se figure dans ces sanctuaires des loi6, les officiers allemands en grand uniforme, s'érigeant en tribunal pour juger des Belges et des amis des Belges qui avaient obéi à la parole royale ; les trente-cinq prévenus, la plupart des gens du peuple, i étonnés par ce d^coi. be casant dans les fauteuils des législateurs, suipris de se reconnaître, car beaucoup ignoraient qu'ils étaient im-" pliqués dans une même affaire, les soldats impassibles qui se planant ça et là pour les surveiller avec leur raideur d'automate for-5 més par la discipline, les avocats attendant 1 nerveusement au banc de la défense l'ouver-3 ture des débats, aus^ avides que les accusés de savoir ce qui va sortir du dossier redoutable que manie l'audit mit ; cet auditeur enfin, bel homme, beau garçon, grand, mince, fringant, très soigné, visant à l'élégance, haut en couleur, lissant sa longue et forte moustache, les dents blanches, les cheveux partagés sur la e nuque par une raie impeccable, comme s'il e sortait des mains d'un coiffeur de Munich, s pour un bal militaire. Qu'on se figure cet ap-s pareil Impressionnant, cette affirmation ostentatoire de la toute-puissance du vainqueur, et S- l'on comprendra que, suivant l'expression d'un ù des avocats, les yeux de Miss Cavell, habitués à la paix blanche des nurseries et des salles it d'hôpital, et plus récemment à la grise solitu-is de de la prison cellulaire, clignotaient comme i ceux de ces martyrs voués aux bêtes qui, brus-is quement sortis des ténèbres, demeuraient .i éblouis en pl?in soleil de l'arène ! ;e la (A suivre.) te ' 32* ANNEE 34 NOVEMBRE 1918. ÉDITION ; B Le numéro provisoirement : IO centimes. N» 7 LE SOIR a été particulièrement trappé par les Allemands, qui Demandes d'emplois (tarif réduit) ... 3 petites lignes. 1.0P lal ont enlevé la presque totalité de sou matériel. Egy-yy-"- Toute ligne en plus . . 0.46 Des 80 bons de réquisition qu'il a ou devrait avoir en sa posa es- Toutes autres rubriques ou annonces commerciales • . . 0.6fc elon, un seul constate l'enlèvement de près de 50 moteurs électriques; WM IP^l Faits Divers (ir# partie) ...... la ligne, 6.0Ç d'autres de 200,000 kilos de papier, qui ont été pris pour être livrés E-, \ \ 3 gr'i V0 MW Iv^J fêjg J — (2m0 partie) — B.Ofl

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