Le soir

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s.n. 1914, 06 August. Le soir. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7940r9mv9z/
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INSERTIONS AGENCE ROSSEL, 29, plaoe de Louvain (Treurenberfl) Suooursale : 68, Marohé-aux-Herbet *, Petites annonces (1 à 3 lignes). . , fr. 1.00 La petite ligne * . . 0.40 Faits divers (lre partie), la ligne. . . . 6.00 (2Qe partie). 4.00, (àme partie) . • . 3.00 Sport et Réparations judiciaires. . . . 3.00 Nécrologies, la ligne » 2.00 Réclames après les Nécrologies .... 1.50 » . , ( Annonces : A 591 TELEPHONES < Administration 1 A 4738 [ Rédaction : A 196 et A 3540 Pour la France, l'Angleterre et les Etats-Unis, les annonces sont reçues exclusivement à 1« Société Européenne de Publiolté, 10. rue de U Victoire. Paris, et 1, Snow Hill, Londres, E.C. Les Français et les Anglais sont dès maintenant à nos côtés! La France et l'Angleterre répondent au geste héroïque de la Belgique A l'heure présente, le geste héroïque de la petite Belgique fait l'admiration du monde civilisé. La France et l'Angleterre ont répondu à cet appel. Notre sort est désormais lié au sort des deux plus nobles nations de la terre 3t, dès maintenant, l'honneur est sauf. Notre indépendance et notre liberté seront sauves aussi. Pour que la brutale agression teutonne fût couronnée de succès, il faudrait que la France et l'Angleterre soient rayées du rang des nations. Et cela ne sera pas. Cela ne peut pas être ! Tenons ferme ! Et demain nous triompherons. Avec l'appui de la France et de l'Angleterre ,nous ferons triompher la cause du droit, de la justice, de la liberté, pour nous, pour tous ! — même pour le peuple allemand, première victime de la mentalité moyenâgeuse de ses dirigeants. Un ultimatum de l'Angleterre à l'Allemagne relativement à la neutralité de la Belgique M. Asquith a fait mardi, à la Chambre des communes, la déclaration suivante : « En conformité de la déclaration faite lundi par sir Edward Grey, celui-ci envoya de bonne Heure, ce matin, un télégramme à l'ambassadeur anglais à Berlin, disant que le roi des Belges a fait appel au roi George pour demander l'intervention diplomatique anglaise. Nous sommes également informés que le roi des Belges a reçu une proposition de l'Allemagne assurant la neutralité et l'intégrité du territoire et des possessions belges après la signature de la paix si la Belgique permettait le passage libre aux troupes allemandes à travers le pays et menaçant, en cas de refus, de traiter la Belgique en ennemie. L'Allemagne donnait un délai de douze heures à la Belgique pour sa réponse. Nous croyons savoir que la Belgique a refusé catégoriquement d'accepter cette violation flagrante des traités. Le gouvernement anglais est obligé de protester auprès de l'Allemagne et de lui demander de renoncer formellement à la demande qu'il a adressée au gouvernement belge et de donner l'assurance qu'il respectera la neutralité du territoire belge. Nous avons reçu ce matin de notre ministre à Bruxelles la réponse allemande au refup de la Beigiqu« d'accepter la proposition de sa première note. L'Allemagne est décidée à recourir à la fjorce pour traverser le .-territoire belge» fiius avons aussi reçu un télégramme 0V1 ministre belge des affaires étrangères annonçant que le territoire belge a été violé. Des informations ultérieures montrent que les forces allemandes à Gemmenich avancent toujours à travers la Belgique. » Nous avons reçu aussi ce matin de l'ambassadeur d'Allemagne une communication officielle assurant que l'Allemagne, même en cas de conflit armé avec !a Belgique, n'a pas l'intention d'annexer ce pays. (Rires ironiques.) » La déclaration allemande dit qu'elle est sincère, parce que l'Allemagne a promis solennellement à la Hollande de ne pas acquérir de territoire aux dépens de ce dernier pays. » La communication allemande nous assure que l'armée allemande était exposée à l'attaque de l'armée française à travers la Belgique et que, par conséquent, c'était pour l'Allemagne une question de vie on de mort. » Je suis maintenant obligé d'ajouter, au nom du gouvernement britannique, que nous ne pouvons pas considérer cette communication comme satisfaisante. (Applaudissements.) Nous avons réitéré notre demande de la semaine dernière auprès du gouvernement allemand de nous donner la même assurance que la France concernant la neutralité belge. (Applaudissements.) » M. Asquith a annoncé ensuite que l'ANGLETERRE A DONNÉ A L'ALLEMAGNE JUSQU'A MINUIT POUR DONNER LES MÊMES ASSURANCES QUE LA FRANCE RELATIVEMENT A LA NEUTRALITÉ DE LA BELGIQUE. L'ambassade d'Allemagne a reçu copie de la note britannique, que M. Gor-chan a reçue pour remettre à Berlin. Sir Edward Grey a demandé à M. Lichnowsky, ambassadeur d'Allemagne, de passer mercredi matin le voir au Foreign Office. Si cela devenait nécessaire, les Etats-Unis se chargeraient des affaires de l'ambassade d'Allemagne. L'Angleterre a déclaré la guerre a l'Allemagne Vers 7 heures, l'ambassadeur d'Angleterre à Berlin, sir Goschen, s'est rendu au ministère des affaires étrangères pour y remettre une déclaration de guerre et demander ses passeports. Les troupes anglaises arrivent en Belgique. L'enthousiasme en Angleterre. Nous avons rencontré, ce matin, une personne amie revenant d'Angleterre, et voici les réconfortants renseignements qu'elle nous a donnés : — Je viens de Glasgow. Partout la mobilisation s'opère rapidement. Les Ecossais, des higlanders hauts de deux mètres, se montrent pleins d'enthousiasme. L'attitude crâne de la Belgique provoque partout une admiration sans bornes. On peut être certain que l'Angleterre va faire un effort énorme, gigantesque, et tout de suite. Soyez certain que l'Angleterre ne remettra i'épée au fourreau que lorsque l'Allemagne aura été vaincue. L'Angleterre recommence la lutte napoléonienne. Elle vaincra. Toutes les colonies viendront à son secours. La guerre durera ce qu'elle durera. La résolution de l'Angleterre est inébranlable. De Londres à Glasgow, on n'entend qu'un cr; ! A Londres, c'est du délire. Cette nuit, la malle de Folkestone à Ostende a voyagé à travers une forêt de mâts. Il y avait des centaines de navires de guerre, des destroyers surtout. On nous a dit que te débarquement des troupes, dont le général French prendrait le commandement, commencerait cette nuit même. Les Anglais auront à très bref délai 200,000 hommes chez nous, qui se battront comno se sont battus les hommes de Wellington. Les forces françaises s'avancent en Belgique T<£ ■ Les nouvelles de la frontière du sud dépassent toutes les espérances. Des forces françaises imposantes s'avancent rapidement par plusieurs voies, suscitant partout un enthousiasme jamais vu. Nos alliés sont impatients de combattre à nos côtés et, dès maintenant, les deux états-majors coopèrent fraternellement. Demain, ce soir, ce sera la coopération avec l'état-major anglais. Voir plus loin nos Dernières nouvelles A Liège, nous tenons l'ennemi en échec! L'invasion - Les Allemands devant Liège Voici comment s'est produite l'arrivée des troupes allemandes devant Liège. Les Allemands, après avoir cantonné à. Mo-resnet et à Gemmenich, se sont avancés chez nous de grand matin. Ils étaient précédés d'un rideau de cavalerie, celle-ci suivie des troupes d'infanterie et d'artillerie. Ils marchèrent sur trois colonnes, l'une par Gemmenich, Bleyberg, Hombourg et Warsage, remontant vers Visé ; une seconde par Henri-Chapeile, Battice et Herve ; une troisième par Eupen et Spa. Cette 3° colonne a continué quelque temps sa route vers le sud-ouest ; elle n'a participé à ^ aucun engagement. Cette 3e colonne, précédée de sa cavalerie, est arrivée devant Verviers, vers 9 heures, après avoir traversé Dolhain. La traversée de Verviers s'est faite sans incident. La population, "un instant apeurée, s'est calmée ; les portes et fenêtres se sont fermées. La ville était silencieuse. Le gros de la colonne a fait des réquisitions. Des affiches ont été posées dans les campagnes disant que les Allemands n'arrivent que contraints et forcés et qu'il faut se rappeler Waterloo où Prussiens et Belges ont lutté ensemble contre les Français. La 2® colonne arriva par Herve, en liaison avec la précédente. Les deux colonnes se sont glissées vers le sud de la position de Liège en occupant Trooz. Un combat de cavalerie Un parti de cavalerie belge à cheval sur Battice, devant Herve, explorait le terrain. Bientôt notre cavalerie découvrit des cavaliers allemands. Un engagement eut lieu entre lanciers belges et uhlans, avec une courte mêlée. On ignore les pertes respectives. Ultimatum au général Léman Notre cavalerie se retire sur Liège devant les forces supérieures A ce moment paraissent trois Allemands arborant le drapeau blanc. Ils demandèrent à être conduits devant le com-, mandant de la position de Liège, le lieutenant-général Léman, dont le quartier-général était à* l'Hôtel de Ville de Liège. Le général partit pour le front afin de recevoir les parlen?,*Ya-taires. L'entrevue eut jlieu l'après-midi, yes Allemands demandèrent >la reddition des ft)rts de la position de Liège. Iljeur fut répondu nne la Be&iqSe résistait à uïîr~agressiôn mqiiair-fiable et que les forts ùef( Liège seraient défendus à outrance. j Les parlementaires se( retirèrent. Le combat de Visé Revenons à la 1™ colonne qui montait vers Visé. Elle paraît avoir eu mission de s'emparer rapidement du pont de Visé, dont les Allemands ignoraient la destruction. Un parti de uhlans arriva à bride abattue et s'engagea même sur le .pont dont les culées restaient debout. Ils s'aperçurent alors de la destruction opérée et tournèrent bride. Mais à ce moment ils reçurent une volée de balles tirées par un détachement belge et plusieurs cavaliers mordirent la poussière. Mais le gros des forces approchait de la Meuse. Les Allemands prirent position sur la hatiteur d'abord et mirent de l'artilleri^ en batterie, tandis que leur infanterie, couchée, tirait sur la rive gauche de la Meuse où nos troupes avaient pris position. Ces positions de nos troupe? comprenaient les villages de Hallembaye et Lixhe dans les maisons desquels nos hommes étaient abrités et d'où ils dirigeaient sur les Allemands un feu des plus vif. La conduite de nos troupes fut admirable. Elles prirent position dans les maisons presque avec insouciance et gaillardement. Sous les obus allemands lancés contre les constructions, nos excellents soldats restèrent aussi fermes que de vieux troupiers. Le combat continua jusqu'à 4 heures de l'après-midi. Les Allemands voulaient forcer le passage pour leur cavalerie dont un aéroplane belge signale au loin les formations, prêtes à se précipiter à la nage sur l'autre rive. Entre-temps une troupe allemande s'était jetée en avant dans Visé même et s'abritait dans les maisons dont les habitants avaient fui. Mais cette tentative ne réussit pas davantage et notre artillerie cribla les toitures des maisons où quelques incendies se déclarèrent. L'action des forts C'est que les forts les plus proches de Visé, ceux de Pontisse et de Barchon. avaient pris part à la lutte et leurs obu^iers et mortiers faisaient entendre leur grande et profonde voix. La présence de ces forts resserrait les Allemands sur un front relativement restreint entre la frontière hollandaise et eux et les empêchait de se déployer sut un pluà grand front. Les Allemands sont repoussés I-e feu allemand ne put éteindre le feu des Belges et finalement les Allemands, reconnaissant leur défaite, se retirèrent à l'abri de la fusillade.Ils violent la neutralité hollandaise Battus sur la Meuse belge, allaient-ils abandonner la partie ? Non. Mais leur éohec va les obliger à un acte grave : la violation du territoire hollandais. Leur cavalerie, comportant une division de cinq régiments, doit absolument passer la Meuse, selon le plan adopté. Ordre lui est donné, pendant que crépite encore la fusillade, de ! se porter rapidement vers le nord et de pénétrer en territoire hollandais. Cette cavalerie cherche un passage favorable. Elle le trouve au village hollandais. d'Eysden, à 7 kilomètres de Visé. Elle passe la Meuse à la nage et sans encombre, nos troupes né gardant pas la Meuse iusque-lù. Les cavaliers allemands devant Eben-Emae! Les cinq régiménts, comportant un effectif d'environ 3.C00 hommes, ont passé la nuit à peu. de distance de la Meuse, aux environs d'Eben-Emael, d'Eben et de Lanaye. , Un combat important aujourd'hui II est vraisemblable que la journée de mer-» credi verra Ja rencontre des troupes belges qui 1 se trouvent dans la région, avec la division de i,cavalerie allemande. Nouveau succès belge L'artillerie détruit un pont construit par les Allemands On annonce un nouveau succès des troupes belges près de Visé Ce matin, les Allemands avaient remonté vers le nord. A proximité du gué de Lixhe, sur territoire belge, maïs à l'extrême frontière, ils se mirent silencieusement à construire un pont sur la Meuse. Les nôtres veillaient, mais on les laissa faire. Quand le pont fut achevé aux trois quarts, notre artillerie se mit à tirer et en quelques coups bien appliqués détruisit complètement l'œuvre des Allemands, qui, surpris par cette attaque inattendue, s'étaient précipitamment retirés. Bravo, artilleurs ! L'exploit d'un aviateur On relate l'exploit suivant d'un aviateur belge. Des aviateurs allemands survolaient la plaine non loin de Liège. Un aviateur belge les aper çoit. Sans hésiter, il fonce sur un des appareils allemands et le coupe en deux. Il continue sa route indemne. Le courageux boy-scout On signale de Liège la belle conduite d'un membre des Baden-Powell Belgian Boy-Scouts, habitant Bruxelles, mais qui se trouve actuellement à Liège. U a arrêté hier deux ingénieurs allemands qui se livraient à l'espionnage. Ce matin, il a fait prisonnier un cavalier allemand dans les bois de Tilff et l'a amené, cheval tenu par la bride, à Liège où il a été acclamé par les officiers et soldats. Les pertes • Au ministère de la guerre on nous dit que nos pertes sont minimes et que celles de l'ennemi sont réellement considérables. Combien les Allemands sont-ils autour de Liège? Revenons aux forces allemandes autour de Liège. Elles sont actuellement fortes de deux corps, soit de 80,000 hommes environ. Ces deux corps forment plusieurs colonnes sur les routes qui mènent vers Liège et au sud de la position. En outre deux autres corps suivent. Les Allemands ont fait hier une étape de nuit et de jour ; ils paraissent fatigués. La résistance des Belges stupéfie les Allemands Nos troupes ont' tait prisonnier sur la rive droite de la Meuse, au cours d'un engagement de cavalerie et de cyclistes, le capitaine allemand Forstner. Celui-ci a déclaré qu'on ne s'attendait f^as. parmi les troupes allemandes, à la résislance énergique des Belen* et aux mesures i xiraa 'dlimires de destruction prises par ccus-u, Les ponts de chemin de fer, les tunnels et beaucoup de travaux d'art ont été détruits, en effet, de sorte que les Allemands ne peuvent actuellement employer contre Liège de l'artillerie de siège sans de grondes pertes de temps. L'usage du chemin de fer leur est interdit. F.n outre, le pays où marche l'ennemi a été vidé de tous les vivres. Les Allemands ne peuvent guère opérer encore de réquisitions de bouche importantes. Que signifie le combat d'hier? Quant à la tentative faite hier pour faire passer la Meuse à une division de cavalerie, il semble qu'il faut y voir la même conception allemande de l'inaction des Belges à défendre leur pays. Cette division a sans doute pour mission de jeter le trouble vers le centre du pays, dans l'hypothèse où nous ne nous défendrions pas et pour nous intimider Nous verrons la suite, messieurs les Allemand- Nous verrons si vous avez été bien ren-» se ignés, - - Détails nouveaux sur le combat de Visé On dit qu'on a vu les Allemands tirer sur une civière d'ambulance, malgré les signaux réglementaires et les cris de protestation. L'ennemi aurait mis en œuvre une forte brigade d'infanterie, une, nombreuse cavalerie, î ou 3 batteries d'artillerie et au moins 4 mitrailleuses.Officiers prussiens surpris 7 tués > Un sous-officier belge posté devant Hermalle-sous-Argenteau avec son peloton, a soudain surpris un état-major prussien de 10 hommes-3 officiers seulement purent descendre de cheval; les autres avaient été abattus. On estime a 80 environ le nombre des tué» chez les Allemands. Un engagement à Haccourt Un engagement aurai! eu lieu à Haccourt, el il y aurait eu, de notre côté, des victimes. Deux braves ont été tués, dont les corps ont été ramenés a Liège, et il y a eu huit blessés, qui sont soignés à l'hôpital des Anglais. Un officier des uhlans tuéàNinans Un parti de uhlans circulait dans les bois de Ninane. Des motocyclistes militaires belges embusqués ont tiré sur eux. Les Allemands, qui paraissaient égarés, ont rebroussé ohemin, abandonnant sur la route le corps d'un de leurs officiers. Un des motocyclistes belges a rapporté le képi de l'officier à Liège et le montrait comme un trophée. La garde-civique tue 5 aviateurs allemands Liège, 4 août. On rapporte qu'un aviateur allemand, qui a survolé la ville, a été, au Champ des Manœuvres, l'objet d'une salve de mousqueterie de la garde civique. Poursuivant sa route, il a subi à Visé le feu de la ligne et a été tué. Cinq tués. - Un blessé L'aéroplane allemand sur lequel la garde civique a tiré est tombé a Hombourg (Aubeî). Il contenait six Allemands. Cinq d'entre eux sont — tués. L'autre est blessé et prisonnier. Trois espions arrêtés sur la route de Huy Huy, 5 mars, On a arrêté sur la route de Waremme à Huy trois personnes qui se livraient à un lâcher de pigeons suspect. Après interrogatoire, il fut reconnu que c'étaient trois espions allemands. Ils étaient dans un luxueux dogear à roues caoutchoutées.La fusillade les attend. La proclamation du chef de 9a position de Liège Le vaillant et fier soldat qui commande la position de Liège vient de lancer cette proclamation : Au* habitants du pays de Liège. La grande Allemagne envahit notre terri-toire après un ultimatum oui constitue un outrage, La petite Belgique a relevé fièrement l« gant. L'armée va faire son devoir ! La population du pays de Liège accom-plira le sien ! Aussi ne cessera-t-ell»de donner rexempfe du calme et du respect aux lois. Son ardent patriotisme en répond. Vive le Roi, commandant en chef de l'armée ! Vhre la Belgique ! Le lieutenant général gouverneur militaire de Liège, LEMAN. Une proclamation du bourgmestre de Liège VILLE DE LIEGE Le bourgmestre à la population liégeoisb, Au mépris du droit des traités, l'armée allemande vient d'envahir le sol de la Belgique. Je fais appel au sang-froid et à l'énergie de mes concitoyens. Je les'conjure tous de rester calmes devant le danger et d'empêcher tout désordre. Que chacun de nous fasse son devoir. Songeons à la Patrie ! Le bourgmestre, G. KLEYER. Liège, le 4 août 1914. A Liège on distribue du lait ! gratuitement Voici un avis placardé au pays de Liège ( « On demande des hommes ou femmes de bonne volonté pour traire les vaches se trouvant à la plaine des manœuvres. » Les personnes sachant traire sont priées de se présenter à la Laiterie Maternelle, 3, rue Florimont (derrière la grande poste), où des instructions leur seront données. » Une indemnité sera accordée aux trayeurs. » Le lait est destiné à être distribué gartuite-ment. « Les Allemands expulsés de Liège Hier, quatre mille Allemands, hommes, femmes et enfants ont été expulsés de Liège. Le spectacle était lamentable, mais la mesure était nécessaire à tous points de vue. L'arrivée des Allemands à Verviers Verviers, 4 août, 10 11. du matin. Une pointe d'avant-garde de ulilans vient d'arriver à Dolhain, ils ont pénétré en Belgique par la route de Baelen, vers 9 heure*. On a vu d'aboi une es-tal'ette de deux cavaliers, que celui de rcs amis qui les aperçut le premier prit pour d<fs lanciers belges. Il se rangea sur l'accotema» <de la route et reconnut vite l'uniforme légendaire des dragons. Les deux cavaliers s'arrêtèrent un instant, consultèrent une carte et enfllèf'eht au pont de Dolhain. la rue montueuse qu> conduit à l'Hôtel-deVilIe, dont sans doute ils ont pris possession. Le reste de la troupe arriva quelque.- nst aita • après, comoosé d'une soixantaine de lanciers, J 28" ANNÉE JEUDI 6 AOUT 1914.' ÉDITION A~B v X ...N 218

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