Le télégraphe: journal quotidien d'information

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s.n. 1918, 19 Juli. Le télégraphe: journal quotidien d'information. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0g3gx4594m/
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PRIX DES ABONNEMENTS t mois (Juillet) .... 3 fr. 75 3 mol» (Juillet, Août, Septembre) 11 fr. 29 les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement $ar les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent ttre adressées exclusivement aux bureaux de poste. LE TÉLÉGRAPHE QUOTIDIEN LIÉGEOIS D'INFORMATION Rédaction «t Administration > RUE de la CATHEDRALE, 37, LIEGE BUREAUX OUVERTS DE 8 b, 5 H. TARIF DE PUBLICITE: Demande d'emploi, la ligne 40 cent. — Petites annonces, 1 franc. — Réclames, 2 fr. 50. — Avis dd Sociétés et Avis des Officiers ministériels 2 francs.— Avis financiers, 4 francs. — Nécrologie 8 francs. — Chronique locale 5 francs. Communiqués E ALLEMANDS Berlin, le 17 (soir). — De nouvelles contre-attaqucg françaises sur la rive sud de la Marne ont été repoussées. Sur le reste du front, la situation est Inchangée, S Berlin, le 18. — Théâtre de la guerre occidental. — Groupe d'armées Rupprecht de Bavière. Nous avons repoussé des attaques locales ennemies au Bord de Lens et à l'est de Villers-Bretonneux. L'activité combative violente pendant la Journée s'est accrue le soir et a pris, pendant la nuit, une grande violence par intermittences au sud-ouest d'Ypres. Elle a également atteint une grande violence à l'est de Villers-Bretonneux lors du renouvellement des attaques ennemies. Nous avons fait plusieurs prison-niers au cours d'une vive activité des reconnais-•ances.Groupe d'armées du Kronprinz : L'armée du général-colonel von Boehm a eu à livrer de durs combats pendant toute la Journée d'hier. Renforcé par des divisions fraîches, l'ennemi, préparé par plusieurs heures l'artillerie, a recommencé ses grandes atiaques contre notre front au sud de la Marne. Au soir, la bataille s'était décidée en notre faveur. ,Les attaques eanemles se sont effondrées avec de lourdes pertes. L'ennemi, qui avait pénétré <lans quelques petites localités au sud-ouest de Bareullle, en a été délogé par notre contre-attaque. Sur la rive nord de la rivière, l'ennemi a également tenté en vain d'annihiler nos succès. Au cours de l'attaque d'une crête au sud de Pourcy, nous avons pris une position, fait prisonnier le commandant du régiment et pris plusieurs canons. A l'est de Reims, la situation est restée inchangée. Le feu d'artillerie a subi des variations d'activité. Au nord-ouest de Masslges, l'ennemi a conduit de petites attaques qui sa sont brisées devant nos contre-attaques, Hier, 23 avions ennemis ont été abattus. Le lieutenant Jacob a remporté sa 23e victoire aérienne. Berlin, le 17.— Le combat fait rage dans la même région, là où, au cours d'une bataille automnale en Champagne, l'armée du général von Einem s'opposa à la percée d'un assaut du général Joffre. Ici, 5 divisions allemandes se sont trouvées engagées dans la lutte. Les mitrailleuses allemandes ont fauché les rangs d'assaillants ennemis et des monceaux de cadavres se sont amoncelés. Actuellement, des soldats allemands combattent avec supériorité presque sans ^perdre un seul homme. L'artillerie allemande campe à l'est, tandis que les Français ne repondent qu'avec peu de batteries dont les coups passent inaperçus. Berlin, le 18.— Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sous-marlns ont couié 23.000 tonnes. AUTRICHIEN Vienne, le 17. — Au sud d'Asiago, deux compagnies anglaises ont pu pénétrer momentanément dans nos tranchées. Elles ont été refoulées après un Court combat, Dans la vallée de la Brenta, une action de patrouille nous a valu 30 prisonniers et 2 mitrailleuses. Les pertes subies par l'ennemi dans les derniers combats au Solarolo sont extraordinairement lourdes. Sur un étroit secteur du front, nous avons compté plus de 500 cadavres Italiens. Situation Inchangée en Albanie. FRANÇAIS Paris, le 17, à 15 h. — Au sud de la Marne, l'ennemi poussant des forces nouvelles a attaqué dans la soirée les hauteurs au nord de Saint-Agnlan etj de la Chapelle Monthodon. L'ennemi a réussi à pénétrer dans la Bourdonnerie. La bataille se poursuit avec âpreté sur les pentes boisées Immédiatement au sud de ce point. Plus à l'est en dépit d'attaques très vives, nous avons maintenu l'ennemi aux lisières sud des bois de Bouquigny et de Nesle. L'ennemi a tenté également un puissant effort en direction de Mont-voisin dont il a pu s'emparer, mais une contre-attaque de nos troupes l'a rejeté de cette localité. Entre la Marne et Reims, des combats d'assaut sont en cours dans le bois de Courîon, Une attaque ennemie dans la région de Vrigny a complètement échoué. A l'est de Reims, des tentatives locales de l'ennemi sont restées infructueuses, notamment dans la région de Prunay où l'ennemi tentait de renouveler son assaut sur Beaumont, a subi un sanglant échec. Partout nous avons intégralement maintenu nos 'positions. Paris, le 17, à 23 heures. — La bataille a continué aujourd'hui avec un acharnement soutenu sur l'ensemble du front A l'ouest de Reims, en dépit de ses efforts, l'ennemi n'est pas parvenu à accentuer son avance. Nos troupes par leur résistance héroïque et par les contre-attaques incessantes ont enrayé avec des alternatives d'avance et de recul la poussée de l'ennemi. Au sud de la Marne, les combats se déroulent sur les côtes boisées au nord de Saint-Agnian et la Chapelle Monthodon. Des actions très vives au nord de Comblizy et de Festigny nous ont permis de maintenir l'ennemi aux lisières sud des bois de Bouquigny et des Châtaigniers. A l'est d'Oeuilly, l'ennemi a réussi à prendre pied dans Montvoisin. Entre la Marne et Reims, la lutte se poursuit au nord de Belval, dans le bois du Roi, où l'ennemi a pénétré et que nos troupes défendent pied 6 pied. La forêt de Courton est également le théâtre de violents combats. L'ennemi reste maintenu à 1 ouest de Nanteuil-La Fosse-Bourcy ; l'objectif de puissantes attaques qui se sont renouvelées à plusieurs reprises, n'a pu être atteint par l'ennemi. < Une brillante contre-attaque des troupes italiennes à l'ouest de ce village a refoulé l'ennemi dans la vallée da l'Ardre. De nombreux morts ennemis en avant Jles lignes témoignent des lourdes pertes subies par lui. Situation sans changement dans le secteur de Vrigny et au sud-ouest de Reims. A l'est de Reims, •nous avons brisé une attaque entre Beaumont-sur-!Ve3le,etSiIlery. Nos positions demeurent intactes sur l'ensemble du front de Champagne. L ANGLAIS Londres, le 17. — L'ennemi a pénétré dans deux de nos avant-posies près d'Hébuteme, mais il en a Été délogé aussitôt par une contre-attaque. Nous avons fait quelques prisonniers. Londres, le 17. — A l'est de Reims les Américains ont travaillé avec nous. Ils ont repoussé des attaques. Ils se maintiennent partout dans leurs positions, font des prisonniers et s'emparent des mitrailleuses. Au cours d'une petite opération à l'est de Villers-Bretonneux, nous avons fait quelques prisonniers et . nous nous sommes emparés d'une mitrailleuse, tandis qu'un raid ennemi dans ce secteur a été arrêté. Nous avons exécuté également un raid près de Hulluck Où quelques allemands ont été capturés. ITALIEN Rome, le 17. — Dans la soirée, un détachement anglais, protégé par l'aide efficace de ses batteries, a pénétré de vive force dans les lignes ennemies au sud-est d'Asiago et a infligé à l'ennemi des pertes sérieuses. 11 a fait 24 prisonniers et s'est emparé de deux mitrailleuses. Hier les tentatives d'attaques ennemies ont donné lieu à One vive activité locale entre les pentes sud-est du Fasso Rosëo et de la Brenta. Dans la région au nord du Grappa l'ennemi a fortement attaqué notie ligne avancée au sud de Coltasson mais il a été rejeté. Les objectifs militaires des premières lignes et les csmmuilications arrière de l'ennemi ont été rejoints par nos aviateurs et nos dirigeables. Deux avions ennemis out été abattus. ^vi lue adresse de la France à l'Amérique Quelques heures avant la célébration de 1' «Iudiépendaiice Day» le cTemps» de Paris a publié l'éloquent article ci-dessous que nous reproduisons «in-extenso» .■ «Amérique 1 Jeune guerrière à l'âme ardente, amazone enivrée, qui voles vers la gloire et frémis d'impatience à l'appel du canon, tu vas recevoir demain l'hommage solennel de la France. Cette journée sera pour toi une triomphale apothéose. A Eome, lorsqu'un triomphateur montait au Capitolè, au milieu des acclamations et des louanges, un esclave suivait son char, en lui murmurant sans cessa des paroles amères, afin de lui rappeler, dans la griserie de cette divinisation, qu'il n'était qu'un homme à qui incomberaient, demain, de lourdes tâches. Tu n'as pas besoin qu'on matérialise 'aussi grossièrement à tes oreilles la voix de la conscience universelle, mais tu sauras accueillir sans colère les trouble-fête qui, en un tel jour, s'approcheront do toi, en fendant la foule de tes courtisans, pour te remettre une supplique. Tu ne t'irriteras pas s'ils interrompent, un court instant, le chœur des flatteries pour te parler avec un peu de gravité et t'exposer les confuseis appréhensions qui se mêlent â leur ferveur. Tu es belle, tu os jeune et tu es forte, et tu viens te battre dans un très vieux pays. Ne sommes-nous pas de vieilles gens, , un peu maniaques, un peu endormis dans nos habitudes et nos routines, et que les nouveautés effarouchent? Ne sommes-nous pas pourris de civilisation, perclus de traditions et emmaillotés de préjugés? Nous sommes un très vieux peuple qui tient &, ses bibelots démodés, à son mobilier suranné, à ses souvenirs, à un tas de choses poussiéreuses qui n'ont de valeur que pour Quand tu es entrée chez nous, tu t'es mise à rire; tu ne trouvais rien à ta taille de jeune géante! Tout te semblait petit, les chemins de fer, les maisons les villes et les idées. Tu t'es promis d'améliorer tout cela, de nous apprendre à tirer un meilleur parti de notre appartement et tu as immédiatement commencé à changer nos meubles de place. Nous te regardons faire avec un émerveillement muet. Tu construis, tu démolis, tu arraches, tu plantes, nous ne reconnaissons plus notre demeure et notre jardin. A la place d'un bosquet s'élève une usine, et la serre des orchidées est devenue un garage d'autos. Cela est bien ainsi. Laisse gémir ceux qui ne veulent pas vivre avec leur siècle. Mais, tout de même, ô puissante, respecte quelques vieilleries dans notre salon, respecte quelques jeunes arbres dans notre parc. Ne te fâche pas si nous avons un peu peur de ta turbulence magnifique de lutteuse aux bras forts. Nous te livrons notre domaine: bouleverse à ton gré no-tre antique machine1 Administrative dont les rouages rouilles grincent et crient, réveille brutalement le bureaucrate en léthargie sur ison rond de cuir, jette ses cartons verts par la fenêtre; réveille aussi ceux de nos commerçants et de nos industriels qui s'assoupissent dans des rêves médiocres; transforme nos trains, nos gares, nos ports, nos autos et 'nos téléphones; mais par pitié, ne permets pas qu'on coupe toutes les roses de France pour en joncher la voie que va fouler ton cheval. Tu n'y es pour rien, nous le savons. Seuls, des flatteurs trop zélés Ont entrepris cette tâche. Pour le plaire, ils veulent t'offrir un autodafé solennel :v ils ont fait un bûcher avec tous les livres de notre bibliothèque et méditent d'y faire brûler ces êtres anachroniques et inutiles qu'on nomme des poètes, des peintres, des sculpteurs, des musiciens ou des hommes de pensée. Déjà On les traque et ou les raille. On apprend aux jeunes générations à les mépriser. Le père de famille les dénonce à ses fils, l'éducateur les flétrit devant ses élèves. Ta puissance industrielle tourne toutes les têtes. Nos enfants rêvent d'être, un jour, rois du pétrole ou de l'aluminium. Ils veulent reconstruire la France nouvelle îi ton image, raser nos forêts, faire travailler nos fleuves, entasser des usines dans nos vallées et jeter bas les murs de la cité du rêve. Dis-leur qu'ils se trompent en croyant ainsi te faire leur cour. Dis-leur qu'une France d'où serait chassé le luxe de la pensée ne serait plus la France et ne vaudrait pas la peine d'être, aujourd'hui, dé-.fpndue par tes fils. Dis-leur que tu aimes nos artistes et que tu n'es pas venue poulies chasser de la république de Platon. Dis-leur que, dans lu Société des nations, nos forces intellectuelles ne resteront pas inemployées. Toi seule peux leur ouvrir les yeux et les arrêter dans la voie du vandalisme où ils s'engagent avec une enthousiaste imprudence. La Fiance doit se rajeunir et non se maquiller.» y. Nouvelles Commissions belges On mande du Havre- Deux commissions seront nommées pour étudier les questions pendantes, notamment la question des langues, le droit électoral et la révision de la Constitution. Ces commissions se composeront de vingt et un membres, dont les deux tiers seront choisis parmi les Belges qui sont demeurés au pays. L'autre tiers sera nommé par les soins du gouvernement et formera une section préparatoire chargée de mettre les questions au point et de prendre des conclusions qui seront soumises à la commission plénière. Ce seront donc les Belges demeurés au pays qui seront appelés à se prononcer au sujet de ces propositions» La question de la Belgique APRÈS le DISCOURS du CHAHÇELIER Opinion suisse La frontière suisse, le 17. — La «Feuille» de Genève établit, sous le titre «Le chemin de la paix est ouvert», un rapprochement entre la phrase do von Hertling, disant que l'Allemagne n'a pas l'intention de conserver la Belgique et la phrase suivante du speech de M. Balfour : «Le gouvernement allemand a-t-il jamais déclaré ouvertement qu'il restituerait la Belgique, la restaurerait et lui donnerait la faculté de vivre indépendante, politiquement et économiquement.»La «Feuille» écrit en outre: A eu conclure de la déclaration du chancelier, Hertling et Balfour sont du même avis sur la question belge. Les paroles de Hertling écartent un des plus grands obstacles à la paix. La nomination du secrétaire d'état von Hintzo, au lieu de rejeter l'Allemagne dans les dogmes impérialistes, donne loc-casioa d'un renouvellement inattendu des principes contenus dans la réponse à la nx>-te papale et dans la résolution du Reich-stag de juillet 1917. L'Entente, l'Angleterre surtout, se trouve maintenant devant la nécessite de prouver la sincérité de son intérêt à l'indépendance de la Belgique. Mais la France doit renoncer !à la désannexion de l'Alsace-Lorraine et l'Angleterre à la Mésopotamie, la Palestine et les colonies allemandes. A Paris et à Londres on sait que la paix ne peut être conclue que sur la base de l'intégrité des territoires de la Quadruplice. Les Alliés qui ne peuvent donner au peuple belge aucune garantie de leur victoire finale, veulent-ils poursuivre le martyre de la Belgique en continuant â exploiter la question belge pour leurs buts annexionnistes?»Opinion anglaisa Amsterdam, le 17. — Le «Daily Tele-graph» écrit que les déclarations de von Hertling sont sans valeur parce que contenant trop do conditions susceptibles d'être interprétées de différentes façons. Le «Morning Post» dit: La paix ne peut pas être conclue par un accommodement; elle doit être dictée. Le journal ajoute que les peuples britanniques exigeront certainement qu'on impose des indemnités de guerre et qu'on ne restitue pas à l'Allemagne ses colonies d'avant la guerre. Les opérations au front ouest A la Marne La «Gazette Populaire de Cologne» écrit: «Noire attaque, dans celle région si irn- ' portante où nos lignes forment une boucle dont Verdun et Reims sont les piliers d'angle et St-Mihiel et Château-Thierry, les points extrêmes sud, ne s'est pas déclan-ebée sur tout le front d'environ 100 kilomètres; le centre, devant Reims est resté immobile. Le passage de la Marne fut particulièrement malaisé. On ne peut d'ailleur3 établir de comparaison entre cette offensive et les trois précédentes car dans celle-ci la surprise n'a joué aucun rôle.» L'impression en France Paris, le 17. — Dans les milieux militaires français, on estime généralement que la nouvelle attaque allemande constitue une manœuvre de diversion de grand style qui permettra à l'attaque principale de se développer sur un autre point. A ce sujet, 1' «Heure» écrit que la bataille semble bien avoir la violence d'une offensive, mais que la direction de l'armée française est prêle à recevoir une attaque dans un autre secteur. D'autre part, le «Temps» dit: «Ainsi qu'on le prévoyait généralement, la bataille se déroule dans les plaines de la Champagne et de la Marne. Il n'est toutefois pas impossible qu'elle s'étende à d'autres secteurs. Nous attendons son développement et ses variations diverses avec une émotion bien compréhensible, mais aussi avec une parfaite confiance en nos soldats, dont les paroles ne suffisent pas à louer le courage et' l'esprit de sacrifice.» Le bombardement de Paris Paris, le 16. — Havas. — Lo oanon à longue portée a continué mardi le bombardement de la région de Paris. Au front des Vosges Berlin, le 17. — La «Deutsche Tages-zeitung» annonce que l'activité militaire a augmenté ces derniers temps au front de Sundgau et dans les Vosges moyennes. Pendant toute la journée de lundi, on a entendu une violente canonnade qui s'est accélérée pendant La nuit au point d'atteindre, à l'aube, l'intensité d'un feu roulant. Il s'agit probablement d'un de ces coups de main devenus très fréquents ces jours derniers au front des Vosges. Acte de banditisme A Harzé La nuit de dimanche, une dizaine de bandits qui s'étaient maquillés la figure, ont pénétré dans les bâtiments de la ferme Rixhon, à la Levée (Harzé). Une partie d'entre eux ont fait sortir les hommes et les ont tenu en respect en les menaçant de revolvers, pendant que leurs compagnons forçaient les femmes à leur montrer l'endroit où se trouvaient enfermer l'argent et les objets de valeur. Ils sont partis, après avoir enlevé une somme de 5.000 fr. en billets belges et d'autres sommes moins importantes en billets allemands. Les victimes terrorisées par les menaces des bandits, n'ont osé bouger de toute la nuit, de sorte que les malandrins ont eu tout le temps de prendre du champ. Espérons que la police finira, par les découvrir. j. h. - — i ~ Le mouvement révolutionnaire en Russie LA SITUATION S'EMBROUILLE DE PLUS EN PLUS Moscou. lo 16. f—i (A. T. P.) i— Par suite de l'activité des Ukraniens qui dirigent leurs forces principales vers le sud-est, le trafic entre.Zarizin et Iekaterinodar est interrompu. Là Russie est, de ce fait, cuupée du nord du Caucase^ ce qui constitue un aggravement considérable de la situation générale. AU MURMAN i! Mosdou, le 14. — Retardé. — La «Nowaja Schisn» annonce que le comité exécutif de la région de Murman, en présence des hos-tËitcs ouvertes des troupes de l'Entente contre les Soviets, a ordonné la mobilisation partielle immédiate, et la mobilisation générale de toutes les troupes de l'artillerie et du génie. Il a également défendu les manifestations contre-révolutionnaireî et ordonné la remise des armes. Le 4 juillet un yacht est arrivé amenant un vice-amiral anglais. L'AMBASSADEUR FRANÇAIS VA EN SIBERIE Moscou, le 17. — On mande de Vologda que l'ambassadeur français M. Noulens est parti pour la Sibérie, où il va s'entendre ai. oc le nouveau gouvernement sibérien. Lu nouvelle que M. Noulens serait retourné eu France est donc inexacte. Le gouverae-nvnt français attache une très grande importance à la présence et à l'activité de M Noidens en Russie à cause de ses relations intimes avec la contre-révolution. gJ - ■ ■ . . - -=g A l'Extérieur ALLEMAGNE REPONSE DES SOCIALISTES ALLEMANDS AU MEMOIRE DES BUTS DÛ GUERRE DES SOCIALISTES ALLIES Les journaux allemands annoncent: Le Conseil général du parti socialiste allemand a adressé, le 23 juin, à M. Branting, un écrit destiné à M. Huysmans, secrétaire du Bureau International, rédigé comme suit : t Votre lettre du 10 mars écoulé, que le compagnon Branting nous a envoyée le 29 avril, ne nous est parvenue que le 8 juin; Nous avions reçu précisément quelques jours auparavant, d'autre part, le texte ita-liui du mémoire en langue anglaise. Sn ce qui concerne la convocation d'une Crnférence socialiste internationale en un p; ys neutre, nous sommes prêts à y parti iper comme, durant la guerre, nous a'^ms été disposés à tout moment à soutenir "Jps efforts qui avaient pour but Une rencontre des délégués des partis socialistes.Nous considérons de tout évidence que cette conférence doit être ouverte aux délégués do tous les partis socialistes. Tout spécialement, nous supposons que les délégués des socialistes américains, qui ont toujours été présents aux derniers Congrès de l'Internationale, seront invités. Nous sommes d'acoord sur ce point que la Conférence ne peut siéger quo sous la direction de socialistes de pays neutres, parce quo, ainsi seulement, toute apparence de partialité peut être évitée. Votre lettre demande alors que le parti socialiste allemand fasse publiquement une déclaration sur ses conditions de paix. Le parti allemand a émis à plusieurs reprises des déclarations de cette nature. Il s'est toujours prononcé par l'organe de ses orateurs au Reichstag et par des proclamations publiques, en faveur d'une paix conciliatrice, qui serait sans annexions ni contributions sur la base du droit d'autonomie des peuples. La délégation envoyée 'à Stockholm par le parti socialiste allemand a pris position vis-à-vis de la question de paix dans son mémorandum. Le Congrès de Wurzberg a approuvé ce mémorandum. Nous n'avons aucime raison de nous écarter des déclarations faites à Stockholm et publiées par la presse. Au reste, nous estimons évident qu'aucun parti no doit être exclu de la Conférence projetée. La Conférence ne peut avoir du succès que si elle réussit à amener un accord. En ce qui concerne enfin la position du parti vis-à-vis des questions d'Orient, vous aurez certainement pu constater que d'après les débats qui ont eu lieu au Reichstag depuis l'envoi de voire lettre, le parti socialiste a défendu avec énergie ses idées socialistes au cours des débats.» FKANCE LA QUESTION DE LA BELGIQUE Genève, le 17. — Le «Journal des Débats» voit, dans les déclarations de von Hertling siu- la Belgique, un progrès dont on! peut se réjouir mais continue à tenir la théorie du gage en suspicion. AUTRICHE L'OUVERTURE DU CONSEIL' D'EMPIRE Vienne, le 17. —• Hier, à la Chambre des députés, le président du Conseil a été accueilli par le tapage habituel que font les Tchèques et les Sud-Slaves. A part cette réception bruyante, la séance n'a été marquée par aucun incident particulier. M. von Seidler a prononcé un discours dans lequel il a déclaré que l'élément allemand était le soutien de l'empire et qu'il continuerait 'à suivre la politique pro-allemande du passé. Ces déclarations, accueillies avec enthousiasme par les partis allemands, se sont heurtées à la froideur de la Chambre des Seigneurs. La «Nouvelle Presse Libre» voit dans la fqçon d'accueillir le discours de von Seidler, l'indice d'une scission dangereuse. Les Allemands d'Autriche voudraient , que l'accord exisiât entre leurs mandataires aux deux Chambres. Le journal se demande si la Chambre des Seigneurs aurait l'intention de renverser un ministère qui a enfin trouvé le courage cie mettre en pratique une politique résolument allemande.La presse redoute, que l'indifférence de Duval exécuté La frontière suisse, le 18. — L'agence Havas annonce que Duval, l'administrateur du «Bonnet Rouge» a été exécuté hier matin.La bruit de la canonnade La frontière suisse, le 13. — On annonce que la canonnade peut-être entendue jusqu'à 200 kilomètres au-delà de Paris. Mesure économique Berne, le 18. — Un décret du gouvernement français prescrit la déclaration des stocks de papier et de pâte à papier. La crise ministérielle hollandaise Amsterdam, le 17. — On annonce de source autorisée que Mgr Nolens n'est pas encore décidé à accepter la formation du nouveau ministère En tous cas, il est décidé à ne pas faire partie de la nouvelle combinaison. On parle beaucoup de MM. Lohman ou Idenburg en qualité de président du Conseil. Dans la presse espagnole Berne, le 18. — On mande do Madrid: La Chambra espagnole a approuvé un projet consentant'une avance remboursable aux journaux, pour compenser la cherté du papier, La Suisse et le Vatican .Berne, le 18. — On mande de Rome: On assure dans divers milieux bien informés que les relations diplomatiques entre la Suisse et lo Vatican seraient prochainement rétablies. ^ 1 , Le fil# de M. Roosevelt tué Amsterdam, le 18. — Reuter mande dd Paris: Le plus jeune des fils du président Roosevelt, Quentin Roosevelt, a été tué ea_ combat aérien près de Château-Thierry.' ' ETAT-CIVIL DE LIEGE Déclarations dd jeudi 18. — Décès t Jean Doutrèwe, maç., 26 ans, à Haccourt, céL — Lambert Dewandre, garç. de courses, 14 ans, r. Destriveaux, 23. — Ehrhardt Lang-bein, sold. allem. — Pietro Negro, sold. ital. — Pierre Yliani, entrep., 43 ans, r. Vivegnis, 221, ép. Lovinfosse. — Mathieu Dantkine, sans profession, 32 ans, rue Burenville, 226, célib. — Giovanni Morourio, sold. it. — Arcangelo Vemario, sold. it. — Joséphine Gatin, s. p., 76 ans, r. Vivegnis, 321, v. Huppterz. — Victo-rine Ronval, s. p., 67 ans, r. Souverain-Pont, 46. v. Pottiez.ép. Collette. — Virginie Jamart, s. p, 46 ans, r. des Wallons, 117, ép. Scalliet. — Marthe Péré, s. p., 17 ans, r. St-Julien, 13, cél. — Augustine Hendrici, s. p., 10 ans, r. des Co-tillages, 84. — Elise Dutron, s. "p., 56 ans, r.-Robertson, 12, cél. Publications du jeudi 18. — Mariages: Bailly Victor, coiff., à St-Nicolas et Eugénie Paulissen, s.p., r. de l'Espérance 266. — Camille Bérens, mus., r. Hors-Château 30 et Juliette Poleur, cout., r, Pubiémont 50. — Albert Gillet, aide-pharni., r. Albert de Cuyck 59 et Marguerite Schonnarts, s.p., pl. des Guillemins 13. — Charles Schoemanz, ing., r. du St.Esprit 28 et Germaine Linchet, s.p., bd de la Sauve, nière 48, la Chambre des Seigneurs ne mette le feu aux poudres à la Chambre des députés où une vingtaine de voix manquent pour faire passer le budget. Le vote du budget, prévu pour la fin du, mois, est donc encore bien incertain. VON HOETZENDORFF DEMISSIONNE Le feld-maréchal von Hoetzendorff, commandant au front du Tyrol, a été relevé de ses fonctions sur sa demande. Par autographe, l'Empereur, rappelant les services rendus par le maréchal en temps de paix et pendant la première année de guerre, alors qu'il était chef d'état-major, lui confère le titre de comte. ROUMANIE LA GESTION DU MINISTERE BRATIANO Bucharest, le 17. —> Aujourd'hui â la Chambre, le président a annoncé que les anciens ministres Ferekyde, Poroumbaro, Douca et Maresco se déclarent solidaires des ministres mis en accusation. D'autre part, les ministres conservateurs Michel Cantacuzino et Greceano, entrés dans le ministère Bratiano en même temps que M. Take Jonesco, se déclarent responsables au même titre que ce dernier et demandent à comparaître devant u,ne haute cour. JAPON UN NAVIRE QUI SAUTE Paris, le 17. — Une dépêche de Tokio annonce que le 12 juillet une explosion s'est produite à bord du vaisseau de ligne Kawatschi (21800 torujes) dans la baie To-kukama. Le navire s'est échoué. On compote plus de 500 tués. ALGÉRIE L'ETAT DE GUERRE Genève, le 17, — Des journaux lyonnais annoncent que le commandant en chef de Paris a, le 12 juillet, à la suite de certains événements, proclamé l'état de guerre sur Alger et Tunis. DANEMARK DEMISSION D'UN DIPLOMATE RUSSE Copenhague, le 17. — Le représentant diplomatique du gouvernement russe en Scandinavie, M. Worowski qui est rentré . dernièrement d'un voyage à Moscou et qui réside actuellement là Copenhague, a donné sa démission. Pour certains producteurs, c'est une perte énorme. On nous dit que plusieurs cultivateurs ont leurs récoltes complètement perdues. Nombreux son» les petits particuliers dont les légumiers sont à peu près anéantis. A Statte, on a constaté uuo couche de limon» de 0.20 centimètres d'épaisseur sur le sol. L'eau envahissait les habitations et les caves furent inondées. A la gare du Sud, la ligne do chemin de fer fut aussi en partie inondée, et mercredi matin, une épaisse couche de terre la recouvrait Dana la région Les nouvelles qui nous parviennent des localités environnantes sont réellement pénible». A Bas-Oha, la quantité d'eau tombée fui telle, que les campagnes et les routes étalent complètement inondées. De nombreuses habitations ont été envahies par les eauxt Chea M. Michel, à Oha, les occupants de la maison durent se réfugier à. l'étage. Les récoltes sont en grande partie liâchées par la grêle. A Ampsin et à Amay, lo désastre n'est pa» moins grand. C'est un fléau qui s'abat sur toute la population. A Couthuin, on nous assure, de très bonne source, que les champs d'avoine et de froment sont, ou bien hâchés, ou bien couchés. Il ne reste à peu près rien d'intact dans les légumiers. Pour les pauvres gens, c'est une véritable catastrophe. Vierset-Barse et Marchin souffrent aussi beaucoup de l'orage. A Royseux (Vierset), une vache en pâture a été foudroyée. La foudre est également tombée sur un peuplier, situé Camp de Carroy, à St-Léonard. D'après ces renseignements, forcément incomplets, qui nous parviennent, on peut juger de l'étendue du désastre. C'est une calamité pour certaines localités et la ruine pour de nombreux petits particuliers. Une commune heureuse C'est,certainement la commune de Tihango Alors que l'orage faisait rage dans les localités voisines, Tihange a été épargnée. Là-bas, en effet, les dégâts sont nuls. c. t. Un orage épouvantable A HUY Localités complètement ravagées Mardi matin, un violent orage sévissait sur notre ville et sur plusieurs communes de la Hesbaye et du Condroz. D'après les renseignements que nous avions pu obtenir, les dégâts causés par cet orage étaient déjà très importants ; malheureusement, ils n'étaient, pour ainsi dire, qu'insignifiants à côté de ceux que devait produire un nouvel orage qui s'abattit, le soir même, sur la même région. Après une journée réellement suffocante, un véritable cyclone se déchaîna avec une i furie extrême sur toute la région. Pendant plus d'une heure, dans certaines localités, une trombe d'eau s'abattit avec une violence inouïe. Des grêlons accompagnaient cette pluie diluvienne, et, des particuliers affirment en avoir ramassés de la grosseur d'un œuf de pigeon ! Comme on le conçoit, les conséquences de ce terrible orage devaient être désastreuses.Mardi matin, à la première heure, nous fîmes une enquête à ce sujet. Le désastre est encore plus grand que nous ne le supposions. Les dégâts se chiffrent par des milliers et des milliers de francs. A Huy, les "côtelisn du thier des Malades, de la route de Waremme et du thier de Statte ont été particulièrement éprouvés. Une grande partie de leurs terrains ont été littéralement labourés par la violence de l'eau. Nombre de plantations de pommes de terre sont détruites. Des légumiers sont pour ainsi dire disparus sous les tas énormes de terre charriées par l'eau qui dévalait en torrents impétueux des hauteurs.Mais ce sont principalement les plantes à semences (oignons, poireaux, carottes,' etc.) qui ont.été principalement atteintes par la grêle. Chronique Soca!s Grave accident de tram Mercredi vers 10 h. 1/2, Lambert D., âgé . de 15 ans, demeurant rue Destriveaux 23, voulut sauter sur le tram en marche, rue du Val Benoît, en face du Château Hau-zeur. D, qui avait mal calculé son élan tomba entre deux voitures. Les roues lui ! passèrent sur les jambes. La jambe gau- I che fut sectionnée et l'autre gravement I atteinte. Le blessé, qui souffrait horible- ' ment, reçut les soins de M. le Dr Pi-gnolet, puis lut transporté à l'hôpital de Bavière, où. il est resté en traitement. Il y a quelques semaines le père de I). - avait été victime d'un accident du même genre. (T.) AU BARREAU. — Les avocats liégeois ont procédé, ce jeudi, à l'élection des membres du Conseil de l'Ordre. Pour le bâtonnat, un seul candidat avait été régulièrement présenté: M° Albert La-Croix. Lo dépouillement des bulletins de vote a donné les résultats suivants: votants 93; bulletins valables 88; majorité absolue 45. M« Lacroix obtient 75 voix. Obtiennent ensuite: M" Gnusé 4 voix; François Piette 3 voix; Van den Kieboom 2 voix; Dubois 1 voix et Servais père lvoix. Le nouveau Bâtonnier Me Lacroix, est inscrit au tableau de l'ordre des avocats, depuis le 16 octobre 1882. Ainsi que le démontre son élection, il jouit d'un grand estime auprès de ses confrères. Election des membres du Conseil de l'Ordre. 104 volants, bulletins valables 104. Sont nommés membres du Conseil: M«* LTIoest-Remy 83 voix; J. Dubois 81; Van den Kieboom 71; Chaumont 70; Drèze Julien 70; Lemaire Eug. 68; Haversin Cam. 65; Uyttebroeck 65; Wille 61; Neujean 59; Gornesse 57; Piette Alexis 5t>; Billon 51; Deronchène 50. Obtiennent ensuite: M«» Décollé 49 voix; Clocs 42; Dupont-Lacroix 47; Sacré 43; Journez père 38; Hansoul . §âi A6! Eâuthfêre 2g;> geguise. 19. ^ (C.> Quatrième année - N' 198 Edition A B C D 88 LE NUMERO ; 15 CENTIMES Vendredi 19 Juillet 1918

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le télégraphe: journal quotidien d'information gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Liège von 1915 bis 1918.

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