Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 05 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zg6g15vk21/
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QUATRIEME 'ANNEE. — N" 2069 L.e Xiimoro : 1Q oentinies samedi 5 janvier 1918. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone ■ Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXe SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28tcr, Rue de la Bourse, 28,':, Téléphone i 6*3 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre L'EIIEH DE L'Oins è l'jlojjieierre « ». BRITLINS COMMENCE À VOIR CLAIR» Tous les peuples qui ont pris part cette guerre, et peut-être aussi les nei Sras, ont été appelés à faire leur exame de conscience. Que de Français, qi a Anglais, que de Belges, que de « bor iiiuropéeins » d'avant-guerre ont dû f 'dire souvent durant ces nuits d'angoii >se : « Ah ! si nous .avions su ; ah i i îious avions voulu ! » « Aveuglement politique, prédominar ce dos intérêts do parti et des intérêt Sur 'es intérêts nationaux, ir cufference, nonchalence, laisser-allei egoïsmc de classe, hostilité envers le corroyants qui nous demandaient ui effort, nous avons tous des reproches i »ous faire, .nous avons tous à frappe: notre coulpe. Peut-être les petits peu pies sont-ils un peu moins coupable; que les autres. Nous autres, Belges, pa «xemple, nous avons quelques excuse! a cause de cette funeste neutralité, dt inous être si fâcheusement désintéressé; i-Ç Ic'ue étrangère dont l'examer •attentif nous eût peut-être appris combien il était nécessaire de nous armer 'Mais notre tâche, à nous, qui apparte-liions a la génération de la guerre et à qui I Histoire demandera des comptes ;ce n est pas de chercher des excuses mais de reconnaître nos fautes de façon à les épargner a ceux qui viendront après mous. ^ Un grand écrivain anglais nous donne J exemple : le dernier livre de Wells traduit sous ce titre : M. Britling commence a voir clair, est le plus sévère des retours sur soi-même. C'est un livre étrange, un peu déconcertant, et qui n'a peut-être pas les qua-jtés de composition, l'espèce de perfection littéraire de certains autres livres de Wells. Mais aucun n'est plus riche de pensées, aucun ne livre plus complètement, 'semble-t-il, l'intimité intellectuelle et morale de l'auteur. Ce roman a» . v*1.eur émouvante d'une confession ♦ cii ^ oon^essi°n de toute une classe' cest la confession de toute l'Angleterre intellectuelle. ,, délicieux tableau de l'Angleterre a avant la guerre ouvre le livre. Quelle bonne vie large, insouciante et facile on mene dans le cottage des Britlin?. en Essex ! M. Britling est homme de lettres ; cest un essayiste honorablement connu dans le monde littéraire anglo-saxon ; il jouit d'une large aisan- , ce ; la maison est toujours pleine d'hôtes de passage, de voisins, d'enfants, lia semaine, M. Britling, après son travail, promene ses hôtes en automobile. ( Le dimanche, tout le monde joue au t Jiockey ; souvent, le soir, pour faire ; plaisir aux enfants, toute la famille et 1 tous les hôtes se travestissent ; puis, t on va danser dans la grange, qui n'est t plus une grange, mais une salle des c fetes de famille. C'est la joyeuse, l'in- i souciante Angleterre, l'Angleterre de M s Pickwick. r ' m ■ ' t * \ M. Britling était avant la guerre un bon Anglais semblable à d'autres bons r< Anglais, plein d'orgueil britannique, '' mais d autant plus disposé à critiquer aprement tout ce qui .se faisait en An-gleterre. En avons-nous connu, des pa- d triotes belges et français du même aca-oit ! Mais la guerre donne à ses cr.iti- P1 ques un tout autre sens. Il ne les mé- la nage pas à son pays. Je cueille au ha- P' sard quelques-unes de ses réflexions, d< non-seulement parce qu'elles donnent là moralité du livre, mais aussi et surtout bl parce que nous pouvons en faire notre ac ; profit ! "l'ji « Trop de sécurité -peut nuire. Depuis m générations, nous vivons dans une atmosphère d'où le sens du danger ce$l-a-dire le sens des responsabilités a il disparu. » d « C'est précisément parce que nous V8-mus croyons tous à l'abri d'une calas- =ni "opfie générale que nous sommes d'une „, violence si insensée dans nos litiges ™ Particuliers. » « Le malheur est qu'ils (les dirigeants) ' ne savent pas réfléchir. Us n'ont pas " \an comprendre que le désordre est me espece d'improbité. Tant qu'un nff, wmme n a pas volé un penny, peu im- qu' 'haiing f"" yBUX qU'Us ffasPille nn *" « Nous ne pouvons revenir en arrière I("ni -I modifier notre type national. Nous ,Ia ' gavons pas écouté Matthew Arnold ■ Ies ms n avons jamais déblayé et nettoyé lf° TL Universités ; nom avons été rétifs les instruction, et voilà où nous en sorti- pou ' " une I Evidemment, ces amères réflexions bler (empêchent pas M. Britling de croire C Im V1°toire et à la nécessité d'une lutte la c F"longée,jusqu'à la victoire ; mais ce- qui Kl , \ a mesure que les seuils s'ac- ont roulent autour de lui, _ son fils est c'es fcSiUr 'e.front de Flandre —, à mesure Fra ^ les deceptions viennent frapper son des r5U9ii britannique, un étrange change- c'csl S se produit dans son esprit : il qui •&it d abord pensé sainement que le tard e progrès britannique; au pays do Lens La situation dans le Cambrésis (Officiel brit.) Après-midi. i Un combat local qui s'est déroulé hic après-midi sur le front de Cambrai proximité du Canal du Nord n'a pas mi n clifie la situation de façons sensible. ie Nous avons légèrement avancé notre h is gne dans la nuit au Sud de Lens. ;® Quelque activité de l'artillerie ennemi >- au cours de la nuit dans les secteur si d I près et de Bullecourt. Soir. '- L'engagement local vers le Canal dt s Nord signalé ce matin a entraîné un léne - repli de quatre de nos postes avancés dan. ce secteur. Quelques-uns de nos hommei 3 ont disparu. j Aucun autre événement à signaler en de 1 leries^ lactivité or^naire des deux artil ; ÂU FRONT BELGE ; Pendant la journée du 3 janvier, faible 1 activité d"artillerie sur le front belqe. Au jours de la nuit du J au 4, JRamsc'appelle a eiô bombardee violemment avec obus toxiques. La journée du 4 a été calme. Le d janvier, des avions ennemis ont Lance des torpilles et des grenades vers un Icerke°S ltaux dan* lu région d'Adin- 1 1 - -VVW-Mr- r I lire en 28 page : Les catholiques italiens et la guerre ; L'effort britannique ; Une révolution allemande ? Les communiqués français ; Contre les ruses boches ; En vue d'une guerre longue. 'j.1™"—■MM'iltim—ma,!! — détruire le militarisme allemand : il finit par tomber dans une sorte de mysticisme humanitaire : « Vouons-nous au service de l'humanité, dit-il, mettons-nous dei toute notre âme et de tout notre esprit à l'élaboration et au perfectionnement des métho- .®. 'a démocratie, et à l'extirpation définitive des rois et des empereurs, de la prêtraille, des bandes d'aventuriers, 1 des fripouilles et des accapareurs oui ! ont fourvoyé l'humanité dans ce boùr-bier sanglant où nos fils ont sombré et , 3u nous nous débattons encore... Edi- 1 ions sur les ruines présentes la paix de a Republique mondiale. Que ce soit r îotre religion, notre fonction. » « a C * * c Serait-ce donc à cette rêverie de so- t lialiste internationaliste que doit abou- 1 ir l'examen de conscience d'un libéral ■nglais? Je veux bien que le dernier ivre de Wells soit plutôt l'exposé d'un £ tat desprit que la confession de l'au-sur, mais tout de même, il semble bien " ue les rêveries de M. Britling expri- , lent les opinions de l'auteur. Ce qui oi b passe en Angleterre pour la généra-on d intellectuels à laquelle appartient ie vells est, hélas ! ce qui se passe chez r-)us les intellectuels de la même géné- n ition, dans tous les pays qui, comme Si Angleterre, ont connu depuis si long- aj mps I©s douceurs d'une civilisation P£ rge et paisible qu'ils ont perdu le sens •''' .1 danger. Us voient les faiblesses de 5° urs anciennes conceptions de la vie tree qu ils sont très intelligents, et que guerre les a réveillés, mais ils n'ont t, is le courage de tourner carrément le ml >s a leurs anciens rêves. i La paix universelle, un juste équili- an e entre les nations, consacré par des so; cords raisonnables, par un statut ju- ! lique solidement établi, eh ! sans T',' ute, c'est co que nous désirons tous. vlt us avant de songer à cela, il faut son- sa r à détruire la puissance du peuple 'r~{ i ne conçoit cet équilibre que comme consécration de son hégémonie uni- d'u rselle. tés [1 y a, dans le livre de Wells, un per- mit mage qui nous paraît bien plus sage I e le pauvre M. Britling : félicitons- spr us que ce soit un Belge, un réfugié mê inveh, M. van der Pan t. dia M. van der Pant, raconte Wells, ne îblait éprouver aucune colère à l'égard Allemands, mais il les considérait ma-?stemen/t comme des êtres nuisible? il s agissait d'anéantir. Il se posait non accusateur, mais en simple narrateur, ivait l'air de ne vci.r dans l'invasion al-ande qu'un mauvais accident arrivé à mai 3elgique et à l'humanité, accident dont lan( auteurs devaient être détruits. Ses ratt pos donnèrent à M. Britling- l'impres- gne; i que dans toutes les caves de Bruxel- raP] et d'Anvers, on aiguisait les couteaux re-nt r le jour de l'inévitable retraite, avec pose résolution d'exterminer l'envahisseur, un j i trop profonde pour être vindicative p. c. ette conception de la guerre, c'est Dl,"d! onception saine ; c'est celle des gens pre* ont vu les Allemands de près et qui lonti vécu dans leur odieuse compagnie, t celle des Belges, des Alsaciens des nçais du .Mord et de l'Est, c'est celle soldats, c'est celle des jeunes gens; . celle de M. Clemenceau, c'est celle nous donnera la victoire, et plus t°" , peut-être, h Société des Nations. ir° ; ; LE REVIREMENT S ACCENTE chez les maximalistes l LES SOVIETS CONSTATENT LE CYNISME ET LA FAUSSE! DES Gommons ALLEMANDES * — s s Les accepteroi Le malentendu que nous signalions iiii J entre les maximalistes et les Austro-Ail inands tend à s'aggraver. Une dépêche r ; Sllè en dernière heure et publiée par (( Siècle » d'hier a apporté de nouvelle précisions; les informations de la jourm s accordent à représenter la situation con me très tendue. Kameneff, le chef de la délégation rus-? a Brest-Litovsk, a rapporté de là-bas i j mémoire précisant les conditions auxque les l'Allemagne est prête à faire la pal séparée. Après la lecture de ce rapport, ce fut a" Comité central des Soviets, une explosioi de colère et d'indignation. L'Allemagn jette le masque et, comme nous l'avons di hier, réclame en vertu de certains vote, truqués, 1 annexion de la Courlande, de h Lithuanie et de la Pologne. Trotsky lui même, peut-être pour n'être pas débord' par ses amis, a dû qualifier les proposi lions allemandes d'<c hypocritement paci fistes ». Les Soviets ont déclaré les demandes allemandes absolument inacceptabl -s. Radek, qui en sa qualité de Socialiste hongrois, connaît bien les empires centraux, a appris aux maximalistes que les régions occupées par les Allemands .,-ont gouvernées sous le « régime du poing fermé ». Les maximalistes seraient-ils sincères et auraient-ils sérieusement cru aux beaux principes allemands ? Une petite enquête à propos de la Belgique, ou un quart d'heure entretien avec M. Vandervelde lors de sa mission à Petrograde aurait pu cependant les édifier. , semble bien que la grande masse des bolcheviks soit composée d'iliummés sincè"* res; il#est certain aussi qu'aux prises avec les réalités de la poli tique une réaction se fera parmi ces avancés. Mais il est imposable de douter que les dirigeants sont r r Tuis corps et âme à l'Allemagne. Reste à savoir si leurs partisans les suivront ius-ju a la consommation de la trahison, où «j ^énine et Trotsky réduiront savamment la îussie à une reddition -sans conditions Tc: îous restons .sceptiques. Il y aura du ti-iage, on se querellera même entre bolche-iks et Allemands mais on ne rompra pas. En attendant, le ton est extrêmement QT7iP Pdaîls Ja presse maximaliste. La Volksfrade », le journal de Ra.dek, s'élève ontre « le cynisme et la fausseté des con-itions de paix allemandes », et le's « Ives-:a », l'organe des Soviets, reproduisent Dut au long cet article très violent. La maximaliste « Pràvda » écrit : allemallds ne marcheront pas )ntre 1 armee rouge cle Russie ; lis conclu, mt urne paix des soldats ■Messieurs les impérialistes qui semez ie : tfit, vous récolterez la lempéte. £'• ?n fi*"®51®- le général Douklionine a été 1 n oublions pas que les marins allemands : it jete. leurs commandants par-dessus bord. 1 Los Soviets ont rappelé d'urgonce tous ' urs représentants aux armées pour faire ! pport sur l'état des troupes du front en î ie dune reprise des hostilités. Enfin 'es mets ont lancé au peuple allemand ui c '.Del solennel, invo-quant la formule de ux de la majorité du Reichstag. Cet ■ 1 sera sans effet. Le 20 décembre, le » mte Herthng a convoqué chez lui les lea- „ rs de tous les partis allemands, leur a posé la ligne do conduite arrêtée par , JKmagne en vue des négociations russes. . manœuvre a été approuvée à l'unani- r te. 1 ~>n le savait, les Allemands ne sont anti- e nexionmstes que quand les annexions it impossibles. a vous continuons à croire, de la part de j: 3tsky et Lénine, à la comédie. Bolche- le s et Allemands vont se brouiller pour la ai erie. Conséquence espérée, l'Entente se ot iprocherait des maximalistes. Ceux-ci se- v ent libres de reprendre chez les ennemis pi 1 Allemagne leur propagande en favo :r ci ne paix « sans annexions ni fn'demni- Qi » et surtout contre une guerre écono- io jue, suprême terreur de l'Allemagne. di a est le danger à éviter, pour ie Ka.i- d® Et pour y échapper on sacrifierait erl no les perspectives d'une paix iinmé- ve te avec la Russie. Il PERCY. les LA COMEDIE d'< DE LA DIETE DE GOURLANDE qu OU Berne. 3 janvier. propos de la nouvelle, de source aile- à »de, d'après laquelle la Diète de Cour- DCo le aurait voté, par 17 voix contre 10, !e cil* achement de la ^onrlande à l'AUema-le Bureau de Presse letton, en Suisse, d'à )elle que ce que les Allemands considè- tin comme la Diète de Courlande se com- ^i: de 49 Allemands et de 28 Lettons dans ou )ays qui ne compte cependant que 3.75 ÎV d'Allemands. es- 3n ne saurait par conséquent sans im- pul înce admettre^ que cette Diète soit l'ex- dire sion spontanée et véridique de la vo-B coït î populaire. » — (Radio.) fois ail: TROTSKY OFFRE D'EVACUER con LA PERSE C3 i ville Londres, 4 janvier. recc annonce de Petrograde que jeudi, —->ky a envoyé une note au gouvernt*- de la Perse, offrant d'entamer «I-^s \Q~Z. nations pour le retrait des tro ljnp.c i »î-ils néanmoins ? >r occupant les territoires persans, à coni 3- non que cet exemple soit suivi par la Tu 3- quie — (Radio) e ?s LES MAXIMALISTES '® RECONNAITRAIENT LA REPUBLIQUI l~ ukrainienne e, Londres, 4 janvier, à ' Suivant un.e dépêche de Petrograde. 1, - commissaires du peuple ont décidé d'emr, ï ger des pourparlers avec l'Ukraine sur ] base de «t reconnaissance de la lîépuhl lit,^ramienne et de Ja liberté de mouv. ment des troupes bolchevistes contre KaL ; | aine. — (Radio.) ; LE GENERALISSIME KRYLENKO i QUITTE LE QUARTIER GENERAL i Londres, 4 janvier. Des informations de Petrograde font cor ïaitre quie sur la question des prisonnier de guerre, discutée à Brest-Litovsk, les dé lègues reclament l'abolition du travai obligatoire. L °1i,™aP.de' d'a"tre part, qu'à la suite di complications survenues à Brest-Litovsk SetS°ASoYe quitter 16 Qaartio] " " —^vww— An lorîejoijr [a Fsiri Les Belges à Polkestone vont inaugurer on monument à la mémoire de nos soldais Nos compatriotes réfugiés à Folkeslone ont eleve un mémorial à ceux de nos sol-dats qui sont morts dans l'hospitalière ul-e anglaise. Un de nos amis nous adresse. sur ce sujet, des détails que l'on lira avec înteret. Dès le 2 novembre 1914, un groupe de Belses -réfugiés à Folk-estone, à la tête du-auel se trouvait M. le c.oionel J. van Zuylen do Nyevelt et Si. le oommandant van ^perseel de Striliou organisa une collecte dont le produit devait servir à dôn-ner aux soldats belges, enterrés au cime-rt'w tt sh°1T,cli.ffe. une sépulture digne n» «m- -"* g day organisé au début îv fi?'-",1 ST^sir l'encaisse oui s'éleva bientôt- a la somme de 200 livres. -Mme la duohesse de Vendôme y contribua pour une large part et ne ménagea pas ses encouragements aux organisateurs 3e c-e beau mouvement. .. D?s circonstances fâcheuses retardèrent exécufcon du projet et ce ne fut que vers a fin de 1916 et grâce à l'intervention éner-vir ue de la Ligue des Patriotes (section de olkestone) qu on s'achemina vers la réa-isation. M le baron J. van Zuylen se mit n rapport avec l'autorité militaire an-?vec la meilleure grâce et me arfab.lite a laquelle elle nous a habi-ne. accorda, à perpétuité, une concession le terrain au cimetière militaire de iliorncliffe. M..Charles Hargot, ingénieur des mines * + eSe' " Prl6 d'élaborer les plans, qui ont exposes 'depuis plus d'un mois à l'ad-ï.) à"on de nos compatriotes à Folkesionn tous ceux qui connaissent l'endroit où enge la cn-pte surmontée de son obé- , sque en granit d'Ecosse s'accordent sur ' effet imposant que produira ce monu- ï bords de Ia mer' 'l Sandga to ? ■ a Hythe. J; Le compte-rendu de l'inauguration, qui r ™î;»S?disan3 .deuxième quinzaine de P . V18' renseignera nos lecteurs sur i travail accompli Par les deux hommes „ il furent les exécuteurs de cette nobla S •nieption. D un côté, le colonel baron .J m Zuylen fit toutes les démarches au- . es des autorités anglaises militaires et S nies et sollicita le concours financier des ?, -Iges réfugies de toutes condition» Pins. ,J signaler, en passant, qu'un de nos in- „ istnels qui desire dans toutos ses gran-s libéralités conserver l'anonymat, a t. core une fois, en cette 'circonstance ou- ,,, rt largement les cordons de sa bourse ? me suffira de dire que ce compatriote • de toutes les œuvres belges où il rend . plus grands services, toùt.en refusan1 'V treaux honneurs, pour que chacun dise c? - c est du " Mayor belge » de Folkestone ?c 5 nous voulons parler (titre qu'on lui la n bue dans l'intimité). Vautre part, on ne pouvait s'adresser ilu.s compétent que M. Charles Hargot ar ir mener à bien i:n travai! rendu d'flfi- pa et ingrat par les circonstances de la j J n e et la difficulté de trouver une main- . "vre habile. Rien n'arrête notre dis- ,mi ^ne compatriote liégeois, lorsqu'il s'a-d'arriver à un résultat utile à la Patrie , ( a ses glorieux Enfants. tc ous savons déjà combien cette œuvre ra< sympathique aux autorités et à la no- ce ition npglaise de Folkestone et nous A1' ms dans un prochain communiqué " iment nos Amis Anglais veulent une me de plus, montrer leur estime à leurs za'. -s belges et leur prouver qu'ils ont "ai pris que le but des Belges, en érigeant 1 Monument, était, aussi de laisser à Ja à 1 de Folkestone une marque de leur Pro n naissance ma __ on - - p0r Un violent incendio a détruit, à Calais ccu irag^o autoinob;ie de M. Adrien Debuirre seir jniiie francs_d_e, dégâts! laq.i J M HOLLANDE TOUJOURS STOCKHOLM etla question de l'Escaut „ W1 ^ I? • Stockholm aux socialistes des pays de Ull Jfllimal de La Haye dit nue celle '-Entente afin de les engager à <i recourir ^ à tous les moyens pour triompher du refus question (leniailde uue solutiou, mais d®® passeports ». Il S'agit d'obtenir par la nue ipc lien* rivoc H>1 fi, ,l„! «union d'une- conférence internationale ^ liue Itj, utux rives (lU iltuve doi- socialiste que l'éventuelle paix séparée de C vent l'ester holiailflili^c 3 Rlîssie.a.vec les Empires centraux soit r , , . "«"«l-U'ÎIitS transformée en paix générale. 11 faut que rl,t;:fPOT!anti!^r"a1 "e la Kaye, ■ De Stan. pa-r 'j1 réunion de l'Internationale « la cemhm' nnPffii0 son nuliléro clu, 3 dé- v°ix des représentants des classes ciuvriè- quSn de l'Escaut a"iCle £Ur la ^ ^ tIaUB leS ?ays Proclame la i.aix gl- !3n vuici la traduction : t P^P'03 "• Puisque les gouver- m ♦ i - nements manifestent « leur mancioe de vo- concMnfl'esr n,tUn', autre.^is 6n lui lonté <?e la Paix ». " faut que lis peuples • J, j ?,a pas ete exempte du eux-memes entrent en relations les uns 1 K 6 d? cctuPal'le égoïsme. r avec les autres dans le but de réaliser "m :'- ,■N'dus avions en vue, non seulement la médiatement la paix cénérale Bien en- n,otJe c^te. mais pertinemment tendu, comme le remarque le Temps les ccncÛ'rrrtencePeCher AnV6rS de D0US fair« la PeU?IeS »• C0 sont dirigLntsT'l'In-ata , ternationale ouvrière dont tout» lWrtirtm pendant nue'^iddeI'bou'Tg Aorissait, ce- dans tous les domaines s'inspire de la a AntSL' be P0lussait dans les rues hame de elasses et méconnaît svi^ttoiàti-llîta, ... - quement l'esprit national; la paix iuste Envers -mS a.c»t;te situation et « qui délivrera le monde en une même fois s D.flf „e, „!ff préjudice subi:. de la guerre et du militarisme », ce serait - nni- ^ conclusion de la cet'e paix des maximalistes russes devant 1 ront' finalernel?!1 a laquelle les neutres se- Permettre au militapisme prussien de se " et à S tïu L^.nW*S " prendre partie dresser '^"P'^nt sur les ruines accumu! - ILt actuelle notre gouvernement ne se lees par l'anarchie - la question1 de rSTSît'r^Tl^0 dreV^^ français, M. Alexan- certainement prendre m TOns^'dérafiTO une ^?rdma,re„d'™Pud,™ce riu';i refuse de ; dUAnvers.qUi ^«-ebissement en êtreVute^gf^S^îr^pt : tionaïûr ^^aut1 ne^eutltr^ n-aviga-oause e pCUt etre mise en Huysmans l'a affirmé avec beaucoupTluf L'embouchure de l'Escaut est mît™ «f ..aU(ia<:e et de cynisme dans une inter- tout ce qui touche aux "dispositions mili- allemand ® na"uère à un îûurnalista tairas concernant l'Escaut doit, de ce fait r • rester a nous d'une façon intangible et or- l .loljr.naiix anglais ont alors relevé son sans aucune restriction. appel à 1 émeute adressé aux ouvriers des - En aucune façon il ne peut être permis £ay®,.u ■ 9" annonce cependant au- a quelque puissance que ce soit d'exercer V?uo ,e Lab°nr Party a (invité M. un aroit militaire quelconque sur l'Es- - . -lysinans à une conférence so- caut, pour autant que celui-ci se trouve S3;}?4® interalliée qui doit avoir t eu à sur notre territoire, et ce aussi bien sur foUlP°eara.Ie .22 Janvier « en guise de pré- la rive gauche que sur ia rive droite a . reunion d'un congrès internatio- Aucune compensation, de quetaue na- ■ ^Présentant le monde du travail et du ture qu elle s»it, ne pourrait jamais ne ?me ns les Pays a-lliés, neutres et fut-ce qu'un seul instant, nous faire rlren- t, ure paareOle projet en con «itérât'on - 1 • Camille Hu3>-smans a accepté l'invi- | De la frontière de la Belgique jusqu'à la av« empressaient. Son action de- mer. 1 Escaut est un coors d'eau qui lait S"? te"x ans d1t assez ce qu'il compte partie de notre territoire néerlandais Et lr faire en Angleterre... — Stylo. f ®^t Pourquoi il faudra que les nouvelles .... fortifications qui ont débuté par le fort — sïccessfveme^^'usqu™!! p«e Pp« e" = trémie de la frontière. LA f¥HLSTA!IRE Ix'ENF'KH SOCHE — SBMIIENT IlSTMITEIT W PIISOSIÏSS lia teisioi) de? t H8stii.es d'ftygièi)®». - te respect de ia digçité J|tin(aiqe ■ ta iport pour ceïi; qui oqt froid «i iaiii). ■ te poteau î eoipe ef|ez les §aù^age? Ce qu'on va lire n'est vas de in uha»*»,... n. , missantes de vie et d'indignation - que nous ' ■' ~~ pe~ évadés des geôles allemandes. Ces poignantTrM^ Z t Pionniers rien, hélas ! Ils prouvent au moins ■ , aous aPPrennent supplice du poteau, par exemvle était ar,*!?1™™ nont,Pas changé. Le de cruauté,. jusqu'en juillet 1917. (4 ce moment ' VAU, raffinements paix...) Rien ne peut dépeindre la haL ^xZiàhïe nî.T?™ V^K de lemagne tous ceux qui ont routier' -r,nr P q nt vouee a l'Aides pays occupés ou de la géhenne des camps '^pritSers^ l" ^ Les Allemands affirment, nous dit le était 1-iv». .i a- ■ , ,-rentier récit, (fue toutes les mesures d'hy- ma s ri-n ri. dfsmrfeetee soigneusement lene sont puises en faveur de leurs pri- Dans , ' inniers. En effet, tout, « théoriquement soirS médi^.. v jarnp, au « lazaret », les ciste et est appliqué; mais de façon si S réconforté?^ .?u-f(fiSailts ; mais izarre, quil est périras de douter de l'ef- Wessé * neine^ lï donne au :acitc des mesures prises. Un exemple : une'baram^ rtt ' 'i ait rem's dans i mars 1915, au camp de Giessen, à la réft-imf nue les P et. soumis au même * compagnie (soit 5 baraques occupées nart ri,, ■ l^isonniers. La plu- ir des Français ,-t des Belges), la vermine proie fLiJe nnm- if i a,ffaiblj. il était une ait totalement inconnue. Fnini„ io?t? tuberculose. Arrive un transport de Russes, pauvres cas de camP d'Holzminden, un :ns prisonniers depuis le début de la que 17 P» 'h 'L produisait à la bara-lerre et manquant de tout : ni linges de sentinelles Wnt consignée ; deux change, ni savon, ni souliers (beaucoup „ pendant n'n ^l Tœ -a"x Portes et irchaient avec des chiffons enroulés en rc-nt resw •" Ss Prisonniers « du- use de souliers). Tels qu'ils étaient, sans prenant dans la baraque i désinfecter ni leur donner le moyen de très „ n,,J i>L" ,?eulfment Par les fenê-laver, ils furent logés dans les bara- fermés dons cent hommes en- es. r.» "ans une petite baraque, ayant de 2n quelques jours, tous les prisonniers ver „P°Ur ^ " mais non Pour se la-lient couverts de vermine. Ce n'est qu'en Dix nouveaux cas c - ■ t 1915 que les Allemands commen- ques vaccinations furent fai^^M1 r ;ent a desinfecter. Naturellement, sur mie fut enfin conjure epide" j individus affaiblis par les privations An nninf h» ,. vermine s'était multipliée dans d'in- était iustifiée vr»"6 con,tafi101i 'a mesure lyables proportions. "îfiprlslf'!e; MfIS avait-on le droit de ra- )ans ce même camp, arriva en février pas les isole?6^ ,hom™'s ? Pourquoi ne ■tie.nVU' dG Ch'U3 be^V0nt jS faiSaiS nTmr°i;^"°-P«n~ir];aef^.! ' .'affaiblissement causé par le manque de' lavè'r £7 le "îoy<in de se laver et . nourriture, le froid et l'humidité déter- consf-^ne l, A" b,out du mois 'le ' îèrent 1 éclosion de pneumonies, de ^ ' aqu? et,Ies habitants étaient nehites et de nombreux cas de tvphus ve™ine que l'on dût les dés- uand un cas de typhus se présentait, Huecler-nalade était laissé couché dans la lia- " Dellkatesse... » ue, pendant plusieurs jours, jusqu'à . Jusqu'en juillet 1915, aucun moyen -te que la maladie soit bien caractérisée, lutter contre les poux n'existaient Tout lo rs seulement, il était transporté à la monde en avait. Ils étaient nombreuxV™ mer ,, de la compagnie et de là (seule- Point d'être le thème do la plupart des ît quand le cas était grave) au « La- chansonnettes du camp. Vers H miinili'J? it ». Notez que clans cette baraque lo- grande nouvelle : on désinfecte ' Not.'^èii, -nt, pêle-mêle. 200 hommes ment, le procédé fut a^nli<w J/ÏTr îs médecins du lazaret arrivaient alors lité. Tous les hommes du cimri eurent1'Wf i baraque, et demandaient qu'on leur le corps passé au rasoir Cette mémti^ï luisît la paillasse et la couverture du étant nouvelle pour les coiffeurs kï î ade Ces objets étant rftèlés à d'autres, pures furent noXeuIes Pormi ie les retrouvait, pas toujours. Qu'im- sonniers se trouvS des cnnT,^ Pr'l 'erture ^St^l^'clrlml,^ malade était cense avoir dormi j Les vêtements étaient passés à l'étuve,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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