Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 02 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sx6445jm4m/
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20* ANNEH.'-- - Série noHvens - N° 142 Le numéro : 10 Centimes Vpfidrp/li 9. avril lQlîï ; RÉDACTION & ADMINISTRATION $tw ma ia la Bonrsa — LE HAVRE 1 Téléphone : Le Havre n° 14.05 Sirssisur : fSHBàSS SE5SA7 Toutes l*9 communications concernant ta rédaction doivent être adressées a8% rue de la Bourse, Le Ilavre. LONDOIM OFFICE: | 21, Panton Street (Broadine3d House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franoo 2 fr. 50 par mois. » 7 fc. 50 par triment»*® Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6d. par mois. » .... 7sh.6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnslles : Sur le Continent: Les 3 lignes 0 fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. Oootldien iseioe oaraissaol eu Havre Ce que «s veut pis... I la Belgique? - Noire confrère et compatriote M; L- Du mon^-Wilden. intitule un article quil u°rvno auMalin eu 31 mars : « Ce que ne veut pas 'aLafegi<p»i Va&te toi, r» veut .pas d'à-grandi ssement territorial II lo sait, il en donné fi paroi» Tout au plus se résagne--nit-cllo à accepter n des recHi lications de frCTitîèro qui foraient rentres* dans la com-îrsuwitM belge Montjoie, Malmèdy, et les ffuelqnes volages wallons do 1 ancien pays {(o Liée® mi ont 616 annexas en 181 o a la. lv.'i îissci rhénane ». La grande- majorité uses Belges et des hommes d'Etat belgts, tou-fi.iiàs selon M. Dumont-Wilcten, rofc«scfait énergique ment tous Ie3 autres territoires qu'il {Hoirait aux AttiéSj après la victoire, d'offrir à leur pays. Môme par égard pour M. L. Du-monfc-yVil-' è'en r v.us ne rouvrirons* pas la polémique 'oft non» avait attiré un retcnlissaint discours do M. Vandervelde. Mans ce n'est pas -.recomnwaieer ce combat, qui deviendra un 1 jour nécessaire, (jue de Uomareder à nollre distingué confrère si la majorité- du peuple ■i •.. d la (les lionisnica d'Etat du ltiâ ont donné ma r dut do parler 'en leur nom. Cé n'est pas l'-e.fîenser que de rtonier mu'il ait le moins dm mande qualité mr cela. Qu'il nous jrrmcWc donc de ree-1 kilrr le tilire de son article. Quand M. Du-1 tnon'l-'Wvïdcn écrit : ce que ne veut pas la Belgique, cela signifié, cela no pciut s*gm-.'-fier que ceci : ce que ne veut pas M. Du-' mont-WUden. . « Cî'ést quoique chose •assurément que ï<jpi-' T'jiwi: • (ï'H;ri joHimàliste de talent, probablement -dT^CGord» av.co le groupe littéraire dont •il a éi'-ô souvent le peine-parole. Maïs* que [■o pub-Hc f-raai.çais ne s'y trompe pKxamt : cç : ra'r-st pas la majorité! dès- Belge»; ce n'est m<s la majorité des hommes d'Etat belles. M Ivm:'e Van (Serve;]de> lui-même, le iciil hommo d'Etat belge qui ait donné publique-' ment son avis sur cette épineuse ouestKin. n>sl pas alhé si loin, dans la voie du renoncement, quio notre confrère parisien*. £cs sppatkte aafricafac* M i» } Tter. •.-outré 'hier au Havre, deux Belges arrivant eu tlrone ngne des Ktats-Unis où us sont étacuis depuis nomtrre d'années." . — Eh ! Dien, «eur uemandons-nous, quelle est actuellement l attitude do l'opinion américaine ï . — Excellante, nous répondent-ils. La cause des a.t.es y |vauv maintenant des sympathies il peu près gén-èraues et in Belgique, Mie. a vraiment conquis tout le monde.<-« est iu®i>inl nue tics rtiuériciiins-Mlcmands même donnait largement .poiu* notre pays. Un Allemand authentique nous a apporté avant notre a^wn ».se piemo de souliers pour les enl'àr, . -ges. * — Et à quoi faut-il attribuer-ce mouvement unanime 1 ' — Au fait que je» Américains, gens réalistes, ont très bien comm'is coimment la question s'est posée pour la Belgique. Ils ont compris les obligatinns de la Bel-gique envers les puissances, ils ont compris JCS devoirs d ■ * tances envers la Balgl- • ne et ils ont -compris aussi que Jos Belges no pouvaiei.i t ^^s se uaiire. Indépen- ; dannment de toute question d'honneur,à sup i poser même qu'ils eussent livré passage ans j Allemands, ils auraient, eu affaire plus tart 1 aux Alliés. Les Américains ont paitfaitemœn : compris cela et ils ont compris aussi qu'i ' n'v anrait pas de paix pour l'Europe, si l'agression do l'Allemagne contre 1-a lialgiqui restait impunie. Kt-voilà pourquoi les Amô rieains ont défini ''vement pris attitude. Pow eux, c'est une affaire réglée et il n'y a plu< 'rien qui puisse les amener à l'examiner d< 'nouveau. Et croyez bien que cette eom-ictioi arnti icaiué se traduit par des actes. Dans nia paroisse, nous dit un de nos in lerlocviieurs, qui est curé dans l'Etat du Dé i l oit ia première quête pour les Belges i rapporté li.000 francs. -Remarquez que c'es nue petite église d'une paroisse pauvre e que lo môme' mouvement de générosité s'es alfirmé dans tous les Etais. Nous connaissions déià -par radmii'abt iHon de secours dont bénéficie 11 Rolg: : depuis huit mois l'étendue de li générosité américaine. Nous sommes heu jeux d^ voir qu'elle est inspirée par uni sympathie qui ne se contente pas de nou ptairiiire, mais nous rend justice La ■ >- onmiisso-hce contiactee par les Bel ' ses envers le peuple américain en sera d'au "tant plus profonde. % — l'cpiitM suisse e? la pmi UN ARTICLE SIGNIFICATIF d'un journal catholique de lj suisse allemande Très symptômafique cet a-rliclc do la eu thi liqùe « Baslcr VolfcsbHut » : . Nous estimons quela -Suisse tout entièr 'dew.'iit prendre le 'parti do la Belgique. L ''Coi'ivîètSOii se répand do iplu-s en plus que 1 pot.it, et courageux pays a payé de son San pour nous, malgré nos retalions arnicait avec l'Allemagne ; si la capitale de la Frar ce avait été à Lyon ail lieu de Paris, nou aurions subi le 'sort de la Belgique. Il es indéniable que chez nous les sympathie françaises <se sont considérablement accru -"; 1* à causé do l'opiniâtreté et du courage h< roïques avec -lesquels l'armée républicain détend le sol natal français ; 2* à cause de procédés allemands envers la Belgique, q. ont produit dans toute la Suisse une imprei sion très pénible et refroidi bien des sympt . Ihies pour l'Allemagne. » Le journal catholique de Bâle exprime 1 ■■line opi'iioh qui est maintenant loin d'ét-r isolée dans la Suisse allemande. Après le -lénèTi.res qu'ont pu faire les .mensonges de ' presse -allemande, la ktmiôre se fait et do 1 lumière nous n'avons rien à craindre. Attei dons donc l'avenir avec confiance. La cimlation à travers la ieffppe Un n avis » du gouverneur général von Bissing a été placardé sur les murs des villes belges occupées. Il est ainsi conçu : « A cété de mon désir de faire revivre le commerce et lo trafio dans le pays, j'ai mon devoir militaire qui m'oblige à arrêter tout espionnage de l'onuemi et à empêcher les Belges en âge do peu-ter les armes de quitter le pays pour aller s'enrôler dans les armées ennemies. Si ce devoir militaire m'oblige à imposer certaines restrictions au mouvement , du public, la faute en est en grande partie à telle partie de la population qui favorise les tentatives susmentionnées. En conséquence, me vois, à mon grand regret., dans l'impossibilité d'abroger les presci-iptions touchant les passeports dans les provinces touchant aux Pays-Bas, notamment dans : la province et position fortifiée d'Anvers ; ta province de Limbourg ; l'arrondissement de Liège avec plaça fortifiée ; l'arrondissement de Ver-viers, de même que dans la contrée touchant à, notre front de bataille, l'arrondissement de Tournai. Dans toutes les antres parties de mon gouvernement, !e veux — confiant en la loyauté de la population — lever les mesures restrictives du passeport, excepté celles touchant la circulation des automobiles. Pour la partie du territoire soumise à l'obligation du passeport, il est imposé l'obligation d'un « laissez-passer », pour la circulation en automobile, en chemin de fer, on chemin de fer vicinal, en bateau, à bicyclette et en voiture (celle-ci seulement en dehors des agglomérations), et celle des piétons ( au delà d'un cercle de 6 kilomètres de rayon, autour du liieu de leur résidence).Pour qu'il soit possible d'identifier toute personne rencontrée en dehors des agglomérations, en général « toute personne privée appartenant à n'importe quelle nationalité » âgée de plus de 15 ans, sera tenue de se munir d'un « certificat d'identité » et contenant sur un formulaire à se procurer ici : les nom, domicile, lieu et date de naissance, fige, profession et photographie du porteur ainsi que la signature engageant la responsabilité de l'employé ayant délivré le certificat. Los prescriptions existantes' touchant les rapports entre la Belgique et l'étranger, de même qu'avec la î-cgion d'étape et d'opérations, restent, en vigueur. J'espère que mes efforts en vue de ranimer le commerce et l'activité du pays, efforts qui témoignent de ma sollicitude poiu le 'jien-êfme et la prospérité die la population, rencontreront auprès des autorités ot du Public l'accueil et l'appui que je puis on attendre dans l'intéirèt bien compris de tous oi que je ne serai pas obligé die reprendre les mesures restrictive» que je viens de lever. Ces prescriptions sont entrées en vigueuj à partir du 1er mars dernier. » Yaisies itiveniieïîs Dans son numéro du 21 février (croies .morgenbilal-t-, -p. 2, 3° colonne), la « Gazette do Francfort » avait, sous le titre : « Le; atrocités allemandes en Belgique, brandi ui article du « New-York World », qui devai démontrer la fausseté des -récits de cruauté: commises en Belgique par les soldats aile ' mands. Ix) gouvernement britannique oppose à ce article le démenti suivant, reproduit notam ment par le « Standard »,numéro du 20 mari 1915, page 8 : 1 (De l'officiel « Press Bureau ») n Un article .paru dans la presse d'im payi 1 neutre a été .porté à la connaissance du gou • vernement de Sa Majesté ; l'ambassadeu ' américain à Londres, s'il faut on croire ce i article, aurait été informé par le gouverna i mont do Sa Majesté, que les récits faits pa i 1rs réfugiés belges sur les atrocités cornmi sos par les soldats allemands doivent êtr ■ attribués îi l'hystérie on à des idées précon - eues. Il est de plus allégué que l'ainbassa i deur américain aurait envoyé un rapport . t Washington, à ce sujet. Le gouvemenien t do Sa Majesté s'étant mis en rapport ave t l'ambassadeur américain, lient A faire cou naître.qu'il n'y a rien de vrai dans l'articl - en question. » 1 La n Gazette de Francfort » fera-t-elle cor 1 r.aitre ce démenti il ses lectours ? ' Les isdilssîes allemands prêohsaî la ïèmlm UN DISCOURS > DU DLPUTS SCHEIDEMANN ' Les journaux de Berlin parlent longut Iment d'un discours très remarqué prononc dimanche à Nuremberg, par Je député socif liste S-choidemamri, qui a déjà, tenu des di ; i cours fougueusement nationalistes. ' « Nous autres socialistes, a-t-ii dit-, non voulons une paix durable nous donnant l " certitude qu'après la guerre nous vivrons d nouveau en bons termes avec les peupl. 3 que nous combattons actueHement.Notré ti 1 doit être la sécurité de notre propre pays ( 2 la possibilité de concourir sur le mardi ? n.omlial » 11 a parlé onsuitc en termes âlbgieux de 1 - vaillance des soldais allemands : s ii Si nombreux que -soient nos ennemis, t dit M. Scheidcmann, il est cependant prouv s que l'Allemagne aie pourra jamais être vaii . eue au point de vue militaire » L'Allemagne doit tenir bon, coûte qu e coûte, et ne pas se laisser imposer vue p.-ii ■s dictée par la faim, même si le peuple olb i mand devait- subir de plus grandes -priv, i lions. » Après avoir signalé les dangers des di; eussions prématurées sur la paix, il ler-min à a:nsi : e « Ce que nous devons obtenir n'a pas cnci s iv élé obtenu ; c'est pourquoi nous ne poi a vous encore parler do paix.Tous les homnv raisonnables concilieraient la paix demai i plutôt qu'après-demain, mais nous ne poi vons nous déclarer prêts à tomber h genou et à conclure la paix. » Une rassurante statistiqiii Les journaux anglais publient un communiqué .officiel français qui fournit une si (dis-tique comparative des pins intéressante sui les effectifs allemands et français. Nous en avons déjà cité quelques cléments concernant r armée allemande. Vinci maintenant ta substance de ces renseignements : L'effectif ai'emand L'Allemagne a mis sur pied 9 millions d'hommes. Sur tes fronts russes ot français, il y a, à l'heure aél.'iallie, 4- millions d'Allemands. Des 9 millions d'Allemands appelés sous les a îik-s, il îaut déduire : 1*) 5(W.e00 hommes .pour le service des ehe-naii-s de far, la police, les usines miliUtri- 2") SXMOO hommes tués -ou hoi*s de combat, Reste 7.200.000 hommes dont 4.000.009 sur lo firent ot. 3.300.000 disponibles jusqu'à la fin de l'année 1915. Mais ce chiffre de disponibles comprend d'après les statistiques .aîlema-ndes elles-mêmes, environ 800.000 noo-valeurs, et df>ns les 2.100.000 qui restent on trouve les hommes non exercés des anciennes classes, et les contingents des classes 1915, 1916 et 1917 ; il y. aura encore dans -ces divers oontingei.ls des non-valeurs qui -augmenteront encore les déchets, si bien que l'on estime à 2 imitions ou maximum les effectifs que l'A-llemagn > pourra envoyer sur le front jusqu'à la fin de l'aimée 1915. Or, si l'on se rappelle que la perla moyenne des armées aBernamles a été de 260.000 hommes par .mois depuis le début de la guerre jusqu'à la fin de janvier, si l'on considère que les pertes effroyables qu'elle a subies en Pologne ont dû peut-être encore augmenter cette -moyenne, oui se rendra fa ciloment compte que son effort avait atteint son maximum en janvier dernier et qu'elle ne tardera pas à se trouver dans l'impossibi lité de maintenir-sur îo front ses effectifs au irùrne niveau. L'effectif français —X — La l-ïanoe a actuellement sur le front 2.500.000 soldats et toutes les unités ont leur complet en hommes et en cadres. Dans les -dépôts, il y a environ ,1.250.CTÛ hommes, sans compter la classe 1015 dont le contingent dépasse d'un cinquième les prévisions officielles, ni les hommes jusqu'ir-i dispensés et rappelés sous -les drapeaux,dont environ 500.000 ont été, après un examen sé rieux, recon lus aptes au service. Il y a donc actuellement dans les dépôts, en comptant la o'.asse 1915 et les disfoensê^ rappelés, plus d'hommes qu'en Allemagne, et la classe 1910 n'y est pas oncoi^e. \ -— — Toujours lss sSiiffœns papier! LES ALLEMANDS DÉCHIRENT UN NOUVEL ENGAGEAIENT SOLENNEt M. von Bethimain-Hoilvveg a fait éoolc i depuis le jour où, dédaigneusement, il appe-: lait « un chiffon de papier » le traité garan-i tissant la neutralité do la Belgique et sui i lequel le roi do Prusse avait apposé sa si-i gnaturo ; Lo gouverneur civil von Bissing et les ■ officiers prussiens qui sévissent en Belgique viennent, à leur tour, d'afficher le mépris !; souverain que professe tout Allemand dignt . de ce. nom uour dos engagements signés de ; lUÎ. A la suite des instances et des démarches réitérées de l'administration civile : le-mande, un « modus Vivendi » était intervem î avec l'administration des Ponts et Clis'u-s - s-ée3. i* Cette convention, signée par le chef di t ladite administration, disait expressément u MM. les fonctionnaires ot agents d< r l'administration des Travaux publics cont-i - nuoront leurs fonctions dans l'intérêt natio ; liai ot ne pourront être tenus, d'aucune ma - nière, à prêter leur concours, direct ou ijidi - rect, ù des travaux, manœuvres, ouvrage.! i d'art, mesures quelconques cjui serviraien t les opérations de la guerre contre la pairie u Le cas échéant, ils pourront s'absteni: I en donnant à leurs subordonnés l'ordre d. -, s'abstenir de prêter leur concours, direc " ou indirect, dans les circonstances viséci ei-dessus, sans encourir de pénalités ou d mesures de rigueur quelconques. A peine co « moclus vivendi » était-i " signé,à peine nos fonctionnaires l'avaient-il sismé, que l'administraiiori militaire aile mande se substituait à l'administration ci vile et donnait l'ordre d'exécuter des Ira vaux exclusivement militaires, tels que n i mise en état de roules destinées au trans port des troupes et de l'artillerie. En présence cte ces faits, M. Manneback secrétaire général du département des Tra vaux publics, donna sa démission : le direc leur général dos Ponts et Chaussées, M.Bé ' line, demanda et obtint sa mise en dispoui é bilité ; tous les fonctionnaires du serv ie •- actif, M. Maquet, ingénieur en chef du Bra ;- boni, en tête, en firent autant. Et voilà, une fois de. plus, comment le s Allemands respectent leur signature !... \ TaTenire austro-alFemandB i JOURNAUX SUSPENDUS Le (t Vorwaerts » du 29 mars public le a motifs de l'interdiction prononcée pour ! durée de trois jours contre le journal socis „ liste de Dusseldtàf. Ge journal a été frapp 6 pour, avoir déclaré :.1° que la politique a-ll( L "mande est responsable de l'aggravation de rapports avec l'Angieierj-e ; 2" que la pai devrait être signée sans accroissement tel v ritoriat en Belgique ou. en France. Le « Vorwaerts » niwKmoô aussi la suj e pression pour iroi-jpjouirs du journal « Dal na-ù-Zeitung », de Passau, pour avoir publii à propos de la chute de Przcmysl, des atti a quos contre le commandement en chef d l'aimée austro-hongroise ot contre les bulli ). tins officiels. s — Londres. — L'émission de 15 millions d n livres sterling de bons diu Trésor a été oo>i i- verte par a7.974.000i livres sterling de soœ \- nripii' ins an taux moyen de 2 liv res 13 shi lings 11 pence. Dernières Nouvelles ||m ■■MMt'Tif-»^i" M IHWMWWWCOili.« il i >_j « «a . ■ a • LE BOMBARDEMENT DU BOSPHORE Nous avons pris en outre 62 mit-railleuses GCffifflUBique fiiseiêi français PAR LA FLOTTE RUSSE | ot 10 canons. „ ,, . ... , C'EST JAN OLIESLAGERS OUI AURAIT Pans, l"r avril la heurës. Pelrograd, 1er avril. — Le brouillard a nP srnpopM; r, I WTT13 Di! 'Mimes se V^nvil ,-ur te empêché, les 29, 110 et 31 mars, notre Hotte BOMBARDÉ LE HANGAR DE BERCHEM nombreux points du front. de continuer le bombardement. r, , , . Devant Dompierre, au sud-ouest de Pé- Nous avons coulé néanmoins un vapeur Londras, ot mars. — Du correspondant ail ronne, nous avons fait exploser avec succès turc et de nombreux voiliers chargés de « XX® Siècle ». — Le « Daily Telegraph » pu quatre fourneaux. charbon. b'ie une dépêche d'un correspondant, sur la Près (le la Ferme du Choléra, au nord de Dans la mer Noue, notre flotte a bombar- frontière hollandaise, portant que l'aviateur p,errtj-au-Bac, nous avons fait sauter un dé Zoungouldak, KozJa, Kilimli et Erigli, dé- qui a jeté des bombes sur le hangar à Zep- rameau de mine au moment où Vennemi y terminant sur la côte de violentes explosions pelin de Berchem, serait Jan Olioslagers. il travaillait et nous avoirs fait suivre Vexpto- et des incendies. est certain que personne mieux que le « Dé» sion d'une rafale de 7-5. Un poste-écoute al- mon anveisois» ne connaît la banlieue d'An. lemàwl à disparu dans Ventonnoir. ï»TW«rfl ^nvmTTrîfM-n vers ct- ne pouvait réussir ce coup hardi. n.USS Li) BOlS-Lï'j-PllETRM, le nombre LES PROGRÈS RUSSES CONTINUENT D'autre part, il me revient que les Alle- cxnct des prisonniers faits pas nous est de —u— mands ont canonné l'aviateur allié, mais t iO, -dont 'trois officiers. Toutes les contre- Pcirograd, 1er avril (Officielle). — A •.ans résultat — pour lui. Un oKus allemand attnaues allemandes ont. été repoussées. loucst du Niémen, .tes combats continuent serait tombé à la Place Verte, devant <la sta- Ualtaque diriqce contre nos avant-postes Nous progressons avec succès aux envi- tue de Rubens, sans exploser, et un autre DANS LA REGION DU PARROY aurait élé rons de Krasnopr»!. projectile serait tombé au coin de la rue An* menée par un bataillon de la Landwehr. avons forcé, le 30 mars, les Aile- sedrns et de la rue Bmndt, tille m .échoué avec de fortes pertes. mands à se replier en toute hâte. LES AVIATEURS Rt'jLCrhS, an cours de Nous avons fait environ 200prisonniers et t.f^ TYTATS-PNm "ET LÀ GUERRE Ja nuit du 30 au 3i mars, ont bombarde le, nous avons enlevé 2 mitrailleuses. camp d'aviation de Uandzacme et le noeud Dans les Garpalhes, l'offensive continue. ° des i oies ferrées à Cortemurch. Lo 29 mars, nous avons fait 38 officiera et .Mgésiras, 1er avril. — Un transport, orné» 1.750 hommes prisonniers et nous avons .piis ncoin est arrivé à Gibi^afitar avec un r.q.ui^>a* ï \ ri aw v ni? 1017 en ou Ire 5 mitrailleuses. ge -complet, destiné au cuirassé -américain , w ' " TTn/> rV'MiVliA Dans la région des-€arpa«ics, du 20 au 29 « North-Carolma », mouillé dans les eau* iAh2i Sh f b toara. nous avons pris 202 officiers, 16.207 turques. de Bei lini .aimonoe la convocation (le soldats et 8 médecins. On commente d'envoi de cet équipage, classe de lyl7. LES FAITS DU JOUR Les journaux, romains se font l'écho d'un bruit suivant lequel les Etats-Unis lente-raient prochainement., auprès des belhgérants, une démarche dont le but serait a a-mener. la conclusion de la paix. Il ne semble pas qu'une telle initiative aie chance de suc-câs en cù moment. La Société suisse de la paix, appuyée par des cvêques suisses et quelques universités, avait adressé au Conseil fédéral une pétition lui demandant de provoquer Vintervenlion ( des Etits neutres en vue de la paix. Le Con- ! s cil fédéral a écarte la pétition, à la fois par- i ce qu'il juye le moment actuel inopportun et le mode proposé impropre. IWWWVl T.e Novoïé Vrûmia du, 27 mars annonce qu'à la suite d'une conférence tenue à Mal-moi} par les trois sou-verains Scandinaves, une alliance défensive a, été. conclue. awwtw* ' M. Vehizelos proteste contre les communications officielles reprochant à sa politique de compromettre les intérêts grecs. îl annonce qu'il fera prochainement une déclaration sur la politique générale de son pays et que, tes prochaines élections feront rentrer le gouvernement dans une voie régu-' Hère. M. Venizclos estime qu'avec une division de l'armée et la flotte, la Grèce aurait pu doubler son territoire et. que grdee à d'heureuses négociations diplomatiques elle n'avait pas à craindre un accroissement, territorial de la Bulaarie. Le Petit Parisien assure que c'est (lès le mois de septembre, avant 'la bataille de la Marne que M. Venizclos préconisa une coopération de la Grèce avec la France. CWi'WWV La Bulgarie persiste énergiquement dans son irrésolution. C'est au moins la déclara-| lion officielle faite à la clôture du parlement par M. Radoslavof. EGH OfB 1 Le nouveau commissaire général auprès du gouvernement (jcîge , M. Talon, le nouveau commissaire géné-■ rai du gouvernement de la République près le gouvernement belge est arrivé jeudi au . Havre. Il a fait une v isite aux divers mem-. lires du gouvernement à oui il a été pré-. senti par le lion tenant des Gâchons. Le nouveau préfet s'installera définitive-i ment à Sainte-Adresse dans une quinzaine t de jours. Usi lieutenant journaliste décoré Uin de nos excellents confrères, M. L. Van t Ï-Towick, ancien, sergent d)u 10° de ligne, 3 qui avait déjà été promu, soius-lieivlcn-ant > s5u-r le clmiinp do bataille pour sa belle conduite, vient d'être nommé chevalier de l'Or-1 dire de Léopold. 3 Le 8 mars dernier, il se trouvai! à la tête - do s», compagnie d'ans -une tranchée très - exposée à Dric G-racbtcn, près de Noo.rd- - sohoolc, sur 1e canal de l'Yser. i Le bombardement durait depuis 7 heures - et les mairmites succédaient aux marmites, i lorsque dieux éclats d'obus brisant vinrent , tonnelier à la tète le. vaillant officier. On- le transporta il l'hôpital Depatfe, à La - Panne, où l'opération du trépan fut pnati- - q:liée avec succ-ès, — à ce point que le lieu- - tenant Van Ho-o-i iclc se trouve à peu près 3 i ..Halètement rétabli — le docteur Do Bal- - siieu.x, l'éhiii.nent professeur de l'Université de tio'iw&in, qui te scégne, as-su-re que la pa- 3 raiysic d-' la. iombi' -urvenu-e par suite de la commotion di -p;irai i-ra. insens-iblement. Ayant eu coniViissa,uce de la. vaillante (tonduite de îvlce c. ut-rè,re,le Roi s estrendiu à l'iiùoitïil de La l'aune et lui a attaché sur ta p éirine les iignés de chevalier de l'Ordre de Leopokl. a Au nom tilû là presse: belge nous admss-,- sj- , h nicvl.ro confrère Van Hooric-k. nos fé-,, ïie'ilations les-"plus cordiales. (I Mort ds M. l'itigéiiieur Souoy " lui terrible malheur -vient de fraipper s Mme Soucv, fille unique de M. lionry Cos-X termans, directeur au ministère des affai-res étranirères. , . _ , Son mari, M. 1 ingeiueur Soucy, /il» du '- lieutenant- colonol qui dirige les services des dirigeables de notre armée, vient d'être -, enlevé en quelques jours par un mal im- - plaicable. e M. ringénieur Soucy avait fait les pre-mi-ers mois de la campagne comme Chasseur eclaireur * -tepuis il était- attaché aux - a tôlier « Schneicls. ... e II s'en va âgé de 25 ans à pemo, laissant i- une jeune veuve qui en a. à peine, vingt I i- Nous lui présentons, a'nsi ~u'à M. Henry [- Costermans et au colonel Soucy l'expression de nos chrétiennes condoléances. Dans i Soumit officiel le gouvernement allemand avoue une !s clergé lielge n'a pas irêcté la guerre fies îrancs-tirenrs OV'VVWWVWWVVVtA Ce âoeunient a pa.nu. dans le Tijd, jorarmal catliolique hollandais, le lundi. 22 mars (n" 2057-1). Nous le reproduisons, ci-dessous, inwtenso. 11 n'est pas inédit. Adressé, clans le coîi-rant de ja.ii.viar, ii joutes les légations alleinaiiDdieis, il a été utilisé en Europe, il y a quelques; semaines-,' par les journaiii.x de la péiiiusula qui ont l'habitude de s'éclairer chez l'ambassadeur du kaiser à Madrid. N'importe : il faut- que nos lecteurs te lisent ligne pa.r ligne. Ils y verront le gouvernement allemand détrinire lui-anômie, d'ans un document archi-officiiel, une des principales accusations colportées, dans tous les pays du monde, par la presse allemande en vue de justifier les abominations commises par les troupes allemandes on Belgique. Quand les Belges dénonçaient 1'asssass-iniat de plus die cinquante prêtre»,la presse d'Outre-Rhin répondait : le (peuple belge a fait à nos soldats une guerre de fraoos-Urours,ct le clergé belge a excité le peuple ;'i assaillir nos troupes...L'Allemagjne oXficielle. renonce enfin- à soutenir officiellement la moitié de cette absurde calomnie. Bile s'obstine encore à prétendre, ou va le voir, que ses armées ont été l'objet, en Belgique, d'une guerre de partisans; -mais elle" avoue que les prêtres belges-, loin d'y avoir poussé leurs ouailles, ont fait tout ce qu'ils ont pu pour tes en détourner. Déo'nration du gouvernement allemand concernant le Clergé ijelge J'ai réussi à me procurer un document officiel allemand qui, après l'accusation- bien connue de S. M. l'Empereur d'Allemagne relative au clergé ot h la guerre de francs-tiireu.rs, jette unie lumière particulière sur l'altiludn actuelle du gouvernement allemand on co qui' concerne cette accusation. La pièce est aTdresséo par le ministère de la guerre allemand au chancelier (te l'Emparé von Bolhinaiin-Hollvveg, qui l'a envoyée aux agents diplomatiques allemands à l'étranger. Ceux-ci ii leur tour ont puisé dans co document certaines' notés concernant le clergé belge pour les livrer à-la publicité. L'Allemagne déclafc officiellement dans «n rl-NMiment que les prétendues cruautés allemandes cil Belgique ne sont que des ci inventions », que, par contre, les bourgeois belges ont traîtreusement assailli les troupes allemandes avec le consentement des autorités civiles. Toute allégation relative aiu mar tyre, h la profanation ou aux traitements indignes infligés par les Allemands est un mensonge, dit le ministère de la guerre, et le document contini'e en affirmant eue : Jamais un officier ni -soldat allemand! n'a-, de propos délibéré, porté atteinte aux biens des ecclésiastiques ni maltraité un mcmlbre du clergé. Je fais suivre maintenant la traduction liiUéir'ale du texte allemand de ce document important que j'ai sous les yeux et qua je sluis prêt à produire, s'il le faut : Département de la Guerre, Ber-liyn^ \V. fi C. M. 166. 15 z. v. 1. 22. 1. 1915. T.cipzigS't.r., 5. M&joior Bauer, Obergericlitsraf di*. Wagner, Kialkulator Petzoldt. Accusations portées contre les Allemands dans l'affaire du traitement infligé au clergé belge. Eu réponse à la leli.ro de Votre Excellence diu 20. 1. 1915, n» 2267, lo ministère de la guerre a l'honneur de vous faire la communication suivante : Nous n'avons reçu ici .aucune communication officielle relative au cas du. cardinal Mercier. Comme il faudra tenir compte, on tout premier lieu, du cas susdit, dans l'éventualité d'une conSjpa-dictiion, nous' demandons à ce sujet des informations télégraphiques au Gouvernement général impérial à Bruxelles. Quant au- démenti désiré dtes prétendus assassinats- des membres du clergé, nous sommes é mémo de-vous faire les déclarations suivantes : Toutes les affirmations énoncées jusqu'à ce jour par les Belges on ce qui concerne les prétendues brutalités d'es troupes allemandes sont manifestement h marquer du sceau de l'invention, car elles passent sous silence le simple fait, établi par les déclarations dio centaines de témoins entendus sous sermerst et qui n'a clé sérieusement uuuuumvnu | mis en doute pair aucun Belge, qu'au d.'< but de la guerre la population civile s'est laissée séduire, star une échellje des plus l étendue, ù faire des attaques traîtresses ci ceci aveo le consentement des autorités. ■Le septième rapport de la Commission belge d'eiiqu&lo doit mémo reconnaître main le-, liant, que lo gouvernement a fait afficher! partout, au commencement de la guerre, des proclamations relatives à la guerre du peuple,proclamations dans lesquelles la partie de la population la moins instruite devait voir un appel à une guerre générale du peuple.Trompé do- la sorte, lo peuple se croyais justifié en attaquant, à l'abri dis maisons, des arbres et d'autres refuges, avec des armes qui avaient été cachées sous les habits o,u dans les habitations, en attaquant donc, bnusqrtemenjt^ dans les villages, principalement de nuit, les troupes qui ne soupçonnaient rien et qui, peu de te-m-ps auparavant, -avaient été .reçues par celte môme population d'une façon aimable en apparence. Ce n'est que'contre cette guerre du peuple, non permise, que fut dirigée la défense allemande; celte situation simple des faits est constamment dénaturée du cûté belge et ce qui n'était', en somme, qu'une répression provoquée par son prapr-c gouvernement de. la guerre d'é francs-tireurs, est représenté comme une cruauté d'e l'armée allemande. Toute allégation concernant un- martyre, une profanation ou des traitements indignes- infligés par les Allemands est un pur mensonge. Ceci concerne en pai-tiouJie.r l'attitude des soldats allemands vis-à-vis desi membres du clergé séculier ou régulier. Le. gouvernement allemand est persuadé que c'est précisément le clergé belge qui a. essayé,comme oonducleur, de ramener le jeu-pl-ë à la raison et de décider à renoncer à ces attaques. C'est pour ce motif que les officiers allemands ont essayé, à plusieurs reprises, de se mettre en communications avec .le cleiïgé, ce qui leur a réussi, à seule fin dè prévenir la population, par leur intermédiaire, comme cela est arrivé entre autres à Lou.voin ! Cola n'a pas toujours réussi : ("est ainsi que lo 15 août 191-1-, le curé de Hollanigc s'est plain t au général-major Kulme qu'il son regret il ne lui était nas» possible d'amener beaucoup de mauvais éléments d'e sa commune à s'abstenir d:e tirer sur les Allemands, à l'abri des- arbres. Nous référant à l'attitude du gouvernement belge, nous devons déclarer encore que — chose que le gouvernement allemand regrette profondément — deci delà il y a quelques 'ecclésiastiques qui oublièrent leur position- et se mirent du côté des francs-tireurs, qui prirent mémo les aimes et firent le service d'espionnage. Il n'est pas douteux que ce furent des cas oxceptio-miels; mais là où Us se produisirent il fut impossible à l'autorité militaire de faire une distinction entre les ecclésiastiques et les laïques qui portèrent les armes. A son regret, elle dut exiger séparément justtice é::ti.lc-ment do ces ecclésiastiques ainsi qu'il a été fait à Spontin, Battice, Aersch.o-t, Ilockay et dans quelques autres localités. On doit encore remarquer qu'à plusieurs reprises d'es eivilis c-t dleg. soldais ont a,b:isé .-les vêtements religieux pour l'exécution, de- louirs-j attaques traîtresses-. Jamais un officier allemand ni soldat n'a, de propos délibéré, porté ulte.'iile à des: biens ecclésiastiques ni mal Irait é un mein-i bre du clergé. L'c-nquêio ordonnée par le ; gouvernement allemand on ce qui ccnee.rnA i la liste publiée du côté belge v ^ prêtres et in ci nieïi pPétendùjDieat assassinés néccssi- . tera encore un temps assez long. Ce que l'an peut croire en somme des allégations ; belges relatives à des poursuites et à < assassinats, de prêtres cst_ ill-ustré par te 1 cas du viee-rc-clcur de l'Université de Lou-vain, dr. Coonraets; la Commission belge d'enquête no tarissait pas dans ses détails concernant- sa fin affreuse; il aurait élé mis à mort à Louvain- en présence de cemo-nes -de spectateurs (parmi lesquels des- femmes et des enfants qui lurent, obligés d'nj»plms-v dir), voilà co qu'en lit dans le protocole de' ia Commission et elle s'en est servie po:ir faire de la réclame partout. La vérité est! que le dr. Coenroets sé trouve encore actuellement en bon élut do santé chez lia wofos; seul* Tools- (sic) à I-Ieeiien, Hollande. On peut ainsi se faire une. idée de lo véracité - des nouvelles listes. La vérilé est que les

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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