Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 17 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4t6f18t937/
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SAMEDI 17 JANVIER 1914 L'UNiON DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° 17 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique •Jd an. • • • • • . fr. 9.00 lu mois ..«•••• 4.910 Crois mois . • • • • 2.85 Gr.-Duchô de Luxomb. £0.00 postale. 30.00 Directeur : Fernand NEURAY xditlcn ***• (6 h- «<>'r) Edition** 10 h. soir) Edition Jf (minuit) LE XXe SIÉCLE ANNONCES Annonces ordiD., petite Lgne • M® Réclames |3« page), la ligne. 1.5® Faits diver» corps . . » 4.00 Faits divers lin. • • » 3-00 Réparations judiciaire» a 3-UO Nécrologies . . • « » 2.00 Les annonce, sont reçue, au bureau du journal 5 centimes le numérc. Téléphones 3546 et 3ôt»a Instar-are omnia. In Obrista Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION ■¥• | Les vrais vaincus de mardi ^ _ I. »I^os> premières, les vraies victimes du débat | I Uajfïamontadii© sur les affairée coloniales, ce I b-ori't nous l'avons dit, les francs-macons coa-H lis/.s' contre -les missionnaires catholiques ei . contre la civilisation chrétienne au Cong-o. Ken même tempe que leurs avocats au f^'le-Hoent et dans la presse. Plusieurs feuilles dt gauche 1'«Indépendance» en tête et le «Jour K jiai de Motte» en queue, le contestent bruyaim g ment C'est nier le soleil en plein midi M — Votre devoir est de contrecarrer, toujours 3 et partout, l'action des missionnaires — pre [S; chai t 'le Fr. \ Sluys aux maçons bruxellois ■ — Les danses (obscènes) à la lame et h R « Pater Noster », c'est kii-kif — disait à set- ■ soldats nègres le Fr.-. capitaine "Wangermép. qui devait, dans .une lettre à M. Vandervelde. 6e vanter de cet exploit comme d'une vie j|f toire remportée sur la Congrégation. M. Wangermée, ses principes et ses méthodet-trouvèrent dans les partis d'opposite in, rap v pelez-vio-us. des avocats qui plaidèrent cont-n nous l'équivaloncê, au point de vue civilisateur, de la religion catholique et du féti chisme le phis grossier, et qui conclurent à Jeun* égalité devant la loi et devant l'admi-!r ^ nistration. Or qui est-ce qui s'est levé à la Chambre, mardi, .pour refaire ces plaidoiries ? Per sonne. M. Brun et a même plaidé le contraire-'iT> « Ce n'est pas que ça soit sale, mais ça tient de la place», disait de son soulier lAuver gnat de l'histoire, k Ce n'est pas que ce soii propre, mais ça tient Gi peu de place! » a dii M. Brunet des incartades de M. Sîuys et dc M. Wangerniée aux lins d'en diminuer l'im portanoe. Relisez attentivement son discours. & oon.frèrcis de P«Indépendance:». M. Bru net ad met parfaitement 'l'utilité de l'action reliai gîeuse au point de ivnie civilisateur; pour •- M. Brunei, il n'y a que deux religions au m Congo, la protestante et la catholique,, <i aux S -prises avec les _ superstitions locales ». Que I nous voilà loin des Fr./, capitaine. de ■ M. Royer, de l'égalité essentielle des dan.se-B à la lune et du "Pater Nestor» I II y a quinze j* jours à peine. 3e «Martin» d'Anvers réclamait «pour l'islam le droit d'être traité comme le ■christianisme. Pour M. Bru net, c'est le chris K tianisme seul qui peut civiliser le Congo en ^■eurissant siur les ruines des superstition? K indigènes. Attendu que personne, à gauche n à l'extrême gauche, n'a protesté contre cette ■ profession de foi,si manifestement opposée au ■ syllabus maçonnique et antichrétiein de MM B Sluys, Wangermée et consorts, avons-nous 1 ■ droit de dire, oui ou non, auo cette équipe m est restée tout entière, mardi, sur le champ S de bataille? Oe n'c6t pas M. Brunot qui lui K a porté les coups les moins décisifs. *•» E' Deuxième sujet de joie : M. le ministre des Colonies a fait réparation publique r\'"' touchant la très importante question <îe* fermes chapelles, aux Pères Jésuites. En m rouvrant unie question déclarée close, jadis I Un peu à la légère, il a sauvé de 3a ruine une I: méthode de colonisation qui passe, aux yeu> *" de plusieurs bons juges de notio connais S sance, pour une des meilleures et des plus Ë efficaces. Y avait donc du bon d!ajus son dis ■.cours, beaucoup de bon même. Raison de K plus, selon nous, pour regretter cette décla K ration, que nous avons eu le chagrin de lire B au « Compte rendu analytique » : B « On a été jusqu'à proposer d'exclure de E1 l'administration coloniale quiconque serait B franc-maçon. Je tiens à déclarer sans ambages B qu'une telle proposition est inacceptable Je B suis et je reste adversaire des mesures d'excep-| tion. Comme catholique, je vieux bien être, s'il I le faut, parmi les persécutés, jamais parmi les K persécuteurs. » Lo a Compte rendu analytique » enregistre B à cet endroit plusieurs très bienI à droite B Eh bien, nous refusons formellement de nou.^ | associer à ces approbation». Qu'on nous en 1 tende bien : nous ne suspectons ni îa droiture d'intention de M. le ministre des Colonies, ni | son dévouement à la cause catholique. Ce r n'est pas au catholique qtue, délibérément, B nous cherchons ici querelle : c'est à l'homme I de gouvernement. Nous aussi nous sommes I prêt à combattre toute mesure d'exception I qui serait proposée, au Congo ou ici, contre I n'importe quel citoyen, à raison de ses opi | nions politiques ou de ses croyances reli w gieuses. Mais qui a parlé de cela? Le jour on B 2 sera démontré que la franc-maçonnerie B b^lgie est une académie de philosophes ou unr 1 compagnie de philanthropes et que, pas plu? I que la Maçonnerie an glaise,elle ne vise à coa-I lieer contie l'Etat les agents civils et mili B taires de l'Etat même, les réunions des loges ■ deviendront parfaitement indifférentes à tous I les catholiques Nous sommes prêt à fenneo K les yeux, ce jour-l'à, sur les drôleries de leur ■ carnaval et même à laisser tranquilles les Sa B ciés Pontifes qui, intrépides déliant le rid.i I cuile, n'hésitent pas à mettre, dans leurs ha i rangues. la Maçoninerie au-dessus de l'Aoa B déraie française. Mais il y a loges et loges Il gur quel patron les beiges sont-elles taillées r I Sur le patron des anglo-saxonnes, philianthio K Pj9'u!es exclusivement ; ou des françaises. I officines d'espionnage et de délation, et qui B ont dressé la moitié de la France contre l'au-I tie moitié; ou enfin des italiennes, si mena-I çantes pour la liberté des citoyens et la su-I reté de l'Etat que des incroyants notoires les denoncent aujourd'hui à l'indignation pu I /s, 'u,e aPrès en être sortis avec éclat 1 \ est aux françaises et aux italiennes. K évidemment, que ressemblent le pluts les loge? K belges. C'est bien la doctrine officielle de? K .o^s qu'ont affichée, touchant l'influence I civilisatrice du christianisme et l'apostolat. I des missionnaires catholiques, le Fr, Sluys I et le Fr.:. Wangermée. En présence de | faits aussi évidents et aussi graves, la mé | fiance s'imtpose aux hommes de gou.verne-I ment. Et parLer do persécutés à propos de I gens qui, ayant déclaré la guerre au christia K nisrae jui-même, ne veulent frapper qu'à I eoup sûr, et un masque sur le visage, n est I certes pas conforme aux préceptes d un sain I et vigoureux réalisme. Oui, il faut qu'il y ait place pour tout le I ^onde au Congo, amis et adversaires du gouvernement, croyants et incroyants, et que wuit le monde soit jugé par le Pouvoir [ «après «es mérites uniquement^ Mais si^ 3e Pouvoir a la preuve qu'une société secrète f entretient ses membres d'a.ns la haine de la f civilisation chrétienne et les pousse à contrecarrer l'apostolat des missionnaires, placés par le Congrès de Berlin sous la sauvf\gard<' «eTouto l'Europe, faut-il qu'il se croise les urasï Question capitale, et qui est, qu'on le "J^uiiiC ou non, posée .en *ait. Impossible . s esquiver à la faveur d'éJoquenits vruismss, mémo salués par les applaudisse-1 mente de la droite. C'ust à l'instinct de conservation qu'il faut demander la réponse • et la solution. «*♦ N'importe : si 3a gauche et- l'extrême gauche veulent ratifier, sans arrière-pensée, le discours de M. Bru net, il nous semble que l'accoïKl patriotique des partis n'est pas si chimérique que certaines apparences contraires donnent sujet de le croire. Le christianisme est un facteur nécessaire à ^ ia civilisation du Congo; il faut donc soute-e nir, encourager, aider les missionnaires ca-v_ theliques et les missionnaires protestants ; n il faut au besoin les défendre et les protéger j contre quiconque prendrait, contre eux, le a' parti des « superstitions locales »... Forçons-nous la pensée de M. Bru-net en la rc traduisant de la sorte 1 Et ne serait-ce pas lui 1 tonner son complément natured que d'ajou-x ter : « il est interdit aux agents de l'Etat de r,_ <'affilier à touibe société secrète qui travaille-ait à contrecarrer l'œuvre civilisatrioe des nissions »? Si nous sommes d'accord là-des-I vus, la paix est faite, Monsieur Brunet, et ^ /ous aurez l'honneur, qui n'est pas médiocre, d'y avoir travaillé... e F. N. C —»> gMlletiai pol@fig|t3@ r. ■ i "Voilà donc le Sobranié bulgare dis- à tous. La mesure s'imposait, le Parlement i- lyant jefusê an gouvernement les crédits nécessaires poïiï assurer -pendant deux T' nois les services publics. On prête au gou-e- vernement Vintention de faire un nouvel 11 { ippel aux électeurs du royaume entier, y T. compris les territoires nouveaux oit les lois existantes sont déjà en vigueur, afin de ii.- leur permettre de participer par Ventre-11 mise de leurs représentants à l'élaboration des lois nouvelles qui seront appliquées. La déclaration lue par le président du , ur Conseil au cours de Vavant-dernière séance j w du Sobranié reste la plate-forme invaria- ble du gouvernement, J, — Au Monténégroy voici les résultats ;•&. iéfnitifs des élections pour la skoupeh-7f ina. Sont élus rj.6 membres du parti gou-'-ernepientai et là membres de Vopposi-/ion, dont ç radicaux. en — Les négociations à Londres au sujet n? du a home ride » auraient pris une mau-J1 vaise tournure, s'il faut en croire M. Bonar \ Law. Parlant, jeudi, à Bristol, le leader \ j conservateur a dit que ces conversations | 1 d ont pas jusqu'ici abouti et ne paraissent J bas devoir aboutir. ^l' ■ —— LES NOUVELLES La santé du baron de Cley . ne s'améliore pas, au contraire, hélas. Aux j dernières nouvelles on annonce que l'état de l'horfbrable sénateur serait désespéré. ^ L'Union patriotique des cercles de préparation au service mili-^ taire tiendra une séance de son conseil fédéral le dimanche 18 courant, à 10 h. 1/2, à la i. salle de milice de l'hôtel de ville de Bruxelles. lïïowinatiGns judiciaires - Sont nommés juges suppléants : A la justice de paix du 2° canton d'Ixel-. les : M. F. Boeykens, avocat à Schaerbeek. i A la justice de paix du 2e canton de > Schaerbeek : MM. Borginon et Le Jeune 1 d'Allegecrshecquo, avocats à Schaerbeek. A la justice de paix du 2° canton de Bru-' xellesMM. Vos, avocat à Bruxelles, et Le ; Bon, avocat à Ixelles. Un canard 1 Des journaux de l'opposition oui s'intéressent au sort de M. Le-vie annoncent gravement- qu'il va être appeUé à la présidence du conseil d'administration de la* Fabrique Nationale d'Armes de Guei're de Herstal. Il n'en est rien. ; Echos parlementaires L'INTEROICTION DE LA CERUSE Les sections de la Chambre ont examiné vendredi une proposition de M. Bertrand tendant à supprimer l'emploi de la céruse dans les travaux de peinture en bâtiment. La- proposition a été adoptée dans toutes les sections, sauf une, où les deux membres présents se sont abstenus. Dans le Sud africain •—iO« LE FORT CHABROL DE JOH AN N ESBU RlQ S'EST RENDU Le fait caractéristique de la journée est qu'à Johannesburg- la Bourse du travail s'est rendue et le chef travailliste Dain a pu être arrêté. 11 paraît cependant que la capitulation n:a pas été obtenue sans effusion de sang. Au cours d'un assaut donné par la police, il y a eu deux blessés. Dix-sept arrestations ont été faites. Quelle influence ces incidents auront-ils sur la marche de la grève? Visiblement, il y a, du côté des grévistes, du flottement. A Kimberley : Les cheminots ont voté contre la grève. A Johannesburg : Presque tous les travailleurs du tréfonds d'une importante mine d'or restent prêts à descendre, mais les mécaniciens refusent de faire le service de la remonte et de la descente des hommes et du matériel. Toutes les mines du groupe Général Mining étaient au travail mercredi à 4 h. et demie du 5°ir- Toutes les mines du groupe Rand Mines, sauf deux, ont travaillé jeudi. On regarde comme dangereux à la mine New-Kleinfontein de laisser le matériel sans protection, mais à la mine Crown on n'a aucune difficulté avec les mineurs. A Pietermaritzburg : Les mineurs de la houil- * Samt-Georges ont repris le travail. A Prétoria : Vingt membres du comité de &rève ont été arrêtés jeudii soir au bureau de la héderation des chemins de fer. Ils ont été écroués. La censure télégraphique est rigoureusement exercée dans les endroits où l'état de siège a été proclamé, notamment dans les villes importantes comme Johannesburg,Prétoria et Bloem-fontein.La grève, du reste, paraît nettement circonscrite au Transvaal et à l'Etat d'Orange. Au Cap, rien de bien grave; on constate cependant une certaine effervescence à Capetown. Les mesures de police sont très rigoureuses : le secrétaire et tous les membres du conseil du syndicat des cheminots ont été arrêtés. LA POLITIQUE EN FRANCE Une cuisine peu appétissante î Correspondance particulière du XX0 Siècle i Pans, le 15 janvier 1914. Quelle que soit l'opinion que chacun a pu i se former sur les « révélations » de M. Oal- - mette, il rewte que, dans le mondie parlemeai- - taire, il n'y a pas eu d'hésitation, et l'on s'est ; exclamé avec unie unanimité qui est' un bod r hommaige rendu à la vertu du ministre des î finances oe n'est pas vrai, c'est au moins vraisemblable. » i M. Cailiaux est le bienfaiteur de trois jour-i naux quotidiens de Paris, -sans compter ouel- - ques feuilles de province, et 'de deux hebdo-; madaires. Ces journaux et ces pamphlets- - n'ont pas une bien grosse importance ; tous s leurs abonnés tiendraient facilement dans la - salle Wagram. Mais ils coûtent fort cher, b Une personnalité de la presse, (jui a une par-, ticulierè compétence en la matiere, m'affirme que les « collaborations » financières de M. Cailiaux dans certains, journaux doivent, lui coûter au bas mot un demi-million. Et il ne s'agit que des « collaborations » connues, à moitié avouées. D autre part, le ministre des finances traîne derrière lui uuc clientèle aux dents longues, à laquelle il faut bien donner la sportule. Est-ce à dire que t' ceux qui font partie , de ce que l'on ap*- " dans le salon de la Paix, la « bande ?" 'r uux d sont des cout-!" tisans ou des con'd " îj-ri intéressés, avides r et sans convicti^ "jieu me garde d'une; . pareille injustice. ^ connais des déiputés et f dc3 journalistes qui se sont attachés à la ' fortune ido M. Oaillaux avec une passion ' désintéressée. Ils voient , en lui le restaura-? teur et le sauveur du panti radical. Ces ? fidèles — qui ne sont qu une poignvée — lui ont rendu plus de services que les autres qui sont fort nombreux et quelquefois bien com-1 promettants. / . Oe n'est pas tout. M. Oaillaux est le prési-i dent des « vialoisiens ». Si le comité exécutif , ' du panti radical l'a choisi, ce n'est ni pour ' son éloquence, ni pour son passé républi-" cain, mais un.'quement pour ses talente financiers, .pour le succès avec lequel il fait «suer» les grandes banques, pour son manque de t certains scrupules dont d'autres pourraient ! s'embarrasser. Nous sommes à la veille des élections, et - il faut remplir la caisse, coûte que coûte. C'est pour le paiti radical une question de f vie et de mort. Il ne peut être sauvé de la d-confiture complète et définitive que par ' l argent et la puissance publique. Aussi 7 ; faut-il gaixier celle-ci et trouver celui-là. r j J,e crois bien me souvenir d'avoir raconté ç j dans ce journal comment M. Oaillaux réussit , à constituer ce groupe unique du parti radical qui a été 1 instrument de la chute du ministère BauM>hou. Il n'y avait pias foule à - s'inscrire, — loin de là. Le /icius açhatjes se grattait le eritne qv.'i! . a aussi chauve que cvlui de son maître et ' ami : « Ça ne va pas ! gémissait-il. Jamais nous n'atteindrons la centaine. » Pendant une semaine, l'inquiétude fut L grande, rue do Valois. Tout à coup, le prési-[. dent mit l'index sur ce front rosé au-dessus . duquel il n'y a pas un cheveu, mais un si joli } toupet : « Eurêka n, s'écria-1-il ; « que l'on dresse la liste des hésitants, et ciu'à chacun _ j d'eux l'on promette cinq mille francs pour sa réélection ». Ainsi fut fait, et l'on atteignit ^ le chiffre de cent cinquante. M. Cailiaux I partit avec cette petite armée à l'assaut du * i cabinet qu'il emporta. Mais- ce n'est pas tout de conquérir le pouvoir, il faut le garder. Le j président des v alto i siens a promis de doublei _ les cinq mille francs s'il restait jusqu'aux élections. i Où prendre tant d'argent? Vous ne vou-^ driez tout de même pas que M. Cailiaux k sortît de sa poche. M. Berteaux est ânort sans laisser d néritiers politiques. Ce ne sont » pas_ les Oré&us qui manquent dans_ le parti radical, mais c'est la générosité qui manque à ces Crésus. Ne pas oublier enfin que les socialistes dits indépendants, et même un certain nombre de socialistes unifiés, comptent sur les subsides e ; ^ valoisierug ». On peut d'autant moins les e i leur refuser qu'ils forment l'appoint indispensable au ministère Doumcrgue pour se maintenir.Avant que M. Oalmette sortit l'histoire des 400,000 francs du Comptoir National £ d'Escompte, d'autres bruits* avaient couru i qui mettaient en cause deux grands établis-sements^financiers dont les noms n'ont, point encore été cités dans les journaux. Ces éta-i} blissements auraient promis leur concours' I aux « Valoisiens », mais reculé l'échéance 3 j jusqu'après les emprunts étrangers. Nous aurons, je le crois, un jour ou l'au-5, ' tre, des explications publiques sur oette cui-5 sine électorale et parlementaire plutôt nauséabonde. A. VIREY,. UN AVIS PEU SUSPECT Ce que dit notre correspondant parisien des mœurs en honneur dans le parti radical se trouve confirmé de fa.çon interessan e par j le correspondant de l'« Indépendance b.dge » , k peu suspect, sans doute, de sévérité pour le , " personnel de la république radicale : x i C'est un usage courant chez certains î ^ hommes politiques de mettre les grands éta-"' j blissem-ents financiers en coupe réglée afin , d'alimenter leurs fonds de guerre politique. Il . en èst cependant qui n'ont jamais voulu recou-[ rir à ces moyens : on les connaît et on les compte sur las doigts de la main droite. . r La faute en est aux mœurs politiques qui se sont américanisées, aux énormes dépenses que 1 j sont obligés de supporter les candidats et aux prodigalités que font des jeunes gens riches ; pour se faire élire députes. . Il y a trente ans, avec quatre ou cinq mille francs, dom les comités fournissaient la moitié, r le premier brave homme venu pouvait se pré-. senter à La députation et être élu. Aujourd'hui, £ il faut vingt-cinq à trente mille francs, et certains jettent volontiers cent cinquante mille . francs sur le tapis électoral 1 — Quand je me suis présejité la première fois dans la circonscription de la Folie-Méri-1 court, me disait un jour Floquet, j'ai dépensé [ dix-huit cents francs et j'ai été élu. La dernière élection m'a coûté plus de quarante mille , francs, et j'ai été battu. Aussi il se trouve des candidats qui réclament des subsides soit au gouvernement, soit aux chefs de partis, et ceux-ci s'en procurent , par des moyens blâmables. Mais ceux qui frap-; pent à la porte des coffres-forts des banques : ne sont pas seuls coupables, ceux qui pro-' I fitent de ces dépouilles ont aussi leur part de responsabilité. » LE XXe SIÈCL.E est lu pour sa RUBRIQUE SPORTIVE . comme pour ses ; INFORMATIONS Eï SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES NOIR SUR BLANC On a patiné avec entrain jeudi et ■vendli-etlï à Fores* Les Réflexions ; de M. Oraindorge? ———»(>?<»&)« I A propos de la mort tragique d'un artiste ? de Mttsic-Hall, l'un des amis de la victime ) déclarait à un reporter : « Nous crierons ton- j jours : Fatalité1 Fatalité, où portes-tu tes * coups-/ » Avez-vous remarqué que les événements j oui touchent aux uens de théâtre donnent j lieu, dans certains journaux, à une littéra- 1 ture pompeuse et — passez-moi le mot, — i pompier En voulez-vous le pourquoi? Le voici, à ( mon petit jugement. Il ri y a, je pensé, que j ; deux maniérés d'envisager la mort, la païen- ( i ne et la chrétienne. Pour les anciens, la mort t est quelque chose de mystérieux, d'incompré" j j hensib'e; un coup de l'impitoyable Ananko, « ,auquel on ne peut se soustraire,contre lequel* : il est vain de se révolter, sur le lendemain I duquel il n'y a pas d'opinion fiaée. Ils lais- " saient dux pleureuses à gages, les lamenta- ï ti.ons et les sang'ots. Le geste pudique par * lequel les parents se voilaient la face,n'avait- i i/ pas quelque chose de symbolique'! Les té- \ nèhres dans Icxçrue les s'enveloppait leur re- '■ gard, tout en dérobant aux indifférents les j contractions de leurs visages, ne figuraient- j elles pas celles où s'en éta/it allé le défuntl ] Et cette conception simple, douloureuse, résignée avait sa grandeur. Depuis lors, le Christ nous a fixés sur le* i destinées de l'âme humaine ; il nous a appris pour quelle fin elle était créée, par quels moyens elle pouvait atteindre à cette fin et, par sa mort, il nous a fait voir à quel prix j il V estimai t. Cette partie de l'humanité, la plus bril- \ 'ante, la plus scintillante, la plus bruyante, j qu'on appelle le monde de théâtre se soucie | assez peu de cet enseignement austère, rigide j et mal commode. Le Christ est un terrible i empêcheur de danser en rond. Alors quand, ] dans cette danse folle, la camarde avance j son vilain et tragique visage, arrête les jeux i et glace les ris, les danseurs n'osent pas le- 1 ver les yeux vers le divin supplicié dont le} corps tordu de spasmes les condamne; ils i voudraient bien par delà" les clochers qui, à î chaque pas, fusent de Vhorizon, renouer avec | la conception antique, sans espérance, mais •} «ans douloureux anathèmes. a Seulement, voilà; Musset l'a dit : \ Le monde s'est fait vieux; \ Une immense espérance a traversé la terre; 5 Malgré nous vers le ciel il faut lever les veux ,) Votre vie a bea u n'être pas chrét ienne ; vos b éducateurs ont eu beau jaire litière de l'en- * geignement chrétien, l'air que nous respirons est tellement imprégné de christianisme? qu'il ne vous eut pas possible de vous refaire une âme antique I Le monde a veilli, vous avez les prèoccir J pat ions les inquiétudes^ les doutes de gens qui ont beaucoup vécu, qui ont beaucoup ap , pris. Il vous est aussi impossible de revenir arrière qu'à un vieillard de se refa.ire { l'âme ingénue et ignorante de ses premières * années. Et alors, puisque vous ne voulez pas lever , ' les yeux vers le ciel, puisque vous ne pouvez > , plus retrouver l'ignorance naïve de votre '] âme d'enfant, le triste orgueil humain cherche à cacher sa défaite sous la pompe théâ-j traie des formules vides « FatalitéI Fatalité, où portes-tu tes coups! » ■ Que mieux vaudrait, cher Monsieur, même devant des tombes où l'humain a si douloureusement effacé le divin, suivre le conseil du poète de Z'Espoir en Dieu, qui fut, vous en conviendrez, jusque dans cette pièce, ter-^ riblement des vôtres : ' Croyez-moi la pmère est un cri d'espérance. Pour que Dieu nous (pardonne, adressons -nous j fa lui. Tou.s vous avez souffert, le reste est oublié. S? le cieîi est désert, nous n'offensons personne, oi quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en Tpitié. Graindorge. L'OBSERVATOIRE La dépression du nord s'est déplacée vers le sud-est et s'étond aujourd'hui sur la Suède e/t Je nord de la Russie, où l'a-pression est infé. rieure à 755 mm. Celle du sud est restée presque stationnaire; son centre, moindre que 755 mm., parait se trouver sur 1a Méditerranée occidenta/le. Les m-axima s'observent en Ecosse (770 m,m i et en Saxe (767 mm.). Le baromètre descend sur le sud-ouest de la Scandinavie, l'Allemagne du Nord,'la Hollande, la Belgique, la Suisse, le nord de d'Italie, la France, le nord de l'Esipagne et les Iles • Britanniques jil monte sur le reste <Le l'Europe. Le vent est^ faible, d'entre nord-est et est, sur nos contrées, où la température est comprise entre — 3® 6ur le littoral et — 15° en Aroenne. Prévisions : Vent E., faible; beau; gelée. les iieanlés des Hospices r J — ■■■ —■ ■■ j Ce qu'ils trouvent à répondre j Le Conseil des Hospices nous adresse îa f yttre suivante : j « Monsieur le Directeur, J Vous avez publié hier un article intitulé : 1 Le Conseil des Hospices qui aime les pauvres, j les aime doublement les années où il y a des . Élections... Des faits, des chiffres ! • D'après vous, les secours distribués par les [ Comités de charité se seraient élevés : « en 1908, à fr. 216,030.00; I en 1909, à fr. 161 090.00; : I en 1911, à fr. 103,591.94; | en 1913, à fr. 127,100.00. « Et vous ajoutez : « Enfin, en 1912, année < » électorale s'il en fut, la dépense est, appro- : i ximativement, de 203,000 fr. » « Nous disons « approximativement », car j » les comptes de cette année,.chose incroyable, , i pe sont pas encore publiés. » i La vérité est tout autre... ^ Il résulte, en effet, des comptes de 1912. qu. S ont été transmis au Collège échcvinal le 20 no-'* vembre dernier, que les secours délivrés peu,- * j dant cet exercice se sont élevés exactement à 1 j fr. 110,590.75, ch'ffrc légèrement inférieur,vous < j en conviendrez, à celui de 203,000 fr. que vous j avez publié. Voici, d'ailleurs, le relevé des dépenses de-puis 1905 i 1905 fr. 159,480.80 • 1906 fr. 188,077.46 • 1907 fr. 224,442.41; 1908 fr. 216,030 12; j 1909 fr. 161,090.37; 1 1910 fr. 120,661.64; , 1911 fr. 103,591.94; 1912 fr. 110,500.75; \ 1913 (Prévision) {r. 127,100.00. j lEn-1909, en présence de l'augmentation croit* 1 , ; santé des dépenses, notre Conseil fit procéder \ à une enquête. ] Sans porter préjudice aux vrais nécessiteux, l des mesures furent prises, grâce auxquelles J \ nous sommes parvenus à supprimer certains : j abus et à enrayer l'accroissement des charges f de la Bienfaisance.. ' i Vous voudrez bien admettre, dans ces condi c tions, que les élections n'ont jamais eu ia ] moindre influence sur le chiffre des secours ! ,5 alloués aux indigents. ' En 1911, il y eut à Bruxelles des élections ) tj communales, et, en 1912, des élections législa- 1 9 tives. • Or. les dépenses de ces deux années sont pré- • j cisément les moins élevées... Nous vous prions d'insérer le présent droit t. de réponse, dans votre plus prochaii numéro, j en première page, dans les mêmes caractères « et sous le même titre que l'article incriminé. Agréez, Monsieur le Directeur, l'expression j,- de notre considération distinguée. Par ordre s I Le Secrétaire Général, J (Signature illisible). » j Le Conseil des Hospices répond donc à » nos chiffres par des chiffres. Il reconnaît ainsi la valeur de notre argumentation par I le fait qu'il s'efforce d'en détruire la base. 1 • Le malheur est que les chiffres cités par nous j sont exacts, à moins de ne voir que m en- l ■ songe et fantaisie dans les documents offi < 1 1 ciels. ( : Pour enlever toute échappatoire au Con sed des Hospices, nous tenons à préciser. La j confirmation absolue des chiffres cités par ;; 1 nous et reproduits en tête de la lettre ci dessus se trouve dans le Bulletin communal, c ; année 1913, deuxième partie. Documents of- £ ; ficiels; pages 904 et 905. 1 Pour 1912, spécialement, les documents of- 1 1 ficiels mentionnent non point 110,000 francs, ( ainsi que le prétend le Conseil des Hospi < ces, mais bien 203,000 francs, comme nous l'avons dit. Toutefois les comptes de cette j année n'étant pas encore publiés, ce chiffre, s 1 ' réprésente les prévisions budgétaires et non les dépenses réalisées. Si ces 203,000 francs, « prévus au budget, n'ont pas été dépensés, ( nous nous empresserons de demander ce < qu'ils sont devenus. v En attendant, nous ne pouvons que -ren c voyer lo Conseil des Hospices1 aux documents <. officiels qui ne concordent pas avec le relevé t de dépenses qu'il nous envoie (comparer les 1 chiffres de 1905, 19:0 et 1912). c Nous n'avons pas à changer un mot à s notre précédent article ni à modifier, en quoi 1 que ce soit, les conclusions que nous en avons c tirées. ( ( ■ » — c < Chronique universitaire î LIFGE UNE MANIFESTATION aura lieu dimanche j 18 courant à l'occasion du V6 anniversaire de la F. N. des étudiants catholiques wallons, de 1 notre confrère a Le Vaillant » et de la fan- * fare de l'Union. Il y aura une assemblée et un f banquet qui se tiendront respectivement à ^ ««k* 1/2 au collège St-Servais, rue St-Gilles, 92. M. le député Jules Dallemagne t y assistera. I — 1 L *■> I Régal d'anticléricaux j —»o«— Sous le titre modeste « îa faillite des reM gions », le « Peuple » du 16 nous apprend qu'un prêtre défroqué a donné une conférence dans une brasserie de Bruxelles. Et» cinq secs le défroqué a « détruit d'ans leur ensemble les dogmes de la révélation, du sa-a crifice, et les sacrements du baptême, de la communion et de la confession. » Puis les papes, puis la Bible, puis la Saint© Trinité et une foule d'autres super-: stitions furent proprement mises en poug-5» si ère. s <( Aussi, dit le « Peuple », ce n'est pas sans s émotion que le public acclama le propagateur de la droiture contre l'imposture, luttant avec un^ indéfectible courage contre Rome, contre VEglise, con,tre -tout un monde, -pour ia seule gloire de la dignité satisfaite ». e Pour nos anticléricaux il n'est point de )- spectacle plus délicat que de voir un oiseau salir son nid. C'est une des plus misérables 1 manifestations de leur haine religieuse.Si le « Peuple » pouvait, il porterait droit à la vice présidence de la Chambre son conférer . cier défroqué, en témoignage d'admiration. Nous ne serions pas surpris de voir un député de gauche proposer, par amende-à ment au projet scolaire., d'allouer un subside s à Pcx-abbé qui s'est « évadé » de la religion4 s En attendant ces honneurs et ces profits, en attendant la statue que ne manquera •- point de lui élever un jour un conseil corn-mimai buylesque, le malheureux défroqué doit se_conter des louanges du « Peuple ». Celui-ci, pour donner à ses éloges plus de po'dis, tient à montrer sa haute compétence è3 choses canoniques. C'est, plaisir de 1<; voir, d'un petit air négligent, sortir des phrases comme celle-ci : a L'érudition du conférencier ne laissa pas que d'étonner «par sa profondeur et c'est à ses investigations critiques à travers l'œuvre des théologiens comme Origène, Saiint-Augustin, Saint-Grégoire, Fénéîon, des philosophes com-s me Kant, Volney, Diderot, Condorcet, Comte, s Schopenhauer, Guy au, Renan, "Loisy, etc., que s nous dûmes la beKe réfutation des erreurs et des préjugés accumulés. » ÎY Le plus amusant est que ces bons perro-s quets^proclamant, du haut del eur perchoir, l.i faillite des religions,_ n'aperçoivent pas lè s moins du monde la puissante cocasserie de i- leur indigente suffisance. :- . ■ «» ■ . ■ ■ la révolte de l'abbé Lemire Le député d'Hazebrouck est suspendu " a diviris „ La notification faite dimanche dernier à M. l'abbé Lemire lui donnait jusqu'à jeudi pour se soumettre. L'abbé a. laissé passer le délai sans donner signe de vie. Il avait déclaré, du reste, mercredi, dans les colonnes du t Temps » qu'il ne répondrait pas. L'a Eclair » de vendredi annonce que depuis jeudi, l'abbé Lemire est hors de l'armée active de l'Eglise catholique : il est suspendu « a divinis ». L'annonce du décret épiscopal qui lui inflige cette grave sanction, la plus grave après l'excommunication, a dû déjà lui parvenir dès jeudi, la publication en aura lieu samedi dans la << Semaine Religieuse de Cambrai », organe officiel de l'autorité épiscopal o. Depuis son élection à la vioe-présidenco, personne, du reste, ne se faisait plus d'illusion.« Le pauvre abbé Lemire, écrivait la « Croix ou Nord », est un homme à la mer. Ceux qui espéraient encore en lui, qui faisaient fond malgré tout sur l'esprit die foi et de bon sen^s flamand qu'ils lui prêtaient, ont été moins clairvoyants que les sectaires du « bloc » laïque. Ces derniers ont vu nettement la ténuité et la fragilité des liens qui 1) rattachaient encore au devoir et à la discipline sacerdotale et ils ont résolu de bri-sei ces derniers liens par un coup d'audace. Ils se sont d'onné le mot d'ordre et ils ont élu le malheureux prêtre v'ce président de la Chambre des députés et lui, l'aveugle ou le complice, a accepté. Il a mis les mains dans ces mains traîtresses. Il est leur prisonnier et entre lui et son sacerdoce éternel, il y a désormais l'abîme d'une implicite mais réelle apostasie. COMMENT Mgr CHARROST, EVEQUE DE LILLE EXPLIQUE LA GRAVE MESURE QU'IL A PRISE Reproduisons ici les déclarations faitoa jeudi par Mgr Cliarost au correspondant de l' « Eclair ». L« prélat y expose à la fois 1a. mansuétude dont a fait preuve l'autorité ecclésiastique et les raisons qui l'ont fait agi" « Laissons de côté, a-t-il dit, le passé lointain et le souvenir des actes nom Dreux par lesquels M. Lemire a affirmé sa solidarité

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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