Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 03 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m901z42z1j/
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QUATRIEME ANNEE. — N° 2067 Le Numéro : ÎO oeiit4mes JEUDI 3 JANVIER 1918. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone t Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser â l'Administration du Journal Les petites annonces sont également teçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÉCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur.: Fernand N EU RAY LE HAVRE 28tcr, Rue de la Bourse, 28"r Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 f*. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre IDEES ET RÉALITÉS UNE LEGi DE 1917 w PAR Jacques BAINVIL.LE Le 12 décembre 1916, M. de Beth-i-Jiann-Hollweg, au nom de l'empereui son maître, avait déclaré au Reichstag que l'Allemagne était disposée à entrei en négociations de paix avec ses enne: mis. Alors, un député conservateur, er uniforme d'officier de cavalerie, bondissant de sa place, était descendu dan: l'hémicycle et, montrant le poing at chancelier, s'était écrié r. « C'est scan daleux.! Scandaleux ! » Le 26 décembre 1917, à Brest-Litovsk en territoire conquis par eux, les Aile mands ont renouvelé leur offre de pai> générale. Cette fois, ils ont précisé leurs conditions. Ils se sont tenus dans le cadre de la paix démocratique suggérés par les Russes, mais en gardant assez de portes ouvertes pour pouvoir faire dire à la plupart des articles le contraire de ce qu'ils promettaient. Et, cette fois encore, les journaux pangermanis-tès ont donné cours à leur colère. Ils ont dit que les intérêts de l'Allemagne étaient trahis, qu'on allait à une triste Saix de renoncement et de lâcheté. Seulement, ce sont les. radios officiels de la tour de Nauen eux-mêmes qui ont pris soin d'aveirtir le monde que les annexionnistes immodérés n'étaient pas contents. En sorte que, par contraste, la modération du gouvernement impérial devait éclater. Le procédé prussien, qui est de se servir de tout, de jouer de toutes les cordes de l'opinion, n'a donc pas varié. Entre le 12 décembre 1916 et le 20 décembre 1917, s'intercale une autre date. ;L© 19 juillet de l'année qui vient de finir, le Reichstag avait voté sa motion de paix qui condamnait les annexions opérées par la violence. M. de Kiihl-mann, dans la réponse de Brest-Litovsk, s'est référé à cette fameuse motion. •Mais il apparaît à l'analyse de ce document, bien digne des deux chancelleries qui l'ont rédigé, que la répudiation des annexions opérées par la force pure n'exclut Ras les annexions obtenues par la contrainte morale. En lisant le mémorandum composé par les ministres do Guillaume II "et de Charles I", on songe à Frédéric et à Marie-Thérèse se mettant d'accord, par de subtiles formules, aux dépens de la Pologner • 1 * * Ainsi, depuis un an, rien d'essentiel n'est changé à l'esprit de la politique allemande. Comment aurait-on pu se flatter de l'espoir du contraire? Quoi gu'on dise ou qu'on fasse, le •grand fait qui domine l'année 1917, c'est la révolution russe. Et la révolution russe a été une déception amère. En surgissant en Orient, la démocratie a trahi la cause des puissances libérales de' l'Occident- On avait déjà éprouvé quelque chose de semblable en 1908 avec la révolution de Gonstantinople. La chute du tsarisme a eu les mêmes effets que la chute d'Abd-ul-Hamid : elle o, ouvert les portes toutes grandes à S'Allemagne. Les Jeunes-Russes ont suivi la même route que les Jeunes-Turcs. :îîncore ceux-ci avaient-ils l'excuse que iJeur pays n'était, pas l'allié des démocraties occidentales. Et c'est en pleine rguerre que les démocrates russes- auront fait défection ! Il y a là une leçon qui ne doit pas être perdue. Compter toujours sur les affinités politiques et morales pour fonder les alliances entre les peuples, c'est s'exposer aux plus graves décontenances. Quelles que fussent les tentations «ont il était l'objet de la part ^e Guillaume II, le tsar restait fidèle à la Triple-Entente et à la parole jurée. Il comprenait que 1'impéria.lisme allemand l'était un danger mortel poufl la Russie et pour l'Europe. La. conception de l'équilibre européen est trop élevée nour que des foules ignorantes, puissent l'entendre.Aussi faut-il .noter la différence considérable des jugements qui ont été portés chez les Alliés et en Allemagne au sujet de la révolution russe. Pour. M Lloyd George, pour le président Wil-son, pour maints et maints orateurs et 'écrivains français, la chute du tsarismo, c'était la libération de la Russie, c'était le libéralisme et la démocratie pour suivant son tour du monde. C'était un événement conforme à l'évolution moderne. C'était une conquête du progrès. Pour les Allemands, la chute du tsar a été l'effet des victoires allemandes. Nicolas II est tombé comme était tombé Napoléon III après Sedan. Kerensky a été le Gambetta russe. La. dictature ré publicaine n'ayant pas pu vaincre, il ne restait plus à la République russe qu'à signer son traité do Francfort, comme la République française avait dû s'y résigner. • ip " * 6 Voilà donc, en toutes choses, ce qui nous sépare des Allemands. Leur manière de' juger les faits et les situations est purement pratique, réaliste, positive. Ils ne méprisent pas les idées, • L'amitié teluo-rm» Les liens se sont resserrés dans l'épreuve commune A l'occasion dm nouvel an, le ministre des affaires étrangères de Belgique et le ministre de Roumanie en Belgique ont échangé des congratulations, q.ui prouvent une lois de plus les étroites relations d'amitié qui unissent les deux pays. Voici un extrait de la lettre du baron de Broquevila : Le Havre, le 26 décembre 1917. Excellence et cher ami. La profonde sympathie de la Belgique , pour la Roumanie s'es-t accrue, si possible, de toute l'étendue de nos épreuves convniu . nés. J'ai la conviction inébranlable que les uns et les autres nous en sortirons, grâce à notre persévérant courage. Et croyez-le, tous nous en sortirons grandis, avec la force nouvelle que donnent aux peuples les • Leur es dures vigoureusement supportées. ■ Les choses grandes et durables se fondent bien plus dans la souffrante et la lutte que dans la facilité e£ la joiéf/Pèst ce que nous devons nous dire sans cesse, en faisant front de toute notre énergie. A l'occasion du nouvel an mes vœux ardents vont à vous et à votre grand peuple. N'en doutez pas, tout se terminera bien pour les soldats du droit et de la liberté des races. Je vous prie, cher ami, de croire à mon tout affectueux souvenir. Votre très attaché, (S.) Broqueville. M. Djuvara a répondu par le télégramme suivant : Profondément touché par votre éloquente lettre, je vous présente mes remer-ciments émus. Les pensées élevées qu'elle contient réconforteront le gouvernement roumain, auquel je les ai télégraphiées. La Roumanie gardera une grande reconnaissance à la Belgique sa sœur en mar tyre. Recevez mes vœux chaleureux de nouvel an. Puisse le soleil de 1918 éclairer le triomphe du droit et du principe des nationalités libres, indépendamment de la grandeur territoriale des Etats. y (S.) Djuvara- ■ I^vtwv—■—-—. » Un bilan impressionnant Il n'est pas besoin de paroles ni do phrases pour dresser contre les crimes allemands en Belgique le plus éloquent des réquisitoires. M. Léon van der Essen, professeur à l'Université catholique de Lou-vain, vient de le montrer dans un petit livre auquel il faut souhaiter ia plus abondante diffusion. « Petite histoire de l'invasion et de l'occupation allemande en Belgique. » tel est le litre de ce volume publié chez l'éditeur Va.n Oest (1). L'auteur n'a pas la prétention de faire un historique complet des souffrances de la population belge sous le joug allemand. Il se borne à jeter, au moyen des renseignements authentiques venus de Belgique, un peu de lumière sur la vie de nos compatriotes opprimés et. le tableau qu'il en fait permet de saisir l'odieux et l'arbitraire de l'occupation enn« mie. Avec M. Van der Essen, nous souhaitons que son travail, très clair et bien ordonné, mette en relief la grandeur du sacrifice belge pour la cause du droit et de l'honneur et l'énoTmité du crime de la nation parjure. Puisse-t-il susciter dans l'âme de nombreux lecteurs le désir de voir justice faite par des châtiments et des réparations proportionnés à l'horreur de l'attentat dont notre pays a failli mourir. « Au moment où s approche l'heure dm règlement de comptes, il serait criminel d'oublier » écrit M. Van der Essen. Ceux mêmes qui n'ont nulle tentation d'oublier liront avec profit ce bilan de ia barbarie allemande en Belgique. (1) Paris, boulevard Haussmann, 63. Un vol in--l*3, 126 pages, 2 Ir. 40. comme on le dit à tort. Mais ils ne leur attachent qu'une valeur politique et, pour ainsi dire, marchande. Ils ne les respectent pas. Ils ne leur Sacrifient aucun, de leurs intérêts. Pour -eux, la démocratie est une force comme une autre dont il s'agit de savoir jouer. Ces Alliés croyaient la tourner contre eux : ils ont cherché à la retourner contre les Alliés. - Conformément à cette méthode, ils ont déjà confisqué et utilisé le principe des nationalités. La Pologne, la Lithua-nie, la Courlande sont autre chose que la Russie et, veulent vivre de leur vie propre. Parfait ! L'Allemagne reconnaît ce droit. Elle « protégera » les Polonais, les 'Lithuaniens, les Baltes autonomes. Les révolutionnaires russes lui proposent une paix démocratique? Bravo, répondent Kuhlmann et Czernin. Et les deux ministres impériaux se mettent à disséquer le programme de Brest-Litovsk et à rechercher la manière do l'accommoder à leur usage, sachant bien que c'est la sauce qui fait manger lu poisson... Tel est l'enseignement que I'annee 1917 a dû apporter aux plus illuminés. On parle beaucoup en ce moment.de reviser les buts de guerre de l'Entente. Qu'on le sache bien : quel que soit le programme que les Alliés apportent de bonne foi, les»AIlemands en feront le cas qu'un avoué fait d'une pièce de procédure.Jacques BAINVILI.E, -WCE1TJ3Z. ROYAUX Confiance et union En réponse aux vœux que lui avait exprimés le baron d( Broqueville au nom des membres du gouvernement, S. M. 1< roi Albert a adressé au chef du Cabinet le télégramme sui vant : Je remercie bien sincèrement les membres du gouverne-ment de leurs vœux patriotiques. Puisse Vannée 1918 apporter à la Belgique la fin de ses épreuves vaillamment supportées et la restauration d'une Pairie complètement indépendante,, et dont, plus que jamais, nous devons nous montrer les serviteurs ardemment dévoués et indissolublement unis. ALBERT. TRBTSKY ENVOIE â LA ROUMAINE un Étintii insolent KALEDINE MOBILISE LES COSAQUES L'Allemagne envoie à Pét-rograde, où sont mis sous ses ordres. L'Ukraine a des elles se promènent impudemment, déléga- forces importantes et la Roumanie une tions sur délégations, beu/r mission est -Je belle armée. Tontes ces troupes tiennent .'es reprendre le contact avec le commerce régions industrielles et agricoles de la Rus-russe des métaux, des cuirs, du cuivre, du sie méridionale et le problème de la sub-blé et de tous les approvisionnements si sistance se pose pour Petrograde avant curares dans l'empire du kaiser. En un mot, lui du ravitaillement de l'Allemagne. Trois-l'Allemagne organise avec la complicité a r- ky le sait et il vient d'adresser à la Rou dina.ire des Soviets maximalistes l'expJoi- manie un ultimatum insolent. Il qualifie» ta-tion économique de la Russie. de conspirateurs les autorités miJàtairj? Cela suffit pour nous laisser sceptique roumaines en relations avec Xalédine et à propos d© la dépêche sensationnelle pu- l'Ukraine. bliée par les « Daily News » de Londres. En Allemagne on jette le masque. On ré dépêche d'après laquelle les pourparlers clame ouvertement la Courlande.îa Lithua- seraient rompus à Brest-Litovsk. La vérité nie et la Pologne sooi-s prétexte que quel- est qua les négociations ont été interrom- ques vendus au kaiser, réunis sous le nom pues pour permettre à Tro'tsky d'appeler de Parlement, ont voté l'union avec l'em- à ce Congrès de paix qu'on voudrait géné- pir allemand. Los iîiaxiin.alistes_accepient rai. toutes les puissances de l'Entente. "_,e ce point die vue. d XX0 Siècle^» l'a signalé depuis longtemps Voilà comment en Allemagne on coin 11 est probabie qiïe voulant dissimuler à prend lès beaux principes. Avis aux apô- leurs clients de Russie leur complaisance très qui prêchèrent Stockholm, après Kien- criminelle, les maximalistes jouent la co- thaï et Zimmerwald. rnédie de la rupture, pour se targuer d'une PEUCY. résistance apparente aux prétentions aile- : mandes. UN ENGAGEMENT ENTRE UKRAINIENS Au reste, les Alliés ne sont pas pris au ET MAXIM AL ïST ES dépourvu. On ne sait comment Trot.sk v Prieur fera proposer de participer au Congrè? _» • , janvier, de paix de Brest-Iiitovsk; toujours est-iJ ^ après un message téléphonique de Mq=-que les gouvernants de Paris, Londres <t C01?» ,un régiment de cavalerie ukrainienne Washington s'entendent pour la future r£ s'avançait vers Kief, a été arrêté entre ponse à faire au commissaire des Soviets ^auons de Gjatsk et de Smolensk. Les Quant au ravitaillement allemand par In ^l^niprns> somr^és de se rendre, s y refu- Russie, s'il est désiré par les deux parties. , f 1 ' ,GS rnaxiniahstes ouvrirent alors il n'est pas encore entré dans la réalité e* n'* 1 niv entrera pas de sitôt. Le commerce des . JeVf. ,e*. Queues douzaines bourgeois russes, en présence des velléité* e^e tues. (Radio.) de nationalisation des capitaux montrer? la QUEST!0N DE L'EVACIÏATÏON par les maximalistes, se tiendra certain© TROUPES ment sur la réserve et ne risquera pas dans l'aventure ce qu'il a pu sauver et Stockholm, lor janvier, cacher aux collectivistes. Du reste, les co- Il se confirme au sujet du retour des d£- saques du Don viennent de faire la mobili- légués russes de. Brest-Litovsk à Petro- sation générale. On estime à 100,000 hon> gra.de,que si l'Allemagne consent à évacuer mes l'appoint en troupes qu'ils apporteront la Russie blanche, elle se refuse, na.r con- a. l'Ukraine. 20,000 officiers russes, dé se s- tre. à retirer ses troupes des bases tell g? oérés de la vie qu'on leur fait en république que Riga et Libau, avant que la paix géné' maximaliste, ont rejoint Kalédlne et se raie soit signée. — (Radio.) AU FRONT BRITANNIQUE Une série fle coiusae soifle; les laiis aériens ei FiaMrf (Officiel brit.) Après-midi. Hier, dans laÇjfoirée, à lu faveur d'un aros bombardement, trois détoxhements r.nnemis tentèrent un raid sur nos positions vers Méricours {Sud-Eest de Lens). Les détachements ennemis furent désorganisés par le feu de notre artillerie et ne purent atteindre nos tranchées. Ils furent attaqués dans la zone intermédiaire par nos patrouilles qui leur firent subir de nombreuses pertes et s'emparèrent de quelques prisonniers. Plusieurs autres raids furent tentés par l'ennemi, au' cours de la nuit, au Sud de Lens, à la colline 70. vers la rou.te de Me-nin et au Nord de Passchendacle. Tous furent repoussés. Nous avons fait quelques prisonniers de plus au cours de ces rencontre*.20 heures 55. A la suite des coups de m.ain signalé$ dans le communiqué de ce matin. l'ennemi a tenté, la nuit dernière, une attaque sur un de nos postes de la région d'Oppy. Jl a été rejeté avant d'avoir pu aborder nos lignes. L'AVIATION A MONTRE HIER UNE TRES GRANDE ACTIVITE. NOUS AVONS FAIT DE NOMBREUX REGLAGES ET PRIS UN GRAND NOMBRE DE CLICHES DES PRÊMIERES LIGNES ET ZONES ARRIERE ENNEMIES. PLUS DE 200 BOMBES ONT ETE JETEES SUR DIVERS OBJECTIFS PARMI LESQUELS $E TROUVENT LE CHAMP D'AVIATION D'INGELMVNSTER ET VN IMPORTANT DEPOT DE MUNITIONS DE LA REGION DE COURTRAI. Deux appareils allemands ont été abattus en combats aériens et deux autres contraints d'atterrir désemparés. Un cinquième aéroplane ennemi a été abattu dans nos lianes par nos canons svéciaux. AU FRONT BELGE line aitape alIeiiSe repsÉijrrt Mérita Communiqué officiel belge : Au cours de la journée du 1er janvier, Vactivité d'artillerie a été peu intense. Dans la. nuit du 1"* au 2 janvier, un détachement ennemi, protégé par de violents barrages, parvint à prendre pied dans un de nos postes de la réjion de MereUem. Une énergique contre-attaque prononcée immédiatement par nos troupes chassa, du poste les Allemands, qui laissèrent plusieurs prisonniers entre nos mains. Pendant la journée du 2 janvier, légère activité d'artillerie. •— ■ -vwvw—— . , ^ tu FRONT FRâlÇMS 14 heures. Canonnade intermittente en quelques points du front. Nous avons réussi un coup de main dans la région au Nord de Cour'tecon et ramené des prisonniers. Rencontres de pairouilles au Sud. de Corbeny. Nuit calme partout ailleurs Aviation Nos pilotes, au cours de nombreux combats aériens, ont abattu, dans la journée d'hier, quatre avions allemands-. En outre, deux autres appareils ennemis, gravement endommagés, sont tombés dans le'urs lignes. 23 heures. Rien à signaler au cours de la journée en dehors d'une assez grande activité d'artillerie dans le secteur Beaumont-Bois-^es Caurières. — 1/vvwl— — LA VIE MILITAIRE ! narait aujourd'hui en 2° et en «« ua?es. "Des garanties réelles sont, poirlafranceetla Beigipe, MgpestioiilevieGiiifiirL" ! Le a XXe Siècle » a souligne plus d'une fois , la nécessité d'éclairer parfaitement nos grands amis des Etats-Unis sur les conditions auxquelles la ;paix doit satisfaire si on veut qu'elle soit autre chose qu'une trêve et un leurre; Le « Temps » (n» du, 1er janvier) vient d'exprimer la même pensée avec force sous la disnature de M. Th. Lindenlaub : Il faut, dit le Temps, ouvrir les yeux de l'Amérique à cette grande raison de la fatalité géographique dont sa position dans le monde l'affranchit heureusement. Tandis qu'elle occupe sans voisins tout un continent entre deux mers et qu'elle est protégée encore par toute l'étendue de l'Atlantique, en Europe des peuples cojnme la Belgique, la France, l'Italie sentent depuis un demi-sièçie sur leurs frontières un© menace perpétuelle. LA FRANCE ET LA BELGIQUE SURTOUT SONT CONDAMNEES AU VOISINAGE LE PLUS DANGEREUX, celui du plus grand empire militaire et du plus agressif. Des garanties autres que morales, DES GARANTIES REELLES SONT POUR LA FRANCE ET LA BELGIQUE UNE QUESTION DE . VIE OU DE MORT. Le fait de. cette guerre, la violation de la Belgique, Charleroi, Paris menacé doivent être pour les Américains un trait de lumière. Cinq invasions depuis 1792, c'est assez. D'ailleurs, maintenant que le contre-poids de l'empire russe n'existe plus pour faire face aux deux empires germaniques unis, le péril de la France est devenu plus que jamais le péril du monde. Les Américains doivent encore se convaincre de ceci : nous n'avons plus le choix des armes de combat, prenant les une?, laissant les autres ; il bous les faut foutes. Le président Wilson, qui prévoit, pour la période future de l'organisation des démocraties, l'arme de la défense économique, ne saurait demeurer fermé à la nécessité qui s'impose à nous et à tous les alliés de mener la guerre économique avec la même vigueur qup la guerre militaire. PAS D'ANNEXION de la Belgique, mais... S'il se trouvait des Belges pour se lais ser duper par la comédie jouée à Brest Litowsk avec la complicité des maximalistes, ils seraient décidément sans excuse Les journaux d'outre-Rhin se chargent eux-mêmes de faire comprendre que l'adhésion à la fameuse formule'" sans annexion ni indemnité » n'empêche nullement rAllemagne de poursuivre l'asservis sement de la Belgique en même temps que l'absorption de bien d'autres territoires La Rlieinisclie Westphalische Zeitung précise très bien la portée des engagements dont les kameraden Trotsky et Cie vantent la générosité : A leur acceptation du principe répudiant % toute annexion par force de territoires conquis au cours de cette guerre, il est d'extrême importance que les puissances centrales mettent comme condition, que l'Entente est obligée d'accepter immédiatement le même principe. Cette acceptation (par l'Entente) détruit en effet le rêve anglais de domination mondiale, du Cap au Caire et par l'Arabie, la Mésopotamie et la Perse, à Calcutta. Il faut appuyer énergiquement encore sur les mots « par force ». On doit s'attendre'que des régions comme la Cour-lande, la Lithuanie, la Mésopotamie et la Dobraudja accepteront avec joie un chan-qement de maîtres. Voilà qui est déjà bien, mais ii y a mieux. Le journal rhénan souligne l'expression << autonomie politique » dont se sert la ré- * ponse allemande â l'article 2 des propositions russes. Il fait remarquer la différence qu'il y a entre « autonomie » (selbstandi#-ke.it) et indépendance. Il n'y a que ~pcu d'Allemands, dit-il, à désirer une annexion de la Belgique identique à celle faite &n 1870 de l'Alsace-Lorraine. ON NE PEUT DIFFERER D'OPINION QUE SUR LE DEGRE D'AUTONOMIE A LAISSER A LA BELGIQUE DANS L'AVENIR. Au reste, la renonciation politique de l'Allemagne à la Belgique doit avoir comme condition l'évacuation de l'Egypte par l'Angletexrc. Conformément ait désir de sa population, l'Egypte doit— reprendre son union intime avec la Turquie.Voilà ce que veulent dire les Allemands, quand ils affirment qu'ils ne songent pas à annexer la Belgique. Il y a "assez d au très moyens, qu'ils estiment moins dangereux, dp nous maintenir en esclavage... STYLO DANS L'ARMEE BELGE Un important mouvement de promotions et dénominations Le Roi vient de signer, un important mouvement de nomin-ations et de promotions dans les cadres de notre armée : Sont nommés : Dans l'état-major général. Généraux-majors, les colonels Evrard, L. ; baron Greindl, I. ; Borremans, A. (adjoint d'état-major) ; Constant, R. (adjoint d'état-major). Dans le cadre spécial d'état-majoi\ Colonel, le lieuteaiant-eolonel Tombeur, C. (colonie). Lieutenants-^colonels, les majors Fontaine, A. ; Letor, A. Dans les secrétaires d'état-major. Lieutenants, les sous-tieutenants SchuI, P. (réserve) ; Rietaeghe, G. (réserve). Dans l'infanterie. Colonels, les lieutenants-colonels Mer-tens, V. ; de Posch, F. ; Hollmann, J. ; Del-fosse, A. ; Vidrequin, F. ; Gilain, L. ; Le-keu, F. ; Vanniesbecq, A. ; Hoornaert, H.; Buisseret, A. ; Olaerts, G. (A.E.-M.) ; Dou-trepont, A. (A. E.-M.); Donies, G. (A. E.-M.) Lieutenants-colonels, les majors De Gamps, F. ; Godenir, P. ; Tombeur, F, (col.) ; Dekempeneer, F. (A. E.-M.) ; Mens-chaert, A. (A. E.-M.). Majors, les capitaines-commandants Peellaert, A. ; .Tacqmaiin, J. (A. E.-I\L) ; Hans, J. (A. E.-M.) ; Loché, Z. (A. E.-M.); Fouirmarier, L. ; Debeik A. : Tancré, O. Capitaines-commandants : les capitaines en second 'Pinson, E.; Hallez, C. (Col.): Barthélémy, L.; Ferdinande, A.; Bost, P.; Ducoffre, A.; Stiers, L.; Jadot, R.; Gérard. I.: Frankignoul, J.; Motte, L.; Kremer. F.; Bievez, L.: Noël,. M.; Gavron, J. (Col.); Tries, H.; J acquêt", F. (Av.); Miohiels. A.: Van Dooren, C. Lieutenants : les ,sous-lieutenants Van Ootegem, G.; Huart, M'.; Schneider, T.; Gérard, H. (Ré-s.); Hubreigtson, A. (Rés.); Winànd. M. (Rés.-); Deldinne, F. (Rés-); Van Kelecoin, A. (Rés.); De Gueldre, G (Rés.); Degraeve, J. (Rés.); François, N (Rés.); Baulet, F.: Monteleers, J.; Pierr» M.; Ubaghs, L.; Derème, R.; Jacoul, A.; Boon, P.; Migeal, F.; Rowies. G.; Hubert, E.; Pardaens, G.; Thiry, E.; Becquet, J. (Col.); iRu-elle, H. (Rés.); Deskeaivre, A. (Rés.); Richard, H. (Rés); Jerome0 G. (Rés.); Chaidron, M, (Rés.); Fourneau, J. (Rés.); Coureur, P. (Rés.); Raport, A. (Rés.); Stie, .T. (Rés.); De Coster, L. (Rés.); Comte de I-Iemricourt de Grunne, E. (Rés.); Van Roy, E. (Rés.); Wittemans, G. {Rés.); D'Hondt, E. (Rés.); Letellier. A {Rés.): Débauché, R Dans la cavalerie. Lieutenant-colonel : le maior Haege-man. A. Majors : les capitaines-commandants Marquis de Trazegnies d'Ittre. C.; Bur-nell, H. » Capitaines en second : les lieutenants comte d'Oultremont, H.; Lestrate, O. Lieutenants : les sous-lieutenants Cre-mer, J.; Larminier, R.; ©osschaèrt d» Rouwel, E.î'Barret, M.; Seve, R.; de Prêt Roose de Calesberg, S.; comte de Looz-Corswaren, A.; Coomans, J.; baron de Wy-kerslooth de Rooyeisteyin, J.; Meeus, P.. Verhaegen, J.; comte du Chastel de la Ho-warderie, H.; Misonne. R. (Col.); die Broqueville, A. Dans l'artillerie. ColoneLs : les lieu tenants-colonels Pon-tus, R. (A. E. M.); Piette, J.; t'Serstevems, J.; Reynaert, H. (A. E. M.); Tilkens, A. (A. E. M.). Lieutenant-colonel : le major Voreee-ken, J. Majors les capitaines-commandants Nyssens, A. (A. E. M.): Mathias. A. (A. E. M.). Canitaines en second : les lieutenants Co-lignon, L. (Av.); Hénins J. (Av.); D.rion, A.; De Ceuninck, G.; Bolle, P.; Sarperier, F.; Hecquevort., G.; Colin, R.; Passasrer, A. (Av.): Beretze. R.; Hanar. R.; Philippron, M.; Seriez, P.; Bloom, A. (Col.); Gode-froid, P.: Rosenbaum, A.; Pottiér, J. (Col.); Van-dereecken, E.; Van Cutsem. R.; Van der Donckt. E.; Mantel, E. (Av.); Huybrecht.s, E.; Den.il, V.; Desombe.rg, A.: Van Rolle-ghem, R. (Col.); Dewandre, M. Lieutenants ^ les sous-lieutenants Moineau, V. (Rés:); Van Overstraeten, W.; Neef, A. (Rés.): Peltzer, E. (Rés.); Comber-bach, R.; Cordonnier, R.; Duiîeu. E.; Men-^chaert. W.; Pcullet. V, Dans le génie. Colonels : les lieutenants-colonels Ja-motte, V.; Thirifay, J.: iSknonet. M.; Ver Eecke, A. Capitaines en second : les lieutenants Vanbilloen, E.: Gruwez, F.: Van Muidrjs, M.; Gouttière, G. (Col.); Vanden Berghe, F. Lieutenants : les sous-lieutenants Fa-nuel, P. (Rés.); Balthazar, O. (Rés.); Tim-mernians, R. (gés.); Van Imschôot. A. (Rés.) Van Lui, H. (Rés.); Cheron.A. (Rés.); Carpentier, N. (Rés.); Mertens, E. (Rés.). ' Dans le corps des transports. Lieutenants : les sous-lieutenants baron de Jam,l)linne de Meu, E. (Rés.): Demets, F. « dit Fernand » (Rés.); comte de Meeus. A. (Rés.). Dans l'intendance. Intendant de lro classe : l'intendant de 2® classe Busch. T. Dans les comptables dçs corps de troupes. Canitaines en second oayeurs : les lieu-

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