Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 22 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x639z91s61/
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jft* ANNEE.-— Série nouveî 11 > le.— N° iOO: ÏJ© IVliniéro : ï O OPîitiTYIf>s ffi oAntïmoa on . * v^rtn xr/trrY?» &A trvir r'wrtfi tAr PARIS 3, Place des Deux-Écusj Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'AdrninisîratiOi du Journal Les petites annonces sent égalem reçues à la Société Européenne Publicité, 10, rue de la Victoire, Pa qui en a le monopole pour Paris, LE XXe SIÉCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28*®* Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois o QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N EU RAY LA LUTTE i Jnelqiïcs précautions indispensables La commission d'étude du régime il"alcool — la C. E. R. A., pour parler langage du jour — a déjà tenu plusie Réunions. Bien que ses résultats n'ai ■pas été communiqués au publie, tout n< (forte à croire qu'elle aura suivi d'as |»rès le programme d'études qui lui a tracé par le Rapport au Roi et au su duquel nous avons formulé certaines Sarves. Le moment nous paraît done vc Ûe préciser notre pensée. Il est tout d'abord un danger qui n'ai «ans doute pas échappé à la Commisse ïnais que nous tenons cependant à recc Tnaader à son attention : c'est celui de considérer comme tenue de n'étudier c les seules solutions qui lui ont été sug rées, car, dans une question aussi imp tante pour la nation, il faut se gax< ''d'idées préconçues. Quel est d'ailleurs le mandat de la Co mission ? C'est purement et simplemf de préparer le régime définitif de l'alci dans -la Belgique libérée. Ce n'est done j «lie, et ce n'est mrême pas le gouveri ment, c'est-à-dire le pouvoir exéeutif se «jui statuera sut la formule à adopter : «era le pays tout entier, par la voix jses mandataires. Pour que la Commissi 'tasse œuvre utile, il faut donc que le p tJème soit.examiné sous toutes ses fac de telle sorte que le Parlement, qui se appelé à se prononcer, ne doive plus, le des discussions, se livrer à des études : terminables, mais qu'il puisse trouv< dans les matériaux qui lui seront fourn des renseignements complets sur les dif rentes solutions qui pourraient être opj sées le3 unes aux autres. C'est pourqi il faut souhaiter que les opinions les pl différentes soient produites, soutenues Confrontées au cours des échanges de vu iqui se produiront. Partant de ce principe, tout doit, notre avis, être établi, même les raiso pour lesquelles il faut lutter contre l': coolisme. C'est chose facile, mais il n' sera plus ainsi quand on examinera da quelle mesure et par quel moyen il faud lutter contre l'alcoolisme. Faudra-t-il, par exemple, recourir à prohibition absolue de l'alcool de bouch< Le gouvernement a eu le grand mérite marquer nettement sa préférence pour moyen radical ; la plupart des membr de la Commission sont sans aucun don convaincus de sa nécessité ; mais cela : suffit pa3 ; il faut que Cette nécessité st établie par des preuves telles qu'elle s'il pose au pays et aux parlementaires. La nécessité d'une réforme doit êt d'autant mieux mise en lumière qu'elle ' à l'encontre de plus d'intérêts. Or, i< que d'intérêts sont en jeu ! depuis le fi jusqu'au malheureux alcoolique lui-mêir en passant par les industriels, les fab] cants, les agriculteurs, les cabaretiers .tous les intermédiaires qui trouvent leu bénéfices dans le commerce de l'alcot ■combien de personnes se prétendront l fiées par la prohibition de la vente d Spiritueux ! Nous savons que tous ces intérêts pari culiers doivent ou devraient s'incliner d vant l'intérêt général et devant, le bit Suprême de la natidn. Mais si la guer ia grandi les âmes et élevé les sentiment felle n'a pas cependant fait disparaître faiblesse humaine jet, quoi qu'on dis chaque fois que des intérêts supérieurs parfaitement établis n'en exigeront pi impérieusement le sacrifice, c'est l'intér individuel qui restera la grande règle d actions du plus grand nombre. Voyons donc ce qui s'est passé en Fran 'depuis la guerre. Alors que les eircon tances terribles que nous traversons eu eent justifié des mesures exceptionnelle «.lors que la presse, soutenu© par l'opinic .publique, a mené une campagne éne Riqtue contre l'alcoolisme, on n'est mên pas parvenu, non pas à supprimer, ma simplement à réduire le privilège d bouilleurs de cru, et c'est depuis quelqu jours à peine qu'on a osé interdire le dét de4 boissons alcooliques en dehors de ce laines heures. w On ne manquera pas d'invoquer l'exei pie de la Russie qui, en pleine guerre, n pas hésité à supprimer une source «on: dérable de revenus pour réaliser une r forme considérée comme nécessaire s salut de la nation. Nous sommes les pr «miers à reconnaître que les résultats < •ont été des plus heureux à tous les poin ■de vue. 'Mais pour en conclure que cet «réforme pourrait s'opérer tout aussi fac Sement en Belgique, il faudrait ne fen PB-ucun compte des conditions spécial dans lesquelles elle a été faite et de s véritable portée. Tout d'abord, cette prol; fcttion n était qu une mesure de guerre devait être ratifiée par la Douma poi rester en vigueur après les hostilités. El «n'a pas été rapportée jusqu'à présent pf la Révolution ; mais il n'en reste pf moins qu'ele est le résultat d'un « ac du prince », analogue à l'arrêté qui prohibé la consommation de l'alcool dar la partie de la Belgique non occupée On ne doit pas perdre de vue non pli ffue ce résultat n'a pas été acquis d'un sei coup. Depuis plus d'un siècle,' on che ehait, en Russie, à faire disparaître fléau de l'alcoolisme ; la prohibition e' ■venue compléter ou remplacer une sér de mesures déjà adoptées précédemmen tet si elle avait les plus grandes chance d'être rendue définitive, c'est surtout parc que l'ancien régime politique favorisait l consécration do l'évolution accompli Mais rien ne dit que le régime démoer; tique qui vient d'être instauré partage l( mêmes sentiments, et à plus forte raiso doit.-on se garder de conclure »ar enalnçi i LÉS ÉVÉNEMENTS DE KUSSIE ^ » de devient Président du Conseil 1rs £ LENINE EN FUITE sgz été Petrograd, 20 juillet. — Le prince Lvc jet quitte le pouvoir. Mv Kerensky, minist fé- de la Guerre, prend la présidence du co nu seil ; M. Tseretelli, l'Intérieur et les Post et Télégraphes ; M. Nékrassoff, la Justicc ira M. Terestchenko, conserve les Affair 5n étrangères. m.' La crise a le sens d'un rétabiisseme se plus énergique de l'ordre, «s* L'indication donnée par les deux de nières lignes de ce{te dépêche semb ?r' d'autant plus justifiée que M. Kerens/c qui prend la succession du prince Lvo m_ à la tête du gouvernement, s'est fait l' nt pôtre de la résistance patriotique ai je! manœuvres des agents germaniques, i ias- départ du prince Lvoff ne saurait den ie- être interprété dans le sens d'un affe ul, Uissement du sentiment national. Est ce besoin de rappeler qu'en outre M. K ci* rens/ci, comme ministre de la guerre, n ?n cessé, depuis plusieurs semaines, de rc îs~ lier l'armée au devoir et qu'il a été l'o m îct-> au cours de ses tournées au fron ,rs des acclamations les plus chaleureuses. n- Il convenait de faire ces remarqu ;r, pour éviter certaines interprétation is, auxquelles eût pu donner lieu la no: fé- telle d'une crise "^ministérielle survenue K>: après les échauffourées de Petrograd. us Le rétablissement de l'ordre es Petrograd, 20 juillet, 20 h. 30. — La jou née a été marquée encore par quelques f à sillades isolées qu'on peut considérer jcor ng me les derniers soubresauts du mouveme. lt maximaliste, notamment aux alentours < 5n la gare Nicolas, où la troupe arrivant r n9 province pour le maintien de l'ordre a é ra accueillie par quelques coups de feu. L Cosaques et les autos blindées ont rétat h rapidement l'ordre. On sait que lie gouvernement est résol ip à sévir contre les instigateurs du mouv ment Déjà plusieurs arrestations de pe sonnages marquants ont été opérées, r? La Gaiette de la Bourse annonce qu'ur ™ perquisition a été faite au domicile de L ■? nine, mais on ignore toujours d'une faço précise où celui-ci est réfugié. On croit qu' n" s'est enfui à Cronstadt, caché sous un un forme de marin. . Le chef de la milice de Petrograd est de. '.a fitué pour manque de fermeté. se ' Le Cabinet Lvvof e, *i- Lé prinee Lvof avait constitué, le 1 et mars, le premier cabinet que la Russie a: rs possédé après l'abdication de Nicolas i: >1, Ce ministère parlementaire, qui se subst é-' tuait au comité exécutif de la Douma < es qui était formé d'accord avec le grand-du Michel, comprenait trois « cadets » (dor A- M. Neikrassof), plusieurs octobristes (pai e- mi lesquels on classait M. Terestchenkc ■r> et un seul député di'extr^.ie gauche, M. K< re renskv, travailliste. s, Le i7 mai, le cabinet, d'où MM. Goutch [à kof et Millioukof étaient successivemen e, s»rtis, subissait un profond renianiemeni et *n y faisait entrer cinq nouveaux repré is sentants des partis d'extrême gauche êt parmi lesquels M. TserMelIf, socialdémc 3s» crate. M. Kerensky était ministre de 1 guerre. Le prince Lvof, président du cor seil, conservait le portefeuille de l'intt »- rieur. M. Terestchenko passait des finar s- ces aux affaires étrangères. Sj Depuis lors, le cabinet avait perdu u: >n membre progressiste, M. Konovalof, m: r nistre du commerce et tout récemmenl le un membre d'extrême gauche, M» Pere i« vertsef, ministre de la justice. En outre •s trois ministres « cadets » avaient démis bs sionné ces jours derniers, mais devant le difficultés de situation,-ils avaient prov; r- soirement retiré leur démission. Une Décision énergique du Gouvernement provisoir il- TOUTES LES ORGANISATIONS AYAN" 'a FOMENTE DES TROUBLES INCUL-!i- PEES DE HAUTE TRAHISON * Petrograd, 20 juillet. — Le Gouvernemen u provisoire a décidé d'arrêter et de traduir e an justice sous l'inculpation de trahisoi envers la Patrie et la Révolution, toute |s les organisations ayant pris part à une ac w tion armée contre le pouvoir gouvernemen ;• tal, ainsi que toutes les personnes coupa ir bles d'appel ou d'instigation à une tell y action. ,a Petrograd, 20 juillet. — L'avocat Kas , lovsky, qu'on dit être un agent de l'état major allemand, a été arrêté- Le but des agitateurs 13 Petrograd, 21 juillet. — Le gouverne te ment provisoire, ayant fait mettre en éta is 11 entre deux pays aussi différents que 1î is Russie et la Belgique. il Nous n'avons pas vc^ilu aborder ici ii r- fond même de la question de la prohibi le tion. Nous avons simplement voulu aujour st d'hui nous en servir en guise d'exempli * pour appuyer notre opinion quant à l'o t, irientation qu'il y a lieu de donner auj >s travaux de la Commission d'études di 0 régime de l'alcool. Pas d'idées préconçues a pas de documentation dans un sens chois: d'avance, mais une étude complète sans i- parti pris, telle est la condition essentiel!* s pour que e>es travaux fassent marquer i n la lutte contre 1 alcoolisme le progrès qut e le pays attend. iff d'arrestation les priricipaux meneurs ( re troubles, et saisi nombre de pamphlets n- autres documents, annonce que Lénine es pris la fuite. i î On sait maintenant que l'agitation d1 es maximalistes avait pour but de faire a rêter les membres du gouvernement prov nt soire et saisir les fonds dans les banqui d'Etat et privées. rL'e Le général Korniloff y REÇOIT UN NOUVEAU COMMANDEMENT // Petrograd, 20 juillet. — Le général Ko a• niloff est nommé commandant du froj \x sud-ouest en remplacement du généri e Goutor, mis à la disposition du gouvern lc ment. •i. Le général Tclieremessoff.le vainqueur c H Halicz, est nommé chef de l'armée qi e_ commandait le général Korniloff. l L'Activité de l'Artillerie !>- Petrograd, 20 juillet. — Des dêpê&es d t, front occidental signalent un redoublemei de l'artillerie ennemie, notamment dans ;s secteur Smergene à Krevo. " Le complot de Lenine et de ses %t complices Depuis lundi, Pétrograde a vécu de nei veau des heures agitées. Obéissant au suggestions de Lénine, les maximalisé " ont essayé de profiter de la crise minist-Q* rielle pour s'emparer du pouvoir. LcV liei n tenants du sinistre et louche agitatei je sont parvenus à recruter quelques milliea ie de soldats et d'ouvriers qui, lundi soi: té sont descendus dans la rue. Le corr/^poi lg dant du Journal, Paul Erio, télégraph: jj que, durant plus de vingt-quatre heure; des groupes armés parcoururent Pétr< u grade, mais la population, loin de s'e s_ effrayer, . montra avec crànerie combie r. elle réprouvait les actes de ces perturb; teurs, dont beaucoup furent désarmés pa ie des civils. En outre, la majorité de l'a: s. mée, restée fidèle à ses devoirs, offrit d'il n tervenir pour éviter les troubles que l'o ij cherchait à faire soulever. Le gouvern* i. ment, par crainte de collisions fàcheuseï hésita d'abord à employer la force, mai! 3- devant les violences des maximalises, dut s'y résigner. De.3 mesures habiles fi rent prises pour séparer et intimider le manifestants qui, à l'heure actuelle, ont p être en grande partie arrêtés ou désarmét ^ Les chefs du mouvement se crurent u instant triomphants. Ils comptaient am< .■ ner le Soviet de Pétrograde à prendre 1 l" pouvoir et à arrêter ceux de ses membre * suspects de modération. Mais le Soviet f c bloc avec le gouvernement pour réduire 1 mouvement anarchique et, avec une sui " prenante rapidité, tous deux réussirent ') ramener à la raison la plupart de ceu qui s'étaient, laissés entraîner par les théc ries de I.énine. ; _ Le calme renaît à Pétrograde, mais le événements de ces dernières iouméer on i créé une telle indignation à l'égard eles lé " ninistes qu'il semble douteux que ces dei » niers puissent continuer leur propagand " aussi facilement que par le passé. Cett i nuit, par exemple, la foule envahit l'impri merie de la Pravada et, posément, détrui - sit le matériel servant à éditer cette feuill - équivoque qui a tant, fait de rrtal à l'armée On vient d'avoir la preuve que, dimari 1 che soir. Lénine, ses principaux Meute nants, et Muller, le fameux agent aile > mand libéré de prison par les maxima - listes, fixèrent les détails du plan d'actioi > qui devait être exécuté au cours de ce manifestations et oui prévoyait l'arresta s tion des membres du Rouvernemiyit provi - soire et l'océunation des casernes d'arti! lene, des dépéts de munitions, de la Ban que nationale et du Trésor. Actuellement, Lénine est donc en fuite ; ce qui marque, espérons-le, la fin da rôL de ce traître trop longtemps toléré par no: r amis russes. ^ L'autonomie de la Finlande e La première réunion de la Diète après H i proclamation ! Helsingfors 19 juillet. — Ce Soir a ei . heu la première séance de la Diète de 1j . Finlande autonome. 3 ,M', Tokoy. vice-président du Sénat, â dé elare a la Diète, en son nom et au non* „ de ses collègues qu'en présence des nou velles conditions politiques, les membres & goirvernement résignent leurs fonctions mettant leurs postes à la disposition de ls Diète. Mais celle-ci, sur la proposition df M. Ayroll, chef de la fraction rocialiste dé - mocrate, a prié les membres du gouverne-t ment de rester au pouvoir jusqu'à l'organisation par 1a. Diète d'une nouvelle admi- ! nistration du pays. i Le pavillon national hissé Helsingfors, 20 juillet. — A l'occasion de la proclamation de l'indépendance, dès le matin, le pavillon national finlandais a été arboré sur l'édiSee du Sénat, de la Diète, et des autres édifices publics. I » www - ■ — La i Zuricher Post » confirme que la v fabrique de munitions Teysser, à Mu-lheim- sur-Kulir, a fait explosion. On compte dix-1 sept morts. — Les troupes françaises qui occupent la ! région d'Athènes vont être retirées dans quelques jours. Encore un hommage f de M. Brand Whitlock à l'héroïsme belg A l'occasion du 21 juillet, M, Bran Whitlock a écrit pour le Courrier de l'A mée quelques lignes où l'émin-ent diplomai américain rend un émouvant hommage l'héroïsme belge : Celui qui salue le vaillant Roi et s glorieuse armée, — écrit ce grand av le de notre pays, — s'honore. Celui qui i et souvient de leurs exploits héroïque a doit éprouver non seulement un sent ;g vient d'admiration, mais un sentimei r_ de gratitude et d'obligation. Car il sai i. celui qui se rend compte de la signifia >s tion des choses, combien il leur do, pour sa liberté dans un monde où l l'ùerté est beaucoup plus douce depw qu'elle a été menacée, lnclinons-nou devant le Roi et ses officiers et devar r_ ses soldats dans les tranchées. Incl nons-nous devant ceux qui gisent là ^ bas, dans la Campine, tout près du f 5- vivant, sur la bruyère dont la pourpr est empourprée encore par leur sanc, le ces garçons qui viennent de quitter leur le foyers, les baisers et les larm,es de leu mère disputant encore sur leur fron la moiteur de la mort. Leurs sacrifices à tous ne seront pa u vains ; il en sortira un monde nouveav it meilleur, libre, qui aussi longtemps qu le ce jour reviendra, ne cessera de crier « Vivent la Belgique et son Roi ! » Ce 21 juillet 1917. Brand Whitlock. * 1 «I WWW I .n , * Lire en 2» page : Dans l'horreur des geôles allemandes ^ Les Etats-Unis contre les neutres ra ^ vitailieurs ; r, Les communiqués belge, britannique i- français et russe, i, î* page s n Des nouvelles pour nos soldats. ECHOS ii y - - - — Vislincliotjs méritées il Le distingué major Smets, directeur d< i- l'hôpital belge de Ha/vre, vient de recevoij s la croix de chevalier de l'ordre de Léopold a les docteur Leynen et Gooris, égalemen i. du Havre, ont reçu la croix de ehevaliei n de l'Ordre de la Couronne. !* Ces décorations ont été remises aux titu-e lai r es samedi à 10 heures du matin, pai s M. le ministre Renkin, au cours d'une céré t monie qui réunit dans la grande cour df e l'hôpital de la rue Ancelot, ies médecins d< service, les infirmières et les malades er i état de' marcher. s S'adressant spécialement au major Smets, M. Renkin lui exprima la reconnaissancf du gouvernement pour le dévouemeent avec ' lequel il soigne le personnel -des colonies Tous les Belges du HavTe s'unirent à ces remerciements, car tous ont éprouvé le dé-^ vouement du major Smeta. a «vwv» La reprise de la Toisa) d'Or 3 En une élégante plaquette, M. J. Van ' Driesten, historiographe de la Toison d'Or, [ réclame, au profit de la Belgique une resti-" tution nouvelle. L'ordre insigne de la loi. son d'Or, fondé pair Charles le Téméraire, " doit être présidé —et décerné— par le sou-, verain des anciens Etats de Bou%5gne, au-' jourd'lvui le roi des Belges. L'Autriche détient donc indûment la maîtrise de l'ordre illustre ; M. Vian Driesten le démontre avec clarté ^J1 établit les droit inprescriptibles de la Belgique, déjà revendiqués par Léopold II. Une préface documentée de Léon ; Bocquet retrace la carrière artistique du ' saavnt enlumineur lillois, qui s'est fait le 5 patient historien de la ToiSto d'Or, « ordre belge », www Tour qu'ils portent la njênja croix ' Depuis le 18 janvier 1916, il est de nouveau attribué des décorations à l'ancienne-i té: ordre de Léopold ou de la couronne aux t officiers, décoration militaire aux sous-offi ciers. Mais les officiers reçoivent les déco-. rations à titre militaire, soit avec palme, et attribution de la Croix de guerre. Il n'en . est pas de même pour les sous-officiers. Et nous avouons ne pas comprendre le pourquoi de cette différence de "traitement, lors-qU'!il s'agit, bien entendu, de sous-officiers i qui vont aux tranchées et s'exposent aux mômes périls que les officiers de l'armé de campagne. Ne pourirait-on, à la décoration militaire accordée à l'ancienneté, joindre la palme et la croix de guerre, méritées sur le front ? IWWl Equipements Tous les officiers belges s'habillent et s'équipent, à des prix raisonnables chez Lévv, G, boulevard Saint-Martin, à Paris, fournisseur du Ministère des Colonies dé Belgique. (Visiter ou écrire). wvvv* RESTAURANT SAULNIER C'est le rendez-vous de tous les Belges. 1,61, rue Montmartre, 161. Paris LE NOUVEAU CHANCELIER c et les partis politiques d r_ {"» | Guillaume II préside une conférence à laquelle avaient été convoqués, outre le chancelier et Helfferich, des a ministres, des diplomates et des parlementaires Vt c Zurich, 21 juillet. — On mande de Ber- portant loin. Il a été entendu de l'assem-i '.s *in : blée entière. Pendant le discours du chaa- Le kaiser, à la fin de cette session par- celier> ies applaudissements sur les bancs lementaire, a manifesté le désir de rece- de la Sauche> quoiqu'ils ne fussent pas très ', voir les principaux députés du Reichstag vi's» étaient cependant plus nourris quo i- ayant leur départ de Berlin sur les kam23 de la droite. La droite parais- it La réunion eut lieu vendredi soir chez stit assez gênée des déclarations de M. Mi- a M. Helfferich au ministère de l'intérieur ,chaells> de.l aveu fait par lui que des rô- ■s Le kaiser, entouré du nouveau chance- form?S et,a,lent nécessaires. Les passages . lier, de tous les sous-secrétaires d'Etat et sur,le suffrage électoral en Prusse et ia , de ses aides de camp, avait convié à cette Parlementarisation de 1 Allemagne ont pa- 1 entrevue : le président du Reichstag, le ^ contrarier fort les conservateurs. " vice-président ; 3 députés du parti conser- rtoIi,.faut aJ°uter,,à ce.la 1UEÎ rarement un ; vateur ; 2 députés de la fraction alleman- p?rtl aval^ e(tô attacIu^ aussi vivement, tn Ue;3 -députés du parti national libéral ; Plein Re^chs.tag. lont été les conserva- e 4 députés du centre, dont M. Erzbemer ; teurs-' Scheidemann a prononcé contre eux -, 3 progressistes, 1 Polonais et 5 socialisé ^efZs'etdesloSîlw' m6' ^ S d^'im^ H>p^tre\îol^^n'hii^T?^t^D?vMn' SU" La Deutsche Tageszeàung louè l'habileté r Ivîî «vt . de M. Michaelis, l'adresse avec laquelle il 1 r » o. ^ ,1 a êvité de donner des gages importants et preSOTt3' La reumon a dlllé définitifs à aucun parti, ainsi que sa vo- 9 n,-. , lonté de garder les mains libres. On a bea.ucoup remarque quie c était la Leg organes conservateurs enregistrent -, premiere fois que des socialistes lui étaient en générai avec satisfaction les paroles e présentes. énergiques prononcées par le chancelier, i n r a u Qui révèlent en lui une forte conscience dô L Altitude U0S Partis de gauche son rôle. Tout en montrant parfois quel- Berne, 21 juillet. — On télégraphie de <ïue souciv iis ,-font facilement crédit au Berlin à la « Strassburger Post » du 20 nouveau chancelier. ^ juillet (midi) que les partis de la majorité , La. Gazette de tToxicjoTt du 20 juillet, ont l'intention de maintenir en fonctions deuxième édition, affecte d# yoir dans la durant les vacances parlementaires le Co- résolution du Reichstag une victoire de la- mité d'Union qu'ils ont constitué. majorité : On sait que ce Comité comprend quatre Les journaux relèvent que le discours de , membres de chacun des partis qui sont re- Michaelis, à la fois prudent et ferme* ' présentés : centre, progressistes populaires a visiblement plu à la majorité de l'assem- ■ et socialistes. blée. ______ Dans le Berl^ner Tageblatt, Conrad Haussman estime que la séance du Reichs- ' Le Discours du Chancelier ^majo^116 une date ÎÎSVAMT L'SÎPIWIÛM 4LLPf«>MDE Les ioumaux du centre se montrent, avec L ALLEMANDE des hesitàti6ns et des réserves, prêts » o, . , y , approuver le chancelier. Berne, 21 juillet. Le correspondant La Ùermanici observe que, bien qu'il sem- on1- -iV * de lk Gazette de Francfort du ble donner un léger coup de barre vers la 20 juillet (2 édition), rendant compte de la gauche, M. Michaelis ne dépasse pas soan- soance du Reichstag, note que rarement on me toute, la ligne de conduite que s'était avait vu au Reichstag pareille affluence. tracée son prédécesseur L entrée du chancelier, vêtu simplement Les journaux nationaux-libéraux recon- ae 1 habu bourgeois et ne portant aucun naissent qu'il y a bien des imprécisions insigne, a produit une grande impression, dans le discours du chancelier ; mais ils Le nouveau chancelier parle d'une voix admettent que sa tâche était difficile et calme, douce, pas forte, mais cependant uu'il faut attendre nmir Ia inwp-.r. LA FETE NATIONALE BELGE EUE A ÉTÉ CÉLÉBRÉE SAMEDI AVEC ÉMOTI0N ET CONFIANCE... Les membres du gouvernement or : adressé à S. M. le Roi, à l'occasion de 1 fête nationale, le télégramme suivant : « A l'occasion de la fête nationale les membres du gouvernement préser tent respectueusement à Votre Majest les vœux ardents qu'ils forment pour l Roi et pour la Patrie. « Répondant à la préoccupation cons tante du Souverain, ils ont sans cess devant les yeux les souffrances de l Belgique injustement torturée ; ils n'è pargnent rien pour écarter de notre peu pie la famine menaçante et pour pré parer par la rénovation nationale le anniversaires heureux où la nation ac clamera dans la joie et la gratitude le souverains que le monde admire et aux quels la Belgique a donné son cœur. L'hommage dn Parlement M. Van Cleeemputte, doyen d'âge des re présenté hors de la Belgique occupée, t adressé au Roi, au nom de ses collègues le télégramme suivant : n Sire, « La Belgique célèbre le jour où. par le prestation cle serment constitutionnel, notre premier roi a garanti l'union de sa dynas lie et de la nation, et où furent inaugurées nos institutions et nos libertés. . tt Les plus grandes infortunes n'ont pas interrompu cette célébration traditionnelle par un peuple qui, au culte de ses souvenirs patriotiques, joint la foi en ses destinées et en son Roi. Celte année comme les années précédentes, les représentants élus de la Nation viennent prier Votre Majesté d'agréer la nouvelle assurance de leur plus fidèle attachement. « Avec vous, Sire, ils ont la confiance que le Tout-Puissant, ardemment imploré, daignera abréger notre douloureuse épreuve ; ils en saluent de nouveaux présages dans les manifestations plus éclatantes de ia conscience de l'humanité, dans l'intervention dç la grande nation américaine. « Aux vœux pour notre chère Patrie, les membres de la Chambre unissent leurs meilleurs vœux pour Votre Majesté, pour Sa Majesté la Reine, pour la famille royale, et vous prient, Sire, d'en agréer le respectueux hommage. x VAN CLEEMPVTTE, » 1 Le salut an drapeau Sainte-Adresse _et Le Havre, ensoleillés -, et pavoisés superbement à nos couleurs, . ont célébré le 21 juillet avec éclat. La traditionnelle cérémonie du salut au c drapeau a été rehaussée de la distribution e des distinctions aux militaires belges qui se sont distingués dans la dernière campagne d'Afrique. M. Jules Renkin, ministre des Colonies, e présidait la cérémonie-, entouré des généraux Jungbluth, aide de camp du Roi, et 2 Tombeur, le vainqueur de Tabora ; des- - ministres Ber-ryer, Goblet, Helle-putte, Hu-, bert, S-egers et V;j.ndervelde. à côté desquels on remarquait M. Machado, le séna- - teiir brésilien bien connu, qui était venir s spécialement de Paris pour manifester ses vives sympathies envers notre pays ; le contre-amiral Didelot, le préfet Talon, le S sous-préfet Benoidt, les députés Féron ai-. Gillès de Pélichy. _ Le long de l'avenue se trouvaient mas-' sés nos vaillants officiers, soldats et oi-vils coloniaux, ayant à leur tête le vice-gouverneur général de Meulemeester, l'inspecteur d'Etat Henry et le colonel Olsen, les invalides appelés à recevoir également des - décorations, les musiques des ouvriers de i Graville et des Invalides, les boy-scouta-. belges et une délégation de boy-scouts français. Sur l'ordre du général de Grunne, commandant la place belge, le drapeau belge , fut hissé aux cris répétés de : « Vive lai ; Belgique ! Vive le Roi ! ». Puis, après l'exécution de la. Brabançonne et de la Marseillaise, M. Renkin se rendit au-devant de nos militaires d'Afrique, avec les généraux Jungbluth et Tombeur. En un court speech, le ministre dit combien le gouvernement était heureux de reconnaître les services de ces vaillants soldats d'Afrique et de les féliciter du courage déployé par eux sur la terre d'Afrique.Le ministre 'distribua ensuite !es distinctions, en commençant par la cravate de commandeur de l'Ordre du Lion qu'il attacha au cou du vice-gouverneur général do Meulemeester. Le ministre attacha ensuite la décoration d'officier de l'Ordre" d» l'Etoile-Africaine sur la poitrine des liei»-tenants-colonels Tilkens, Huyghe, BrasseJ et Moulaert, La place nous manque pour citer ici tous» tes braves à qui justice fut rendue, mais on nous permettra de féliciter cordialement notre collaborateur et ami Ernest Henrion, l'historiographe de la campagne d Afrique, à qui le ministre des Colonies confera. 1 insigne de chevalier do l'Ordre de la Couronne.

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