Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 10 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sx6445js3p/
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fT?'AKXÈÈ. =• Série n'oublie. Na S99. ti© Numéro î O cr©«:tim©s STî Cîetitïm®s au ï-irmt'J JEUDI 10 MAI 1517. JIÉDACTIOÏ ET ABMOKTBAtlOS 3, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS ,Téléphone : Central 33 04 BUREAUX AU HAVRE: 28"% Rue de la Bourse, 28"' LE HAVRE Téléphone : 64 Belge directeur Fernand NEURAY LE XXE SIÈCLE abonnements France...2. 2fp.50 par mola s 7 fr.SO par trimestre Angtetepre. 2sh. 6 d. par mois » . 7sh,6d. partrlmestp* Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par ïrlmestrç) PUBLICITÉ S'ateer â lltaiisîratiai) So Josrsa Les petites annonces sont èçaiemeft reçues à la Société ËuropécDuo do £vuCjiiciié, 10, rue de la Victoire, Pari^ qui en aie monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris IA GUERRE VUE DE LONDRES j Le M# aidais (Correspondance particulière du XX* Siècle) Londres, 6 mai 1917. Ton s les journaux français frémissent 'd'un fraternel enthousiasme au récit des ■batailles d'AiTas. Mialgrë.Sor} inorganisation, ses grèves, le manque de décision de certains de ses organes directeurs, l'Angleterre s'affirme comme la -grande .puissance qui, trente-trois mois avant les Ét-ats-tJnis, a relevé le défi lancé par l'Allemagne à l'humanité. Mais cette guerre est. une lutte non seulement d'hommes, mais de matériel ;non seulement de matériel, mais de puissance économique et d'argent. Et les champs de ; bataille de, la finance. sont aussi vastes, aussi pleins, d'avenir que eux où se heurtent les années. Ni la prise de Gavreîle» ni ia conquête de Samara, n'ont dû être une plus dure nouvelle aux oreilles boches que l'écho du discours prononcé le 2 mai dernier par M.. Bonar Law au Parlement. On sait que l'année fiscale anglaise se termine le 5 avril.. C'est le 2 mai que Je chancelier de l'Echiquier a pu la passer,en revive. Dès qu'on entre dans ces chiffres, la'tête vous tourne. La sarabande .de milliards organisée, par Ce pays qui" lutte pour son existence,., a quelque chose de fantasmagorique et de farouche. C'est, déconcertant jusqu'à' devenir épique. * * * Il faut laisser parler les chiffres. Chiffre des avances- faites l'an dernier : Aux Alliés, 14 milliards de francs. Aux Dominions, 1 milliard et demi. . Chiffre des avancée faites depuis le début de la guerre : Aux Alliés, 22 milliards. Aitx Dominions, 4 milliards. ■ A juger d'après les -prêts, on peut se faire une idée de la fortune du prêteur. Se-ve?.-vous à combien les recettes du Trésor anglais étaient estimées pour l'exercice 1916-1917 ? "- ■A 13 milliards et demi ! Sa*ez-vous quelle somme elles ont atteinte rée llement ? Deux milliards de plus ! •Tbbie;è k£ prévisions ont d'ailleurs.• été âépaisapétrs.- La taxe sur les prot us de gi\<?r- ' re, ëstiméie à moins de .trois milliards, en a produit quatre. Voyons, eiv regard de ces rentrées, les dépenses.La dépense totale de l'année 1916-1917. a été de 59 mi2liar'ds>et demi: Les recettes atteignent, comme il est dit ci-dessus, 15 milliards et demi ; il a fallu emprunter la différence, soit 44 milliards de francs. .Cela a poité la dette anglaise totale a 105 milliards de francs environ ! Comment supporter, dans l'avenir, les charges de cette dette ? Le calcul est simple — même si l'on ne 4ient pas compte des milliards d'indemnité que les, puissances centrales battues.devront payer à l'Entente. . En déduisant du revenu actuel les éléments temporaires tels que lés taxes sur «profits de. guerre, .intérêts payés par les Alliés sur leurs. avances, etc.," il restera, jen chiffres ronds, 11 milliards. Déduisons encore de cette somme 4 milliards, chiffre des " dépenses normales du budget anglais avant la guerre, et près dkvn milliard pour les pensions, ce qui res-,te du revenu fait plus que couvrir les charges d'intérêt de la. dette,, calculées à un taux de 5 et demi pour cent, ce qui correspond à. l'amortissement en 42 ans environ ! Ces charges déduites, il resterait —,si la guerre se terminait brusquement demain et si l'opération était entreprise aussitôt — il resterait en solde le revenu disponi" ' •s'élevant à plus d'un milliard et demi.! (1). «.*«» La dépense totale de l'Angleterre depuis le début de la guerre dépasse 115 milliards de francs.. Plus de 26 pou.r cent de cette dépense ont été . payés par le revenu. Aucun pays belligérant — a déclaré M. Bonar Law avec fierté'justifiée — ne peut produire des chiffres aussi satisfaisants. Grâce à cette situation, aucune taxe nouvelle-n'est proposée, et on n'augmentera qué les taxes souiptiiaires : taxes sur les cinémas, puis taies sur les tabacs. On portera de 60 pour cent à 80 pour cent les taxes sur.les.profits extraordinaires de guerre. Comme l'Etat prélève encore sur les 30 peur cent restants l'impôt d'un quart sur le revenu, il récupère en. réalité 85 pour cent dés bénéfices supplémentaires obtenus par ou pendant la guerre. Une seule catégorie de contribuables bénéficiant de la guerre a pu échapper en grande partie au poids de l'impôt : les armateurs. Comme ils possèdent en fait un monopole, ils sont pratiquement libres d'augmenter, sans limite les tarifs des transports. Ausï la taxe spéciale sur les bénéfices de guerre est-elle insuffisante en ce qui les concerne. Pour adopter cette situation aux intérêts véritables' du Trésor, le ministre à annoncé que dorénavant toute la marine marchande. serait réquisitionnée, le contrôleur de la marine marchande avant le'pouvoir de régler les profits des armateurs. j Si Ton songe à.l'importance inégalée <fle la marine anglaise, on voit les vastes conséquences d'une telle mesure. Elle montre, aussi bien que les chiffres cités plus haut, combien l'Angleterre est résolue à tout sacrifier à l'intérêt général, tant et aussi longtemps qu'il le faudra, pour atteindre 2e but qu'elle s'est assigné : la paix dans Ja victoire. CUTT. (1) Ceci, sans tenir compte de nombreuses taies du temps'de paix, qui actuellement ne rendent rien ou presque rien, et seraient de nouveau en pleine activité. G., M. BRAND WU1TLÛCK au front belge M. Brand Withlock vient de rentrer au Havre, retour-du front belge . Après avoir été l'hôte de M. de Broque-vilie, au ministère de la guerre, le ministre des EtatsUnis a été reçu par le Roi en sa villa particulière. Mme Brand Withlock, M. Albert Ruddock, secrétaire de la légation et Mme Ruddock accompagnaient le Ministre. Le Roi et la Reine les reçurent à déjeuner, après un très long eni'retien du Roi avec le Ministre. Après le déjeuner, .les diplomates américains furent conduits, par le général d'Orjo.dé Marchovelette.à l'Hôpital de la Reine, qu'ils visitèrent longuement.11 se rendirent ensuite au grand quartier général où le général Rucquoy, chef-detat major, exprima au ministre la reconnaissance de i'armée belge tout- entière, pour les services rendus par M. Brand Withlock à. la. Belgique. En la compagnie du général Rucquoy, les visiteurs amis se rendirent au front belge. Par Furnes et Nieuport, ils gagnèrent les tranchées de Ramseapeile et de Pervyse, où ils se trouvèrent en pleine ligne" de feu La martiale contenance des dames américaines leur valut les félicita-lions du général d'Orjo de Marchovelette. Les soldats belges — à qui le nom de M. Brand. Withlock et les services qu'il a rendus à la Belgique envaliifc sont bien connus — lui manifestèrent, à leur façon> leur unanime reconnaissance ; ils présentèrent les armes au passage du ministre dans les tranchées. M. Brand Withlock leur adressa des paroles de sympathie et d'en-couragenment. Il alla ensuite visiter Dun-kerque.A son retour, M. Brand Wilthock nous a dit son particulier enchantement de la réception que nos souverains lui ont faite^ : » Vous, ne sauriez croire, nous dit-il, la sensation que nous avons ressentie, de nous trouver de nouveau sur le sol de la libre Belgique, — à deux heures d'express de Bruxelles1 » . Le ministre nous exprime aussi sa vive admiration pour la splendide tenue de nos soldats et la parfaite organisation de l'armée belge, contrastant singulièrement avec les allures dépenaillées des soldats allemands qu'il à vus à Bruxelles en ces dernier? temps. • .— — .1 , . VVWW mmikîîihmm mmmwi COMMENT la Commission royale des Monuments S'EST REFUSEE A Y COLLABORER Nous avons dit hier, que la Commission royale des Monuments » s'est refusée à prêter la main en quelque manière que ce soit à la sëibaration administrative à laquelle procèdent actuellement les Allemands en Belgique. Voici l'éhange de documents qui a eu lieu à ce sujet : ' . . Ministère des Sciences et des Arts « 15 mars 1917. « Messieurs les Présidents et Membres dp la Commission royale des Monuments, a En vertu de l'arrêté de M. le gouverneur général daté du 16 février 1917, il est créé au Ministère des Sciences ei des Arts, pour l'ad-; ministration des beaux-ans. une section flamande et uns section wallonne. « M. le chef de l'administration civile près de M. le gouverneur-général, par note du 9mars 1917, me prie de bien vouloir lui soumettre des propositions en vue de la réorganisation de votre collège. « Je vous prie de me faire connaître d'urgence vos vues à cet égard. a Agréez..., etc. * Le Directeur-Général, « E. VERLANT. a A cette communication, la « Commission royale des. Monuments » a répondu en ces termes : Commission royale des Monuments « 24 mars 1917. « Monsieur le Directeur général, « Nous avons l'honneur de répondre à votre dépêche du 15 mars courant, reçue'le 19 mars; nous faisant connaître là création au ministère des sciences et. des arts, pour l'administration des beaux-arts, d'une section flamande et d'une section wallonne ; nous priant, en outre, de vous soumettre d'urgence nos vues au sujet de la réorganisation de notre.collège. «Après en avoir délibéré dans notre séance hebdomadaire de ce jour, nous émettons à 1 unanimité lavis suivant « La Commission royale des monuments et des sites est une institution corporative officielle « unique » dont les avis sont sollicités et des mieux accueillis par les pouvoirs publics : Etat, provinces, communes, fabriques d'église, consistoires protestants ei Israélites, administrations de bienfaisance, etc., ainsi que par des particuliers notables. * « Son organisation propre, pleine de vie, comportant trente membres effectifs recrutés dans toutes les régions de la Patrie belge, cent soixante-quatre membres correspondants établis en les neuf provinces, est indépendante' du sectionnement de l'administration centrale des beaux-arts, voire même de quelque séparation administrative que ce soit. « Depuis vingt ans, nous nous servons de nos doux langues nationales dans une mesure telle qu'à la suite des ordres de service de S. E. M. le.D1" von Samlt en date du, '2S mars et du 24 septembre 1910,. nous n'avons pas eu à modifier notre pratique. « L«'s publications et. travaux de notre collège ainsi que ceux de ses membres lui ont valu une réputation internationale. « Tandis que les monuments et les sties du, pays peuvent courir des dangers, il paraît inopportun de contribuer à la. désorganisation 'de la commission royale des monuments et des sites de Belgique. « Veuillez agréer.. , etc,, « Le secrétaire-adjoint, « -Le président. « POSSOZ. » « LAGA.SSE DE LQCHÏ. » LA GRANDE BATAILLE Les Allemands s9épuiseitt en contre-attaques incessantes ► COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. La lutte a été vive toute la nuit sur le chemin des Dames où l'ennemi a tenté en divers points de nous rejeter des positions que nous avons récemment conquises.Ses attaques, montées à gros effectifs et précédées de bombardement vioirrît ont été partout repoussées. Dans ia région de Cerny, de la Bovelle et sur le monument d'Hurtebise, les Allemands ont, par deux fois, subi un sanglant échec. Plus à l'est, un puissant effort a été tenté sur Le plateau de Californie. Les vagues d'assaut allemandes, fauchées par nos barrages et nos mitrailleuses ont, à plusieurs reprises et malgré des pertes considérables, renouvelé leurs attaques pour nous rejeter de cette importante position. L'ennemi a pu prendre pied un instant sur le saillant nord-est du plateau, mais une charge â la baïonnette de nos troupes l'a refoulé en désordre. Les nombreux cadavres laissés par les Allemands sur le terrain témoignent des sacrifices consentis par l'adversaire en Pure perte. Nos positions ont été intégralement maintenues et nous avons fait un certain nombre de prisonniers. De notre côté, nous avons attaqué hier en fin de journée et brillamment enlevé les tranchées de première Signe allemandes sur un front de douze cents mètres environ au nord-est de Chevreux. Cent soixante prisonniers sont restés entre nos main3. Canonnade intermittente sur le reste du front. Des coups de main ennemis vers Courcy la Butte de Souain et le col du Bonhomme n'ont donné aucun résultat. îî heures. Au sud de l'Oise, notre artillerie a exécuté des tirs de destruction efficaces sur les organisations et les batteries allemandes ue la forêt de Saint-Oobain. Sur le Chemin des Dames, assez grande activité d'artillerie sur le front Cerny-Hurtebise. Dans la région de Cheyreux, nos troupes s'organisent sur le terrain conquis et ont repoussé plusieurs contre-attaques ennemies. Le chiffre des prisonniers que nous avons faits au cours de l'action d'hier atteint deux cents. Dans ia région au nord-ouest de Reims, nous avons réussi une opération de détail ! qui nous a permis d'enlever une tranchée allemande sur un front de 400 mètres et ds faire cent prisonniers dont deux officiers. Ces prisonniers appartiennent à quatre régiment3 différents . Journée relativement calme sur le reste du front. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 12 il. 05. Nous avons effectué une légère progression ia nuit dernière au nord-est d'Hargi-court. Hier soir l'ennemi a attaqué notre position au nord est de Cavrelle. Bridée par nos tirs de barrage et nos feux de mitrailleuses, son attaque a omplètement échouji. Des troupes qui s^ oncentraîent en vus d «ne attaque au nord de Fresnoy ont été en même temps dispersées par nos tirs d'artillerie. Une contre-attaque nous a permis, au cour; de la nuit, d'améliorer notre position à l'ouest de Fresnoy. Une partie du terrain perdu hier matin a été reconquis. Une coup de main ennemi a échoué au début de ia matinée à S'est d'Armentières. 20 h. 30. Des engagements locaux ont eu lieu aujourd'hui dans le voi3inage de Builecourt. Un détachement ennemi qui se portait à l'attaque en terrain découvert a été pris sous nos feux de mitrailleuses et a subi lie lourdes pertes. . La lutte d'artillerie s'est poursuivie avec activité par intermittence au cours de ta journée au nord-ouest de Saint-Quentin, ainsi que vers Builecourt, Wancourt et Ar-leux.COMMUNIQUE BELGE Faibles actions d'artillerie en divers points du front ; devant Dixmude et dans les tranchées de Steenstraete Hetsas, tirs réciproques de lanpefcmiJtMS fil de tance-grenades.LES ALLEMANDS A FRESNOY ONT CHARGE, CASQUES ET MASQUES, DANS UN NUAGE DE GAZ ASPHYXIANTS Londres, 9 mai. L'envoyé spécial du Daily Mail remarque que l'artillerie ennemie a une portée de plus de 28-kilomètres. Hier matin, l'attaque devant Fresnoy a été dëclanchéé au milieu d'une véi-ilabl'e débauche de gaz asphyxiants d'une nouvelle composition. Les soldats allemands, casqués et masqués, ont chargé. Ils ont plus souffert qu'ils n'ont fait souffrir. A leurs obus asphyxiants, nous avons répondu par de obus de même nature. Les troupes écossaises ont fait hier un raid particulièrement audacieux sur . la section du front Hinxieinbuirg récemment conquise. En dépit des nids de mitràilleue-ses, las Ecossais ont pénétré dans les boyaux et souterrains ennemis, ont nettoyé des tranchées, fait de nombreux tué,s et blessés, ramené trente prisonniers et un butin appréciable. LA LUTTE EST VIOLENTE AUX ABORDS DE FRESNOY Londres, 9 mai. Le coirespondant de l'agence Reuter au front britannique "télégraphie : « Pendant toute la nuit, notre artillerie lourde a.fait de Prosnoy un véritable enfer. Les Alleimazids sont aux abois et combattent avec un acharnement qu'ils n'avaient jamais cri cor e manifesté. LES MANŒUVRES PACIFISTES lû €oîifércoce de Stockholm est h'm aine œuvre boebe La Stampa annonce que la conférence socialiste de Stockholm, primitivement fiée au 15 mai, e.st renvoyée au 10 juin. Le socialiste-impérial Fritz Ebert, un ;le<s chefs de la d/élégation allemande h Stockholm, a fait d.es déclarations dont voici, d'après le Temps, la teneur exacte : Quand nous serons là-bas,_ nous n'inaugurerons pas nos travaux par une conférence plénière. Les membres du comité exécutif ont l'intention de négocier avec iès délégué:? de chacun des pay-s pour trouver d^s points d'entente et un terrain commun. Ce sont les préliminaires d'un travail utile. Naturellement, la paix inévitable ne sortira pas toute faite de Stoc.liiiolm, mais Ja conférence en rapprochera surtouj, quand tous les pays auront nettern,eht exprimé leur volonié "de" paix. Cette déclaration du second de Sc.heidé-mann prouve que ce sont les Allemands qiii ont organisé la conférene, arrêté l'ordre des travaux et déjà fixé son but. Ceux qui .projettent d'y participer ne sauraient prétendre qu'ils en-ignorent l'origine et les tendances. Dans ces conditions, personne ne saurait nier que ceux qui se rendront à Stockholm iront, non pas y discuter des fondements de paix possible", mails simplement collaborer à la paix allemande. Le secrétariat dé la conférence socialist? a/ reçu un câblogramme de New-York lui annonçant que le délégué de l'International Brotherthood (Fraternité internationale), M. Eads Howe, s'est <ïmba*qué à destination de Stockholm®, Pour nos Permissionnaires _ sans famille 13NE BELLE: FETE DE BIENFAISANCE Une matinée cinématographique d'un éclat exceptionnel aura lieu samedi prochain au cinéma. « Lutetia 55, avenue de Wagram, au profit de l'« CEuwe des peunisionnaires belges de la Maison fami-liiâile de la Porte Maillot », .dont Mme la comtesse Grefl'ulhe, née de Caraman» Clii-may, est la toute dévouée présidente. Au programmé : Films inédits — La Civilisation américaine. — Filins inédits de guerre, prêtés pour la circonstance par le service photographique de l'aimée. — Un sketch de M. André C.rémieux. — Frère et sœur, épisode bélge. La matinée sera, présidée par M. le baron de Broqueville. ministre de la guer-ée belge.' La musiques royale dii 2° régiment des guides prêtera son concours à cette" fête patriotique et charitable. L'on trouvera des billets, soit au cinéma « Lu.fétia », soit au siège de l'Œuvre, 15, rue de la Vllle-l'Evèque. t * T « * Le ieftdefliain' dimanche 13 mai, de 3 à 5 heures, la. musique royale des guides se fera entendre au Jardin d'Acclimatation, au profit de la même œuvre. Le sucés de ces deux réunions nous paraît assuré. Nous nous en réjouissons d'autant plus que: l'Œuvre bénéficiaire feçoi.t des permissionnaires sans nouvelles de leur famille derpeuréo en .Belgique et dont certains doivent à la « Maison familiale de la Pofte' Ma-illot » leur premier congé,' depuis bientôt traiB Gtns de guerre. ti sasceraffiiisig LaâéoljganceâG Constantin PROCLAMÉE Â SÂLÛUPE Londres, 9 mai. — On mande de Saloni-que, 6 mai : Un meeting monstre a proclamé aujourd'hui la déposition du roi Constantin et de la dynastie. Plus de 40.000 personnes étaient rassemblées sur la place do la Tour Blanche. De nombreux discours ont été prononcés. La fouie a acclamé chaleureusement M. Venizeios et (e gouvernement national et a poussé des cris hostiles au roi. Tous les magasins étaient fermés. Des députations des divers corps de métiers et dès syndicats ent défilé dans les rues avec musiques et bannières. Le maire de Salonique, qui présidait le meeting a proposé un ordre du jour proclamant la déchéance du roi Constantin ; mais la foule a réclamé la déchéance de toute la dvnastie, aux cris nombreux de : « Vive ia République 1 » La foule s'est ensuite rendue devant la maison de M. Venizeios, qui était absent, et a poussé des acclamations en son honneur.Dans toute la ville, des affiches sont placardées, acclamant la lutte nationale. UNE SN7ERVBËW DE M. VENIZELGS Bordeaux, 9 mai. M. Edmond Roger, envoyé spécial de la France de Bordeaux à Salonique, a été reçu par M. Venizeios. L'éminent homme d'Etat, après avoir rappelé les raisons pour lesquelles il s'est séjparé d-u. roi, s'est exprimé ainsi : Je n'ai pas cherché à créer un nouvel Etat, mais à mettre les forces de la Grèce enten-tiste à la disposition des alliés. 11 y a une chose qui importe en ce moment : c'est de battre les Allemands et leurs acolytes, les Bulgares.' C'est après la victoire que se décidera le sort de la Grèce. Vous allez partir pour notre front. Vous verrez ce que font nos soldats. Une division est en première ligne et va prochainement -être renforcée. La mission française auprès de l'armée hellénique, commandée par le général Genin, a accompli une œuvre admirable. Les, meilleurs éléments de nos troupes provenant de Mytilène, Chio, Samos, de. la Crète et dés Cy crade s" sont instruits actuellement ei donneront bieni^i de superbes régiments.Qhand la terreux aura cessé en vieille Grèce, il nous sera permis d'espérer la formation d'une cinquième division. L'enthousiasme à La Canée La Canée, 6 mai. (Retardée dans la transmission.) — Aujourd'hui, les réservistes de La Canée et des districts environnants qui devaient rejoindre leurs corps sont entrés en foule dans la ville au milieu du: plus vif enthousiasme. Le gouverneur vénizeliste de la ville, M. Tsirirriokos, et le général Zymbrakakis ont salué les réservistes par de vibrants discours.-— — -■www L'AMERIQUE en Guerre Les Mesures militaires ET ECONOMIQUES DECOUVERTE OONTP.E LES SOUS-MARINS Washington, 9 mai. — Le secrétaire de la. marine, M. Danièls, a officiellement confirmé que son Département a promis de remettre aux Alliés un projet susceptible d'annihiler le danger des sous-marins. Les dissions alliées MM.Viviani et Jofîre à Indianapolis Indianapolis, 9 mai. — La mission française est arrivée à 12 h. 13. Elle est restée une heure. Elle a parcouru les principales artères au milieu des acclamations. Le maire a remercié la mission de sa visite ; il s'est dit heureux qu'Indianapolis, ville guerrière, pût bientôt envoyer ses fils en France avec l'année que les Etats-Unis enverront se j-oindre à la cause commune de ia liberté et de la civilisation. Arrivée.à. Colombus Colombu.1?, 9 mai._ — La mission française est arrivée à six heures. M. Balîour au Sénat Washington, 9, m.ai. — Le Sénat a reçu M. Balfour, le général Bridges, l'amiral Dechair avec un enthousiasme égal à celui qu'avait- manifesté la :Chambre des représentants, puis le vice-président Marshall a retenu ensuite la mission britannique à; déjeuner. Au cours de la séance du Sénat, le vice-président Marshall a déclaré qu.e ia guerre no pourra se terminer que lorsque ies injustes •seront punis. ; — Les autorités turques ont fait détruire plusieurs localités de la côte de Syrie. Le quartier juif de Jaffa, la plus belle partie de la ville., est maintenant en ruines. iamil Paolia a déclaré qu'il poursuivrait contre les Juifs la mémo politique que contre les Arméniens.— La santé, de Mme Sarah Bernhardt est moins satisfaisante <me les jours pàssé's. 1-a faiblesse de la grands artiste a augmenté. Solidarité ouvrière et Solidarité nationale.. Nolis avons signalé hier le message adresse par M. Uorapers au nom dsi syndicats des Etats-Unis aux socialistes russes pour dénonce-r le danger des menées de paix allemandes. La démarche du leader syndicaliste américain est un fait fort intéressant. Se rappelle-t-on qu'au mois de novembre dernier les ouvriers belgés lancèrent un appel désespéré aux ouvriers des pays neutres ? Get appel était adressé en tout premier lieu et par dessus tout aux ouvriers des Etats-Unis. Nos ouvriers criaient à leurs camarades dB" là-bas :. « Nous sommes menacés d'esclavage. Nous nous demandons si les neutres, cette fois. encore, se . laveront les; mains comme PoncoPilate.. Nous ne voulons plus de constatations ver.-, baies, ni de sympathies platoniques. Il nous faut des actes. Vous êtes une force énorme dans le plus puissant des Etais neutres, celui-là même qui a imposé l'adoucissement de la guerre sous-marine. Seuls au monde, vous pouvez nous secourir efficacement. « : Telles étaient les paroles mêmes des ouvriers belges à leurs frères de travail américains. 11 était impossible de demander plus expressément aux ouvriers des Etats-Unis d'obliger leùr gouvernement à agir énergiquement contre l'Allemagne. Les ouvriers américains répondirent par des manifestations" de sympathie envers la classe ouvrière belge et par des protestations indignées contre la barbarie allemande, mais à aucun moment ils ne demandèrent, au président \yilson de déclarer la guerre an Kaiser pour libét'ar nos déiportés. A.u contraire, à peu de temps de là, la tension entre le gouvernement de Washington et celui de Berlin s'étarit accentuée, M. Gompers télégraphia à Legien, le chef des syndicats allemands pour l'inviter à faire l'impossible afin d'empêcher la guerre. Aujourd'hui, M. Oampars télégraphie à Pétrdg'ràde pour demander aux socialistes russes de s'opposer de. toutes leurs forces à la paix. Lui en voudrions-nous ? Au contraire. Nous en étonnerons-nous ? Pas davantage. M. Gompèrs a agi dans les deux cas comme il a cru devoir le faire diaiis l'intérêt de son pays.. Aussi longtemps' que les Etats-Unis étaient neutres, il voulait maintenir leur. neutralité. Aujourd'hui qu'ils .sont nos alliés, il sa conduit en allié et nous ne songeons qu à nous en réjouir. Il nous sera cependant bien permis dé constater que, si attaché que soit M. Gompers aux intérêts. ouvriers, la. solidarité ouvrière n'a pas obtenu de lui en novembre ce qu'il accorde en mai à la solidarité na-tionala C'est tout naturel, mais n'est-ce; pas un peu la preuve par 9 de l'inanité ç!e l'internationale ouvrière .? — Stylo. 1 -VWVVV ummmmmimïïmmm Melbourne, 8 mai. Les élections ont donné une forte majorité dam les deux Chambres aux libéraux contre les travaillistes. La Chambre des Représentants comptera 50 nationalistes sur 75 membres et le Sénat 23 sur 36 membres. — vvvw% ...t Cornent Mire ies repaires à pirates de Zeebru^ge èt d'Ostende Zeebrugge et Ostende .sont des repaires cîfc pirates qui. trop souvent, s'en vont insulter les côtes anglaises et françaises. Certains s'en étonnent. Ils ne comprennent pas comment les marines, alliées ne tiennent. point les issues de Zeebrugge et d'Ostende en un bloc.is si étroit que rien ne le puisse forcer ; Ils ne comprennent pas davantage pourquoi ces ports ne sont point encore ruinés de fond en comble. Le blocus d'anta.n. ce blocus étroit qui permettait h une flotte de fermer un p/>rt ennemi comme on "Terme une porte do prison, est devenu impossible avec la inuitS-plicité dç.s sous-marins, la généralisation de l'emploi des mines, l'augmentation d.e la vitesse des navires, de la puissance des batteries de côte et de la précision de leur tir. Le seul blocus étroit possible aujourd'hui paraît, ne pouvoir être obtenu qu'en entourant l'objectif d'une muraille de mines sous:marines. Au demeurant,' ti_ n'y eut ù aucune époque, de blocus si étroit qui ne fût forc£ parfois. Comme le faisait remarquer ces jours-ci la Gazette de Lausanne, au temps <Ie\ guerres de la Révolution et du Premier /mpi:re, alors que les Anglais dominaient complètement la mer, les cors;Li-res français enlevaient les navires de commerce en vue des côtes britamniques et iusque dans l'estuaire de La Tamise. La Directoire réussissait à faire passer Jos troupes on Irlande pour soutenir les insur-malgré ia croisière ennemie. a unis

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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