Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 14 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5x25b0012j/
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25f ANNEE. — Série nouvelle.—N* 551 Le numéro : 10 Centimes (S CMTIMIg AU F&®NT) Dimanche 14 Mai 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION atn ru de I» Bairss — LE HAVRE Téléphone. Le Havre n* 14.05 Sirecte&r : FERMD HUIRA? Toutes tes communications concerna la rédaction douent être adreasees 38*",™* de la Bourse,Le Havre, LONDON OFFICE: g1, Panton Street LE XXe SIÈCLE Quotidien beige paraissant au Havre ABONNEMENTS Fiança 2 fr. 53 par mois, » 7 tr. 59 par trlrmtStr* » pap ôatfes p®?#.. 077f JfM? 'iLtSS m . 8 tr, » pap tftm®stP5 PUBLICITÉ Sfairesse* à l'Administration iurnàl au Havre ou à Londrt*> Annonças 4' pig«: Ofp. 40 la ligna Patltesannonces*» page: 0fr.30lallgns Les petites annonces sont également reçues à La Société Européens di Publicité, io,rae delà Victoire, [*aris\ qui çn a le monopole pour Paris. HOLLANDE & BELGIQUE Les bons comptes font les bons a,mis L'Allemagne ayant chaque jour moins de chances de l'emporter par la force recourt ranhis en plus à lintrigue et il n'est guè»e de pcmt du globe où elle n'ourdiss# l'un ou l'autre complot pour conjurer les rigueurs de la fortune des armes. Ses agents n'ont pas cessé depuis le début de la guerre de travailler la Hollande, mais leur activité y est devenue fiévreuse pendant ces derniers mois. On sera étonné d'apprendre un jour h quelle démarche l'empire allemand n a pas craint de recourir, à la fin de mars, pour provoquer l'alarme de la Hollande et lui faire croire à une menace des Alliés. Cette manoeuvre a été accomp i-gnéc d'une campagne de presse,qui se poursuit d'ailleurs encore, en vue d'exciter con-tee l'Angleterre la défiance de l'opinion hollandaise. • Les journaux germanophiles de Hollande comme le » Vaderland n, le 11 Toekomst » ou le « Limburger Koerier » se sont trouvés en un accord touchant avec la « Ivoelnische Volkszeitung » pour dénoncer la duplicité de l'Angleterre coupable de restreindre arbitrairement par son blocus les droits d'une nation neutre. . Pour rafraîchir on peu cette antienne, l'un do ces journaux, le « Nieuwe Courant », a imaginé d'exciter le public hollandais contre les Belges. Rencontre digne d'attention, il emploie à cette fm nn article où un journal emboché de Bruxelles, la n Belgique », appuie les doléances d'un Hollandais, Jan Drost, habitant Laeken. « Celui-ci, dit le Nieuwe Courant fnuméro du 20 avril), se plaint rte devoir entendre dans les lieux publics en Belgique des appréciations peu flatteuses et tristes pour les Hollandais : les Belges les traitent de îàehes, de traîtres et de mer-oantrs. Dans sa lettre, M. Drost, ajffirme qu'il ne demande pas aux Belges d'être reconnaissants aux Hollandais pour l'argent qu'ils ont dépensé de bon cœur en faveur des Belges, mais il fait appel à leur saine raison pour les amener à méditer leur jugement en ce qui concerne la Hol-ttande.» La Belgique appuie la lettre de son correspondant occasionnel et demande aux Bruxellois ■d'être plus réfléchis dans leurs appréciations. » « lie A Tous les Belges n'ayant pas les mêmes raisons que le journal emboché pour seconder bénévolement les manoeuvres allemandes, notre distingué confrère flamand Monet a fait au n Nieuwe Courant » dans le « Tele-graaï » du 22 avril une réponse fort différente de 1' « amen » de la « Belgique ». ii nous plait de la reproduire ici, car nous sommes heureux de voir un journal hollandais ouvrir ses colonnes à quelques vérités (fort opportunes. Nous citons donc l'article d'Auguste Moine t : u Les Belges doivent énormément de recon-[naissance a la Hollande. Tout Belge sait cela et, Ion y peut compter, il ne l'oubliera jamais. rS'ous n'en sommes pas encore à la fin du monde et la Belgique aura bien l'occasion, un joui*, peut-être plus tôt qu'on se l'imagine, de rendre largement tout le bien qu'à l'heure de sa suprême détresse ses frères du Nord lui ont fait. Mais... à ce moment aucune loi de g-'atitufle «n'empêchera le Belge de distinguer entre ceux qui en Hollande l'ont effectivement secouru, l'oit aidé de cœur et d'âme, non seulement poMr.le nourrir et le vêtir lorsqu'il était dénué de tout, mais surtout pour reconquérir sa patrie et sa liberté, — et ceux qui ont uniquement consià ^rê les sommes consacrées à l'entretien des réfugiés belges comme une prime contre le danger de guerre, de la part des Alliés, et qui (Tailleurs ont fait tout leur possible pour aider l'Allemagne à conserver la Belgique. Déjà en ce montent les Belges font cette distinction ! Lorsqu'ils traitent des Hollandais de traîtres, lâches et chercheurs de profits, ?on peut être certain qu'il s'agit de Hollandais qui méritent pleinement d'elre stigmatisés de la sorte, des Hollandais qui font le jeu de l'envahisseur n Belgique, des Hollandais comme Domela Niea-wenhuis, qui créent des journaux à l'aide rie fonds allemands, dans le but de séparer le; Hamands de l'Etat belge, ou comme le correspondant du « Nieuwe Courant » lui-même, comblé de bienfaits par les Belges et qui fait, à présent, fonction de « collaborateur flamand « daas le <; Toekomst » ! des Hollandais qui contribuent à répandre les légendes des francs-tireurs et y consacrent des volumes entiers, des Hollandais, comme on peut en trouver en HollanSe même, partout où il y a de la mauvaise semence à répandre parmi les Flamands, des Hollandais, tels que les dirigeants de 1' « Aîgemeen Neder l'indsch Verbond », qui veulent, bien permettre qu'à leurs réunions l'héroïque Roi des Belges eoit insulté' à cayse d'une couple le traîtres » i de déserteurs belges, mais qui n'osent faire entendre une parole de protestation confie l'emprisonnement du professeur Paul Frédéricq par les Allemands. Bref des Hollandais, qui favori-Kent de toute façon l'envahisseur de la Relgiaue, cependant que dans le ccnur de tous les Belges la conviction est profondément ancrée que si les rôles avaient été renversés, si la Hollande avait clé envahie et son propre territoire épargné. — la Belgique toute entière, toute '.a presse belge auraient sans condition pris fait et cause pour la Hollande, contre « quiconque », tout comme la Belgique entière, les journaux belges d'expression française- avec autant d'Apre'é et d'enthousiasme que les journaux flamands, ont lu*lé pour la cause des Boers contre les Ar.gla.is, dont nous savions dé»à rependant alors qu'à l'heure j notre indépendance serait en péril, ils se- I raient nos sauveurs Il est très probable que les Belges, sous le ' joug allemand, sïmaigipent que la majorité de la population hollandaise fait de mi Un et une manières cause commune avec l'ATCemasn'e. mais... comment pourrait-il en ôlr.' autrement puisoue ces Belcres ne reçoivent de Honnrvte que ces journaux, oui. s'ils ne sont pas directement asservis. à l'Allemagne, n'osent jamais publiquement et d'une façon énergique prendre parti contre les envahisseurs, les assassins et les destructeurs de la Belgique. Et surtout... j puisque ces feuilles sont encore proscrites par te censeur, lorsqu'il leur arrive, par hasard, ac publier une nouvelle moins agréable aux Allemands.Si réellement il existe parmi les Beiges dans leur pays subjugué et isolé du monde un ressen- ' Liment injustifié contre la Hollande — les derniers qui seraient en droit de s'en plaindre seraient bien : ces organes de la presse, dont les directeurs se rendent à une invitation à déjeû-ner de la part du chef de la censure allemanae en Belgique, ces organes, qui gagnent journePe-ment des tas d'argon précisément en donnant au public belge une impression complètement inexacte de l'état d'esprit dominant iéi en Hollande.Fn effet, ces feuilles feront bien de ne pas oublier ceci : « Pour le Belge le pain quotidien est chose accessoire. Sa « liberté » passe avant tout. Et si jamais le jour luit rie la grande reddition dos comptes, il ne se demandera pas en premier lieu : « Oui. nous a .donné- du pain ? n Mais bien... « Qui nous a aidés à reconquérir notre liberté? » * A Sk C'est bien ainsi, en effet, que la quesion se pose et on ne peut pas demander aux Belges de l'envisager autrement et de voir l'essentiel dans ce qui n'est que secondaire. La générosité dont ont bénéficié les Belges tiui ont fui le bombardement d'Anvers, ne peut tout de mémo pas le3 v>tnpéctiei de e demander quelle tournure aurait pu prendre le siège de notre réduit national si 'a flotte anglaise avait pu entrer librement dans l'Escaut. De plus ,ij y a d'autres faits dont les jour, naux hollandais germanophiles font vraiment trop bon marché lorsqu'ils traitent de si haut les rélugii3 beiges Si nous ne songeons pas à contester ce que les Belges doivent à 'a générosité hollandaise, nous refusons de laisser dire qu'ils en soient réduits à prendre uniquement figure d'obligés. Eous n'ignorons pas ce que nous devons, «nais nous savons aussi ce qu'on nous do'.t et il est nécessaire de tenir deSûons comotes 00!.] r rester de bons amis. Veut-on réfléchir un instant à ce qu'il serait advenu de l'indépendance. hollandaise, si les Belges n'avaient pas opposé leurs poitrines à la ruée allemande ? Allemands aussi bien que Français, les écrivains militaires reconnaissent nue la résistance belge a été la cause première cfe l'échec des plans de l'état major prussien. D'autre part, nous no croyons pas que qael-au'un doute encore que si ces Elans eussent réussi, l'Allemagne eût annexé la Belgique au territoire de l'Emoire. Mais la Hollande ? Se fût-elle tirée indemne de cette aventure ? M. von Jagow s'est chargé de fournir à "elle question la réponse allemande, lors-lu'ii a fait déclarer, le 4 août 1914, au gouvernement anglais par le prince Lich-lows-ky : « 11 est évident tiue nous ne pourrions annexer probablement du territoire belge sasre tous agrandir on même temps aux dépens 3e la Hollande. » *.e sens de ces paroles du sous-seeré'air*. -VEtat allemand aux affaires étrangères feat irès clair. Il a cependant encore été précisé 9ar le Roi de Bavière dans le fameux di~--ours où, en juin Î915, il a proclamé ciu'il 'allait à l'Allemagne les bouches du RM*>. Le gouvernement allemand n'a jamais désavoué ces paroles; il a, au contraire, confirmé h plusieurs reprises sa volonté île pratiquer à l'égard de la Belgique cette politique d'annexion dont le même M. von* Ja-Çow qui s'apprête à la réaliser tirait naguère m corollaire si inquiétant pour l'avenir cle 3a Hollande. Aussi, n'est-il pas exagéré de dire qn'en 3C iatlant pour la Belgique, nos soldats se battent aussi au profit de la Hollande. Nous nous permettons de soumettre cette vérité aux réflexions des Hollandais qui seraient tentés de se laisser égarer car les avocats de l'Allemagne. XX. tfîK protestation Mge La « Gazette de Francfort » a nié que des Belges aient été enrôlés dans l'armée allemande.Le journal boche joue sans doute sur les mots, car il est bien établi que des appels ont été lancés qui atteignent des Belges habitant l'Allemagne depuis plus du trois ans. Le fait est si bien établi que le gouvernement belge va adressr aux Etats neutres une protestation énergique contre cette .nouvelle violation du droit des gens. II paraît que pour justifier l'incorporation de ces sujets belges, le gouvernement allemand invoque les disnositions du Code civil en vigueur en Belgique 'et qui enlèvent le.ir qualité de citoyens belges aux déracinés n'ayant pas satisfait aux lois de recrutement militaire en temps utile. Mais l'Allemagne n'ignore pas que ces dispositions furent expressément abolies en* Belgique en 1909, lorsque fut votre, la loi du service militaire personnel. En armant des Belges contre leur propre pays, elle commet donc un nouvel et grave outrage au droit. Pour Iss sffiders auxiliaires L'A. R. du 15 mars dernier, n° 3378bis, pris en exécution d'urn arrêté-loi du 1er clito, a règle le mode d'admission d"iis les cadres actifs et de réserve des sous-lieutenants de réserve ou auxiliaires et des sous-lieutenants de réserve pour la durée de la guerre. Les sious-li eu tenants auxiliaires, particulièrement ceux qui sont issus des cadres des sous-officiers et qui ne seraient oas admis «tons les cadres des officiers de l'armée activé, ont manifesté une certaine inquiétude au ■su-jet du 60rt qiui leur sera fait après la guerre. Le ministre, die la Guerre vient de faire savoir que <c lès militaires susvisés peuvent être entièrement rassurés n. « Dans la période actuelle », ajoute-t-il, « il n'est pas possible die déterminer des mesures générales et définitives quant à leur situ.at.ion future, mais le gouvernement ne manquera pas de prendre en considération les titres que les intéressés se seront acquis, ainsi que de reconnaître les services qu'ils ont rendus pendant la campagne. » LES FAITS DU JOUB Le gouvernement allemand, dit la Gazette de Francfort, n'a pas de réponse à donner à la note américaine. C'est sans doute que la situation intérieure de l'empire retient toute son attention ; le départ de l'incapable Del-briick étant imminent, on le remplacerait à la, tête du ravitaillement du pays Var un Bavarois, le comte Hertling. Selon les Dernières Nouvelles de Munich, la Dicte prussienne se réunira le 30 mai. Elle aura à s'occuper, entre autres projets, de ceux qui ont trait aux nouveaux impôts. AWWVWWVU '■ La banque roumaine Crissoveloni, agissant pour le bureau britannique, de concert avec le syndicat des minotiers de Roumanie, a pavé immédiatement 15 millions pour l'exécution d'une clause de contrat de ne pas moudre de farine pour l'exportation pendant quatre mois à partir du premier courant. | C'est-à-dire que pendant quatre mois, grâce à l'action de la Grande-Bretagne, pas une once de farine ne quittera le sol roumain ù destination des pays ennemis. l/VWWVWWW L'Evening Sun, de New-York, vient de publier la copie d'un ordre transmis aux officiers df réserve allemands habitant les Etals-Unis cl leur enjoignant de se rendre immédiatement à Juare:- (Mexique) dans le cas où les relations diplomatiques entre i.Ulemaejne et l'Amérique seraient rom i pues. A LE CONTINGENT POUR 191E La date de clôture pour l'inscription de? Belges appelés, dans la partie de la Beligi que non occupée par l'ennemi, en France e dans les Iles Britanniques, à faire partit du contingent susdit,est reportée au 25 ma prochain. . BONS CŒURS Dans line petite chambre de Sainte-Adresse quelques caisses emplies de vêtements nous on donné l'autre jour une vision touchante de h misère des enfants belges exilés par la guerre et do la générosité française, empressée à Ie6 ac cueillir, miseré vaste comme la mer qu'on aper eevait toute proche, générosité chaude et lumi neuse comme le scleS quC y versait les rayon; d'un crépuscule printanier. | Ces caisses étaient destinées au vestiaire de j colonies scolaires fondées par le ministre de l'In i iérieur pour abriter les enfants amenés des ré ' gions sans cesse bombardées des bords de l'Yser Elles venaient d'Asnières. Les élèves de l'école dt j jeunes filles du groupe (Mftchelet avaient mis tou leur bon cœur et toute l'agilité de leurs doigts i ' coudre de petites robes et des trousseaux com 1 plets pour leurs petites sœurs belges, des costu mes et du linge pour nos petits garçons. Leur, i institutrices les avaient guidées dans leur travai | et avaient réuni leurs petits chefs d'œuvre et leu ! directrice Madame Dat, intéressée à nos misère. ' par la sympathie active du Docteur et de M ad ami ; Brogniart, s'est imposé le voyagé au Havre pou amener elle-même jusqu'ici! la masse imposant de bagages que constituait l'offrande de ses élèves C'était déjà très beau, n'est-il pas vrai, mai; lorsque les caisses furent ouvertes, ce fut tou simplement de l'émerveillement. Plus de cim cents objets se trouvaient soigneusement rangé; dans ces caisses et la délicatesse française s'affir mait à .tout instant par* de nouvelles et touchante; découvertes. A ces enfants qui avaient fui leu: maison sans pouvoir rien en emporter, on n'en voyait pas que des vêtements, mais on y joignait., 'des jouets, ce siiperflu qui vaut cent fois mieuj que le nécessaire aux yeux des enfants et sani lequel la vie, à cet àge-là, n'apparait plus dign< d'être vécue. De quels yeux brillants de joie, tel pauvre gosse inconsolable du cheval de bois qu'il avait d< abandonner sur l'Yser, aura tendu ses petites mains vers les beaux soldats dont j'ai vu l'uni (forme étinceler sur la prose d'un petit comple confortable ! Et ces poupées charmantes, ave< quels soins de mère ne les auront-elles pas fai dormir, les petites filles blondes que hante ave< la nostalgie de la Flandre le regret des bonne; | dînettes qu'on y faisait autrefois sur l'herbe i grasse avec Mieke et Trientje. J'ai même vu — ( mervefile de luxe pour des fillettes de Pervyse oi de Ramsca<pelle ! — un petit lit où on pouvait bor .der la plus sage des poupées pour , un sommei qui n'aurait à craindre ni Zeppelins, ni taubes. Et comme si tout cela ne suffisait pas à dir< la délicatesse des bons cœurs qui avaient réun tant de bedles et bonnes choses pour des petit-enfants qui leur étaient inconnus, on trouvai' dans chaque paquet une courte lettre expriman au petit enfant belge entre les mains do qui l tomberait les sentiments affectueux d'où étalonnés ces touchants envois. Lettres variées et se fondant toutes dans 1( même refrain émouvant. Les unes sont toute* simples et naïves, d'autres accusent un peu dt coquetterie de style, d'autres encore reflètent de; souivenirs de lecture ou des échos de conversa lions familiales, mais toutes s'accordent à dire aux petits enfants belges qu'on les aime para qu'on admire leur pavs et qu'^n plaint son infortuné, et qu'on tâche de les aider en attendanl que les grands frères qui se battent rendant à 1? Belgique son indépendance et à ses habitante leurs foyers. Ces sentiments'fraternels, des milliers d'enfante les ont exprimés depuis qu'ils savent qu:un nou-, veil Hérode persécuté leurs petits camarades de | Belgique et à tous les traits touchants qu'on con i nait, on pourrait en ajouter des milliers d'autre? j non moins charmants. C'est bien dans la détresse ; des petits enfants ' belges que se concrétise pour des milliers d'enfants la guerre allemande et or voit très bien ce qui s'est passé dans-le cerveai: eie ce petit Canadien qui envoyait naguère à ur petit Belge son jouet préféré, — celui avec leque on passe ses jours et ses nuits quand on a ce! âge — en y joignant ce billet griffonné à grand' peine : « Je voudrais que vous soyez moi. Je vous envoie mon cher' éléphant. » Petits enfants de Belgique, il ne faudra jamais oublier plus tard. Il ne faudra jamais oublier le mal qu'ont fait à votre pays les Boches maudits pour toujours." mais il ne faudra jamais oublier non plus le bien que vous ont fait par amour de lui\tant de bons cœurs. Avec vous, nous leur disons h tous et du fond du cœur ; « Merci ! » France et Italie C'EST LA POLITIQUE REALISTE QUI PREVAUDRA DANS LA PENINSULE —Q— (Correspondance particulière du « XXe Siècle »J Florence, le 10 mai 1915. Il ne se passe pas un jour, peut-on dire, > sans' que l'un ou l'autre de nos périodiques n'examine quels seront, après la guerre, nos rapports avec nos alliés actuels et avec-la France particulièrement. Un de nos pul>licistes les plus écoutée de la jeunesse instraite, M. F. Coppola, vient de donner sur ce sujet une série d articles, qui me paraissent bien refléter l'état d'esprit des milieux les plus pénétrés d'italia-nitié.Notre pays était entré dans la* Triplice pour se gaa-antir oontre les velléités de suzerain vté que nos gouvernants soupçon , noient alors de Ja part de la France et de 1 Angleterre Vomis save:? comment et à quel point cette alliance facilita notre conquête économique, bancaire et industrielle par l'Allemagne! Les choses en étaient au point que, en 1914, nos deux alliés, se croyant sûrs de notre docilité, déchaînèrent la aua--re européenne sans nous prévenir et tentèrent de modifier l'équilibre dans les pays balkaniques et dans la mer Adriatique, en . violation formelle du paote qui les liait ù nous. Il ne y ut pas voir d'autre raison décisive de notre intervention aux côtés des puissances de l'Entente que la volonté de reconquérir notre liberté d'action dans le monde on affaiblissant pour de longues an-i nées nos partenaires de-venus nos antago-- nistes et en nous assurant la possession de ; frontières protectrices et de positions l'avo-i rables à notre expansion militaire, écono-i miqrae et spirituelle daijis le bassin de la Méditerranée. Nous sommes convaincus que, sons une i forme ou sous une autre, Io groupement ■ des nations qui font aujourd'hui partie de l'Entente, demeurera "pendant longtemps une nécessité vitale pour chacune d'elles M. F. Coppola n'est, pas loin de croire <'i un rapprochement intime entre la France , et l'Italie. La population de la France dé-t passait, à peine, ayant la guerre, la moitié t de la population de l'Allemagne. La guerre > fera baisser notablement dans les doux p.iys le niveau de .la moyenne de bien-êti-3; etië aura tué un nombre très Considérable de .jeunes hommes. Elle ralentira donc la natalité. Mais l'Allemagne possède 11 millions de garçons de 9 â 12 ans. tendis que la France n'en possède que 3 millions. F.'i croître celle-ci ne recevra plus pendant plusieurs années tout le contingent d'émi-gî-ants qui maintenait tant bien que mal sa main-d'œuvre à des effectifs relativement , suffisants, soit parce que ces émi.grants appartiennent à des nations que tous s'accordent à trouver « indésirables », soit parce qu'ils se procureront désormais chez eux une occupation suffisamment, rémunératrice. Avant peu les Français seront environ trois fois moins nombreux que leurs ennemis héréditaires, qu'ils haïront et qui les haïront plus que jamais. Notre, pays, .-juJ ne comptait en 1871 que 26.801.154 habitants, en comptait en 1911, 34.672.377, auxquels il faut ajouter environ six millions d'émigrés ayant 'conservé leur nationalité. I En trente années, nous~avons passé du cin-I quiènie rang, parmi les nations européen ; ries classées d après l'abondance de leur . natalité, au troisième rang ; nous venons s immédiatement après la Russie et la Hou ■ grie et nous devançons l'Allemagne de . beaucoup. La France seule ne peut plus . main tenir l'Allemagne en respect. Seuls : nous no le pouvons pas davantage. Notre ! désir de sauvegarder notre indépendance ! exige donc que nous recherchions l'aHitipoe française comme le désir des Français de , sauvegarder leur indépendance exige qu'ils i recherchent la nôtre. Nous avons besoin : de capitaux, et la France en possède. La • France a besoin de main-d'œuvre, et nous ; serons les seuls avec les Belges qui pour-: rons toi en fournir. *** ; Lequel des deux pays a en réalité le plus besoin de l'autre V Les Français préten-i dront sans doute que c'est l'ifaJie. Nous i, prétendons, nous, que c'est la Franoe. Nous .' nous appuyons là-dessus pour obtenir un l règlement avantageux des litiges dont la France est juige et même partie. La plupart sont d'ordre méditerranéen et j'aurai quelque jour l'occasion de vous en entretenir avec quelque détail. Il ne faudrait pas croire que tous' les Italiens posent ces ^problèmes avec le même réalisme que M. F. Coppola et les groupements dont il est un des plus fidèles interprètes. Nous avons quelques catholiques qui écoutent trop en matière de politique étrangère leurs sentiments d'aversion poui l'anticléricalisme français et la franc-maçonnerie française; quelques conservateurs qui oraigent la démocratie radicale-socialiste de nos alliés d'au-delà des Alpes : quelques universitaires qui répugnent à sorganiser définitivement contre l'Allemagne parce que. malgré tout, ils continuent d'aimer la culture germanique ou, peut-être, tout simplement de se laisser trop influencer par l'appareil de la puissance matérielle de nos ennemis ; quelques pain-sons d'un légalisme absurde, d'une fidélité niaise à un pacte d'alliance avec la Triiplice/ que la Triplice a violé contre nous ; queli\ ques maïheureux stipendiés de la finance tndesque. D'autres parmi nos eomipatriot ;s veulent lier notre sort au sort de la France et former un bloc durable avec elle contre 1e bloc austro-allemand parce qu'elle est, pensenl-i'ls, démocratique, maçonniqueshu-manitaiite, répubticaine, pacifiste et antimilitariste. Ils s'imaginent détruire ainsi à jamais l'autocratie, l'impérialisme, le militarisme et la guerre. Faut-il vous dire que les Italiens clairvoyants ne leur prêtent aucune espèce d'attention, et les milieux gouvernementaux non plus ? Nous nous rendons très bien compta des dangers auxquels nous exposerait une pareille manière de voir sd an la prenait au sérieux. Elle nous attirerait dans chacun des pays qui sont aujourd'hui nos fidèles alliés de vires hostilités de la part des classes, des partis et des confessions qu'elle combat. Pour prendre un exemple qui me paraît particulièrement démonstratif, elle nous compromettrait avec les partis libéraux de Russie avec lesquels le Czar est en lutte et qui sont germanophiles ; elle nous vaudrait la défiance et probablement l'aversion des « autocrates » qui ont donné tant de preuves de leur décision de réduire r'Allemagne à me^ci. « Ne faisons point de notre politique étrangère un instrument de prosélytisme en faveur de nos idéologies particulières : n' ayons- en vue d'obtenir par elle que le maximum d'avantages pour notre nation n, me disait récemment un de mes amis jouissant d'une influence considérable dans les sphères gouvernementales. C'est le même qui, au moment où la crise des transports sévissait particulièrement à notre détriment, s'écriait e.n rénonse à un socialiste illustre d'Outre-Manche : « Parlez-nous moins de dffmiaeratiei et donnez-nous des frêts à meilleur marché ! » Cette formule un peu prosaïque me paraît résumer exactement l'état d'esprit des périodiques les plus estimés que je lis et des mi-lieux les plus sérieux oue je fréquente. • " XX. AU FRONT BELGE DE L'YSER Les islgss repoussent â deui reprises uns attaque allemande 12 mai. — Après un violent bombardement de nos travaux aux environs de Dix-mude, des détachements allemands ont tenté, à deux reprises, d'occuper un élément de tranchée au bord de l'user. Ils ont été repoussés les deux fois. L'artillerie belge a exécuté une concentration de feux sur Dixmude et les organisations défensives allemandes au nord de la ville. Les travaux ennemis ont été bouleversés.—o— Samedi 13 mai. Les Allemands ont donc attaqué, pour la deuxième fois, en cette première quinzaine de mai, le front belge. lis ont été repousses cette fois comme la précédente.'. 11 est 3tr-laih que l'activité de l'ennemi s'est accrue sur le front belge; au demeurant, ce front n'a jamais cessé d'être fort animé, n'en déplaise à certains critiques militaires qui on', cru pouvoir dire que la zône de l'ïser était en quelque sorte « neutralisée ». On écrira, quelque jour, l'histoire authentique de la vie et de l'action do l'armée belge au cours de ces longs et durs mois de tranchées _ dans l'eau et la boue où sa vie est toute "de souffrances, de constance et d'héroïsme. Nul s^teur de tout le front occidental n'est, plus mal pariagé dé la natu;fl que celui de l'Yser. Ce qui ailleurs est jeu d'enfant est là travail de forçat : Ainsi, par exemple, toutes les tranchées y ont dû fyxs construites en sacs de terre e£ pour remplir de. terre un seul sac, il y faut dépenser souvent plus- d'efforts que pour remuer en sol sec un mètre cube de terre. C'est ce que la bcmne humeur de nos « jas » appelle « mettre la patrie en petits sacs >\ line marche dans ce pays où l'eau sourde "de toutes parts, une marche dans la nuit est un calvaire. A chaque pas, on glisse dans la bo :e et on court risque de s'effondrer on plein bourbier. Tout y est peine et misère et ce~ pondant notre arnjée y conserve ses vertus. Rappelons-nous l'exaltai ion qui naguère-lut faite des qualités militaires de l'armée franco-anglaise devant Sébastopol où elle passa un hiver, — un seul — dans la tranchée, sous la neige et la pluie. A l'époque, le monde entier s'émut de tant de soDffra î-ces et l'histoire considéra cette fermeté d'ime du troupier français et britannique comme supérieure encore à son» courage dans les batailles de Crimée et dans l'as-s#ut de Malakoff. Or donc que dira l'histoire des nôtres ? Au cours des derniers combats, il y eut des traits épiques. On cite celui d'un caporal et de deux soldats, qui, se défendant ?i coups de grenades, tinrent magnifiquement dans un, poste contre une nuée d'assaillants. Lanceurs de grenades et bombardiers belges ne cessent de se distinguer. Nous étions le pays des joueurs de balle: il n'y a donc rien d'étonnant à voir nos soldats si babil-os à lancer la grenade. Quant à nos bombes, elles valent au moins les bombes allemandes et nos lance-bombes engagent avec les engins de l'ennemi des conversations qui n'ont rien de réjouissant nour « ceux d'en face ■>. Notre artillerie est admirable comme toi-jours et, depuis qu'elle possède do gros calibres et des munitions en abondance, elle ne cesse d'enfler la voix si bien que son feu a très fréquemment plus de puissance que celui des canons ennemis. Tout eelà ne va point sans sacrifices sanglants. C'est ainsi que dans une conjoncture récente, l'ennemi subit de si lourdes pertes qu'il dut demand -r une « Trêve de Dieu » pour enlever ses grands blessés. line fois de nlus, on signale d'importants mouvements de troupes allemandes en Belgique; mais grand clerc serait celui qui v pourrait lire le dessein de l'ennemi. En tous cas si les Allemands nourrissent quelque projet contre.le front de l'Ysçr et de l'Yper-lée, ils y recevront chaud accueil et cette zône sera, une fois de plus, tout écarlate de leur sang. Paul CRÛKAERT. A FËCAMP Conférence. — Une conférence sera donnée mercredi prochain, à 8 heures et demie du soir, salle des Mariages, par M. Van Eeghem, professeur ti l'Athénée Royal d'Anvers, sur les chants populaires flamands, qui seront exécutés par des artistes belges. Une brochure contenant la traduction française de ces chansons, sera vendue et une quête 'sera faite au profit de l'œuvre des prisonniers de Fécamp et ae l'œuvre des Invalides belges de Sainte-Adresse. f NOTES D'UN AUMONIER MILITAIRE FRANÇAIS Un chef __ . . Il était quatre heures du matin, le lunfli 4, quand la triste nouvelle fut téléphonée au poste de commandement. Elle se répandit bien vite dans la 10e- compagnie qu'-l commandait, puis dans le village où cantonne le reste du bataillon et dans les. cantonnements voisins. Partout deux cris ; Il Le capitaine B...! Qaele perte! Un si « chic « officier ! » Puis aussitôt : « Ceta devait lui arriver ! Sa témérité était, vraiment excessive ! L courait au danger comme à une fôîe ! » Peu à peu les détails se précisèrent. La veille, un ordre de l'armée avait demandé' des renseignements très précis sur les défenses actuelles de l'ennemi, sur ses effectifs présumés, sur les travaux qu'il a réalisés. On devait faire des patrouilles de huit hommes commandées nar des officiers. Le capitaine B... prit la tête d'un de ces groupes, comme il le faisait si souvent. Il s'avança bien en avant de nos lignes, jusqu à quelques mètres de l'ennemi. La lune, à son dernier quartier, éclairait encore as-oz nettement le terrain.Un de ses n patrouilleurs i> lui dit à voix basse : « Mon capitaine, vous avez bien assez vu, il faut revenir. « — ii Non. répondit-il, ie dois examiner de plus près. Te veux toucher le fil de fer et voir =i c'est du barbelé. J'aimerais bien aussi rapporter un de leurs chevaux de frise ». 7l s'avança encore à quelques pas de ses hommes. Bien terrés dans leur tranchée, les Allemands tirèrent une première salve. Ln patrouille s'était couchée; personne ne fut atteint. Mais avant la seconde salve, 'e capitaine voulut sans doute se relever : une balle le toucha au sommet de la cuisse, tranchant l'artère fémorale. C'est la blessure qui ne pardonne pas, car faute d'un garrot énergique, l'hémorragie est immédiate. violente, incoercible. Il put encore ramper vers sa petite troupe et murmurer : « Je suis blessé à la jambe, 11e m'abandonnez pas ! ii Sa seule crainte avait toujours été de rester aux mains de l'ennemi, comme son jeune frère, ii J'espère bien, disait-il quelquefois aux poilus de la 10°, que si <e tombe vous na laisserez pas aux Boches ma pauvre carcasse,! .1 Péniblement les hommes le traînèrent à une petite distance, non saJis essuyer de nouveaux coups de feu. Pui.i, se relevant, ils le portèrent jusqu'aux' lignes fra/içaisî-'s. L'un d'eux était littéralement mondo du sang de son chef. La mort, hélas ! avait déjà fait son œuvre. Tous cojx qui -virent. le corps avant qu'il fût enseveli remarquèrent l'expression sereine, presque joyeuse, qui s'était fixée sur le visage du vaillant officier. O11 disait : n Ce chrétien, ce soldat, sourit aux anges et à la gloire ! » LES FUNERilLLE D'UN BRAVE ! Au commencement de l'après-midi, i! était mis en cercueil et transporté dans l'église d'Esnes. devant le maltre-autel, un peu en avant de la brèche qu'un obus alle-mamJ ouvrit dans la voûte. Spontanément et ave.-! un zèle ingénieux quelques soldats utilisèrent les modestes ressources de la sacristie pour prépiirer une chapelle ardente. Des bancs, des tréteaux, quelques drape-' ries formèrent un catafalque dominé par ia croix H'argent de la paroisse qui portait sa hampe une écharpe de crêpe et un nœud tricolore. La chaire, la balustrade du chœur, l'autel, furent drapés dé noir.Quand l'aumônier arriva pour l'habituelle réunion du soir, des cierges brûlaient autour du cercueil que voilaient à demi les plis d'un dra peau et que fleurissaient des couronnes. Les unes, achetées par un cycliste h la ville voisine, disaient en lettres de perles ou d'or t ' souvenir et l'hommage du colonel et des officiers du régiment; dés officiers, sous-officiers, caporaux et soldats de 1a compagnie. Les autres, sans-inscriptions, en fleurs naturelles cueillies dans les champs ou dans les jardins du village, tressées par des mains frustes et inhabiles, affirmaient plus éloqriemrrmnt encore les regrets et l'affe. -tion de ses hommes pour le chef qui venait de tomber au champ d'honneur Deux .factionnaires, baïonnette au canon, et un lieutenant. le sabre au clair,montaient la garde-On ne fit point, ce jour là, les cérémonies coutumières. En quelques mots l'aumônier rappela les vertus militaires et religieuses du défunt. Il fit réciter un chapelet pour 'e repos-de son âme, et, tandis que l'orgue accompagnait doucement des chants funèbres, tous les assistants défilèrent devant le mort en le signant d'eau bénite. No-us célébrâmes le lendemain les funérailles solennelles. De tout le evrteur étaient venus le% officiers que ne re'tenai t pas leur service. Ils remplissaient presque l'église où fut dite Ta messe de Rc-quiem; ils faisaient u-ne magnifique escorte au cercueil de leur camarade que ses soldats portaient au cimetière. Une section en armes précédait la musique; une autre encadrait le cortège. Dans la lumière atténuée de cette matinée un peu brameuse, les nuances des ntfiftwmeg se fondaient harmonieusement. On fit halte, devant la grande croix qui se dresse au milieu des tombes sur le penchant de la colline. Le général de division et le colonel de son régiment saluèrent urne dernière fois, avec mie émotion et en termes ---i mettaient des larmes dans tous les yeux, le vaillant so'jdat, le fenne chrétien, l'officier français, vrai éducateur et entraîneur d'he-mmes, le fils, le frère, l'époux accompli. lit les dernières bénédictions de l'Eigliso descendirent 9ur la fosse qui allait se refermer. Retenue aux tranchées, la 10° compagnie n'avait pu envoyer qu'une délégation à l'enterrement de son capitaine. Elle assista tout entière au service qui fut chanté le samedi suivant par son caporal-fourrier l'abbé B... L'aumônier en profita pour rappeler aux hommes les beaux exemples de patriotisme, de dévouement militaire et de foi chrétienne donnés par leur chef. LA VAILLANCE ET LA FOI Depuis, ces émouvantes cérémonies, j'ai souvent causé avec les soldais que commandait le capitaine B... et je-me suis efforcé de reconstituer, d'après leurs appréciations,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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