Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 20 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wh2d796k47/
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25* ANNEE.—- Sérienouvelie.—N*557 Le numéro : 10 Centimes (5 CENT 1MES AU FRONT) Samedi 20 Mai 1916 MMSBB9!S!!SSÉa RÉDACTION & ADMINISTRATION fftii ras de la Bonus — IE HiTRE Téléphone-.Le Havre n' 14,05 Directeur : FERHARD NEURÀT Tevtes tes communications concernaa la rédaction doivent être adressées 98*,rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE Quotidien belge paraissent au Havre ABONNEMENTS ( Frano* 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 p'ar trimestr* ! •«9l»Urr«.... 2th.ed.par «sic. » .... lih.tC. par trlm«*tf j *«"■»• P«r«., S», itAt ni • . srtr. » par' trlmastr» PUBLICITÉ S'iirassar à l'Administraïlcn >up/i1I au Havre ou à L érfjrer, Annonças 4' pagas Ofrj'/to la ligna l»etites»iinoncos4,pag&; ofr.30lallg«« t — Les petites annoncé} sont également, reçues à ta Société & jropéene de Pub^f cité, 10, rue delà Vie toire, Paris, q?A cn a le monopole pour paris. Les réquisitoires de nos évêques contre les crimes allemands en Belgique IIS COURAGEUSES PROTESTATION DE| ÉVÊQUES DE MER ET DE LIÈGE AUPRÈS Dîi GOUVERNEUR V0,Y BISSIXG En terminant l'article des Annales qu ious avons reproduit dans notre mimer lu rnardï 15 mai, M. Louis Darthou louai la fermeté, la dignité, la fierté, la force c la logique <Iu réquisitoire dressé par Mg Heylen, évéqne de Namur, contre les crime lUëmançfe en Belgique. « Le droit violé et ta vérité outragés écrivait l'ancien président du Conseil, or rarement fait entendre de plus nobles a< tenis. i> Aussi, sera-t-on heureux do lire ici le principaux passages do ce document lus te fiqne qui nç tient pas moins de trente-hu pages m-folïo du nouveau Livre gris belg< On y trouve d'abord une lettre écrite pa Mgr Heylen au Souverain Pontife pour li sommuniquor la protestation que lui < l'évêque de Liège, Mgr rtutten, venaiei i'adlresser au gouverneur général aileman b la suite de la publication du Livre blani Drms ce Livre blanc, -le gouvernement d kaiser prétendait prouver que les Belge s'étaient livrés, contre l'armée allemanA à une guerre de francs-tireurs justifiant'lï olys cruelles représailles et que les soldai illemands n'avaient fait qu'user de let irnit de légitime défense. On verra avec quelle éloquence l'êvêqu 3e N'ammr s'éleva contre ces odieux m ci songes. Voici en quels termes il justifiait s réponse et celle de Mgr Rutten auprès d Souverain Pontife : —o— La lettre de Mgr Heylen au Pape « Après une étude longue, minutieuse et it partiale des faits qui se sont déroulés dans n< deux diocèses — l'un et l'autre étant mis ici * cause dans une très large mesure — NOUS A! FIRM0S$. DEVANT DIEU, Monseigneur l'Ev que de Liège" cF moi, QUE LES ACCUSATION ALLEMANDES SONT DÉNUÉES DE TOI FONDEMENT'ET CALOMNIEUSES, QUE NC DIOCÉSAINS, prêtres et laïques, SONT 1N*N< CENTS, QU'ILS- N'ONT LES MAINS SOUIf LEES D'AUCUN DES CRIMES QUI LEUR SON IMPUTÉS, en un mot, que les Belges sont re tés dignes de la foi catholique et romaine qu'i s'hofliorent de professer. $ Il nous parait opportun d'exprimer à Vol Sainteté qu'une raison spéciale légitimait l'ii tervéntion des Evêques en cette question : c'e qu'à cette heure, dans le régime d'étroite co train te qui sévit, aucun citoyen belge n'est • était de tenter une défense quelconque sans s'e poser aux plus sévères rigueurs. Pour nou autorisés par la liberté de notre ministère, noi avbns voulu élever la voix et empêcher que s'a créditant dans l'univers des accusations grave contraires à la vérité et attentatoires à not: honneur. Qu'il me soit permis d'ajouter un mot conce nant mon mémoire personnel Tant pour le cho des faits que pour leur appréciation, je me su appliqué à garder dans mon exposé une note < discrétion et de modération qui ne répond pas mon sentiment, mais que mè commande ui obligatoire convenance à Végard de Vautori Occupante. En terminant, nous exprimons, Monseignei "l'Evêque de Liège et moi, la ferme confiai! que Votre Sainteté ne laissera pas ébranler 1 fol dans l'honnêteté, la droiture et l'irréproch blo conduite du peuple belge. Elle daignera 1 continuer le bienveillant appui dont il éprdui de.jour en jour un plus grand besoin. De leur côté — nous sommes heureux d\ donner l'assurance à Votre Sainteté m ouailles ne fléchissent pas dans leur fidélité leur attachement à Votre Auguste Personne. » —<0— La lettre de Mgr Heylen, évêque de Nami au général von Bissing Le tournent qu'on vient de lire est da: du 7 novembre 1915. Vient ensuite une le tre an général von Bissing portant la dai dru 6 novembre et accusant réception d U'vre blanc en ces-termes : « Ainsi que je l'ai fait savoir à Votre Exc* lence, par message verbal, je ne puis ni r Veux demeurer insensible' ou indifférent quar je vois formuler officiellement contre les prêta et les fidèles de mon diocèse DES ACCUS. TIONS QUE J'ESTIME DÉNUÉES DE TOU FONDEMENT et attentatoires à leur honneur. Cette attitude et ces sentiments, je les t déjà manifestés à Votre Excellence dans ma no du 10 avril 1915. C'était à propos d'une dépêci du Ministre de la Guerre de Prusse au Chanc lier de l'Empire, dépêche dont j'ai eu connai sance par la presse hollandaise et qui contena= à notre sujet, des accusations graves, quoiqi encore bien faibles en comparaison de celles c Livre Blo ne. Rien d'étonnant si, aujourd'hui, je me set pressé par un devoir grave de conscience de r 'nouveler ma protestation auprès de l'autori occupante et, à cette fin, de lui adresser un e: posé qui rétablit pour chacun des faits repr au Livre Diane, ce que j'affirme être la.vér; historique. Cet exposé se trouve consigné dans la note c jointe. Un certain nombre de paroisses de son dii cè?e étant aussi visées au Livre Blanc, M| r Evêque de Liège a voulu joindre sa protest. Bon à la mienne. Il l'a consignée dans un doci ment distinct que Votre Excellence* trouver également en annexe. Je tiens à le déclarer, en aucun passage c ma réponse, je n'ai été jusqu'au bout de ma pa '*èe\ n'appliquant à retenir les sentiments d'éto\ n.ement, ou mieux d'indignation, que me ea\ F/lient, à chaque page, lés affirmations de la pi blication allemande. Nonobstant, Votre Excellence "relèvera peu être, dans mon travail, certaines expressîor Empreintes de sévirité, voire de dureté. S'il en est ainsi, je n'hésite pas à demanrl< à Votre Exceler.ce de mettre en regard de a ^pressions les termes autrement durs du Livi 3 Blanc, comme aussi de songer à la douleur qj ■) m'étremt devant LA PERSISTANCE DE L' t CALOMNIE. Et cette double considération 11 t rendra mon langage bien explicable. r Nous es-il permis de nourrir l'espoir que notr s intervention épjscopale amènera le Gouverne ment allemand à examiner de plus près et im partialement les faits reprochés a ses armées t S'il s'y décide, il reconnu tri s-m^ d«v. te :<i 1 -- vité et la généralité des faits et il .s'empresser, d'édicté r les mesures de répression que récla s ment la justice et l'humanité. "Si nous devons renoncer à cet espoir, SI U"NT1 t FOIS DE PLUS L'AUTORITÉ ALLEMAND] •. S'INSCRIT EN FAUX CONTRE LA VÉRITÉ IF r RÉFUTA BLE de notre enquête, ne se. décider? ii t-elle pas à adopter le seul moyen qui reste d 't faire, aux yeux de tous, la pleine îumière : t savoir l'enquête proposée à plusieurs repris" d par l'êpiscopat belge, enquête qui serait mené a la fois par des délégués belges et allemand u et présidée par un neutre? s En terminant, j'ai l'honneur d'informer Votr >, Excellence que je compte adresser une copie d s ma note du 31 octobre à Sa Sainteté le Pape Bï s noit XV, à l'êpiscopat belge et aux représer r tants des pays neutres résidant à Bruxelles., » e De cette note du 3t octobre nous dopnE 1- rons dans un prochain numéro les princi a paux passages. Reproduisons tout de suit, u la lettre admirable de l'évêque de Liège laquelle Mor Heylen fait aHoision dans & ldftre au Souverain Pontife. La lettre de Mgr Rutten, evêque ds Lièg 5S Mgr Rutten n'usait pas d'une moins cou n rageuse audace dans cette lettre qu'il adirés V sait, le l'r novembre, au gouverneur géné ^ ral en réponse à l'envoi du Livre blanc : T « Nous venons, écrivait-il, de prendre cot ? naissance des documents contenus dans le Livi ^ Blanc que le Gouvernement allemand a envoy aux pays étrangers, et nous éprouvons une doi T loureiiise surprise à la constatation de TAN 's; D'ASSERTIONS FAUSSES ET CALOMNIEUSE 15 qu'il formule contre le peuple belge et contr le clergé. L'accusation est grave, publique, mêir 'c officielle; il n'est pas possible de la laisser sar ^ réponse, et l'équité la plus élémentaire exi-g qui'on nous permette dé la réfuter. En attendar nous unissons notre protestation à celle que Mç p l'Evoque de Namua* adresse à Votre Excellence. J" Pour ce qui concerne les provinces de Liéç et db Limbourg, qui forment notre diocèse : 10 Nous nions absolument que la popirlatio ^ civile ait comancs des atrocités sur des solda1 ' allemands; 2° Nous nions à plus forte raison que des pr très aient pris part à ces prétendues atrocités-; " 3° Nous' nions que, soit à Liège, soit ailleui ... dans notre diocèse, des violences aient été exe; 1. cées- sur les Allemands lors de leur expulsio . de la Belgique; 4° Nous nions qu'il y ait eu une organisatio ,. quelconque de francs-tireurs contre les envahi; seurs et nous nous croyons même en droit de ni* ir que des civils aient opposé une résistance arm^ ,c en quelque localité que ce soit. ';tl Au contraire, nous affirmons et nous prouvx rons par des témoignages, nombreux et irréel sables aussitôt que nous en aurons la liberté : re 1° Que la guerre des francs-tireurs estnine 1< gende imaginée et systématiquement propagé n par les troupes allemandes dès leu/r entrée e ,s Belgique; 2® Que les troupes allemandes ont incendié d^ milliers de maisons sans aucune nécessité mil taire; 3° Qu'elles ont fusillé des centaines de civili parmi lesquels des vieillards, des femmes et de in enfants, sans enquête ni jugement préalables e en tous cas, sans qu'on ait établi leui'culpabilitt 40 Que la ville de Hervé a été incendiée; qu celle de Visé a été rasée; que plus de soixante ,é dix localités ont été pillées, brûlées et détruitei l~ en tout ou en partie, sur l'accusation stéréotypé e mais non démontrée : « Man hat geschossen ! » u 5° Que des rr iHiers de civils inoffensifs ont ét arrêtés et conduits comme prisonniers en All< . magne; 60 Que dans le diocèse de Liège, six prêtre ie?- sont morts ,fusillés; que deux prêtres sont mort , à la suite des mauvais traitement dont ils avaien .s été l'objet; que plusieurs autres n'ont écha.ppé T" la mort que par la fuite, ou ont été victimes d brutalités indignes, tandis que, pour aucun d'er j tre eux, on n'a prouvé le moindre méfait contr , les Allemands; J0 7° Que plusieurs églises ont été dévastées e / détruites, que des presbytères ont été pillés e ~~ incendiés, des quantités de prêtres arrêtés comm J" otages, sous des prétextes divers, mais toujour lc dénués de fondement; ^ 8® Que dans certains cas on a -forcé des prêtre et <î9s civils à rester auprès des batteries aile 1S mandes en lutte avec celles des forts ou à mar 0 dher en tête des troupes pour leur servir de rem 6 part contre les 'balles ennemies. c. TOUS CES FAITS ET .D'AUTRES ENCORE is NOUS LES PROUVERONS DE LA FAÇON L< é PLUS PEREMPTOIRE, le jour, où le Gouverna .nient allemand consentira à ce que l'on fasse un? enquête impartiale et approfondie. Quant à telle qui a été faite par l'autorité mili >. taire allemande et dont le Livre Blanc nous ap r porte les résultats, nôus lui dénions toute valeur car elle ne s'est entourée d'aucune garantie d'im 1. partialité et NOUS SOMMES A MÊME D'ÉtA a BLIR, pour ce qui îonoeme le diocèse de Liège 1'IN EXACTITUDE ET MÊME L&VIDENT! 'c FAUSSETÉ DES ACCUSATIONS. » 1- 1. Le vénérable évêque montrait ensuite mi 1- nntieusement la vanité et les contradictions i- des accusations contenues dans le Livre blanc contre les populations de son diocèse [- et il terminait par ces paroles vengeresses s « D'après tout ce qui précède, le Gouverne ir ment allemand doit comprendre qu'il ne po:: :s refuser plus longtemps l'enquête que nous soi e limitons ; c'est un droit pour tout accusé d'etr* ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■nWBMWMM——111 nniiii entendu et de pouvoir se défendre. En s'y oppo [ sant, L'ALLEMAGNE SE REND COMPLIC1 } ' DE TOUTES LES CALOMNIES QUI ONT ÊTi REPANDUES et que l'on continue à répand"1 en Allemagne CONTRE LA POPULATION BEL GE. Nous avons devant les yeux deux brochu res : l'une, déjà assez ancienne, a pour titre « Die Eroberung Bclgiens 1014 », et l'autre, : cente : « Die Bclgischen Greucltaten gegen dit Deutschen im Kriege 1014 (Amtliche und glaub wûrdige Berichte) ». Les deux brochures sont des LIBELLES IN FAMES ET LACHES où tout, depuis la pr; mière page jusqu'à la dernière, n'est qu'ui * TISSU DE MENSONGES ET DE CALOMNIES Il suffira de donner un exemple : à la page J de la deuxième brochure, noUs lisons : « Wi aus LùtKch gemeldet wird, sind mehrere him dert Einwohner der Stadt unter Anschuldiginj rI sicli an den bestalist^ien Scheusslichkeiten gc \ gen wcrrlose Deutsche beteiligt zu haben, fesl genommen worden. Einer vorlaùfigen Zusam menzœhlung zufolge betragt die Zahl der voi ^ dem Pïrbel ermordeten Deutschen in Lùtticl uber 150, 3/4 davon Frauen u Kinder. Die ur glûcklichen Opfer der Volkswut sittê zum Te so verstùmmeit worden, dass ilire RekognoszU 1. rung nur unter grœssten Schwiérigkeiten moF a glieti war. » L_ Comme nous l'avons déjà dit plus haut, 1 vérité est que aucun Allemand n'a été maltrail E a Liège. _ ^ Dans l'autre brochure, nous signalons la le' {. tre du Stabsarzt Dr Wiltc PUatz. Elle commenc 1. par ces mots : Die Belgier Verdienen nicïi le mehr den Namen einer kultivierten Nation. Si à mùssten wie « schtedliche Raubtiere ausgero -s tet erden ». Comme preuve de cette aimable ap >e prédation il donne quelques récits dont pas u Is n'est même vraisemblable. Nous répétons que-LA JUSTICE EXIGE QU! ■e NOUS PUISSIONS NOUS DEFENDRE et qu lo l'honneur même de l'Allemagne y est intéressé Quelle que soit l'issue de l'horrible guerre qi L couvre l'Europe de ruines et de cadavres, I. REPUTATION DE L'ALLEMAGNE N'E^ SOr TLR \. PAS INTACTE, Si ÇLLE REFUSE L'E> , QUETE" DEMANDÉE. ; VICTORIEUSE, ELLE AURA LA HONT " D'AVOIR CALOMNIE OU LAISSE CALOMNTE; t LA BELGIQUE INNOCENTE, APRES L'AVOi: t ECRASEE ; VAINCUE. EÎLLE N'AURA MEM) PAS T.A CONSOLATION DE SE DIRE, AVE' FRANÇOIS I" • « TOUT EST PERDU, FORS L'HONNEUR. » Quels interprètes admirables la conscienc. 8 du peuple belge martyrisé et calomnié 1 trouvés dans ses évêques ! C.omme. le disBl 1- M. Louis Bail hou, leur attitude devant t force allemande a auréolé l'héroïsme belg< d'une incomparable grandeur. lï BOGIE DE L'EGAUTE 4 1ÎFEEUTE DE LA GÏÏERR1 j —»o«— ,s II en sort bien atteint, comme le prouv x cet extrait d'un journal socialiste parisier 10 1' « Heure » : « Encore un savanit tué au feu : Jean D; mel. Quand donc un fonctionnaire intell ,r genit, voire un ministre, décàdera-t-il, fil t-c ' officieusement, ' de mettre à l'abri l'élite d ,e la France ? En Russie, les étudiants ou les homme in exerçant des professions libérales ne soi: {5 pas soldats. En Angleterre, on les fait officiers, j. En Allemagne... ah ! en Allemagne, o conserve précieusement les peintres, le Ps écrivains, les artistes et les pnilosophes e r_ même les industriels c[ui feront l'Alterne (I1 gne intellectuelle de demain. En France, on les jette au feu ! C'est h( - roïque, mais c'est, slupidc. Elle coupe sa. t<" s. te. Que sera-t-elle quand il n'y aura plu que des pieds en France 1 » ■e •— • e. Le Vatican et les Belligérants LE PAPE AURAIT DEMANDÉ ë- A L'ALLEMAGNE D'ABANDONNER « LA GUERRE SOUS-MARINE n Londres, 18 mai. A la Chambre de .3 communes, sir Edward Grèy a déclaré qu j. le Vatican l'avait informé qu'aucun gou vernement ne lui avait fait de communica s tion concernant des ouvertures de paix ■5 Le Vatican a' fait des représentations . { l'Allemagne en vue de l'abandon de li r.- guerre sous-marine. f. NOS HEROS DE L'AÏR 3 —»0((— ^ Courage et sang-froid d us Pilote belge :s -—'O " Nous extrayons du « Bulletin des Armée: 4 de la République », le bel éloge qu'on v< ■® lire, adressé à ufi de nos aviateurs : « Il y a quelques semaines, une escadnlti « belge partit un ma,tin des lignes pour alie: bombarder un point militaire ennemi, i it dernier, au petit jour, le lieutenant Kigiaut it quitta ie champ de... « Il faïut arriver là, bai e cn pleine lumière », dit-il, « pour mieu: 's frapper » En effet, c'est en plein jour que le lieuto « nant Rigaud et son pilote arrivèrent au-d'îs i- sus .de... ; ils « travaillèrent » utilement e s'apprêtaient à revenir lorsque devant eu: i- surgit un puissant fokker de chasse. L: bataille fut acceptée courageusement jmi -, les Belges et les mitrailleuses crépitèrent ^ nais tout à coup- le lieutenant Rigaud s'af f-, faissa, tué net d'une balle au cœur. So: e | ilote alors n'ont plus qu'une idée : rentrer Il se laissa tomber et, glissant sous le fok i- far, il força vers le Sud. i- Le.fokker continuait à tirer, ayant fnis 1\ % cillasse ; le sergent ne voyait que la'ligac i- de l'Yser qu'il fallait atteindre devant lu; .- te corps du lieutenant roulait, la téle inert; pegehee, les yeux vitreux, le coups appuyi 3 aux bastingages, les jambes oscillant à Ira vers if:-; commandes: Il fallait rentrer: Tout, plutôt que tumbei - eux mains de l'ennemi. Se raidissant, ten 5 dant ses nerfs, il lutta, manœuvra, avec ie ? mort toujours devant lui, et au-dessus d( : l'Yser, le fokker le lâcha enfin. : Mors le sergent alla atterrir devant un hôpital :- Le lieutenant Rigaud est mort face à l'en ' remi, mais son pilote l'a ramené pour qu; - li s siens, à l'ombre de son drapeau, lui nn s dciit les suprêmes honneurs, ù Le Pape et le Cardinal Mercier Un récent sermon de notre Cardinal Sa confiance'dans le Pape est entière Q— Nos lecteurs n'ont pas oublié, saris doute, les informations rapportées et envoyées de Rome au XX' Siècle, fin janvier et commen- ' cernent de . février, toachant les heureux résultats du voyage du cardinal Mercier. Contestées par la presse germanophile de Suisse et de Iloliande-, ces infon'nati'cns furent l'objet, en Allemagne, des sarcasmes , e.lides imprécations de la plupart des jour-j naûx. Plusieurs allèrent jusqu'à annoncer . un désaveu, prochain et sotenneî, par le 1 Saint-Siège, de la « politique » du cardinal . Mercier. D'autres annoncèrent bravement . 1e prochain « déplacement » du primat de Belgique. « La Pape a été profondément ! navré de l'enlrcvve du cardinal avec è M. Briand » gémissaient les Dernières Nouvelles de Leipzig... Les faits ont répondu d'eux-mêmes. Au-0 cuti désaveu n'est venu. Et le cardinal est t toujours à Maiines. Il est démontré que la s presse allemande a travesti, en l'occurrence, la vérité en vue de servir les vues du gou-. vernement de Berlin. Il est démontré que a la .plupart des feuilles catholiques d'outre-Rhin n'ont pas hésité à s'associer à cette 3 honteuse campagne. La Gazelle populaire 0 de Cologne n a-t-elle pas osé réclamer la . nomination, sur le siège de Maiines, d'un i' prélat jroidement allemand ?... ^ Cette campagne, nous l'avcns fait remar- - quer, était à double fin : intimider le Saint- - Siège, le faire chanter, qu'on nous passe le ,. mot ; puis raffermir les catholiques des ■j pays neutres, égarés au début de la guerre | dans le camp germanophile et ébranlés à la ; fin par le spectacle de la barbarie et de la <J. duplicité germaniques. J Son échec éclate aujourd'hui à tons les yeux. Sous la date du 15 mai, le libéra] et protestant Journal de Genève puiblie l'iafor-( nuaiion ci-deSsous, qui lui est adressée par j son correspondant romain : t « Depuis environ quinze Jours, le Vatican 1 n'a reçu aucune communication du nonce î de Bruxelles sur ie conflit soulevé entre le cardinal Mercier et te général von Bissing ■ par la dernière lettre pastorale de l'arche-vAque de Maiines. On en conclut ici que l'incident est liquidé, au moins jusqu'à nouvel ordre, et que le gouverneur général de la | Betgique s est bien gardé de donner suite aux menaces proférées contre le cardinal. ii Di'manche 7 mai, des prières spéciales e pour la Belgique ont eu lieu dans toutes .'es églises de Belgique, de France et d'Italie. ' « Le Pape a fait savoir au cardinal qu'il s'associerait tout particulièrement aux in-" tentions des catholiques belges. Dans l'ho- ■ mélie qu'il a prononcée ce jour-là dans la e cathédrale de Matines, le cardinal Mercier e a déclaré que les catholiques de Belgique devaient plus que jamais avoir pleine con-® fiance dans l'altitude du Saint-Siège et ma-1 nifesler leur gratitude à Benoit XV pour les services qu il a rendus à la Betgique. » ILe cardinai-ar'cheviVjuç de Maiines 1 c'aurait pas tenu un tel langage s'il n'avait ® reçu des assurances formelles et positives 1 du Vatican, assurances qu'explique la reculade /lu général von Bissing, car si ce dernier avait osé prendre des mesures répres-:' sives contre le cardinal, il risquait d'indis-" poser gravement Benoit XV et d'ouvrir un s conflit en règle non point seulement «îvec le cardinal Mercier, mais avec le Saint-Siège - lui-même. Or, le gouvernement allemand a en ce moment des raisons impérieuses de ménager le Vatican, puisqu'il compte sur ses bons offices pour prendre, au moment voulu, une initiative en faveur de la paix. » D'autre part, on m'assure de bonne source que le Pape ne se déciderait à entreprendre des ouvertures pour une cessation dès hostilités que s'il en était sollicité par tes deux groupes de puissances belligérantes. Tant que ces démarches seront faites par l'Allemagne seule, le Vatican ne sortira pas <le son altitude d'abstention et i dtj réserve, pour qu'on ne puisse pas l'ae-t cuser de faire le jeu des empires du centre et dte se prêter à la conclusion d'une paix " allemande. i Céu,x qui connaissent de près les intentions de Benoit XV assurent que le Pape considère comme une condition essentielle d'une paix durable en Europe le respect de l'indépendance des peuples et des nationalités et par conséquent — pour s'en tenir à I ces deux questions — la résurrection intégrale et' sans aucun lien de vasselage de la Bedgique et de la Serbie. » ; Voilà donc confirmées en tous points les i informations romaines du XX' Siècle. Le lecteur nous pardonnera d'en tirer un peu i de fierté. Quuint h l'intervention du Saint-Père en i faveur de la. paix, la forme que lui prête le I Journal de Genève est parfaitement con-> forme h tout ce que nous savons du carac-: tère et des intentions de S. S. Benoit XV. Une Belgique neutre serait une Belgique - vassale ; une Belgique sans frontières na-tureEes ne serait pas inSépendante ; jamais il n'est entré dans la^pensée du Saint Père : de négwcier une paix qui, sous prétexte de restauration, ne nous rendrait ni rindépen- ' dbnee ni la liberté. , ; £?§ DES AVEUX Au début de janvier 1916, des rapports dignes de foi. venus d'Alep, signalaient la présence de 492.000 déportés arméniens dans les régions de Mossoul, Deïr-el-Zor, Alep et , Damas, la plupart, des femmes, des enfants et des hommes âgés, tous manquant de nourriture et de toutes choses nécessaires à la vie. Sans médecins et sans remèdes, ils étaient la proie des maladies. Le ministre turc de l'intérieur a affirmé qu'il avait été déporté environ 800.000 Arméniens, que 300.000 avaient été tués ou efaient morts pour d'autres causes. D autres estimations portent ce nombre de déportés à 1.200.000 et celui des morts à 500.000. Les allemands contre le clergé belge LE CARDINAL MERCIER ARRÊTÉ PAR UNE SENTINELLE ALLEMANDE Une dépêche d'Amsterdam signale d'après le « Tijd » ce nouvel incident : « Une sentinelle allemande a arrêté, dans la région de Maiines, le cardinal Mercier qui revenait de tournée dans son diocèse. La sentinelle, qui prétendait que les papiers du cardinal n'étaient pas en règle, a interdit à l'automobile du cardinal de poursuivre son chemin pour rentrer en ville. Le cardinal refusa d'aller à la konimandan-tur pour faire confirmer la validité de ses papiers. Finalement, la kommandantur envoya un officier qui vérifia les papiers du cardinal et l'autorisa à regagner le palais archiépiscopal, où un fonctionnaire supérieur vint lui offrir des excuses. » LE CRAND-RAEBIN DE BELGIQUE DÉPORTÉ EN ALLEMAGNE Une autre dépêche d'Amsterdam anni mee une arrestation qui montre que tous les Belges à quelque religion qu'ils appartii** ment se rencontrent dans les mêmes sent.il nents patriotiques et que tous sont en butt,e aux mêmes persécutions de la part des iv_îi;iiés : « M. Bloch, grand-rabbin de Bnlgique, frère du rabbin de Lyon, Alfred Blncn, tué sur le front français, Vient d'être condamné à six mois de prison et déporté en .Allemagne. On lui reproche d'avoir prononcé, récemment, un discours appelant la bdné-| diction sur la famille royale, souhaitent son prompt retour à Bruxelles, comparant : l'exode des populations belges à la fuite en Egypte et appelant sur l'envahisseur les sept plaies d'Egypte. » Cardinal et grand-rabbin se trouvent ainsi honorés au même titre des colères allemandes. I c les Alliés et le Congo belge O)0<<— UNE INTERESSANTE APPRECIATION D'UN JOURNAL HOLLANDAIS Le » Telegraaf » a consacré l'éditorial de son numéro du i mai à la déclaration faite récemment par les alliés à la Belgique tou-chant l'intégrité du territoire congolais, j Notre graid confrère hollandais rapproche l cette déclaration du pacte de Sainte-Adresse garantissant la restauration de la Belgique ên Europe et fait ces réflexions : « La garantie donnée le 1er mai n'est en réalité que ta suite logique de celle du 16 lévrier. Le fait que l'Italie et le Japon se sont associés à ces déclarations fera certainement piaisir. En ce qui concerne le côté pratique de la question, il faut renwqu-ir crue l'Allemagne n'a plus rien à ditwdans lés territoires coloniaux africains et que l'exécution de la promesse par les alliés n'offrira guère de difficultés. La signification de là déclaration du 1er mai doit être recherchée dans l'affermissement, (les liens qui unissent la Belgique aux Alliés, dans la lutte pour la civilisation et le droit. La garantie du Congo, partie intégrante de la Belgique, est tellement naturelle qu'un traité à cet égard parait, bien superflu, mais la déclaration exprimée ainsi devant io m'omde est l'expression d'un beau .sentiment de solidarité, qui apparaît de plus cn plus clair, de sorte qu'on a néanmoins pu lteslimer nécessaire. En somme, la déclara-lion .-les Puissances relative ou Congo &>t l'une des nombreuses preuves de l'unité d'action des alliés. » \ LA COTE BELGE —»0<r— L'engagement naval du E6 mai La « Morning Post » reçoit de Hollande les détails que voici sur l'engagement naval qui s'eà produit le mardi 16 mai au large" de la côte belge : Mardi soir, entre 6 et 8 heures, deux navires' dé guerre "anglais croisant le long de la. côte belge, ont tiré un certain nombre d'obus sur les batteries allemandes qui ne ripostèrent que faiblement. Dans un bref engagement naval, qui suivit ce bombardement quelniie» destroyers allemands fu-ent, endommagés.. Pendant le ,inbat un àvion allemand tenta, mais sans obtenir aucun résultat, de lancer des bombes sur un des destroyers anglais. L\ AVION ALLEMAND. SURVOLE LE CAMP DE MAILLY ——»o«-—— Jeudi matin, au point du jour, un avion allemand, arrivé inaperçu dans la brume et passant rapidement en bordure du camp de Mailly, occupé par les troupes russes, a lancé'une seule bombe qui n'a cau&é que des dégâts matériels sans gravité. LIRE AUX DEfjNiÊRSES NOUVELLES : L'action </ es Belges en Afrique ; Les Belges s'er jparent de toutes les positions' fortifiée;, Allemands au Kivu Anneau parait réduit à parer au plus pressé Vendredi 19 niai. ; vJ~Tà 30. i,ours. Tle dura fa bataille devant \ eraun et les Allemands, trop engagés ou trop obstinés, paraissent ne la plus pou-WMr rompre. C'est cependant pour eux une i IMtte sans espoir, à moins que l'on ne consi-acre comme un espoir suffisant pour eux ae pretendre ainsi liger tout dessein* d'of-uensive alliée sur le front occidental. U serait fort malaisé de chiffrer exactement Je bilan dc-s pertes allemandes à Verdun; mais ce qui est certain c'est que l'ennemi a. depuis la lin de l'an dernier, rappelé de Russie et de Serbie plus de 200,000 baïonnettes. Ont-elles fondu dans le creuset d"? \ erdim ? C'est bien possible. En tous cas. n en resuite que le front allemand en Hus-j sie a été lort démuni et que la densité n'v est plus que d'un homme au mètre courant. A l'heure présente, la situation général, se résume clone peu favorablement pour les Allemands : échec a l'Occident; paraiv-! f,11:- -— t°ul au moins momentanée — ' à ; I Orient. Qu'on n'en conclue pas cependant que le maréchal von Hindenburg soit incapable de tout mouvement. Il dispose, en effet, devant la Dwina, de quelque 14 ou 15 , divisions qui peuvent fournir une masse de choc, surtout si les opérations terrestres sont conjuguées avec une action navale dans la Baltique. Mais il n'en est pas moins vrai qu'une telle opération fragmentaire n>e saurait avoir l'importance; m surtout tes conséquences de la grande manoeuvre 'offensive allemande du printemps dernier r contre les Russes. Il en serait de même d'un coup de force dans la région lacustre où une douzaine de divisions allemandes sont égrenées. C'est assez pour attaquer, c'est peut-être môme suffisant pour obtenir un succès, mais ce serait un effectif dérisoire pour poursuivre une opération de longue haleine. L'état-major ru^se n'a jamais, d'ailleure, paru plus rassuré. It continue activement à munir ses quelque 100 divisions de première ligne de tout l'appareil militaire que la guerre actuelle exige pour transformer des bataillons en armée d'of-îensive. Ce travail, entrepris depuis l'automne dernier, s'achève maintenant grâce h la réouverture du port d'Arkangel où ca-: non s, matériel et munitions ne cessent : d'être débarqués et d'où une nouvelle voie I ferrée les amènent au cœur de la Russie. Nos ennemis savent depuis longtemps, t —mieux que les Alliés assurément, — que le chemin de Berlin passe par Vienne ?t même par Gonstantinople. C'est ce qui explique, d'une part-, l'offensive autrichienne dans le Trentin destinée à fixer | (l'airmèe italienne sur son front et, d'autre ' part, l'envoi précipité de •renforts allemands, autrichiens et bulgares que l'on dit. être passés déjà à Stamboul en marche vers l'Asie. On est assez peu renseigné sur force et les dernières opérations des Russes en Asie-Mineure et en Mésopotamie. Malgré l'intérêt et l'enthousiasme que provoque toujours, ii la première nouvelle, une multiplicité d'actions et de marchés militaires qui, géographiquement. paraisse--t rendre des troupes amies maîtresses d'un vaste territoire ennemi, on ne peut cependant oublier le principe supérieur de guerre qui exige la concentration des forces. Qui veut être fort partout court risque de ne l'être nulle pari. Qu'on se garde bien cependant de considérer cette réflexion comme une critique, mais .simplement comme fcignie d'une certaine inquiétude qui naît spontanément lorsqu'on voit quatre armées russes réparties sur les 860 kilomètres qui séparent Trébizonde de la route de Bagdad, d'autant qu'il semble f)ien qu'à l'Ouest d'Brzeroum los Russes rencontrent des difficultés croissantes, par suite du .renforcement des Turcs. Mais le jrand:due Nicolas, qui commande là-bas, esW déjà le héros de tant d'exploits qu'on p&t lui faire bon crédit. Paul CROK VERT. LESFAITSDUJOUR La Chambre des lords a volé en deuxième lecture le bill du service obligatoire. H résulte de déclarations de M. Amie* Chamberlain a la Chambre des conurtviies que ta. Grande-Bretagne a réussi a {aifr passer ses revenus de cinq milùxrds à douzr. milliards et demi de francs pendant a: guerre, tandis que VAllemagne a réussi seulement à obtenir 600 Millions de plus. A\ UWWVUV C'est M. von Waldow, président supérieur de Pùïnérunie, qui serait, désigné pour !<' poste de dictateur alimentaire. On le d il homme à poigne. AWSiWkVtl» Sur l'ordre de Berlin, le comte Bernstorfl a vublié une noie eiiioignant au* consuls d'Allemagne aux Etals-Unis de faire comprendre à .tous les sujets allemands qu ils doivent obéir scrupuleusement aux lois de l'Etat dans lequel ils résident. tVl'U'VlWWW Le gouvernement grec a- donné ordre aux yran(ies banques de dresser une liste des 'divers dépôts à vue et à échéance. On assure que, si les résultats de l'enquête sont satisfaisants, un emprunt intérieur sera décide et les dépositaires obligés de souscrire jusqu'à concurrence de 20 % de leurs dépôts. Ce serait Vemprunt forcé. Suivant la Gazette do Francfort, (e gouvernement roumain, a passé des commandes de drap, pour une valeur de plusieurs millions, au i: fabriques d'étoffe de Vladivos-lock, fabriques fondées avec des capjtm* japonais. ' ■

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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