Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 07 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2z12n50g0j/
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21e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 297-299 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT T fÛI'C RÉDACTION & ADMINISTRATIO fSUt ni» île la Bonrss — LE HAYRE Téléphone: Le Havre a' 14,05 Directes? : FERMA ESMÎ fentes les communications concerr.a, la rédaction doivent être adressé< 38"', rue de la Bourse, Le Havre, LONDON OFF!CE : g1,Panton Street (Leicester Square) s, vi LE XXe SIÈCLE Oajo&iciteri bet&ge parais^jNcMrt au Kawe arut 1 ocpiciiiurc ABONNEMENTS Franc© 2 rr. 50 par mots. » 7 fr. SO par trimoatr® Angleterre.... 2sh.6d. par mola. » .... 7sh.3d. par trimosti*# Hollande.. 1.26 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestrai PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du joarnai au Havre ou à Londres Annonces 4° pa^je: 0 fr. 40 la ligne Petltesan nonces 4* page : Ofr. 301a ligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de pubfi-cité, 1o, raede la Victoire, Paris, qui en n in. mnnnaoie &oar Paris. IL Y A UN AN b ♦VVWVWWl li ibIîI iliia î __«0<l— £ UN EXPLOIT DES t< (CHASSEURS CYCLISTES BRUXELLOIS (1 • 1T H est aujourd'hui hors de conteste que les ^ gardes civiques mobilisés ont contribué dans une mesure appréciable au succès des opérations secondaires de la chmpa-gne de Bel-gique. Les corps spéciaux notamment se ^ 'distinguèrent' et le patriotisme de ces « mo-'misés » fut digne du patriotisme des sol- j, </a/s. On écrira quelque jour cette histoire. ^ On en tirera assurément cette conclusion ^ que la garde civique n'était pus uns force v de. guerre et Q'Uè ses vices congénitaux et ^ \ irrémédiables [rappèrent de stérilité le plus n ,clair de son capital d'énergie, d intelligence n pt de bonne volonté. Ce n'est point l heure n id'en discuter et de montrer que demain il c} [nous faudra, au Heu d'une garde civique,une ^ 'armée territoriale. Il doit, nous suffire aVr ' iouvcChui de mettre à l'honneur les braves s [qui sans préparation militaire presque et 0 sans cadres professionnels se dévouèrent v ; corps et âme à la défense de la Va{rie f* U ! montrèrent que, si ta bravoure individuelle r ■ ne peut suffire au gain des batailles, rite sur 'iit certes à sauver V honneur de la nation. c ' Il n'est point de tout ceci une preuve meil- f, lettre que le récit du combat d'Oordeghem s (5 septembre 1914). Ce récit nous est fait, en n, toute sincérité et simplicité, par un des yail- e (unis qui il v virent part. Ce combat s uf (irait j. ô lui ut dans l'avenir à constituer pour q hi Compagnie des Chasseurs-Cyclistes de In u (tarde civique de Bruxelles un patrimoine p (Thonneur et à sauver son souvenir de l oubli. c •G Depuis le départ de Bruxelles, nous bat- d Kons le pays en éclaitenrs. Au début, nous s avions recuité par étapes jusqu à > amt-iNi- g colas. Puis, en avant-gardes, nous étions re- t montés vers Bruxelles. , ^ Ter monde, Alost, avaient revu notre com- i rua2"nie défiler par les rues. Le 28 août, u-n de nos détachements dispersait une .pa- t tro'Untle d'Allemands à Wolverthem une au- c ire à Mercîitem, — ot s'e faisait citer à 1 ardre ( du joinr. A 15 ki'kvniêires de BruxeMes. huit ,. joua-s après l'occupation : vous voyez Que l£j tous ne manquions pas de décision. s Lo i septembre, entre Ga.ud et Arost, près \ d'Oordeghem, nous apercevons cinq hussards boches, mis en fuite par les gendar-iiies avant qu'ils soient à portée de nos fiisite; La présence de cette patrouille, à cet t ertidiroit faisant prévoir une nouvelle avance r allemande. nous décidons d'y revenir, un € peu plus nombreux, le lendemain. Le 5 est un dimanche : toute ma vie, je a '.wve rappellerai ce dimanche-là! A l'aippe'l du j commandant, dix-sept- volontaires se ran» ]; genit soins ses ordres. En setëe î ] ' En route nous rencontrons notre motocy- f cMste, eawové en avant-garde. Il nous dit . r « Prenez gante ! A- Oordeghem arrivent en ï ce moment des forces importantes qui,_ de fo. hauteur où e?l'ds se trouvent, vo^is tien- ^ diront aisément sous leutr feu. » Comme ce c garçon est le courage et le sang-froid feils fj homme, nous avançons, dès lors, prudean- .q memt.. <' Riem, pourtant. Nous dépassons le carre- r four atteint la veille : rceai encore. Nous at-teigmoTOs l'a déuression de teirmin qui pré-rôdie Oordeghem : Rien d'inquiétant n'est vi-rsi'ble. Mais, devant nous, au-dessus de nous' .le voltage reste én-iigmatique. A dreite, parallèlement à la. route, à cinq cents mètres •9'eile, s'étend le remblai du chemin' de fer, admirable abri pour Vennemi A fauche, un mouHiT)., des petits bouquets d'arbres, 'devraient être fouillés. Et, malgréTadijonction à notre petite troupe de quelques gendarmes i et de trois lanciers aue nous venons de tirou- c •Ver là, nous ne sommes pas assez nombreux I pour nous disséminer de la sorte. Nous montrons k notre commandant Ko- j Twmcfc la mauvaise disposition des lieux. En 1 cas de retraite, une seule issue r.ous reste- < raiT ouverte, et. encore, de ce côté-là, nous ( aurions ' quelque chance d'être tournés, r (L'événement devait justifier nos n révisions, î plus que nous ne le pensions.) Koninck se rend ci nos raisons, nous donne l'ordre d'al- ; 1er nous porter a un kilomètre arrière. A peine étions-nous en selle, qu'un «"ri re- < tentit : « Tous dans* le fossé ! Les voilà, y \ Les vviilià, en effet. Mais à huit cents ou l mille mètres de nous, sur lia gauche, défont , dans un sentier parallèle à. 3a routo Deux oar deutx .sanglés dans leur uniforme bleu-gris au pas de leurs chevaux que l'éloigne-ment réduit de moitié, — ils évoquent, dans cette claire matinée de septembre, un pacifique parade de fête. — ou encore le défilé de cavaliers se rendant à l'entraînement, âans la fotrêt de ChantSMy. % ^ Nous les comptons : cinquante. Ils reviennent. nous comptons encore . vingt-six. Où 1 sont les vingt-quatre autres, s-tîMvn dans le <■ «hemin par où ils nous couperont le retour? < Peu im-porte. nous verrons bien : si noua > sommes* dans la souricière, nous nous y ' défendrons, voilà tout. Avec deux camarades, je suis à genoux » derrière une meule. Les autres un peu plus I loin, d'ans le fossé. Soudain, une salve. I Nous crions : « Bravo !» de confiance, l «rovant qu'ils ont tiré. Mais pas du tout : i c'est maintenant seulement qu'ils ripostent. C'est sur eux qu'on tire. Oui ?d'oû? nous n'en savons rien, nous ne voyons rien. Nous sentons seulement qii"on nous vise, nous trois, car des tuiles de la bicoque vot- ' fânt.-î sautent sous les balles, l^s brins de ' paille hachés voîtigent en fumée sur Ta meule, et, à côté d'e nous, un cheval s'abat 1 des quatre membres, tué net. Ça chauffe sérieusement. L'automobile qui accompagnait le dét<aehement vient se < placer près de nous, tournée vers Ga.nd'. Les - balles sifflent autour d'elle. Du chauffeur, ï je ne vois que le haut de la figure, tout, le < "reste enfoncé, tassé sous le volant de direc- < tion. (C'est à cette seule précaution qu'iil a ' dû la vie, vous voyez quel admirable point < de vue ça faisait !) Son mécanicien lui crie : t .« Reste là, je veux en avôir le cœur net.» Et, quittant la voiture, il va vers le premier \ bouquet d'arbres. T1 tombe sur quelques > . Whians cyclistes, conduits par un paysan- de ^^idroit» La première cartouche de son i revolver est pour celui-ci, qud tombe mort. Bon débairas ! Les autres sont pour les ufolans. Le barillet vide, notre aani regagne l'auto. Il a un dfroigt fracassé, et la main arfîtein.te. B Main tenant, c'est de partout qu'on tire sur nous. Du moulin, du chemin de fer, du village. De ce dernier côté, d'autres cyclistes boohes se sont avancés, et, à genoux, carabine appuyée sur les petits tertres, bordant la route, nous canardent. « Retraite ! » crie lie commandant. Et il tombe, la carotide ouverte. Son voisin de IS droite — un enfant de 21 ans — s'abat en môme temps, affoeint, lu/ii, par derrière : la les bill*e. entre par le cerveau, sort par l'œil. 7is ^ tire, on tire avec acharnement de part oé- d'antre. Et nous avons cinq blessés. d- °n en conduit trois à l'auto. Les deux se i^es ont disparu. (On en i*etrouve un le io- ^"demain, caché dlans une ferme ; l'autre, ol- ïlî'AIT1;0's prisonnier des Allemands à re. d'Alost, où nous allâmes le repren- on r'e Ç,barbe, pemlânt qu'ils quittaient -ce in PW quelques instants !) Pins, les et J^'^es survivants -se hissent et s'entassent [us ttaus Ja voiture. Nous trois, sous le feu, tee nous traversons- la route (pourquoi? com-tre .te ne le saurai jamais!), reprenons u nos bécanes et sautons on selle. Je suis renie ^vsce .' 1111 instant pour fixer ma cara-iur î)lJ}^ <tui pe fixait un peu. )es M , 'Sonducfceur de l'auto, lui, atienti que et so Pl€m,e- 11 va démarrer, avec 3)ii voyager si Un gendarme démonté sur-et '' lu\ fait de se jeter sur 'Ue s?!r fl,es totale- uf- 1 ,auto frîe a toute aMu-re. i. „-if-( ef1' a partir fut notre motocycliste-êa- f880®?? de (iang-er. ,le le reverrai em J,J "Sà,® mi'leu de ta roule, il avait mis en r Si TrarKunii^eirt, il iil 5^®?" "«m Iw-owmng vide dans l'étui sor- £ ISS*es- >e côté d'^Mit en^sim^TdOT^Î" h? h,"an^ ^ent ,at" • ^?.S ?r t,"<>nÇs• ~ à hauteur Y11(; nomme . nous étions bien visé^ fnî Ni" au'Si^s entîn<3rf. .tew bouindonaiemieiDt de guipes au leur Wutament bref Elles en->e tournent rmito. EHes tuèrent deux ge" >m" teu?168 q" n°US arrivions à leur hau- w- t-'™?"11®1 oû, nmls trancfnssionB un peau- j p°nt' ™e salve formid-able retentit • la ^ SufTavr £re?qU2 à ^ portent iuit ffîif avons- su le lendemain) paa- des Rie J embus-qués en contre-bas de la route fiSn^r fléB- 7t"P «m COTtre-b^, heureu- r&s S 1 S COU'ps Portè^ l'rop us- a,r- * » Ï3 I-'après-midi, nous reprenions le corps de cei o^tre malheureux commandant, rouitaé (oui! tœe muMé après sa mort!), dépoinBé die l'awnt un et des- objets de vafeuj- qu'il portait suir'hri. . x, . lendeimadni, nous battions en retraite je Mais nous revînmes huit jours plus tard! ■rn ?? Stagnâmes Oordeghem même. En ^ battant les environs et en io^terrogeanjt les habitante, nous pûmes reconstituer les cy- failts, voir comment nous a\'ions été leste- Llri «toÇ65 et œrnés ?aT dieux cents en BocJies, — ils étaient deux cents, au total, ne I>u reste, ils n'ont pas à se vanter de cette aventure. Ils nous ont fait deux morts et ce cinq blessés, tué deux gendarmes, pris 41 treize bicyclettes. Nous leur avons blessé îm- quarante hommes et leur en avons tué neuf. Avouez .que nous avo.ns bien vengé nos Te- morts. ^ attiré- — — j; La ssstraiisâfe dss csmss sa kv2u? deis Belges n Le gouvernement beJge vient de prendre s une fort louable décision : un bureau de i- centralisation et de contrôle des œuvres en x faveur des Belges va être créé. Depuis un an, des œuvres ont été établies )- partout, en France, en Angleterre, en Hol n lande ; des représentations, des oonféren-•- ces, — dues à des initiatives louables dans « quatre-vingt dix-neuf cas sur cent, — ont ï. été données à leur protit. Mais tout €el» s, sans contrôle aucun, sans assez de gti » pour les personnalités charitables1" cfûi 1- 7 accordent leur concours cm leur argent. Il était indispensable qu'un organisme de î- contrôle, régulateur des recettes et des dépenses, fut créé. Il va l'être. Chacun s'en u félicitera. ît LES FAITSDU JOUR Les nouvelles qu'on reçoit des milieux les plus compétents sur la situation financière de l'Allemagne s'accordent pour montrer que cette situation devient de plus en plus critique. La souscription au nouvel emprunt de guerre marche mal et les artifices imagines pour en assurer le succès factice n'obtiennent pas grand résultat. IVaalre part, on constate qu'à Constanti-nople l'enthousiasme des journaux pour l'Allemagne a- notablement diminué et on attribue ce fait, aux mauvaises nouvelles rapportées de Berlin par le ministre des finances Djavid Bey. Rien d,e. neuf du côté des Ballmns où continue à régner le silence propice aux nrqo-ciations diplomatiques. On croit cependant que la quinzaine ne se passera pas sans que les affaires balkaniques soient définitivement éclaircies. Le torpillage de i'Hespérian va rouvrir le conll.t entre ip< Etats-Unis et l'Allemagne. La solution de ce conjlil ne sera pas facilitée par les nouvelles révélaiions du World touchant les intrigues de M. Dumba, ambassadeur auti~ichien à Washington. Dans une lettre, inibliée par le WorM, M. Dumba informe le comte Bvrian, ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie, que si les dépenses qu'il propose soM ajrprouvées, il pourrait s'assurer la fourniture mensuelle des munitions de Bçtlilehem et de Middle-West, et empêcher ainsi l'approvisionnement des Alliés. liaMaMMJBBO—HH—ll ■IIHIIH 11 II IHMI lilll'Hil III' I 'I |»IIWBIl'7KA-».aaMi ; Parole d'Allemand l >K)« n n'est pas mauvais cpie les Américains ' éprouvent comme nous ce çfue vaut exacte- 1 ment la parole de l'Allemagne. 5 II y a six jourts, le comte Beirnstorff piro- " mettait aiu gouvernement de Washington ' que les sous-marins allemands ne torpilleraient plus les transatlantiques sans les ' awertir et sans assurer la vie des passa- : gers. 1 Aujourd'hui, on apprend qu un sous-ena- 1 rin allemand a torpillé, «-ans avertissement, ■ 1' d Hesperian », un bateau qui transportait 1 plusieurs centaines de passagers d'Angleterre au Canada. Cette agression n'ayant * réussi qu'à moitié, les passagère ont pu être - sauvés, mais il n'a .pas tenu qu'ail sous-ma-, rin allemand qu'ils allassent rejoindre au 1 fond de la mer les malheureuses victimes - du » Lus-iitenia » et de l'« Arabie n et on. t ignore encore" la gravité des blessures que s portent plusieurs des escapés. t La. diplomatie allemande compte beaucoup , sur l'opinion américaine pour créer un mou- - ventent d'opinion qiii hâterait la conclusion 3 de la paix dont elle a ira si pressant besoin. Le loi-pillage de 1' « Hesperian » montrera - aux Etats-Unis que pas p&ws aujourd ■nui que lors de l'entrée des trompes du Kaiser en s Belgique, on ne -peut accorder la, moindre va- c leur aux promesses allemandes. Il ne peut - donc être question de négocier la paix avec r l'Allemagne. Il n'y a qu'une paix possible, - celle qu'on lui imposera. - ceiieqilOîl HA nirpu&oia. \ ï Oaïie et la gaerre '» ;J w» î.' t IMPRESSIONS RECONFORTANTES n e Le marquis Carignani, le sympathique mi- £ : nistre d'Italie près le roi Albert, vient de ? rentrer d'une rapide excursion par «m P " pays. Le marqui6 a été du Nord au Sud, et ; nulle part il n'a ressenti l'impression qu.s £ le pavs fût en guerre, si ce nest par 'a •r présence de soldats et d'officiers nombreux " " paa- toutes les localités r^i il a passe. j e La situation morale est aussi parfaite que l" la situation matérielle. Il n'est, personne !" qui doute du triomphe final des Alhes. L en- e train est absolu ^hez tous, le succès de la cause sacrée, l'occupation de Trente et ~ Tries te ne fait die doute pour aucun Italien, j La guerre durera ce qu'elle doit durer, elle ^ ne pourra finir yjue par la défaite des Empi- ^ s res centraux. , t , fj Nos frères latins ont, on le voit, !e inbiw espiit\ le même cœur, la même résolution ^ que nous. Personne ne pouvait eri douter, mais il est intéressant pour nous de 1 enten- Jj dre répéter par une personnalité aussi em.- (] p non te *,ue le représentant du roi d Itaiie au- ^ p près de notro gouvernement. .1 Notre confrère le député Georges Lorand, ; <îui ne cesse de pérégrmer à travers 1 Italie, '* passant hier par le Havre, nous a rapporte r fa même impression. T. c — Il n'est pas un Italien, pas une Ita- , tienne, nous a-t-ii dit, qui trouve qu'on ait ^ s eu tort de déclai'er la guerre à F Autriche, ^ 3 qui se plaigne, qui discute, qui trouve que ^ 1 ca dure trop longtemps. Je n'ai rencontre : s en excursion dans' les Abruzzes, ( avec le conite van der Steen de Jehay, notre excel- c 5 lent ministre près le Quirinal, qu une pay- ^ ; s aime qui nous a dit : . i ? _ Est-ce que la guerre ne va pas rmir : r f Mon fils devrait, rentrer, nous avons besoin 0 • de lui pour la récolte. c s Et comme nous lui répondions qu elle ne s pouvait finir si tôt, elle reprit : c — Est-ce que le roi ne pourrait décider c qu'elle finisse ? je lui écrirai... — Ive roi se bat lui-même ; il est à la tète r de ses troupes. c — C'est bien, alors, j'attendrai quon art r battu les Autrichiens. j Et la brave fenune reprit sa route. r M. Georges Lorand nous a fait un vif s éloge du soldat'.italien, plein d'entrain, ré- £ e sistant. enthousiaste, discipliné. Il réalise, e nous dit-il, ce que j'avais toujours écrit de fcj l* lui : c'est le type parfait du soldat moderne. v Mil : c Ki>i type pooi uu juuuwuu. V( —. u1 Nos ouvriers en Angleterre E MU LES IMPRESSIONS L DU COMTE G0BJ.ET D'ALVIELLA pl ' Rencontré hier le comte Goblet d Alviella, ]a ministi'e d Etat, rentrant d'une tournée par- ^ 1 mi nos réfugiés dans le comté de Surren et a, de Hampsliire où 11 a visité une quinzaine v, : de centres où se trouvent établis des com- patriotes. 01 — Partout j'ai rencontré le même bon es- ^ prit, nous dit l'honorable ministre, chez les q, Anglais autant que chez les Belges; tou- el jours très satisfaits les uns des autres. La charité anglaise vis-à-vis de nos compatrio-tes n'a décru en rien.Les souscriptions con- ^ : tinuent à arriver régulièrement aux comi- C( 1 tés aussi abondantes que les premiers jours. SJ et l'assistance aux Belgee continue à se ma- p ; nifester sous toutes les formes. ]a i Nos compatriotes ont, à de rares excep- cl . tions près, trouvés du travail, le travail des f.e fabriques de munitions surtout a attiré çj( nombre d'entre eux. Des wrtellectiiels s'y tr sont attelés, aussi bien que les manuels. a1 C'est ainsi que j'ai vu, dirigeant uive machine de précision, un de nos distingués j, . confrères M. Isi Collin, du « Journal de g, ; Liège », qui. cependant trouve encore le v, temps die collaborer à P« Indépendance ». ]€ — Est-ce que les. conditions de travail des g, Belges n'ont pas amené quelques difficul- * tés ? g; — Le ministère des întmiti-ons s'attache à q 1 le résoudre. Les onvriters belges ont un sys- c] ! tème de travail, des habitudes qui ne s'ac- <}, cordent Das aibsolumeirt avec les traditions p, des ouvriers anglais, d'où certains heurts. ^ On arrivera à faire travailler les Belges n sous Te contrôle de contremaîtres belges et q tout ira, biein. Car, faut-il vous le dire, le q. travail ''e nos ouvriers est particulièrement |,r apprécié. j- — N'y a-t-il pas lieu de craindre que ces i> travailleurs r.e reviennent pas au pays ? tc — Laissez ce souci, nous dit le comte Go- n-Met d'Alviella en souriant. J'ai pu constater rr que partout ces derniers jours encore, l'i- L dée de révoir bientôt la contrée où ils ont cl vu le jour mettait des larmes aux yeux de p chacun. Tous n'ont qu un rêve, si aimable, r: si accueillante, que puisse être l'hospitalité ft anglaise : revoir au p"us tôt le pavs- ! J, L'éveil de l'âme française devant l'appel aux armes J «o« t: (De notre correspondant particulier) ï 5 Des signes certains montrent que les t - transformations produites au fond des âmes y sont aussi notables que les bouleversements [ matériels qui vont renouveler la carte de ^ j notre vieille Europe. Quelles seront l'impor- j 1 tance et la durée de ces changements an ( 7 point de vue religieux ? On ne le sait, et il r 1 serait sans doute téméraire d'en triompher -\ à l'avance. r Mais, d'autre part, quel dommage de lais- 1 ser retomber dans l'oubli des sentiments J * des états de conscience, des ascensions £ 1 d'âme, d'une élévation et d'une beauté in- 1 5 comparables, qui se manifestent à chaque j minute de ce grand drame et sur tous les ( ? points de notre territoire, sans qu'une " plume essaie de les fixer et de los rendre a 1 durables. < Avant la guerre, trois prêtres émwents ] J parcouraient^la France comme coiïféren-1 ciers, coRime missionnaires, comme orgarn- 1 sateurs de comités de bonne presse, créa- 1 J teurs d'associations de jeunes gens, fonda- < * leurs et inspecteurs d œuvres diverses. Sur ' c leur cari te L de route, ils noiaèôot, a*i jour le 1 :i jour, les observations qui se rapportent à la < vie intérieure de la natkm. Appelés par leur 1 - ministère à voyager constamment, leur ai- i tention était appliquée à l'étude des mani- : festations morales et religieuses du pays. I La guerre est venue, et la Providence a l placé les trois amis à trois postes d'obser- : va tion bien différents. L'un est aumônier ; militaire sur les lignes de combat ; le se- 1 _ cond, dans un tram sanitaire, va et vient e sans cesse des champs de bafraWle aux hô- ' ;1 pitaux ; le troisième, après avoir été momen- -\ tanément attaché à une ambulance, a repris ({ à travers la France son apostolat de confé- i a rences a^xjlo^étkfiies et de retraites qui le : ^ tient en étredt contact avec les âmes. Ce sont les abbés Georges Ardant, Thellier de 1 e Poncheville et Jean Desgranges. lis ont e réuni leurs notes et en ont fait un volume < t. exquis qui paraîtra chez les éditeurs B-loud ■ a et Gay dans une quinzaine. J'en ai la pri- ■ 1 meur, et je crois bien être le seul. , Ces notes ont été écrites au crayon, en q hâte ,dans un wagon, au coin d'un canton-ne ment, dans la sacristie d'une église à demi détruite. On ajustées pour en former c des chapitre0, mt»is eîî se gardant de tout ce n qui ressemble à un « arrangement ingénieux », évitant de sacrifier la vérité au pittoresque, avec la préoccupaticm constante de réfléter, avec une sincérité rigoureuse. J. des états d'âme qui portent eu eux-mêmes leur grandeur et leur enseignement, j Quel frémissement ces prêtres ont-ils per-çu dans les consciences de nos soldats à 2 l'heure où Us s'en allaient mourir pour permettre à la France de vivre ? Et ils rénon- }_ dent que jamais ce peuple qui marche les ^ pieds dans la boue sanglante, ne fût si vi- , vant, si magnifique. Les cadavres de ses ^ fils s'entassent sur ses frontières à hauteur • d'homme : son âme s'élève bien au delà» e jusqu'à la hauteur même de Dieu. , « Rarement elle monta plus haut, Tâme r_ de notre France ! écrit l'abbé Thellier de Ponnheville. Rarement elle apparut plus cy belle et plus digine d'êf i*e aimée oue dans les • mutilations dont sa chair fut frappée au. cours de nos récents combats. Ainsi l'infini d'amour qui palpitait au cœur du Christ ne s était révélé en sa plénitude qu'à l'heure ou sa passion le clouait tout meurtri sur la -1 croix. » Ni la méchanceté des sectaires, ni I'égoïs-me jouasseur, ni l'indifférence à Dieu n'ont disparu de toutes nos cités. Ce déchet moral est le Jot réservé des non-combattants. Mais nulle trace grave de cette médiocrité ne se voit au cœur des Français qui repré-l sentent éminemment leur pays : nos soldats ; «t leurs familles. è Ceux 5ui sont Ia force et la fleur de la na-s 'on p^treçu de la guerre une impulsion - vers les hauteurs. Elle a été, dans leur vie une période d'ascensions les conduisant pour quelques-uns, à la première étape sur le chemin du relèvement, pour beauoou® les emportant jusqu'aux cimes. Ils ont donné sans réserve jeunesse, santé, forces de vie Les mères et les épouses ont donné peut-être plus encore : « J'ai deux enfants. Dieu sait combien je les aime. S'il les faut pour que *>_ la France soit victorieuse et redevienne «imHienne... La phrase de ces mères s'est achevée dans un, geste d'holocauste. Kt la , voix grave des pères leur a répondu .par la bouche de ce commandant d'armée auquel on annonçait soudain la mort d'un de ses =" fils : ii Je ne puis rien pour lui, je puis quel--s que chose pour la France, travaillons pour l" elle. » a Nos jeunes hommes ont entendu en fré-1_ missant 1'ap.pel qui montait des profondeurs }- de leur race, en ces journées historiques,les convoquant à la lutte vengeresse du droit 3; sur les champs de l'honneur et du sacrifice. *- Partout, on les surprend isiupatients de s'élancer. Ils quittent en riant le foyer pour la caserne, à peine leurs 18 aos somiés. Ils sau-;? tent des trancihées sans attendra le signal "e de l'assaut. Ils vont trop vite, ils bondissent 7 trop loin. Quel spectacle q.îe celui de leurs 3- attaques ! ?■- Des cœurs ne s'ouvrent .pas à une telle no-:s blesse de seniifnents sans que le Chrisst n'y 0 entre avec elle, lai qui l'inspire en seeret.S« 16 vérité et son amour se révèlent à ces adolescents dans l'émoi bienfaisant de la ® guerre. La France présente avec fierté aux regards de la terre ces l>éros pour attester à qu'elle n'est point déchue : n Vous m'aviez s- cru en décadence et déjà vous annonciez ma c" défaite certaine, ma mort en tant que grand ,s peuple. Sévères pour mes égarements, mal s- instruits du mysière complexe de mon âme, ' « rendez justice aux forces de relèvement que ^ Dieu m'a prodiguées. Voyez l^s fils en les-'e quels je m-is. Ils sont la rançon de mes fau-l.es, la justification de mes espoirs. Par eux j'ai bnisé, tné, le péril de servitude qui s'a-, ® battait suir mon sol et mon génie, menaçant tout, l'univers. Par eux encore je briserai de-3" main les entraves coupables dont j'ai moi-îr mAme quelque temps reirailysé mon essor, i- Leur élan de foi, se o.mmuniqnant de pro-it che en proclie, ramènera de nouveau ma le pensée dans les régions supérieures d'où j'ai e, rayonné dans le monde quand j'étais enve-té hrapé de la cterté du Ctaist. » A. VIREX, Les Allemands et le Pape Les Allemands continuent à compromettre avec une désinvolture injurieuse le pres-tâ/ge (tu Saint-Siège pour tes besoins de leur politique criminelle. Nous avons dit que les journaux pro-germains des Etats-Unis menaient grand tapage autovt d'une vis rte où, J'mrès eux, le cardinal Gibbons aurait remis au président Wièson un message du Pape en faveur de la padx. C'était une nouvelle invention. Le Gorriere d'italia déclare, en effet., « être en mesure d'affirmer que le Saint Père n'a envoyé à M. Wilson aucune lettre autographe ni aucun message en faveur de la paix.» Os manœuvres répétées pour exploiter J'influence et l'autorité morale du Saint-Siège sont d'autant plus odieuses qae 1"Allemagne fait preuve du plus profond mépris pour toutes les initiatives pontificales qui lui déplaisent. Hier encore, la Gazette de Lausanne (numéro du 4 septembre-") nous montrait quel concours les efforts généreux du Souverain Pontiîe rencontrent en Allemagne : « S'il n'est_ pas encore permis d'aspirer à la parx, écrrva'it le correspondant romain du grand journal' suisse, il est possible d'alléger et d'atténuer dans une certaine mesure les douloureuses conséquences de1 la guerre, et c'est à cette t&ahe humamitajVe et désintéressée <yie Benoît XV consacre sa diplomatie et ses efforts. Il a obtenu jusqu'à présent des résultat© qui ne sont pas à dédaigner. Reprenant pour son compte Firwtia-ttve du Conseil fédéral eé du> comité interna-bonaii de la CmLx-Rouge pour T échange des grands blessés, Benott XV a réussit à Ta faire aboutir. « Et aujourd'hui encore, une autre inrtia-fcive que le Pape avait également emprunte à la Suisse est en bonne voie. Je parle de la proposition qui a été faite K l'Allemagne et a la France d. interner en Suisse un ceufain nombre de leurs prisonniers de guerre que le gouvernement fédéral se chargera de gar-et d'entretenir. Cette proposition n'est pas d hier ; elle remonte déjà aù mois d'avril dernier. On assure que si elle n'a oas encore obtenu un résultat favorable» c'est uniquement à- cause des difficultés de ' toute sorte soulevées par le gouvernement de Ber-fln. Souhaitons qu'elles puissent être promp-teament éliminées et que la généreuse inter-vention de Benoît XV obtienne son plein elfet. » ^ Quant aux enseignements pontificaux, on sait ce que l'Allemagne en fait. Elle les tromque ou elle les sunprîme. C'est ainsi qfiiapres un mois et demi aucun journal a Outre-Rhin n'a encore pu signaler à sea la ^ cardinal secrétaire diktat déclarant au nom du Souverain Pon-Me que l'Allemagne, en violant la neuitra-Irte belge, a commis une injustice aue rien ne^peut excuser. J^^s donnent leur vrfiie valeur anix protestaîâons de Aspect prodiguées au Saint-Siège par l'Allemagne officielle et offi-• cieuse. LA SITUATION MILITAIRE >KW IJimdi, 6 septembre, midi. ■ considéraWe dépense de pro jectiles de tous calibres des Vosges à la mer du Nord : dans six secteurs, le feu fait rage. Nous ne dirons pas ce qu'il faut en conclure parce que nous n'en savons rien. On fait, au demeurant, très justement reniai-quer dans la presse neutre et amie que l'on parle beaucoup et même beaucoup trop à l'arrière, et la leçon vaut pour tout le monde. C'est, en quelque manière, par « pulsations » qu'agit l'offensive ennemie sur le front de Russie. Ces « pulsations paraissent conditionnées en intensité et en durée par l'arrivage des munitions d'artillerie. Sans aller jusqu'à diï'e que c'est par le canon que 1 ennemi remporte ses succès là-bas, — ce qui serait une hérésie, car seule l'infanterie, sa ruée, ses feux et ses baïonnettes gagnent les batailles, — ij est certain que la masse austro-allemande serait déjà clouée au sol si elle ne se faiBail précéder d'un effroyable orage d'obus. Cet orage doit se déchaîner à nouveau ces jours-ci, car, après une courte et relative accalmie, de violentes poussées ennemies sont signalées sur la Dwina, sur la Meretchanka, dans la région de Grodno, dans celle de Rovno et en Galieie. .Admirables de ténacité, les Russes résistent ou ne recalent qu'à pas comptés. On dconc à croire q<ie les AttefHaads auraient, l'intention de s'arrêter, au nord, une fais Riga pris et le cours de la Dwina occupé, fis hiverneraient là et ne irç^rendraient 1 offensive vers Pelrograd qai'au -printemps. C'est bien possible, mais cela n'exclut pas le développement des opérations de l'ennemi au centre et à l'aile droite d« leor ligne ; Taile gauche, s'appuyant sur le golfe de Riga, servirait admirablement, en ce cas, de pivot de.manoMvre. Mais, iom de prophétie! L'automne russe approche et sera, le meilleur aillé de nos alliés. L'état-major russe 6e félicite pairticuiière-ment dans un de ses derniers bulletins de , l'action valeureuse de ses antos-canort6 qui, héroïquement, comme aux temips antiques les chars armés de faux des Assyriens, pénètrent au vif des lignes d'assaut de l'ennemi. Canons et mifcraffleuses des autos blindées font alors merveille. Le jour n'est pas loin où, à côté de ces autos-canons russes, viendront se ranger de nombreux autos-ca-nons belges que nous avons envoyés à notre ; grande alliée avec un personnel d'une bravoure éprouvée qui rehaussera encore aux yeux des Russes le prestige de la valeur ' belge. Au front. d'Italie, sur le Carso, les troupe du général Cadorna paraissent s'avancer sur le second palier rocheux de cette région difficile. Bientôt, sans doute, la crête sera atteinte et le vaste horizon de 5a plaine de Goritz s'ouvrira aux ambitions de ces troupes variantes. Paul CROKAERT. DERNIÈRE HEURE ——»0« * Coffimuaiqitè officiel îm^k Paris, 6 septembre, 14 h. 35. A'U, ecnxrs de la nuit, bombardement violent. de part et d'autre par l'artillerie de toits calibres, AU NORD ET AU SUD D'A BRAS, de Roctincourt à Brétencourt. , EN CHAMPAGNE, dans la région,#Attbô-, rive, canonnade assez vitre. EN ARGONNE, lutte de mines caxr, Coïtr-i tes-Chausses. Nos ornons ont bomlyanié LES (5ASHR--2V43S DE DIEUZE ET DE MORHAMiK. LE SUCCES RUSSE DAMS LA MER NOTRE Petrograd, 6 septembre. — On commun», que de source autorisée les renseignements suivants au sujet de l'engagement dans la mer Noire. Quatre grands transports à charbon allaient vers le Bosphore,protégés par le croiseur « ttamidieh » et deux des plui modei^ nés torpilleurs. Le 5, au matin, deux torpilleurs russes, te « Prentzitetoy » et le « Bystry » ont reacon-l tré l'ennemi et, malgré sa supériorité, l'ont attaqué. Le combat a duré près de trois heaires. ! Des coups graves ont atteint le croisewr i turc, détruisant un canon de six poucesy t puis l'« Hamidieh » prit la fuite, se ciwi-r géant vers le Bosphore. î Les torpilleurs russes l'ont pourscivi jus- - qu'au cap Kefkan, puis ils ont cOMié lee t transports. MOtl : LA SITUATION OIPLOMATIQiSE DANS LES BALKANS Londres, 6 septembre. — On mande ite - Rome au « Daily Telcgraph » que la dipS>-i matie de la Quadruple-Entente fait dans laa Balkans des progrès plus marqjués que celle' des puissances centrales, qui auraient 'il/tr-■ nitivement perdu la partie à Bucarest et à ? Athènes. ' Ses chances à Sofia diminuent sans cessa s "f" * ® LE TORPILLAGE DE h' u HESPEBIAM » Washington, 6 septembre. — MM. Witasa i et Lansing ont appris le torpillage de r«He&- perian » par les télégrammes de la presse. c Ils se sont abstenus de commenter ce noa-J val irieident, attendant des détails, afin de - savoir s'il y avait des Américains à bord eè si le paquebot a été torpillé sans avertissement préalable. M. Wilson ne .prendra une décision qoe lorsqu'il aura reçu des renseignements pre» .■cis à ce sujet. Toutefois, dans les cercles officiels, on 3 le sentiment que les relations amicaJes des deux pays sont de nouveau en danger. LES INCENDIES SUSPECTS AUX ETATS-UNIS Newport-NeTns, 6 septembre. — Un entrepôt die blé, appartenant à la Compagnie des chemins de fer de Chesapeake et de l'Ohio, ' et estimé à un million de dollars, a été dé-; truit par un incendie. ~ Il renfermait 500,000 bnshels de blé. u »01( & UN ENGAGEMENT ENTRE AMERICAINS [" ET MEXICAINS Brownsville (Texas), 6 septembre. — Un engagement a eu lieu entre la cavalerie amé-ricairie et les Mexicains. ® Un Américain a été .biessé. Ouinze Mieixi-■t cains ont été tués. e UNE EXPOSITION FltANCO-M^ROCAINB e A CASABLANCA ' it Casablanca, 6 septembre. — Le général e Lyautey a inauguré solennellement l'esposi- si tion frànco-marocaine et a visité longuement e toutes les divisions comprenant une cenfcai- à ne de pavillons établis par différentes né- e gions du Maroc, de la métropole, de I'Algë- s rie, de la Tunisie et de l'Afrique occideatale, ^ »o« l- LES PIRATES A L'CEUVRE e Londres, 6 septembre. — Le vapeur dEt-nois n Froe » a été coulé. Le capitaine et i. 68 marins ont été sauvés. e f; EBOULEMmTS AU CANAL DE PANtMA '■ Londres, 6 septembre. — Le « Lloyd » ,s publie une dépêche de Colon disant que l'é- î hautement du canal continue ; 18 vaisseaux . ' sont amHés. i- 4. î !» E»BIhimW ,e Le grand quartier général bsfcge coœsmxt-nique, le 5 septembre, le builetm sur vant : ,s Faible activité de l*artillerie ennemie. Au cowrs de la journée, Lawrpernisse et " Reninghe ont été bombardés. Pas d'actions ^ d'bnjaxtierie. lë Les manœîîïrss ailmsfe en Asie i- X r UNE REVOLTE A LA FRONTIERE ANGLAISE DE L'INDE ® Les journaux anglais reproduisent un. ■' communicpié du gouvernement de l'Inde anglaise sur une révolte qtn s'est produite ^ dans le district de Peshawwr, le î? août Les Bunerwals au nombre d'enviroin 12.(KX1 attaquèrent le camn anfllais de Rustsm. I mon-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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