Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 09 Dezember. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gq6qz23h6d/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION JSin ma is 1: Bourse —■ LE BATEE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Sireeteur : FSRSMD BSBSAT fontes les communications concernant la rédaction doivent être adressées sS*", rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 81,Panton Street )Leicester Square s.w). LE XXe SIECLE Ouotidien ibeSpe paraissent au Havre ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 60 par trlmostr* Angleterre.... 2sh.8d. par mois. 7 3h. 8 d. par trimestr« Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays,. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trlmftitff* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journàt au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Petltesannoncesi* page: 0fr.30lallgn# Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publions, 1ot raede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. L'occasion perdue Il semble qu'il soit trop tard pour détacher l'Autriche-Hongrie de l'Allemagne, jpomr la sauver en la dé vassalisant et pour acculer à une prompte défaite l'empire des Hohenzollern isolé. Est-ce pour étançonner la fidélité branlante de François-Joseph, ainsi que l'ont prétendu deux journaux italiens, que le Kaiser est allé, il y a quelques jours, déjeûner à Schœnbrunn ? Cette visite impériale a été immédiatement suivie de la démission des trois ministres austro-hongrois qui passaient pour hostile à ce zollverein austro-allemand où ce qui reste d'esprits clairvoyants dans la Double-Monarchie voient avec raison, la suprême étape du vasselage. Le lacet est solide ; le nœud a. été t'ait de main de maître ; il n'y a plus d'armée austro-hongroise puisque l1 état-major allemand commande à ses généraux ; il n'y aura plus, demain, d'état austro-hongrois puisque Guillaume II en t'ait et défait tes ministres. « Finis Austriae » ! la pierre du tombeau est plus qu'à, demi roulée. Il v a dix mois à peine, il n'était pa^ trop ta.rd. Nous croyons savoir que l'Autriche songeait sérieusement à négocier une paix séparée. Admirable et unique occasion de frapper à la tête et au cceur l'Allemagne diminuée, à l'est, d'un bastion dont la diplomatie avait sous-évalué la puissance. Comment elle fut perdue ? Nous l'écrirons peut-être un jour. Quand cette histoire sera connue, on verra qu'on peut dire des Alliés ce que Napoléon disait de l'Autriche : ce sont eux qui ont été en retard d'une idée. Que tes flots de sang qu'a coûté cette faute ne retombent pas sur ses auteurs, coupables d'ignorance seulement. • Baur n'avoir pas compris le problème ou pour avoir hésité devant la solution, qui était de remettre l'Autriche, en défaisant l'œuvre du canon de Sadowa, dans son ancien éta;t. de plus grand commun diviseur de l'Allemagne déprussifiée, voici les Alliés menacés d'un gonflement kolossal de l'Allemagne prussienne, à. qui l'incorporation de l'Autriche donnerait une population de plus de cents millions d'habitants.Nous nous flattons d'avoir attiré plus d'une fois l'attention publique sur ce périL Les plus éminents pubLicistes français le dénoncent aujourd'hui. Dan6 le » Journal des Débats » du 3 décembre, M. Auguste Gauvadn commente en ces termes le récent discours du président du Reichstag allemand : « M. Kaeinvf a pam de l'union (tes races aile mandes en des termes qu'il faudrait connaître exactement, pour en apprécier la portée. Ceft* imion constitue l'un des plus graves problèmes, le plus grave peut-être, de la crise actuelle. Il n'est pas douteux que les pan germanistes tien oent absolument à ce que la guerre européenne fciinente le bloc de toutes les populations germa niques des deux empires du centre, sans parlei &es autres. Us veulent que. sous une forme ou gous une autre, les provinces allemandes de fAutriche soient unies au grand empire allemand. On a déjà parlé de « Zollverein ». Les -cercles viennois ont protesté timidement. Il est certain que l'idée provoque la plus vive répul sion dans la maison de Habsbourg et chez tous tes Autrichiens qui ont conservé le sens de l'in 'dépendance de leur jays. Toutefois cela ne signi 6e porât qu'elle ne finira pas par triompher. » Junius dans 1' « Echo de Paris » du 30 novembre, rendait le péril lumineux aux plus ignorants et sensible aux plus indifférents : «Les Allemands.écrivait-il ,son t prêts à échanger tes gages qu'ils occupent contre de l'argent et des colonies. En revanche, sur un point, ces projets *fle paix n'ont jamais varié : l'incorporation de l'Autriche à l'Empire. Je gagerais, étant donné ce que je sais de la ligne générale de 1;» politique prussienne, et du caractère de Guillaume II, Qu'il borne à cette réalisation-là son ambition •vraie depuis son échec sur la Marne. Le reste, la ruée furieuse sur la Russie, la cam pagne en Orient, les acharnements sur l'Aisne, de sont des à-coups auxquels l'entraîne l'immense conflit qu'il a déclanché. Il les subit, il ne les « veut » pas. Il « veut » l'Autriche. Quel était le premier article du programme de la Ligue pan-germaniste, avoué dès 1895 ? La formation, au fcentre de notre continent, d'un conglomérat co-Fossal, une Germanie de cent millions d'hommes barrant la route entre le monde slave et le monde 'latin, installée d'Anvers à Trieste et de la Baltique à la mer Egée. La suite, l'asservissement Ses petits Etats neutres, la décaitence définitive de la France, et. finalement, la destruction de l'Angleterre, devait marquer lea autres étapes. Peut-être Guillaume II a-t-il confiu un moment le rêve de tout liquider à la fois. Ces fougues d'imagination sont dans son per.wnnage figuratif mais l'homme d'affaires, et c'est le trait qui le rend si dangereux, a toujours le dernier mot chez lui sur l'illuminé et le cabotin. Il l'aura au jourd'hui encore. Nous le verrons, quand la minute lui paraîtra propice, nous offrir des propositions qui seront très douces, — ou le sembleront, — mais aux termes desquelles la fusion Gastro-prussienne sera définitive. Un Zollverein savamment organisé y suffira. Nous avons îte fort, nous autres Latins, de concevoir toujours >1' « Imperium romanum » comme l'exemplaire ' Unique d'une ' domination mondiale. L:Empire i allemand actuel, avec ses royaumes de Bavière, de Saxe, de Wurtemberg, tout ensemble autonomes et subordonnés, nous montre déjà l'ébauche d'un autre mode d'organisation. C'est celui ique le Hohenzollern se prépare à employer avec 'le Habsbourg. Qu'il réussisse, et quelle Europe! 'Guillaume irou son successeur n'aura plus qu:a attendre >in peu, en reprenant sur une base plus large travail d'avant 19l4.Une nouvelle guerre* ,et te coup de l'hégémonie universelle aura été itxécuté en deux temps... Les Italiens, ces obser I vateurs si perspicaces, ne s'y sont pas trompés. I S'ils se sont détachés de la Triplice oour se ran-lger à nos côtés, c'est qu'ils ont vu distinctement t l'amalgame monstrueux se brasser et, prendre . forme. Ils ont compris quel voisin ils risquaient > d'avoir, si Guillaume II triomphait. Ne soyons i|>as moins lucides qu'eux, et gravons dans noire fesprit cette conviction : quand bien même la ■ paix comporterait de la part de notre ennemi un reirait de ses troupes hors de France et rie Bel-Jgique. l'abandon de ses colonies, une rétrocession partielle des provinces prises en 1871. une 1 indemnité pour nos départements envahis, si elle supposait,, sous une {orme quelconoue, l'aggluti-. nation à l'Empire des portions allemandes de la*j ' monarchie dualiste, ce ta-aité serait pire que celui j I de Francfort. » Qui voudra prendre la peine de relire (te XXe Siècle du 14- septembre y verra ex-! posé, dans ses grandes lignes., le plan dé-i-crit plus haut par Junius. Trait ignoré, sans doute, de notre éminent confrère : nous disions dans cet article que les ^émissaires de Guillaume II tentaient cer-: tains milieux romains par la perspective i d'une Allemagne catholicisée, romanisée [même par l'incorporation d'une quinzaine 1 de millions d'Autrichiens. Nos informations, ' on le voit, étaient de bonne qualité. D'ailleurs, sur l'essentiel et les détails de cette question capitale pour l'avenir de l'Europe, nous'sommes rier d'être complètement d'accord1 avec l'un des esprits les plus fermes et les plus perspicaces de oe temps-ci. Dans le beau livre de M. Jac-i- ques Bainviiile « VHistoire de deux peu-î, pies », brillamment analysé dans le XX' r Siècle du 25 novembre, nous a.vons eu la s joie de trouver la confirmation, des idées r que nous nous étions permis de soutenir î, ici même, au début du mois de mars, sur i- la question d'Autriche. M. Jacques Bain-s ville est un des écrivains qui régnent au-i- jourd'hui sur l'opinion française. Plus d'un e républicain a déploré publiquement, après i_ lui, l'égarement dont la France fut vietinne 3_ à. la fin de l'Ancien Régime, quand l'opi-5_ nion française, abusée par des écrivains r. vassaux de Frédéric II, força, le gouverne-ie ment de revenir à la politique antiautri-£ chienne sagement abandonnée ipar les mi-L9 nistres de Louis XV. Pendant cette tour-^ mente, M. Jacques Bainvidle aura été l'un T des avertisseurs' de l'opinion française. I Comme M. Auguste Gauvain et comme Junius, îl voit clairement que l'Allemagne s'apprête à enchaîner l'Autriche, et pour toujours. Cette redoutable perspective lui ' a inspiré un brillant article (Action Fran-. çaise du 23 novembre) dont voici la con-1_ clusion : « On ne saurait nier que l'union entre TAlle-" magne et l'Autriche est en progrès constant. l.e L'opinion allemande y reconnaît une très an-i- cienne idée nationale, la tradition du Vieil Em-s. pire germanique. Partie pour conquérir sa n place ts au soleil ». des colonies, la maîtrise des mers, etc., g_ l'Allemagne se retrouve aujourd'hui dans la vieille ligne de la politique bisnrarckienne, politique continentale avant tout, mûrie dès avant • Sadowa. Lorsque Bismarck ménageait l'Autriche, e- il ne réservait pas seulement la possibilité d'une .e alliance entre le vainqueur et le vaincu. Il voyait îs encore plus loin dans l'avenir. Il songeait à la reconstitution complète de la Grande Germaniç, de l'Allemagne intégrale, mais sous la domina-. fcion de la Prusse. . Cette idée flatte la passion profonde des Alle- II mands. En elle revit leur histoire. Elle est dans la logique des efforts qu'ils ont faits depuis un îr siècle pour restituer l'unité aux pays germani-^s ques. Elle est la substance de cet enseignement e- pangermanislc qui a. àgi sur ceux mêmes crui i p s'en croyaient le mieux défendus. Nous avons déjà dit la sensation qu'avait produite le livre ^ du député r-adical au Reichstag Frédéric Nou-t- mamn. Ce livre, — « Europe centrale », — écrit >n pour montrer la nécessité d'un retour de l'Au-ts triche oans le giron de l'Allemagne, a trouvé, r- depuis que nous en avons parlé, l'approbation iu du « Vorwaerts », c'est-à-dire de ce qui représente, dans la social-démocratie, le nationalisme jj" le plus modéré. » Heureusement, l'Italie a enûn discerné le c përiL II semble que ses hommes d'Etat aient re mis à se retourner autant d'intelligence et t* de souplesse que les ministres de l'ancienne s, France. Il semble qu'ils ont compris cjue Il l'ennemi, pour la nation italienne, ce n'est n plus l'Autriche anémiée, exsangue, mais l'Allemagne doublée des provinces autri- ei chiennes. )U « La perspective de voir sortir de cette guerre ie une Allemagne agrandie par l'absorption de e- l'Autriche a fini par éveiller l'attention et des es inquiétudes à l'étranger, conclut \1. J. Bainvrile. st Les Italiens surtout, avec leur sens si aigu de il la politique, ont compris tout de suite la gravité îs de la question. n II n'est pas indifférent pour 1 Italie (ravoir îi pour voisin l'Etat austro-hongrois, avec ses faiblesses. sa vieiUe machinerie, ou un prolongement direct de l'Etat prussien. Si ce n'est plus 50 l'Autriche, mais l'Allemagne que l'Italie rencon- îx tre dans l'Adriatique, comment ne pas voir que é- sa destinée en sera changée d'une façon essen- ' tielle ? Que la marine des Hohenzollern rayonne de Fiume et de Pola, adieu Trieste, adieu peut-er être Venise! Que l'Allemagne absorbe le Tyrol1 et es la Carimfchie, voilà l'Italie, même si elle possède ts Trente, menacée à Milan. *_.'est pour elle un re- 3e cul de cinquante années. C'est son indépendance ce de nouveau en péril. ie Les Italiens n'ont pas oublié quen 18o9 toute il, l'Allemagne, prenant parti contre eux, avait >n arjourné leurs espérances en menaçant Napoléon III de porter la guerre sur le Rhin et en n déterminant par là la signature des préliminaires e. de Villafranca. Aussi les hommes prévoyants, en se Italie, sont-ils préoccupés de maintenir, pour es plus tard, entre leur pays et l'Allemagne, ce le qu'ils appellent le « coussinet autrichien ». ils n- se gardent d'une austropfypbie aveugle. Ils ne- lu coûtent pas* ceux qui voudraient leur faire o- croire qu'ils n'ont, d'ennemis qu à Vienne et qu'Us es n'en ont pas à Berlin. je La guene, en se développant, fait apparaître i.l- des situations et des pensées nouvelles. Cest ni ainsi qu'agit sur les Italiens la vision d une AHe- ve magne s'engraissant de ses alliés, absorbant le l'Autriche comme jadis, elle a déjà absorbe la s Saxe, la Bavière et le Wurtemberg. Cette întelli- le gence d'un des grands périls de 1 avenir ne pou- 'i- vait manquer à l'Italie.' Cela se sent a travers les f manifestations récentes de la presse italienne et le du gouvernement : le discours que M. Orlando ot a prononcé dimanche est, à cet égard, un symp- u tôme. Cest, par la force des choses. 1 Europe plus li- étroitement liguée tous te? jours contre 1 Alle- o- magne par le même intérêt. » m Ah ! ils ne se paient «pas de mots, ces in socialistes du Kaiser qui, uniquement sou- Ke cieux des intérêts de l'Etat al'lemano, a,p- re plauttisseniti d'avance à une comtomaison qui 'leur donnerait pour compatriotes les * sujets de l'Autriche « cléricale et féodale ». S' Quelte Ivçou -de réculi'STne pour certains ra- u' «eaux d'Occident l Heui-eusemenA pour la yj Quadruple Entente, les hommes d'Etat se Uaiiens, aussi réalistes que les Allenuuids e< de tontes tes classes et de tous les partis, a les dépassent en finesse. Au lieu ftf. re.^tor 13 captifs d'un sentimen4.aJi.stae traditionnel, S ils voient que l'ennemi de leur pays et r l'ennemi de l'Europe campe non plus à Vienne, mais à Berlin. On peut compter, n- pour mener à î>on port la barque de 1 f'.n- nt tente, sur des pilotes aussi haibiles et aussi re fiaitvovants. -N'importe : on ne nous 6tei-a nt pas de' l'idée qnie l'Allemagne eût été plus M facilement et. plus ' rapïdemenit. vaincue si ™ une aveugle auxtrophabie n'avait, l'an pas- in se à pareille époque, aveuglé beaucoup de J ®'ns • Femend NEURAY. ic * 1. Les protestations é répiscopat Mp ui contre les wrnm alleifiaiîâs re x- Nous avons dit que Mgr Heylen, évèque é- de Naanur a rédigé une nouvelle çrotesta- é, tion contre les mensonges accumulés par 'e t -gouvernement allemand dans son fameux es t( Livre blanc. » r- Cette protestation n été remise aux minis- ve tre des Etats-Unis, d'Espagne et de Suède, e à, Bruvelles par le chanoine Tarcisiuts- 1e Bootsma, secréiaire de l'évêque de Naïaur. 8P——M—U—W————mwwwb JL§ Conseil do guerre des Alliés j Une nouvelle réunion du conseil de guerre e des Alliés a eu lieu mardi à Paris. On y a concerté la conduite de toutes les i- opérations militaires sur tous les fronts : '• occidental, oriental et balkanique. Il n'est a pas sans intérêt de donner les noms des per- s sonna lités militaires qui y ont pris part en r qualité de représentants des armées alliées : r France. — Le général Jofl're, général en L- chef. i- Grande-Bretagne. — Le maréchal French, n général en chef. « Russie — .Le général Gilinsky, aide de e camp de S. M. l'Empereur de Russie, chef i- d'étal-major de l'armée. s Belgique. — Le général Wielemans, chef 3- de l'état-major. i- Serbie. — Le colonel Steffanowitch. i- De nouvelles réunions auront lieu à brève r- échéance • n LES FAITSDU JOUR La légation serbe à Paris répond, dans une note documentée, à un communiqué de VAgence télégraphique bulgare démentant, les atrocités commises par l'armée bulgare en Serbie. Elle cite foute yne série de faits probants et démontre la mauvaise foi des autorités oiiicielles bulgares. VHUWWAI Une dépêche de Madrid au Journal des Dêba.'ts dit que les iowrnaux espagnols soru d'accord pour dire qu'il est difficile de prévoir' quelte sera l'issue de la crise ; la plupart croient à la constitution d?un cabinet national ; seule, la presse libérale iuge possible l'avènement d'un cabinet Romanones. Le cabinet démissionnaire se montre satisfait ; il estime qu'il a fait son devoir fus-qu au bout et qu'il est tombé avec dignité. vwwwvww La. date de la reprise des travaux du Conseil d'Empire misse et de la Douma, nrécé-dem,\n&nl fixée par un oukase au 12 septembre 1915, vient, par un nouvel ouka> d'être différée, en raison des circonstances extraordinaires, jusqu'à l'achèvement, par les commissions du Conseil et de la Douma, des travaux préparatoires à la discussion préalable du projet de budget pour 1916, travaux qui doivent être déposés respectivement devant les assemblées du Conseil d'Em?rire et de la Douma. M. Khvostoui est nommé minisire de Vin-lérieur.ivwvwaac M. Gérard, ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, a adressé au département d'Etat une aiUrc requête en ce qui concerne le rappel des attachés allemands Boy-Ed et von Papen. On apprend officiellement que le gouvernement de Washington refusera de discuter dans cette affaire la question de fait et ne révélera pas "la source de ses informations.IWVVUM* Le président Wilson, assure le New-York Herald, a donné aux suffragettes l'assurance qu'il mettra bientôt en discussion, au conseil des ministres, un amendement à la Constituiton fédérale, amendement qui accordera aux femmes le droit de vote sur tout le territoire des Etats-Unis. HIWWVW Les volontaires anglais de plus de quarante ans engagés dans une nouvelle territoriale sont au nombre de 300,000. Un projet de loi donnant un statut officiel à ce corps de volontaires a déjà été approuvé à la Chambre des lords ; il sera bientôt présenté à la Qhambre des communes. Les dissentiments entre l'Autriche et l'Allemagne no« SI LES EMPIRES CENTRAUX ETAIENT VAINQUEURS, UNE NOUVELLE GUERRE ECLATERAIT ENTRE EUX Les informations publiées ces jours-ci sur la tension qui existe entre les empires centraux se confirment et se précisent. Le correspondant à Rome de la « Gazette de Lausanne » écrit : « D'une source diplomatique bien informée j'apprends que de graves dissentiments ont surgi entre l'Allemagne et l'Autriche. La question de la Pologne menace de devenir, entre les deux empires alliés, une source de complications et de conflits, comme autrefois la question des duchés. Les Allemands traitent la Pologne en pays conquis, qui leur appartient exclusivement. A Vienne on ne peut voir d'un bon œil cette attitude arrogante. » L'informateur du correspondant a déclaré à celui-ci : « Si les empires du centre étaient vainqueurs, la guerre éclaterait immédiatement après entre l'Allemagne et l'Autriche, celle-ci se refusant à jouer le rôle de vassale. » Le correspondant de la » Gazette de Lausanne » ajoute que dernièrement, par l'intermédiaire du Vatican, l'Autriche a fait des tentatives de paix séparée avec ï'unç des puissances belligérantes, tentatives dirigées au fond contre l'Allemagne, D'autre part, d'après une information que l'Agenzia, Libéra reçoit indirectement de Berlin, l'Allemagne n'est pas d'accord avec ses alliés au suiet du sort de la Serbie . L'Allemagne ne• désirerait pas la disparition de la. Serbie ni du Monténégro; au contraire, elle voudrait proposer la paix séparée à ces deux Etats, sur la base du « statu <ruo ante » 1912. on leur laissant aussi l'ancien saixljakat de Novi-Bazar. L'Autriche et 8,a Brilharie ne sont pas de 1 cet avis ; elles exigent le démembrement complet de la Serbie, et l'Autriche veut aussi l'annexion du Monténégro et de l'Albanie. L'Autriche, la Bulgarie et l'Allemagne ne sont pas non plus d'accord sur la. future possession de Monastir et de Salonique. L'Allemagne a promis la possession de ces villes au roi de Grèce, tandis que l'Autriche et ia Bulgarie se les disputent eatre eiQes. ïïb grave aYerîisseieit »o«—- " Vous risquez de retarder de plusieurs générations le mouvement flamand" , DIT UN SAVANT HOLLANDAIS AUX QUELQUES FLAMINGANTS EGARES Si des Flamands avaient encore quelque doute sur le caractère antipatriotique de la besogne qu'une poignée d'agités abrite en Hollande sous le drapeau flamand, nous les supplierions d'observer qui l'encourage et qui la désapprouve. Nous avons vu les gens de la « Vlaamsche Stem )> couverts de tleurs par le germanophile Dr Kuyper, par l'allemand «Toekomst» et par les embochés « Vlaamsche Nieuws n et autres « Vlaajnsche Post ». Leurs fautes ont au contraire été dénoncées par les patriotes courageux du « Bel-gisch Dagblad », par notre excellent confrère Monet. du « Telegraaf », et par la n Vrij Belgie ». Elles ne sont pas jugées , : m-oins sévèrement par les Hollandais dé-: voués à la cause belge. ; Le professeur W. Struycken, conseiller d'Etat hollandais, un des savants les plus ■ respectés en matière de droit public et un : ardent défenseur de la Belgique vient de donner sa démission des fonctions de membre du comité de I' nAlgemeen Nederlandsch Verbond ». Le professeur Struycken est inquiet des 1 courants qui se manifestent parmi les Flamands et, ii qui, dit-il, ne coulent pas tous dans le lit qu'il faudrait ». H estime d'ail-1 leurs qu'il est difficile d'indiquer avec certi-tude ce que veulent les différents courants flamands. C'est pourquoi il avait demandé au comité de 1' n Algemeen Nederlandsch Verbond » de crier ca.sse-eou aux quelques flamingants qui font fausse route et. de désapprouver toute direction qui ne subordonnerait pas leurs efforts à la restauration de l'indépendance belge. Le comité de 1' n Algemeen Nederlandsch Verbond » ayant refusé de le suivre dans cette voie M. Struycken a donné sa démission. « Het Vaderland », le journal flamand du Havre qui nous apporte cette nouvelle écrit très justement : « Nous donnons l'histoire de cette démission retentissante sans examiner la question de savoir s'il est désirable ou non que Se Verbond s'immisce dans les affaires inté-1 rieures de la Belgique, mais simplement comme un avertissement que même en dehors de nos frontières l'on sent sur quel chemin dangereux certains se sont aventurés. » L'avertissement est grave en effet et les , termes dans lesquels le professeur Struycken l'a donné méritent l'attention de tons ceux qui sont, comme nous, sympathiques au mouvement flamand. « Le Verbond, disait M. Stuycheri, doit indiquer lui-même l'orientation qu'il estime la bonne, -— à mon avis, dans le sens que voici : pendant la guerre le Flamand, citoyen loyal, doit rester dans la communauté belge ; en conséquence, DANS TOUT CE ; QU'IL FAIT POUR LA CAUSE FLAMANDE il doit penser à ceci : qu'lL NE DOIT ■ RIEN FAIRE AU DETRIMENT DE LA CAUSE BELGE, qui est la restauration de l'indépendance belge. Ce principe doit être suivi.par tout Belge, et quel que soit le pays d'où puisse venir le danger pour l'indépendance belge. En vertu de cela, l'on doit bld- ■ mer ce qui est défendu ouvertement dans la VteajnsChe Stem, à savoir que même ; pendant la guerre la Flandre doit avoir le . pas sur la Belgique, parce que l'on sait ou l'on doit savoir que si les Flamands se laissent guider par cette devise pendant la guerre, ils affaiblissent l'Etat belge vis-à-vis de 'étranger et par là diminuent, les chances d'une restauration de l'indépendance belge. Tout cela m'amène à cette pen-t sée—que seule, une sotte imprévoyance veut 1 {aire négliger — qu'il n'y a place pour un développement convenable du mouvement flamand que dans une Belgique indépen-' d.ante à tous points de vue. Si la Belaiave redevient indépendante,JE CRAINS ALORS, POUR LE CAS OU LES FLAMANDS NE SUIVRAIENT PAS LE PRINCIPE ÊNON-' CÊ PLUS HAUT, QU'ILS N'AIENT RE- ■ TARDÉ DE PLUSIEURS GENERATIONS LE MOUVEMENT FLAMAND. CAR AU '■ POINT DE VUE DE LA PATRIE ON IDENTIFIEE i IT FLA.M1NGANTISME ET DE- ■ LOYAUTE. » ' Jamais on n'a mieux mis en relief les rai-. sons qui imposent aux Flamands un loyalis-, me irréprochable, non seulement dans l'in-'. térêt de la cause belge mais dans l'intérêt ; de la cause flamande eHe-même. Certains flamingants ont accusé ceux qui ne parta-! gent. pas leurs avis d'être des fransquillons ou des wallingants. Il serait difficile d'opposer an professeur Struycker les mêmes... , arguments. Espérons que sa voix sera \ écoutée. COMMUNIQUÉ BELGE i ' Outire quelques tirs efficajoes sur des i groupes ennemis au nond et a-u sud de Dîx-; mude, nos batteries omit. canonné les tranchées allean-auidtes vers Woupien en repré-! sailîes de-L'emploi pair l'adversaire d'obus : lacrymogènes. : Daiis le secteur de Steeaistraete, notre ar-• tMlerie a collaboré avec îes batteries fran-. çaises à la destruction de terrassements . ennemis importamiis. Des indices certains permettent de con-i dure qu« l'inondation teod<u«e dans la ré-. gion de l'Yser cause de grandes difficultés irux troupes adverses qui ont abandonné soois la m'en ace die l'eau un grand nombre de leufrs travaux avancés, i » «p - „ - - , ; — A la suite d'une conférence sur i'em-« pirum'L un riche Amérioaui, résidant depuis de nombreuses années à Pau, le docteur i vSpeackman, a oâiblé à son baniqiuier de , iNcw-York pfmr qui'unie sommer d'un mÂl-lioûude iïmes lui soit aussitôt erwoyée* la question ris la paix en Allemagne UNE COMEBJE ENTRE LE CHANCEUEB ET LES SOCIALISTES. — CE QUE SERA L'INTERPELLATION DU REICHSTAG. LES CONDITIONS DE Î'ALLEMAGNE U devient de plus en plus évident que la <discussion sur les conditions de paix a-j Reiahsta# n'est nullement instituée contre ies intentions du gouvernement. Ce qui le prouve mieux que tout le reste, c'est le choix de l'interpellateur, M. Schiedemaim, socialiste complètement rallié à l'empire et qui n'est, dans la coulisse, que l'agent dévoué- et soumis du chancelier. Ce qui le prouve encore, c'est cette comédie qui s'est jouée ces jours derniei-s. Les journaux gouvernementaux ont annoncé à sjrand fra>cas que M. de Bethmann-Hollweg né répondrait pas à l'interpelfetion : pui\ on a dit qu'il répondrait, mais brièvement. Aujourd'hui, on ne cache plus que la réponse du chancelier sera particulièrement longue et détaillée. Il est certain que M. de Bethmann-IToll-weg est assez satisfait d'avoir une occasion de s'expliquer «tur les conditions de paix eri ayant l'air d'y être forcé par le parti populaire. On ne pourra pas ain*i reprocher au gouvernement de l'empire d'avoir pr;-: de lui->même cette initiative. Le chancelier compte aussi que certains neutres, en particulier le Vatican et la Maison-Blanche, sauront prendre acte du programme qu'il exposera et s'emploieront à le faire accepter.En résumé, le prétendu coup de force des socialistes pour contraindre le chancelier à répondre n'est qu'un coup monté, d'accord avec le gouvernement, et toutes les scènes de la comédie sont nûnutieusement réglées d'avance. En attendant les débats du Reichstag,qui aura lieu samedi prochain, voici, à titre de curiosité, les conditions de paix de l'Allemagne telles q l'elles sont indiq lées dans un manifeste publié ces jours-ci par les agences 'allemandes aux Etats-Unis : 1° L'Allemagne doit avoir tout le contrôle sur les Balkans, assurant ainsi-sa route vers Constantinople et T Asie-Mineure ; 2° Un Etat-tampon doit être maintenu entre l'Alrêmagné et la. Russie, comprenant le nouveau royaume de Pologne et l'agrandissement de la Roumanie : 3° Le rétablissement de l'ancienne frontière occidentale avec Ifberté complète pour la Belgique et peut-être même une légère concession à la France dans l'Alsace française.VIOLENTES MANITTSTATTONS CONTRE LA GUERRE A BERLIN Dans les milieux populaires où on a faim et où on est moins enclin aux « comb^na-zioni », la lassitude de la guerre 6e traduit par des manifestations violentas Un journal de Zurich, le « y.oljcsrecht •». donne à ce propos d'intéressants sur la maniifestatton qui a eu lieii à Berlin, le 30 novembre, en laveur de la paix. Des milliers de socialistes, femm^? hommes, arrivèrent par petits grrrunes. vers huit heurta du soir, avencie Un ter d^n Linden. Bien té t, un cortège d'environ 10.000 personnes se heurta, à un ba.rra.gp d'agents de police, qui avaient sr«rti leurs armes. Les manifestants entonnèrent p.Vrs Y » Internationale », nuis la « Marsei.llaj--e ». et crièrent : « Nous voulons la p?v\ et du pain ! » Des renforts de police à cheval réussirent à disperser la foule. Dp 'nonTbre.usos arrestations furent opéréps. Loc bMimen-ts ' du Peichstag étaient, gardas militairement. La censure fît Immédiatorrent savoir aiv: ioumaux en?'elle interdisait de parler de cette manifestation! Le a Berner Tagwaeht » reçoit une correspondance confirmant les rensoign°-ments qu'on vient de lire et y aiout-ant ceux-ci : « La police fit tous ses efforts pour empêcher les manifestants d'a.T>procher de la Wilhemstrasse , où se trouvent les bâtiments officiels et plusieurs ambassades étrangères. La foule continuait à manifester, criant • n Nous voulons la fin de la guerre ! » On entendait également crier : » Vive Liebk-necht ! » Tva manifestation dura plusieurs heures. On remaraua.it parmi les manifestants de nombreux soldats. Il v eut beaucoup de personnes blessées par des coups de sabre. » Le Pape et la guerre UNE NOTE DU GOUVERNEMENT ITALIEN A propos du discours prononcé par le Pape au Consistoire, le gouvernement italien a fait publier la note suivante : « Les paroles du Pape concernant les ambassadeurs ou les ministres accrédités auprès du Saint-Siège, qui auraient été obligés de partir pour sauvegarder, leur dignité personnelle, doivent provenir de. renseignements inexacts donnés au Souverain Pontife.Les représentants des empires du centre, en effet, malgré '-es assurances les plus explicites et les plus précises que leur a données le gouvernement italien au sujet de la sauvegarde de leur personne, de leurs droits et de leurs privilèges, fixés par la loi, ont manifesté spontanément leur volonté de s'éloigner de Home. « Les journaux italiens font, aussi remarquer que les cardinaux autrichiens avaient reçu comme le cardinal von Hartmann qui a vu mettre à sa disposition un train spécial. libre passage pour se rendre au Consistoire. Le gouvernement autrichien s'est opposé à ce qu'ils se rendissent à Rome. DERNIERE HEURE >»&< Communiqué offris! ftaaçais »o« Paris, mercredi 15 heurts. En iBclgitiue, nos mitrailleuses ont, au> e cours de la nuit, empêché l'ennemi de re- 0 mettre en état un ouvrage détruit par nous e dans la région de IIet-Sas. .Au nord-d'ARRAS, à l'ouest de la cote \ 140, nos tirs de barrage ont arrêté net une attaque allemande qui se préparait à la faveur d'une explosion de miné. Au cours de la journée d'hier^ notre arttt-, lerie a bombardé et détruit le moulin ^ S.ainl-Aurin {région de Roye), que Venney, i r, avait organisé défensivemen.t. En CHAMPAGNE, nous avons continué à progresser à coups de grenades dans la '1 tranchée avancée où l'ennemi avait pris pied. ( hier. Au sud de Saint-Souplet et à l'est delà butte de Souain, nos contre-attaques ont i. réussi à maîtriser une attaque allemande -, qui s'était déclanchée hier à la fin de la, v- soirée ; la. lutte se poursuit pour la reprise des éléments occupas par l'ennemL Ô ARMEE D'ORIENT r L'aprcs-midi du 5 décembre, les Rulga> , res ont attaqué violemment notre tête d*. ij pont de Démir-Kapou sur le Vardar. cettï attaque a été complètement renoussée ; Ia matinée du 6 a été calme sur tout le front. UN BATEAU AMERfOAUN TORPÏLLE s PAR LES PIRATES New-York, 8 décembre.— Un télégramme rï die Rome annonce que le bateau-citera# p américain Communipaw a été torpillé prè3 ,1 de Tabrowk. s On ignore le sort de l'équipage et la na-tkmaîité du sous-marin. 6 UN AUTRICHIEN ARRETE A LONDRES . Londres, 3 décembre. — Un Autrichien, 1 rtonwié Lente, porteur d'une mixture inflammable, a été arrêté sous l'accusation d'incendie volontaire. LA SITUATION MILITAIRE » ttOo r- Mercredi 8 décembre. La vie est dure dans les tranchées belges ; Ç0Q4.S.» • malgré la r,'vr.:e, '.r- f.rd 1 la boue, malgré les obirs a!';-emû.r/!'s. malgré les eorvtVs de W»; ru-s .j«i• leur ->u\ reposées. . i'mas a,d'n-Hii&bïeH soldats - vétérans et nouvelles levées, -- c<>:,:--v -ni • imora! exceiU-n?. L'a: l.'Kèrie allemande tape cependant dur : elle r.ous envoie m£-:ne dçsr abus kicmuojgènes ; dès qaVn montre le petit doigt, les f ;sils ennemis p^rïe.ii. •Ma« les nôtres sont, aussi alertes et aussi vigilars-ls que l'ennemi ef nos canr-:«s lui assènent" des coups redoutables, dont les tranchées aHemtandas de Woûnien et de Steen-straete vionnent encore de faire la crneiie expérience. On a commencé la dis-•tributi-bn à rfeig fantassins de la « bouraii-•gnotte » française, -peinte en kaki et ornée dïu©e ;éte de lion.. Cette distribution a été accueillie avec une extrême faveur car le casque métallique est un protecteur excellent. Seulement il est un peu lourd : 800 grammes et on mettrait le comble aux vœux de nos troupiers si, avec le casque, on leur distrib'j^it un bonnet de police. — f?enre « porteteuille ». La casquette à l'anglaise pourrait alors disparaître. Tel est le vœai que nous avons entendu, de toutes parts, formuler, le commumiaué belge nous apprend mie l'inondation tendue dans la région de l'Yser noie les travaux avancés de l'ennemi qui a dû les évacuer. Nous croyons bien, d'ailleurs q*ue les Allemand» ne sont plus en très grand nombre devarrâ l'Yser miMls ont abandonné toute idôe d'offensive dans ce secteur. Ceci soit dtt ipour remettre au poiint des 'information» aventurées ou tenda.ncifruses de la ^resse hollanilaise, nourrie de dépêches c&emo»-des, -qui nous montraient, ces derniers tamsps, les Allemands amenant force régiments en Flandre. A la vérité, les Alte-m-ands paraissent procéder, en ce monîenfc, à une importante relève de troupes, remplaçant sur le front de France les détachements fatigués par d«s unités de nou^eUe* formatâons et constituées par les pkie jeu^-nes classes, n® paraissent aussi renforcer leur front en artillerie ; et l'on dit eue leurs canons arrivent d'Allemagne tarit rw route que par chemin de fer M ^u'on ' en peut voir passer à Visé, à Herbesthal et di Liège. La principale aimée serbe est satrre» (EUc a pû, semble-t-H, franchir W des Wonts ATbains dont les crèmes dépassent 2.000 mètres d'altitude et, ma-bgré rn*e se retraite soit entravée par la. présence dans les colonnes cK1 40.000 prisonniers eu-richieiis el de 20.000 réfugiés serbes, elle doit, arvoir atteint maintenant le versent occidental dé cette farouche chaîne de mon-ttkgnea. Povyrra-t-eiMe, dîans celle-ci, org'a-■niscr utne défense précieuse ou devra-t-eMe •poursuivre sa route vers Skutetri d'Afiba-nie ? C'est ce qu'un prochain avenir noue apprendra. iLes Français s'occupent actàvejrieni de imeCfcre en était» de défense les position© Stratégiques a.utour de Salonique, de façon à constituer autour de cette place une région fortifiée oi'i le corps expéditi-xi-naire pourrait trouver, — comme naguère à Torrès-Védras, l'armée le ,T*el-lin^ton, — un invtiotejMe asile et une place d'aiTnfes propice à d'ultérieures offensives. Paul Cretort. 21e ANNÉE.—Série nouvelle. — N* 395 Le numéro ; 10 Centimes (S CENTIMES AU FBŒNT) Jeudi 9 Décembre 1915

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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