Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 16 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6m3319t30t/
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I 23e ANNEE. — Série nouvelle -N'534 Le numéro S 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) ^ Vpndrprfi Ifi Juin RÉDACTION &ADMIN1STRATIG îfitr rus 4e !a Bourse — LE EAYHE Téléphone: Le Havre n" 1Ï.0 Directeur : FERMD SÎEURAT Tcvlef communications concerne la rédaction doivent cire adresse, s«"',rlie de la Bourse,Le Havre. LOfêDQN OFFICE: , Panton Street LE XXᵉ SIÈCLE ABONNEMENTS Pranoa 2 Tr. 53 par mois. » 7 fr. 50 par trMmestrt ftnfllaUrre.... 2«h.©d. pap » .... 7 sh, <? par* triment^ Satras pays.. %it. » i&i &rs3 • • s ri*. » par trlmastrr PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration jurnal au Havre ou à Londreu Annonças 4' page* Ofr. 43 la ligna Pati tes annonças 4* paga: Qfr.30lal!gn® Les petites annonces sont également reçues à La Société Européene ds Publicité, io,rue delà Victoire, Paris,qu'en n. Le monopole pour l'aris. Quotidien foeiqe paraissant eu l"&evre psiiliiilliiïi I fi'ffilf IlJHIE Un lecteur nous écrit de Londres : i, Le hasard m'a fait acheter il y a quel mes jours un roman récemment édité ic Jar Gay et Hancock et intitulé « Let Pries nij People weep » — « Prêtre et peuple «élirez ». Couru h? soiis-Wiv « Un m m. je guerre de la frontière belge, n L'auteu ÎSt M. Richard Shanahan. Ce nom xnconn ïu ce pseudonyme?) appartient à un Ai ilais qui doit avoir vécu longtemps à St! ïelot et à Maimedy car il connaît h fon mm seulement la topographie des districl jne coupe la frontière belgo-prussienn nuis aussi le ir histoire et t ■ Hicul. rites ethnographiques et linguistiques. Un :i sommaire » placé en tète du vi lame rappelle en dix lignes l'histoire ind lisible des villes sœurs de Stavclot et Ma medy, leur communauté politique de di siècles et leur séparation brutale et irri t> «elle en 1815. Le roman commence en 1911 et finit e août 191-S. Jules Callay do Stav'elot e amoureux do la helle de Maimedy, sa co; sine germaine, Louise Simonne'.. Jules Ca lay est sous-officier dons l'armée belge ,.[ revenu du Congo où il a passé trois an Charles Simonnet, frère de Louise, sujet ; lemaïwl par l'ell" I du chiffon de r7n u 1 1815, est marin dans la flotte impériale. R buté et dégoûté du service, il se décide a (1 sérier et passe en Belgique où sa fa.mil émigré tout eniière non sans difficultés sans incidents tragiques. Jules Callay épouse sa cousine qui s'in lallo à Franëorchamps auprès de ses p iv.nls. Ceux-ci ont en effet décidé de s'ét )ïjr dans le joli village ardennais si proc] je leur lieu d'origine. Lorsque la guer éclate en aoât 1914 on devine la dramatiqi situation de tous les héros du roman. L'a leur décrit leurs hésitations, leur déeisi( ie rester où ils sont, dans la pensée q' l'envahisseur ne s'attardera pas à France champs, qu'il n'y passera même pas. 11 las.. la famille Simonnet avait aocunn: contre elle les rancunes do la » Kultur ». ( le lui fit bien voir. Le massacre de Francc champs est encore présent â, toutes les n" moires. M. Shanahan en fait un horrible i Meau qui n'a rien d'exagéré du reste.Toc la famille Simonnet est fusillée avec le bé 1 1111 ps ( al'av. Jules hri-m^me combat Héron et survit à sa famille pour la.vengf Le roman est loin d'être aussi simple q le résumé que j'ai essayé d'en faire, abonde au contraire en péripéties dans 1< quelles des agents des services de 1 espic nage allemand et du contre-espionna belge jouent des rôles divers. Un des pi sonnages les plus sympathiques et les mie étudiés du roman est le « père » André, cv de Stavelot. L'intérêt se soutient jusqu' bout. .• A part quelques invraisemblances .inexactitudes de détail, inévitables de part d'un auteur étranger, le livre est marquable. M. Shanahan a bien compris caractère belge. C'est un observateur att lif. Il est vraiment curieux de voir_que nom'alie que constitue la « Wallonie pr siense » et l'attachement pour la Belgir qui s'est conservé dans la populalion de district avaient frappé dès avant la gue un écrivain anglais au point de l'amenei composer un roman sur ce sujet. On s (nu ■ les troupes allemand-er- en route pom Belgique se sont senties d'instinct en pf étranger dés qu'elles eurent atteint les a tons soi-disant prussiens de Maimedy et S'-Vi.lh. Le village de Sijtirbrodt a ét^ n et, d'après le carnet du soldat Moi Grosse du 177e d'infanterie allemande, < i la page 26 de la brochure de M. Béd « Les crimes allemands d'après les térr gnages allemands » la ville de St-Vith mê aurait été mise à sac le 22 août 19H-. 11 serait vraiment à désirer qu'une trad ; tion française permit au grand nombre patriotes belges qui ne lisent pas l'angli ; do prendre connaissance de l'ouvrage. M. Shanahan. » X. Ce que pensent leurs am , >I0« L'APPRECIATION D'UNE REVUE I PAGNQLE GERMANOPHILE SUR I SITUATION MILITAIRE. La Corrcspondencia Mililar, organe i tement germanophile, fait, dans, son num du 15 mai dernier, les remarques suivar sur la situation militaire : t « La situation actuelle ne peut se prol fer. Nous devons nous attendre il une ofl sive énergique et générales de la part Alliés, offensive qui, virtuellement, 1er liera la guerre. Impossible de passer nouvel hiver dans les tranchées. » Les Alliés ne seront jamais aussi p> saints que maintenant. Il esl donc logi qu ils ne laissent pas échapper l'oecasi et qu'ils utilisent les seize millions d'hi mes mobilisés par eux, chiffre qui ne p être maintenu pendant plusieurs année: » Nous arrivons au bout de rhorrib'c géidfc. Le dernier acte dépassera encore autres en horreur. Attendons donc l'été nous apportera cette paix que nous désir tous avec tant d'impatience. » J\."t/fcention 2 A PROPOS DES CORRESPONDANCE VIA LA HOLLANDE Un do nos lecteurs nous écrit du front 11 Je vous envoie ci-dessous co.pie d' lettre d'une de mes intermédiaires, gieuse en Hollande, et ce, afin de me en garde les Belges qui correspondent i leur famille, (par oartes hollandaises, Belgique occupée. « Pair mesure de prudence, puis-je ^ » prier d'envelopper la correspond; » dans un feuille: de papier ou dans » enveloppe à doublure, car la dernière » veloppe avait- les coins •percés par » crayon et la carte très mal arrangée n Ce ne sont pas des gens à intçnt. » correctes qui arrangent ainsi la coi •» pondance cl'autrui dont la censure s » a le droit de lire le contenu. » Les nouvelles que ie reçois du pas sent que tout est calme et qu'on al avec confiance. Au front, le moral e ; traordinaire. Agréez, etc. LEUR BARBARIE Le supplice du poteau pour nos prisonniers —))Ot(— Un de nos lecteurs nous communique la lettre suivante qu'il vient de recevoir de son neveu, jeune homme de 18 ans 1/2, vo-j lon.taire de guerre dans un de nos régi-. ments d'infanterie et actuellement à Inter-lakgn, après avoir passé 17 mois en oapti-vité au camp allemand de Oustrow : r « Demandez, si vous en avez l'occasion, aux prisonniers boches que vous avez sous _ vos ordres, s'ils connaissent la punitior « du poteau » ? Elle consiste à être suspen ,1 du par les bras et les jambes. Pom- mr s : part j'ai subi cetlo punition pendant »teu> „ heures. Ce poteau de la mort, comme nou-le nommions, depuis qu'un soldat anglaii était mort à l'hôpital par suite d'avoir ét: troip fortoment attaché, est une punition re I* connue et appliquée dans l'armée bootie Gomment trouvez-vous cette façon de me ner les hommes '? * Jie vous le dis franchement, lorsque ji lus votre lettre, je voulus immédiatemen vous éca'ire de ne pas les ménager, oa eux n'avaient aucun égard pour nous,mai: ! ne pensez-vous pjis qu'il vaut encon î* ' mieux leur donner une leçon d'humanité i ces sales boches, et les traiter conmi' ! hommes, comme soldats désarmés V Pa contre pas la moindre pitié pour les Pruis , ' • siieins, les feldwebels, car ce sont surlou ceux-là qui nous traitaient brutalement e méchamment. » Ha csnférmea âcesomiquc E des Alliés : »0(( Elle s'est ouverte Mercredi à Pari; par mi discours de M. Briand r- —o— w La première séance de la Conférence écç v- nomiqtie des Alliés a eu* li-cu' mercredi mati à Paris, a,n quai d'Orsay. C'est un événf ment important dans l'histoire de cett longu-e guerre que cette réunion dont le bi: I" est de consolider la future victoire de u\ Alliés, d'assurer au monde une paix durj x Lie en prenant à l'avance les mesures pr< ' pues à. combattre l'enva;liissemeait écon( mlqiuie de l'Allemagne. Le président du conseil des ministre !S_ françaiis, qui présidait la séance, a prononc n_ le discours d'ouverture. Il y a défini d'ur nyi façon très heureuse de quels soucis d'<av< fv. nir est née l'idée de cette conférence, et c □x qmelles méthodes de travail devront us( les déjiâgu'ès. au « Il ne suffit pas de vaincre, a-t-il dit., faut à l'union militaire qui aura assuré ou succès de nos armés* à l'union diplomaliqi îa -qui aura fondé pour l'avenir la pénétratic re- réciproque et la mise en commun de ne !? intérêts politiques internationaux, superp m- ser l'union économique, ce'lle qui garanti] 'a- dans une harmonie féconde1 le développ js- ment intensif de nos ressources matôriç ue les, l'échange des produits des pays ail i ce et leur répartition sur les marchés d :re monde. • » Le monde nouveau qui sortira de la vi ait toire réclamera, dans tous les domaines, d la conceptions nouvelles, des méthodes ada tys tées aux circonstances créées par les gram in- changements qui se préparent. La guer de qui nous a été imposée ne consacrera p; 'Pô seulement la (restauration du droit et 1 ■ilz triomphe des idées de liberté et de juistic îïtô elle démontrera aux peuples alliés que leu ier tâches pacifiques ne peuvent être repris toi- et conduites avec succès que s'ils s'ins] mo rent des idées de solidarité et de défén commune qui, seules, peuvent les garan uc- contre le retour des erreurs passées do les nos ennemis ont si largement profité po lis, établir leur emprise commerciale. » fi P DISCOURS DE M. DE BRQQUEVILLE —> ; C'est M. de Broqueville qui a pr's la p ; rôle pour répondre à M. Briand au nom d 1S délégués de tous les pays alliés. Voici ! discours qu'il a prononcé : -s « Messieurs, LA i d Je suis sûr d'èire l'interprète du sen | ment dé l'assemblée tout entière en disa iet- que celte séance ne saurait se terminer sa (T0 que nous ayons exprimé à la nation fro tes çaise qui nous reçoit la gratitude que no éprouvons pour l'invitation qu'elle nous adressée. °J?" » Nous éprouvons une vive reconna ? sance, et cela pour deux raisons : nous ce Jr? naissons le charme de l'hospitalité fine " çaiise et d'autre part nous avons, comi u le disait si bien M. le ministre du commei de France tout à l'heure, nous avons la dans le résultat de nos délibérations. T ^ n Nous avons tous, j'en suis certain, on' convicLion qu'avec un effort de bonne i lnlT lonté nous arriverons ù un résultat ess( p,ut tielilement pratique, chacun sachant fa certaines concessions compatibles avec s intérêts nalionaux ; c'est cm .raison de ( sentiments que nous sommes particuliè yui rnent heureux d'èire réunis aujourd'hui. s , n Je tiens à ajouter, au nom de tous, q nous désirons saluer ceux qui en ce momi sont engagés dans la formidable balai]] je veux parier des héros de Verdun, qui < ajouté, par leur courage, leur vaillance, fleuron nouveau à la couronne militaire la France. S n J'entends saluer aussi ceux qui < remporté la victoire du JuUand, ceux < : combattent si Brillamment en Russie une ceux qui, en ce moment, participent en I reii- lie i une contre-offensive heureuse. lire « M. le président du Conseil disait tou lV11c l'heure que notre œuvre devrait être v en œuvre d'unification et de coordination, je pense que c'est bien là l'expression jtt de nos sentiments. ™s >i Quant aux résultats que recherche ce conférence, je dirai qu'à mon sens ils c vent être un .hommage aux héros qui s< erL' tombés pour le Droit et la Justice et à ce qui ont combattu afin que les événeme ; . que nous vivons ne se reproduisent p ° dans l'avenir. i> 11.,- [M M * * M. A. Biiand a retenu à déjeuner les • il légués ainsi que les ambassadeurs et mir n<! très des puissances alliées. La Conférence a tenu, à 3 heures, r deuxième séance où elle a établi le p gramme do ses travaux. LES VICTIMES DE LA KULTUR DDGnîËglplÉoliiii uni m on soldat M IL CAUSAIT PAISIBLEMENT AVEC SA SŒUR A LA FRONTIERE !... Nous lisons dans les « Nouvelles » < Maestricht, du vendredi 9 juin : « Un crime sans nom vient d'être comm près de notre frontière, en territoire hoMai ■ diais,:prèis du bureau des douanes de Veldw zolt. Un soldat allemand a tiré sans auc.ui ; espèce de raison, sans la moindre provoe 1 tion, suit un groupe d'ouvriers belges, qi ' se. trouvant en territoire hollandais, étaiLe ■ à, causer paisiblement avec des parents : tués de l'autre côté' die la triple liaie de fi - de fer, en territoire belge. Un de nos coi patriotes est tombé pour ne plus se relevt Le drame a eu de nombreux témoins. ' s'est produit dans-des circonstances qui se ■' lèvent l'indignation et permettent de rang ; l'incident 'dans la catégorie dies crimes mor ! trueux commis chez nous par les beaux pi 1 duits de la kulture boche. 3 Voici les faite : l_ On sait que depuis quelque temps, 1 t Belges travaillai)^ en.Hollande vont parti i « an fil de fer », comme on dit, c'est-à-di à l'extrême frontière Jusqu'à la triple h; _ <te fils de. fer électrisès tendus par les 1 clie-s, et cela pour y causer quelques instai t avec dies parents restés en Belgique et s' 1 former de tour santé. Ils se munissent reste à cet effet d'une autorisation epéci: « délivrée .par l'autorité militaire nolk daise. » Or donc, ihieà' soir, six ouvriers maçc beiges s'étaient dirigés vers la frontière f s la route de Veldwezelt. Ils étaient, vers h heures, occupés à causer tranquillemii avec des personnes de leurs familles et c amis venus «le l'autre côié diu fil éleotri sous l'œil paterne de deux sentinelles a mandes faisant les cent pas autour de lei '" guérites. C'est la scène qui se représeï a tous les jours depuis plusieurs semaines l_ même endroit. e ' L'assassinat s Tout à coup, sans aucune raison, sans moindre semblant de motif, sans que r put faire prévoir cette odieuse manc vue, un soldat allemand, qui se trouvait arrière du fil, à GO mètres environ en te ® toire belge, épaula le groupe des ouvriers u lâcha un coup de fusil. Ce fut horrible se tant que bref. Un affreux ori de dé .re s'éleva ; un des six ouvriers était tombé ® lè sol baignant dans son sang. La balle :r avait labouré :1e ventre, lui sectionnant muscles protecteurs et lui occasionnaint i il plaie affreuse par où les intestins sortait te Le malheureux paraissait souffrir atre le ment. C'est un vrai miracle qu'il n'y ait n qu'une victime, l'Allemand ayant tiré is beau milieu du groupe. 0- On courut en hâte vers Maestricht cl ■a ' cher du secours. M. lé docteur Leblanc é sur place quelques instants après. Il ne 1- que constater l'état désespéré du blessé 's l'on avait étendu sur le sol au bord de u -route à 10 mètres de la frontière. La vict'. souffrait beaucoup ; elle avait conservé te c- sa présence d'esprit. M. le curé de Cab es put encore l'administrer. Le docteur lui <j p- na ses meilleurs soins et. lui fit quelq ls- .ponctions pour la soulager. Puis malgré 1 re position des soldats et officiers boches — is du meurtrier lui-même ! — qui, de l'ai o côté du fil, regardaient impassibles et ] o; tendaient... que l'on attendit l'arrivée «i rs médecin allemand ! — il fit charger le ribond snr un matelas pla.r é sur une éch >i- poiur le transporter vers l'hôpital de M: 3,0 triclït. I fêlas ! le malheureux expira a\ ir d'arriver, une demi heure peut-être al ut avoir reçu le coup fatal. j.r Frédéric Roex — tel est le nom de c nouvelle victime de la knllure — était de 35 à -10 ans, originaire de Veldwezelt, né et père de trois enfants en bas ûgc a. causait paisiblement avec sa sœur, c cs côté à l'autre du fil, au moment où il a ia assassiné, car il s'agit bien d'un meu sans excuse. C'était un excellent travail! très estimé de ses compatriotes. Ce crime sans nom a produit dans t.i 11- la zône frontière l'impression la plus p nt ble. « as a In iscoiirs de jYi. is- ^.>,0(l n" l'éloge des troupes français _ allusion v i'oii insivi il franco-britannique foi M. Asquith a prononcé devant ses i teurs de Ladybank un important dise, la où il fit l'éloge de lord Kitchener qui K ■o- une vaste armée ù l'Angleterre. ;n- M. Asquith démontra l'importance re service obligatoire, le seul mode effu es de recrutement dans la nécessité présc es Parlant de la guerre, il exalta la va •c- française devant Verdun, n La Unande-tagne, dit-il, a offert l'aide à Joffre et les ue sures qui seront prises sont celles dit ni par ta saine stratégie. e • n Toute arfion des alliés est le, rés< uni d'une décision étroitement concertée. » US1 n La coopération entre les états-major de tous les alliés devient chaque mois intime et plus complète. » Partant de la grande bataille naval 'ct s'exprime ainsi : ta- n Encore deux victoires connue celle ^ >, il ne resterait rien de la flotte allemand '.A question oapitale est quel fut l'effet d it bataille sur notre maîtrise des mers ; à -t„ question il ne peut y avoir qu'une s 5 ■ réponse : Notre maîtrise des mers, tto d'être diminuée est aujourd'hui établi façon plus ferme et plus inébranlable >nt o™-0' ». ux — ^ Le communiqué françai Paris, 14 juin, 23 heure Sur le lront au nord de Verdun, act ne de l'artillerie intermittente au cours d i-o- journée. , Rien à signaler sur le reste du front. ECHOS —o.— Le commandant Chabes secrétaire du Cabinet militaire du Minis de la Guerre, vient d'être déooré de l'on de Léopold et de la Croix de guerre. Voici le umotifii de l'arrêté royal qui confère ces deux distinctions : « Chabeaiu, ca.pitaine-commandant d'Et major, secrétaire du Cabinet du Ministre la Guerre : is » Officier de haute valeur, doué des p' i- belles qualités militaires ; a rendu les ser e- ces les plus signalés et les plus dévoi ie dans ses fondions spéciales, et, en main a-, circonstances critiques et difficiles, a doi: ii, des preuves frappantes d'initiative, de cl£ ai voyance et de grande énergie. » 'i'" Tous ceux qui ont vu le commanda ' Chabeau à. l'œuvre, avant la guerre et puis août 1911, seront heuiv;^ d'enteni l; ses mérites proclamés dans un aussi tu langage, qui sera encore dépassé cependi l>ar le jugement de l'Histoire, quand l'hei I ' de l'Histoire aura solmé. fiî- O- —O— Le colonel Repington e.s imminent critique militaire du « Times » Jp passé mercredi par le Havre où il a rei y visite à des membres du souvernem î? belge. t" Alix yeux de notre confrère, la situât générale des alliés dievient fort bonne et pourra que s'améliorer dans les jours i ite chains. n- -o- ns Le Comte Conrad de Buissere ar miniistre de Belgique en Russie, est an i au Havre. Il a "été reçu en audience, ù Panne, par le Roi et la Reine, sé, ' 1 'e" —o— irs Rien de changé... sous la plu Le dix-septième siècle avait aussi, ; fois, ses mois de juin glacés. Comme le remarquer un lecteur du « Figaro », le trouve,dans les Lettres de Mme de S_évji iea des indications très nettes & ce sujet, f eu- doute, "il y est parlé, en certains endn en de fortes chaleurs au mois de juin, n *n- on y trouve également les passages et vants : au- Lettre du 21 juin 1G80 : S? « Le mauvais temps continue, ma cl jA; » fille ; il n'y a d'intervalle que pour r » faire mouiller.' On se hasarde sous n pérance de la Saint-Jean, on prend le "( n ment d'entre deux nuages pour le re L, ' » tir du temps qui veut enfin changer n conduite et l'on se trouve noyé. » au Lettre du 26 juin : « Quand je trouve les jours si longs c ier- n qu'en vérité avec cette durée infinie tait » sont froids et vilains ; nous avons put n deux admirables feux devant celle pi lue n c'était la vcnlle et le jour de la Saint-.l la n il y avait plus de trente fagots, une, p me » mide de fougères qui faisait une pyrai ute » d'ostentation ; mais c'étaient des fei erg „ profits de ménage,nous nous y chaul on- u tous ; on ne se couche plus sans fa; ues u on a repris ses habits d'hiver ; cela d op- ii ra tant qu'il plaira à Dieu. » lire Le vieux dicton de la Sadnt-Médard f )r6- ve anîssi que les longues périodes de i 'un vais temps en juin ne sont pas un pb no- mène d'aujourd'hui. elle res- La vraie questic II Lb pKp A propos d'un article rappelant que < a,f' laume 11 m'a droit qu'au titre d'empe ma- allemand, un lecteur des Débats rapi jj à notre confrère une anecdote racontée '■un le docteur F..., médecin courlandais et été d'un des familiers de Bismarck. rtre La scène se passait h Versailles ; on 3ur d'accord pour placer le vieux roi de Pr à la tête des princes confédérés, mais jute discutait à perdre haleine sur le titre q éni- lui donnerait ; les uns proposa'.ent d'empereur des Allemands, les autres d'empereur d'Allemagne, d'autres, enfin —* lui d'empereur allemand, qu'on lui a 'AS. lement conféré. ,111 On avait sollicité l'avis de plusieurs dants do marque, dont chacun appuyai! opinion sur de vieux textes latins. Bismarck écoutai ! salis rien dire, ES. visiblement ennuyé ; puis, comme la cussion s'éternisait et qu'il avait fa.ii se (il apporter du pain, des saucisses i Jec- la bière. iiirs Quand il ne resta plus qu'une bar "ua dians son assiette, il la piqua de sa. ° chette et, la montrant aux savants ci du il leur demanda comment s'appelait ■ace cisse en latin. nie. Les uns donnèrent une traduction, leur autres en donnèrent une différente, Uie- Bismarck interrompit la discussion ci me-' sant : « Me?sieus, appelez la sau tées comme vous voudrez ; ce qui importe, de la manger. » Puis, il avala le de iltat morceau,. 3 de —°— plus , , Les Ephemeriaes de la Gue e ji 1G iuin 1915. — Au Nord d'Avecappc ' succès de nos troupes .se poursuit. d'aviateurs anglais sur Gontrode, Os s-U et Zeebruggc. e La — Qllensive française snr les deux e la de la Feclit (Vosges). On s'empa -.'et(o Braunkopf où l'on fait 310 prisonnier: pil!'' — Iïn (lalicie, les Allemands ont en loin ment travers"' 'e San et poursuive! i le Busses vers t'Est. en- — Une grande bataille, est engagéi l'Isonzo entre Goritz et Gradisca. s COMMUNIQUE BELGi s. i vite 11 juin 1916. — Lutte d'artillerie c la tivement intense au cours de la joui'n: 11 juin dans le secteur do Dixmude cl tout vers Steenstraete. £es jsun^s allemandes ne vaknt pas mieux que leurs aînés —0— Le professeur Foerster, de l'Université iu, de Munich, pédagogue très connu, a publié dans le dernier numéro de la Friedenswarte, ** revue pacifiste paraissant depuis la guerre, re en Suiisse, un article sur « Bismarck, l'Em-. pire allemand et ses tâches ». Bien que lo un professeur Foerster ait été un des signataires du fameux manifeste des 93, il ex-ut- primait dans cet article des appréciations de témoignant d'une certaine indépendance. On lui a bien fait voir que cette indépen-us dlance, d'ailleurs très relative, n'était pas vi- compatible avec la discipline allemande, lés La Faculté des lettres de l'Université dé les Munich a formellement désapprouvé « qu'un né de ses professeurs ait exprimé à une pair- reille époque de telles pensées, sur ce ton, hors des frontières de l'Empire ». De plus, mt les étudiants ont violemment manifesté leur :1e- indignation, et un grand nombre, parmi eux Ire beaucoup de soldats en uniforme, ont dé-da monst.iiativement quitté la salle de cours, mt M. Foerster n'a pu continuer sa leçon que ire devant un nombre d'élèves très restreint. ic On voit, dit. à ce propos le Journal de Genève, que la jeunesse allemande n'est, pas mûre encore pour les idées raisonnables. » J » . — idu Erreur d'adresse ent ion ne Certains journaux hollandais font grané u'g- état contre le « XX» Siècle » de certain petit catéchisme national qui .a vu le jour, il y c plusieurs mois déjà, et n'a d'ailleurs clt répandu que dans un cercle assez restreint Nous ne comprenons pas cette indignation l> le n XX" Siècle » n'étant pour rien dans li . , publication de ce catéchisme. LËSFAITS DU JOUh »aa * Au sutet de Venrôlement forcé dans l'ar* mée allemande des Belges habitant l'Allemagne depuis plus d\e trois ans, enrôlement contre lequel le gouvernement belge a prolesté, le Foreign-Office britannique vient de publier une note qui développe vigoureusement celte protestation: Le D-aiily Chronicle écrit : « L'Allemagne a commis tellement de crimes contre Vhumanité au cours de celle guerre, que le monde a cessé de s'étonner de ses actes. Ce belligérant, coupable de l'invasion de la Belgique innocente, du torpillage de la Lu-sûtaiiia et de Vexécution de miss Cavell, est capable de tout. Cependant on ne pourra s'empêcher d'être indigné par ce dernien outrage au droit des gens, v (VWWWWWl M. Boselli poursuit ses négociation.1! pou n former le cabinet de concentration. Un des désirs les plus vifs du futur président du, conseil était de conserver aup Affaires étrangères le baron Sonnino, mais au dernier moment l'on apprend que le concours, de ce dernier serait écarté. La combinaison mirait tes bases suivantes : M. lioselli, président du conseil sans portefeuille ; M. Orlando, ministre d& l'Intérieur ; M. Bissolali, ministre des ap-i provisionneménts ou des munitions. rvwvwvwwi La Convention démocratique des Mats-* Unis s'est réunie mercredi à Saint-Louis1 pour désigner son candidat à la présidence. La réunion /.lurent plusieurs jours. A la première séance, le président, M. Ghj, d (ait l'éloge du président Wilson et l'a féli< cité d'avoir remporté un grand succès diplo< matïque (il s'agit des promesses arrachées : aux Allemands relaiiwment à la guerri » sous-marine). Dans le parti républicain, on commencé [ 1 à croire que M. R*oscvelt soutiendra 1 M. Hughes. JE*-*offexisiir® iruiss® i© s Les Busses progressent ■ m - vers Kovei et Wlachmsr fats, sui- SUE LA STRYPÀ, ILS OCCUPENT LES HAUTEURS r DE LA RIVE OUEST les-Di&n-* fiDTDUS BE [ZEM3HITZ LE [EKGLE SE BSfifiE :'est fait Le butin : en tout, 120.000 soldats et 150 canons >rte: san ; <vawv\^xwwvwwi yra- ;f ? LE BUTïN ix a f10^ ' T * jot ; Petrograd, 14 juin. — Sur tout le front, 'lire- depuis la partie sud de la Pologne jusqu'à la frontière roumainei nos ,troupes continuent. à refouler l'ennemi. rou- iuau- AU COURS DE 1-A JOURNEE D'HIER. ell0t Nnus NOUS SOMMES EMPARÉS F?E NOUVEAU |3'£NV!R11N 20 OFFICIERS, 6.C00 SOLDATS, 6 CANONS, 10 MITRAIL-LEUSES ET BEAUCOUP 3E CAISSONS. reur LE TOTAL ENREGISTRÉ DES PRISON-°pa° NIERS ET TROPHÉES DEPUIS LE Dt-«mi EUT DES OPÉRATIONS S'ÉLËVL" A 1.720 était OFFICIERS, ENVIRON 120.000 SOLDATS, "pon 130 PAMONS, 2S0 MITRAiLLEUGES. _ ■étui Plusieurs éléments ennemis se trouvent -clui complètement désorganisés 'par Je tait que ce- dans les combats du b au tl lutn, les lioutilla.- pes du général Sclierbatoff ont capture, dans un secteur relativement exigu, ili- Ojf-né- liciers, 17.000 soldats, ont pris 29 eanoiw, , son 3i mitrailleuses, 50 caissons avec aautie butin de guerre. nVs Des rapports reçus, il résulte que l enne-di«_ mi a abandonné par endroits une quantité n il si grande de matériel de guerre divers qu il V fin est impossible dans un si court laps de temps d'en déterminer l'importance, ainsi -liée Que le point où les Autrichiens ont abati-r| „in'- donné un matériel de chemin de fer de cam-i us pagne pour une liçpne de 30 versteç [un peu saù- Vlus 30 kilomètres). les En Yolhynie risse _ o— c'est C1' Sur la route conduisant à Wladimir-Wolhyuski, l'eimcmi nous oppose une résistance acharnée. Des combats se de routent à l'ouest du village de Ztsïouï-'zy a mi-crte-miii entre Loutsk à Wladimir-Wolhynsk>. rr6 fZatourlzv (en polonais Zaturay) est situé IV l-, à une dizaine de kilomètres-à 1 oiicst de V-iifiq Torczyn, bourgade nommée dans le prece-len '. 4nt communiqué. Zalourtzy est sur a ïu-rija, .atfluent du Pripet, qui passe a Kovel. i ', | i d i mir Woïhynsky est à 40 Julome- e de très à l'ouest de Zatourlay, sur la Luga. affluent du Bug.] litre- DANS LA REGION DR ZATOVRTSY,nos it les cosaques ont chargé brillamment et ont sabré un escadron ennemi. ' sur 1 L'OUEST DE DOUBA O, A Os TROUPES ONT REFOULÉ L'I-NNEMl ETPRO-GRESSÊ AU DELA DU \ ILLAGE DE T)E- MIDORKA. AU SUD-OUEST DE DOUB- NO ELLES SE SONT EMPARÉES DU VIL-• LAGE DE KOZIN. ° [Kozjin est à 25 kilomètres au sud-ouest de Doubno, à moitié chemin entre la forteresse russe et la. ville frontière a.ubrichienne de Bi'ody qui est sur la voie ferrée Rouvno-4 du Letmberg.] suj> AU NORD DE BUÙZACZ, DANS LA RE-»ri0N DE LA RIVE DROITE DE LA STRY- WVWVWWVWtWM» PA, L'ENNEMI A PRONONCE DE PUIS< S/1 NT ES C-ON TRE-A T'TA QUES. Dans le combat d'hier, nos troupes onl réussi aussi à refouler l'ennemi et eilea occupent les hauteurs de la rive ouest de la Strypa dans la région de Gaivoronka et Bûboulintze, AU SUD DU DNIESTER. NOUS AVONS OCCUPÉ LA VILLE DE SUYATIN. [Suyatin, sur le Prtuh, est ù 30 kilomètres de Czernovitz et fi 40 kilomètres de Kolo-méa, l'un des objectifs de nos soldats.] L 1 LUTTE POUR I.A TETE DE PONX DE CZERNOVITZ CONTINUE. —o— SUR LE FRONT NORD Attaques allemandes repoussées SUR LE FRONT DE LA DVINA, les AU lemands onl dirigé un tir violent d'artillerie sur notre tète de pont d'Ixkull. AU SUD DE SMORGONE, nous avons repoussé une tentative de l'ennemi pour approcher nos positions. VANS LA REGION DE BARANOVITCIII et plus au sud jusqu'à la région de la Polo. gne, au cours de la fournée d'hier, plusieurs rencontres ont eu. lieu contre des cléments considérables de l'ennemi. —o— Jeudi 15 juin. Loin de se ressaisir, le3 Autrichiens font de plus en plus figure de vaincus et ce na sont pas les trois ou quatre divisions allemandes que le maréchal von Hindenburg a détachées de son aile droite, sur lo Pripet, pour lepr venir à l'aide qui sauveront la situation. En Volhynie, les Russes, — qui doivent disposer d'eeffect.ifs considérables, — poursuivent leur double offensive, divergente : l'une vers l'ouest, en direction de Kovel et de Wladymir-Wolynski , l'autre au sud on direction de Brodv, snr la route de Lemberg. De rudes combats sont livrés dans les deux directions ; mais, aux dernières nouvelles, les Russes gagnaient du terrain Leur cavalerie cosaque a notamment sabré des escadrons autrichiens sur la chaussée de Wladymir-Wolynski. Les points a.ltemta et occupés sont, à l'ouest, le bonrg de Zû-tourtzy, qui est à 37 kilomètres de Wlady-mir-Wolvnski, et, au sud, Koziu, qui est à 27 kilomètres de Brody. En C.alicie. les troupes russes, qui ont franchi la Strvpa au sud de Buczacs et qni ont fait tête à droite, sont parvenues à fai-| re reculer l'ennemi qui s'obstinait dans la ' région de Boboulintze ct de Gaivoronka. Ce fléchissement de l'aile droite ennemie est une très heureuse nou .-elle, car il précipitera, sans doute, les événements à l'est de Tarnopol, où le centre autrichien devra se replier sous la double pression des ailes en retraite. Mais, où toute la puissance de l'effort et de l'habileté ntuanœuvrière de l'armée russe se manifeste, une fois de plus, magnifiquement, c'est en Bukovino. A marches forcées et tout en combattant, les Russes ont franchi la distance oui sépare le Dniester du Pruth et ont atteint Suyatin, coupant en co point la chaussée ct la voie ferrée qui relie Czemcrwitz à Kuloméa, La capitale dd

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