Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1272 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 04 Dezember. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ng4gm82t3r/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Le xx« Sïëcïe ïw « Décembre mo DERNIÈRE HEURE, 7 heures du matin LA SITUATION L'échec de Mackensen. — liucarest sera-t-débordé par le Nord ? — La contre-offensive ttis.se La bataille de l'Argesn se poursuit D'un bout à l'autre du Iront, depuis 1; région de Piteschi jusqu'au Danube, le deux partis rivalisent d'ardeur. Au Sud •■Ouest de Bucarest, nos aEliés russo-rou mains ont remporté un .succès incontes ïable : ils ont bousculé une division tur 311e et obligé le gros des forces germano bulgares à se replier. L'ennemi qui ni ie trouvait, au delà du Niaslov, qu'i 15 kilomètres au maximum des limite: extrêmes du camp retranché de Buca rest, a été amené à évacuer précipitam ,(nent toute une région où sa présenci -constituait une menace très inquiétant! cour la capitale. Des prisonniers en trè: •grand nombre ont été capturés, près d< deux douzaines de canons sont tombé' entre les mains de nos alliés. Sur ce point, Mackensen a subi ur 'êeh'-c qui, non seulement a retardé st marche, mais peut l'amener à modiliei complètement le plan qu'il avait monte «et qui semblait a priori devoir être exécute sans grande gêne. La situation s'esl complètement modifiée. La résistance roumaine a surpris le feld-maréchal qui «ans nul doute, reviendra à la charge. i.es i tires ont été défaits à Draya-Siesci, ville située à vingt kilomètres environ au Sud du Glaviaeioc. Les ger-inano-autrichiens ont été battus à Uhi-jupatzi-Mihalesci.' e 9e armée allemande ou armée de Talkenhayn a été plus heureuse et les combats victorieux qu'elle a livrés à la première armée roumaine lui ont permis de gagner du terrain : les formations descendent vers le Sud-Est, en direction de Bucarest : hier après-midi, elles étaient parvenues à Gaesci, sur la rive gauche de l'Argesu, non loin de Eitu, point d'embranchement des lignes Buca-rcst^Campolung et Bucarest-Pétrosita. Pour dissimuler l'échec de Mackensen, le quartier-maître général Ludendorff qui rédige les bulletins quotidiens, annonce à grands sons de trompe que la Sc armée et l'armée du Danube ont fait, dans la seule journée du 2 décembre tout près de 3.000 prisonniers et pris un butin énorme. Ce sont là des chiffres exagérés,et qui supporteront mal la comparaison avec les chiffres de prisonniers et de canons pris par nos alliés au Sud-Ouest de Bucarest. La tactique des Allemands est claire. Le haut commandement franco-roumain ayant décidé de défendre Bucarest, Mackensen et Falkenhayn veulent se rapprocher le plus possible de cette dernière pour en faire le siège et manœuvrer tout autour du camp retranché afin de déborder l'armée de nos alliés et la capturer en partie. Mais les Boumains soutenus par les Russes tiennent et les choses juqu'ici quoi qu'en dise le général Ludendorff,' iie vont pas aussi facilement que le commandement allemand l'espérait. En résumé, sur le front roumain de Valachie, pas de changement appréciable.Il n'en est pas de même sur le front des Carpathes et en Moldavie où les Busses et quelques formations roumaines ont pris une vigoureuse offensive. Les Busses se trouvent devant une série rie positions formidablement aménagées et dont il leur faut faire le siège. Depuis cinq jours qu'ils ont commencé leur vaste opération des résultats appréciables ont été obtenus. Kirliboba serait en leur pouvoir, et sur toute la ligne d'attaque ils auraient réussi à enlever des collines sur lesquelles les divisions turques étaient installées. Le communiqué allemand affirme que toutes les attaques russes ont été repous-sees. Les Autrichiens ne tiennent pas le jmême langage : « L'offensive ennemie, disent ces derniers, se poursuit dans les Carpathes. Nos sadversaires ont porté leurs attaques principalement dans le territoire qui est situé de part et d autre du Trotus supérieur et contre nos positions de la Galicie sud-orien-Kale (lire Bukovine). » Gomme nous le disions l'autre jour, la Sgrande opération entreprise par les Russes ne peut apporter aucune aide immédiate à âa Boumanie . mais si celle-ci peut résister # jaux attaques combinées des troupes ger- -jmano-austro-bulgaro-turques et les stabiliser, un moment viendra, pas très, éloigné, pù le commandement alternant» sera obligé' de couvrir en hâte le front tie Transylvanie. Alors le décongestionnement se'pro-ouïra en \ alachie. Et il s> ■ produira tant plus sûrement que l'armée de la Do-broudja, du général Sak'aaroff, ne cessera pas de harceler l'ennemi sur tout le ïr nnt «qui lui est confié. Les Allemands affirment que, là au' ,s; w Piusso-lioumains ont été repousses. Or' les Bulgares, aussi barbares, que leu' -c alliés taais plus naïfs, avouent dans ' eur radio ïquils ont dirige un feu d'infante .s! surCer-navoda... Or, s'ils tirent sur Cern ivoda c'est que sans doute j\s n>v ôj£rX ° ' n tiennent plus <V^ne r.arUe $ * * peu^prismi'0 nc' leS op''ration's ont 616 à hniaarne i, 'les : Plusieurs contre-attaques le front Y ans le sectelu' de Grunista et sur prisées arc par nos a^^'s italiens ont été : ais le li) novembre, nous avons fait e seul front de Monastir plus de 1.400 jonniers, Allemands ou Bulgares. * * Sur le front occidental, l'activité de l'artillerie a Jp assez grande dans la région ■d'Armentières, sur les deux rives de l'Ancre, au sud de la Somme, région de Bar-lieux) et à Vaux-Douaumont. Les Allemands reconnaissent cette activité en ces termes : i Dans le secteur de la Somme et de la Meuse, l'activité de l'artillerie a augmenté à certaines heures de la journée et a continué également, la nuit, par endroits à être plus violente. » Faut-il inférer de cette activité une reprise prochaine des opérations : c'est infiniment probable. Mgr. TACC1 PORCELLI majordome du Vatican L' « Action Française », apprend que parmi les nominations que sanctionnera le Consistoire du 4 décembre figure cell." de Mgr Tacci-ïJoreelli, ancien nonce ù Bruxelles,comme ma-iordome du Vatican. UN SUCCES RUSSO-ROUMAIN MacKepsen est refoulé au sud-oue$t de Bucarest Les Alliés lui prennent 26 canons et un nombreux matériel de gt e *re COMMUNIQUE RUSSE Sur le front de Roumanie, dans les vallées des rivières Trotus et Sulta, nos atta-' ques ont eu du succèès. Nous avons occupé les villages d'Aspout et de Sulta et capturé 800 prisonniers. Sur lel front du Danube, dans la vallée de la rivière Arguis, les attaques ennemies continuent ; dans cette région la lutte se développe en. un grand combat ; sous la pression ennemie les troupes roumaines recullent dans la direction du sud' est. Les opérations roumaines, au sud de Bucarest se développent à l'aide des troupes russes avec succès. Les Bulgaro-AUe-mans sont forcés de reculer. On a pris beaucoup de prisonniers et de trophées. On notifie que le nombre des canons pris est de 26- La vérification n'est pas finie. COMMUNIQUE ROUMAIN Sur la frontière Ouest de la Moldavie et Nord e la Valachie, vives actions d'artillerie et d'infanterie. Nous avons attaqué l'ennemi en plusieurs points, lui prenant 120 prisonniers. Dans la vallée de Dambrovitza, aucun changement. Sur le front ouest, à l'aile droite, l'en<-nemi a attaqué avec acharnement nos positions et a obligé nos troupes à se retirer vers Titu. Sur le Glaviaçetu et le Niaslov, nos troupes ont battu, dans la région de Draga-nesci, une division turque, et dans la région de Dadzi-Mihalesti, le gros des forces germano-bulgares, en les repoussant vers le Sud. Nous avons pris des prisonniers et. du matériel de guerre qui n'a pas encore été dénombré. En Dobroudja, bombardement d'artille- BUCAREST VILLE OUVERTE Le gouvernement roumain vient de publier la note suivante : « L'Agence Wolff, dans un but tendancieux, prétend que l'on a pris des mesures pour transformer la ville de Bucarest en un camp retranché, quand au contraire, bien avant le commencement de la guerre, au su de nos ennemis, on a enlevé à Bucarest la caractère de place forte et, lorsqu'un danger d'occupation s'est présenté pour cette capitale, on a pris des mesures pour l'évacuation des éléments militaires, mais non de la population civile, qui a été au contraire invitée à rester. » UN REMANIEMENT MINISTÉRIEL EN GRANDE-BRETAGNE M.tkOÏD GEORGE Fésigqe ses foqeÈioq; Sir Edward Car set) ferait partie de la nouvelle combinaison Une crise ministérielle a éclaté brusque ir * dimanche en Grande-Bretagne. Les éditions du soir des journaux hebdomadai iVo un, U..1UUHce que i\i. LJoyd George a re mis sa démission à M. Asquith, mais ellf n'a pas encore été acceptée par le premiei ministre. Les milieux politiques semblent confie mer plus ou moins ouvertement la démis sion de M. Lloyd George. Le ministre a eu, l'après-midi, de longs entretiens avec MM. Asquith, Bonar Law. Le marquis de Crewe et M. Montagu oni été également en conférence avec le pre mier ministre. Sielon .le « Daily Express », la crise a ét< rapidement résolue. La démission de M Lloyd George serait acceptée et le cabinel comprendrait, toujours vingt-trois membres.Le conseil de guerre serait réorganisé dt façon à permettre un contrôlé plus précis i des opérations militai,res, mais la dissolution^ cfu ministère serait évitée. c?ir Edward Carson. ferait partie de la rvbxnreile combinaison. • Après l'agression i d'Athènes 'Un défi du roi Constantin,— Les Alliés esoigent des réparations. — Le blocus Le roi Constantin, après l'agression de ven-«d»dà soir, a porté un nouveau défi à. l'Entente en rappelant, a Athènes les ambassadeurs ennemis expulsés par les Alliés. Par ■contre, il a .tait offrir six batteries de montagne a l'amiral Dartige du Fournet; mais les ministres alliés ont reçu des instructions de leurs gouvernements de déclarer qu'actuellement il ne s'agit plus d'une affaire de -cession de matériel; que la question est maintenant beaucoup plus haute et plus sérieuse: des réparation?, correspondant à la gravité de l'attentat doivent être données. Le gouvernement français communique, en effet, à la presse, la note suivante : « Les gouvernements alliés prennent Ces mesures concertées en vue d'obtenir les réparations oui doivent être accordées pour l'attentat coinmis à Athènes ie 1er décembre. » Le gouvernement grec fait appel aux' gou. naristes. Le maire d'Athènes, M. Benakis, an cien ministre de Venùelos, a été remplaoi d'autorité par M. Merkouris, ancien maire d'Athènes, un des chefs des réservistes. L. général Dousmanis et le colonel Metaxas oc repris leurs fonctions à la tête de l'état-major. Les Alliés ont mis l'embargo sur lca na-vires grecs stationnés dams leurs ports; cpta équivaut, à déclarer le blocus de la Grèce, M. Athos Roman os, ministre de Grèce à Paris, et, son conseiller de légation ont démissionné.Il paraît que le roi Constantin préparé la mobilisation de ce qui reste de son aimée 1! n'y a plus-rien eu de grave à Atlvmes depu. ; l'échauffourée de vendredi, des troupes alliées se trouvent au Pirée. i UN DISCOURS DU NOUVEAU * PREMIER MINISTRE DE RUSSIE • M RUSSIE luttera jusqu'à la victoire Les Alliés lui ont promis Constantinople et les Détroits Le nouveau chef du gouvernement russe M. Trepoff a prononcé dimanche à la Douma i un important discours. Il a commencé par souligner la résolution inébranlable de la Russie de poursuivre la , lutte jusqu'au bout : « Messieurs, dit-il, plus d'une fois, il a été déclaré du haut de cette tribune, au nom du gouvernement, que la guerre serait menée jusqu'au bout, jusqu'à la victoire complète ; plus d'une fois également, 11 a été déclaré qu'il n'y aurait jamais de paix prématurée, à plus 1 forte raison de paix conclue séparément de nos alliés. (( Rien ne peut changer cette résolution émanant de la volonté inflexible de l'Auguste Souverain de la Russie, unanimement soutenu par son fidèle peuple entier : la Russie ne déposera pas les armes avant qu'elle ait obtenu une victoire complète. » Et plus loin il précisa de la. -façon suivante le double but ù atteindre : « Nous devons poursuivre la guerre jusqu'à l'anéantissement de l'Allemagne et l'impossibilité de sa régénération prochaine. Il est indispensable d'éliminer la continuelle menace de violence qui, pendant des dizaines d'années, a troublé tout la monde civilisé. « La guerre actuelle doit être couronnée par la victoire, non seulement sur l'ennemi extérieur, mais aussi intérieur. La guerre nous a ouvert les yeux ; nous comprenons actuellement que l'industrie ru'sse, l'école russe, 1a, science russe ,l'art, russa se trouvent sous le joug du germanisme. Un des plus importants problèmes que la Russie doit résoudre consiste à se placer de pied ferme et résolument sur la voie de la liberté d'action et de l'indépendance. (Applaudissements,) » Le premier ministre insista ensuite sur la ■nécessité d'arracher la Pologne à l'ennemi, afin de la reconstituer ; puis, parlant des visées .séculaires de la Russie sur Constantinople et les détroits, il fit cette déclaration dont il est inutile de signaler l'importance : « LES INTERETS VITAUX DE LA RUSSIE SONT AUSSI BIEN COMPRIS PAR NOS FIDELES ALLIES QUE PAR NOUS-MEMES ET C'EST POURQUOI L'ACCORD QUE NOUS AVONS CONCLU EN 1915 AVEC LA GRANDE-BRETAGNE ET LA FRANCE, ET AUQUEL A ADHERE L'ITALIE. ETABLIT D'UNE FAÇON DEFINITIVE LE DROIT DE LA RUSSIE AUX DETROITS ET A CONSTANTINOPLE. » Le pavillon roumain,ajoutait-il, naviguera librement dans la Mer Noire et les détroits. Le premier ministre termina son discoure aux applaudissements de la Douma, en affirmant sa confiance dans la victoire finale. | ->«««»-< ♦ OXO kl <i 4»—, Brevets Beiges : N° 303.10*2. — « Appareil de pointage pour canons ». N° 263.935. — « Perfectionnements au mécanisme de verrouillage des canons se chargeant par la culasse ». N° 244.544. — « Perfectionnements au mécanisme actionnant la culasse des canons semi-automatiqu.es et à tir rapide ». N° 244.545. — « Perfectionnements aux bombes destinées à servir avec les aéroplanes et autres machines voilantes ». Le propriétaire de ce brevet désire céder des licences ou s'entendre avec des personnes compétentes pour l'exploitation industrielle do ce brevet. Pour tous renseignements, s'adresser à l'agence de Brevets J. Gevers et O, d'Anvers, ingénieurs, temporairement, 2, avenue Désiré-Dehors, à Sainte-Adresse-Havre. Les ffiwtailoDs Mots au î^eiehstag 'Protestations socialistes A la séance de samedi, où le Reichstag a voté en troisième lecture le projet de loi sur la levée en masse, des députés socialistes de la minorité ont protesté contre les déportations de Belgique. Le député Haase a dit notamment ; « Cette loi renverse l'ordre existant au bénéfice du capitalisme le plus moderne. Pour les ouvriers, c'est la loi d'exception, des milliers d'ouvriers des territoires occupés sont soumis au travail forcé. Je demande au gouvernement de leur rendre la liberté, notamment aux ouvriers belges. Le Pape lui-même et toute la série des gouvernements neutres ont protesté contre ce fait, qui constitue une yiolation de 'la Convention de La Haye- » Il a été rabroué par un autre député socialiste, M. Behrens. Le député Dittmann s'est associé aux protestations de Haase. Il a déclaré : « Quand les ouvriers belges sont allés en Hollande, ils furent rappelés en Belgique. Von Bissing leur promit qu'aucun de ceux qui répondrait ne serait dépor'é en Allemagne. Cette promesse n'a pas été tenue. » La suite des débats n'a pas permis de deviner quel est le mobile qui a fait parler ainsi les deux protestataires ; elle fournit simplement au ministre Helfferich, l'occasion de déclarer que les ouvriers belges déportés sont admirablement traités en Allemagne, que c'est dans leur intérêt qu'on les y a conduits, etc. 1 Echecs allemands dans les Carpathes Le communiqué russe contient l'information suivante : Dans la région du village de Derechko-wez, au sud de Siwina, Vennemi a tenté ie prendre l'offensive, mais il fut reieté sur la rivière de la Bistritza. Nos éclai-reurs ont fait une bonne reconnaissance ians la région du village de Kolsmatch et fait des prisonniers. Dans les Carpathes boisées, l'ennemi attaqua deux fois nos positions situées sur une colline à six verstes au sud-ouest de Worchta, mais il fut forcé de reculer avec de grosses pertes. _— — Un M de rmiaatepie italienne snr le Garso Le communiqué italien signale des duels l'artillerie au Trentin et à l'Est, de l'Isonzo ; 1 renferme en outre l'annonce du succès suivant : Sur 1|? Carso, notre infanterie, par un hardi bond a porté notre ligne en avant sur une profondeur d'environ trois cents nètres sur un front d'un kilomètre■ >-« » »-<- AU RÛNT OCCIDENTAL COMMUNIQUES FRANÇAIS 2 heures. Au sud de la Somme, duel d'artillerie niense dans la région de Barleux. Partout ailleurs, nuit calme. Dans la nuit du 2 au 3 décembre, entre '7 heures 30 et 22 heures, sept avions ont ieté 720 kilogrammes de projectiles sur les isines de ThionvMe et les hangars et can-onnements de l'aviation ennemie à Eton. Dans la soirée du 2 décembre, les Aile■ nands ont ù nouveau lancé des projectiles le gros calibre dans la direction de \ancy. ii heures. Journée marquée par une assez grande ictivité d'artillerie au sud de la Somme, lans la région de Belloy-en-Santerre et tur la rive droite de la Meuse, dans les acteurs de Vaux et de Douaumont. En Argonne, lutte de mines sans action l'infanterie. Rien à signaler sur le reste du front. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 3 décembre, i h. 30 soir. Pendant la nuit, nous avonS effectué un ■oup de main sur les tranchées ennemies tu sud de Fauquissart et à l'est d'Y près. Rien d'autre à signaler. 9 h. 20 soir. L'artillerie ennemie a montré aujour-l'hui de l'activité dans la région de Les• iceufs. Elle a également bombardé par ntermittence différentes autrks parties du ront. Grande activité réciproque de mor-vers de tranchées dans les secteurs de \'euville-Saint-Vaast et de IIohenzollern, linsi que vers Y pre s et A'rmenUères. Il ésulte des rapports reçus que notre coup le main de la nuit dernière à l'est d'Ypres, ion seulement nous a valu des prison-liers, mais encore a occasionné de nom- ireuses pertes à l'ennemi. — GRANDE TAVERNE 14, Rue Ed.-Lanif (près la place de l'flolel-de-Ville LE H A Vit»?, m • m RESTAURANT A TOUTE HEURE Salons pour réunions et banquets 15 BILl AKDr. FRANÇAIS et ANQLXiS a f Ce qu 'il y a dans les Journaux de Lundi matin LA BATAILLE DE BUCAREST Le Gantois. — Colonel XX. : Les communiqués russe et roumain sont malheureusement trop brefs pour qu'il nous soit permis de formuler à ce sujet une appréciation exacte et autorisée. Le fait que le Roumains contre-attaquent sur un front re lativement étroit semble prouver du moin: qu'ils n'ont engagé dans ces combats localisés qu'une partie peu importante de leurs, troupes, chargées de jouer le rôle d'arrière gardes et .ayant pour mission de contenir 1 effort ennemi tout en permettant au gro de l'armée de se replier sur des positions dt retraite minutieusement déterminées. L'Echo de Paria. — Marcel Hutin : Si les Bulgares ont donc espéré prendre Bucarest par la ligne Banesti-Komana-Agos-tinari, ils se sont lourdement trompés. Je remarque que dans son communiqué Ludendorff dit que « la bataille sur J'Argis se poursuit : jusqu'à présent, elle s'est développée suivant les intentions de notre commandement. » Cette appréciation ne me parait pas des plus péremptoires et manque de conviction. Le Petit Parisien. — Lieutenant-colone Rousset : En somme, la situation générale en Roumanie n'est ni meilleure, ni pire, bien que la menace directe par le nord contre Bucarest se soit pas mal accentuée. Par des coups comme ceux de Comana et de Dragonesci, oi gagne du temps, et c'est quelque chose. Le temps, en cette affaire, peut en effet acquérii une inappréciable valeur. Le Matin : La prise de Kirlibaba ne figure pas encore dans les communiqués russes ou allemands. Selon nos ennemis, les Russes auraient attaqué sans succès à l'est de cette localité Quant aux Russes, ils disent : « Dans la ré gion au nord-est et à l'est de Kirlibab: l'ennemi a attaqué nos troupes. Ses deux at taques ont été rejetées. » Cette indication semble se rapporter h des événements antérieurs à ceux dont fait état la dépêche officieuse de Petrograd. L'AGRESSION D'ATHENES Le Tempa : Les voiles sont désormais déchirés. A ceux qui pensaient depuis longtemps que l'Allemagne était installée au palais royal d'Athènes, il n'y a plus rien à répondre. Il suffit, au sur plus, de retenir dans quelles conditions et à quelle date l'agression s'est produite pour en discerner l'origine et la marque. C'est le jour où les forts extérieurs de Bucarest sont bombardés par Mackensen qu'un coup de poignard nous frappe dans le dos ù Athènes. Le Journal des Débats. — M. August Gau-vain : Le « modus vivendi » bienveillant adopté par les puissances protectrices envers le Cabinet Lambros dans le courant du mois d'octobre ne pouvait tourner que contre nous. Les assurances du roi, verbales ou écrites, étaient uniquement destinées à lui faire gagner du temps Depuis le commencement de la crise, Constantin I" nous est foncièrement hostile. I! travaille contre nous par tous les moyens en son pouvoir. Si le royaume dont les assassins de Georges I" l'ont fait souverain n'était pas * OLYMPIA * Rue Edouard-Larrue — Le Havre Programme d.e la semaine LE MASQUE AUX DENTS BLANCHES MADAME SANS-PEUR Matinées S 3 b. 1/3 les Jeudis, Vendredi et Dimanche SOIRÉES TOCS LES JCVRS i 8 H EVITES Cabinet dentaire Ch. MOTET G. Gaillard, Suc' Chirurgien-dentiste DIPLÔMÉ DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS ET DE L'ÉCOLE DENTAIRE FRANÇAISE l"7,mae Marie Thérèse.LE H-A/VKE angle Eue d.» la Bourse Maladies de la bouche et des dents. Prothèse di>nla:re, Refait les Dentiers cassés ou mal réussis ailleurs, Réparation immédiates. Dentiers complets en 6 heures Dentiers sans plaques, saas crochets, (module noufeau) Obturation des dents, à l'or, platine, émail etc. Travaux américains. Bridges, couronnes or et porcelaine. TOUT SANS LA MOINDRE DOULEUR Dents artifîcie les depuis 4fr. la dent presque tout entier sous le canon des esca* dres alliées, il eût passé depuis longtemps avec armes et baguges, comme le Cobourg da Sofia, dans le camp germanique. Seule, la peur l'a retenu. Procédons avec sang-froid et gardons- nous de paraître odieux après avoir été dupes 11 ne faut point que des innocents ou des amis pâtissent pour les coupables. Frappons seulement les coupables, mais frappons-les bien. L'Action Française : M. Charles Maurras, membre des Comités directeurs de l'Action française, a renvoyé au roi de Grèce son diplôme et ses insignes d'officier de l'ordre du Sauveur, avec cette lettre : « Sire, « D'anciennes marques d'amitié, d'eslima et d admiration données à l'hellénisme m'ont valu, le 21 septembre 1910, la croix d'officier de 1 ordre royal du Sauveur de Grèce. Cette distinction m'a été décernée au nom de S. M. Je roi Georges, de haute et noble mémoire, sui 1 initiative d'un citoyen français d'origine hellénique, Corse de naissance, M. Stephanopoli, nlors directeur du Messager d'Athènes. Le diplôme et l'insigne m'ont été apportés par M Caclamanos, alors membre de votre légation à Paris, avec qui j'avais eu le plaisir de ma lier à Athènes, il y a vingt ans. « Il ne dépend ni des alliances ni des con« seils de Votre Majesté d'effacer ni ces souve* Persotinels ni les liens historiques de i hellénisme et de la France, mais aprè9 le £uet-apens, après la trahison dont les troupes françaises viennent d'être victimes dans votre Capitale, avec l'assentiment ou la complicité de Votre Majesté, nul contact n'est possible entre la Grèce officielle et aucun de nous. \n a qu'une France. Tous les Français sont solidaires du noble sang versé sur le sol athénien. <> Je dépose à votre légation à Paris le diplôme n" 15.158 et la croix qui l'accompagnait, pour que ces deux objets soient restitués à Votre Majesté. Ils nous font horreur ils dégouttent de sang français. « J'ai l'honneur d'assurer à Votre Majesti que je me range avec tous les Français au nombre de ses ennemis personnels. « Charles Maurras. » LE DISCOURS DE M. TREPOFF L'Echo de Paris. — M. Jean Herbette 9 Les Alliés, pour empêcher la Turquie de prendre part à la guerre, ont poussé la condescendance jusqu'aux limites de l'aveugle, ment. Les Turcs, malgré tout, se sont livrés a 1 Allemagne. Il faut désormais que les des-lïns s'accomplissent et que la grande iniquité dont la Russie a tant souffert soit entln réparée. Si les Russes avaient eu Constantinople, jamais l'Allemagne n'aurait pu dresseï son plan de guerre. C'est seulement en leu» donnant Constantinople Que nous pourrons dresser notre plan de paix. i i i_ grand hotel lafayette PARIS. — 6, rue Buffault (Faubourg Montmartre près eares Nord. Est et Saint-Lazare). Chambres depuis 3 francs >-••«»-< ,i . Programme des Speetaeles du dimanche 4 décembre Opéra (Louvre 07-05) — Relâche. Qpéra-Comiq.ie (Gut. 05-76). — Relâche. Comédie-Française (Gut. 02-22). ~ Le mazv quls de Priola. Odéon (Fleuras 08-32). — Le Cid. Porte-Saint-Martin (Nord 37-53.) — L'Ama-zone.3arah-Bernhardt (Arch. 0-70). — La Dams aux Camélias. Variétés (Gut, 09-92). - 8 h. 15 : Moune. Théâtre Réjane (C. 38-78). — 8 h. 1/2 : L» Pere prodigue. Gymnase (102-65). — La Charrette anglaise» Bouffes-Parisiens (145-58). - 8 h. 1/2 Fat. sons un Rêve ! Trianon.Lyrique (N. 38-62)—, La Mascotte. • ,&u (436-31) — l a Roussette. Théâtre-Antoine (Nord 36-33). — Une amie a Amérique. Palais-Royal (Gut. 02-50). — a h. 30 : Madame et son filleul. ^Renaissance (487-03). — 8 b. 1/4 : Le Cho Athénée (282-23). — L'Ane de Burldan Châtelet (Gut. 02-50). - Les Exploits d'une petite Française. Le Gérant : L. COSSON. Imp. de la Bourse de Commerce (G. Bureau? 35. nie J -J.-Rousseau. Parti. É Maladifs d@ la Femme | Toutes les maïadies dont souffre la femme pro. |ï pj» viennent de la mauvaise circulation du sang, pi BE Quand le sang circule bien, Uut va bien : §£ P|! les nerfs, l'estomac, le cœur, les reins, la têts, m fâ n'étant point congestionnés, ne font point souf- të frir. Pour maintenir cette bonne harmonie dans % IfijP tout l'organisme, il est nécessaire de faire usa- il H§ ge, à intervalle? réguliers, d'un remède qui || agisse à la fois sur le sang, l'estomao et les gH P| nerfs. Seule la I JOUVENCE de l'Abbé S0URY | E|| peut remplir ces conditions, parce qu'elle est Ég Kg! composée de plantes, sans aucun poison ni pro- KM jj§ duits chimiques, parce qu'elle purifie le sang, |g| rétablit la circulation et décongestionne les or- l|g ganes. Les mères de famille font prendre à leurs fll- R|l PI lettes la Jouvence de l'Abbé Soury pour leur WÊÈ assurer une bonne formation. Les dames en prennent pour éviter les ml- B® 1|| graines périodiques, s'assurer des époques ré- || §|g gulières et san3 douleur. Les malades qui souffrent de Maladies înté* M fp Heures, Suites de couches, Pertes blanches, i- |§ iH f ^>!S5« trites, Fibrome, Hémorraj,ï03i §s pi t Tumeurs, Cancers, trouveront te pu | >\ la guérison en emplovart la ^ ^1 ï I Jo'ive"co de l'Abbé Soury. S9 A JîSiL J Celles qui craignent iea ac- tas &Q cidents du RETOUR 0'AQ£ ^ ||| j doivent faire avec la Jouvence US l§a "6 l'Abbé SAury une cure pour |8 aider it Saiig a se bien placer M ||B et éviter les maladies les plus dangereuses. PS La JOUVENCE de l'Abbé SOURY, 4 fr. '» H #£j flacon, dans toute Pharmacies ; t fr. 60 franco, js# p|| les 3 flacons, 12 fr. franco contre mandat-post-i m adressé' Pharmacie Mag. DUMONTIER. \ !J| Rouen. " g.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume